[ExLibar 32] Un pouvoir extraordinaire - les textes

Affichage des résultats du sondage: Votez pour votre texte préféré
Texte n° 1 - Monde onirique 3 7,32%
Texte n°2 - Qu’en/Quand penses-tu ? 14 34,15%
Texte n°3 - La morale de cette histoire... 3 7,32%
Texte n°4 - Le temps des cerisiers 16 39,02%
Texte n°5 - Fumble critique, t'es mort 5 12,20%
Votants: 41. Vous ne pouvez pas participer à ce sondage.

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Oyé, oyé, braves gens !

Ils sont venus, ils ont vu, ils ont écrivu : 5 bariens ont fait chauffer leur plume, leur clavier et leur cervelet pour vous offrir un peu de lecture sur le thème imposé : "un pouvoir extraordinaire".
Voici les textes !

Le sondage sera mis en place dès qu'un GM aura le temps de se pencher sur le berceau de ce petit ExLibar à peine sorti.
En attendant, chocobisous pour les commentaires, on n'est pas des sauvages... Vous avez des remarques à faire ? D'avance merci ! Mais mettez-y les formes siouplease.

Encore un grand bravo et merci à tous les participants qui ont joué le jeu, et qui se sont visiblement fait bien plaisir...

En joie !

Texte n° 1
Monde onirique
Citation :
Jules était encore affalé sur sa chaise, surfant sans but sur son ordinateur. Voilà quelques jours qu’il était comme ça, à croire que toute envie l’avait quitté. Il était pourtant en vacances, loin du lycée et de ses souffrances quotidiennes. Il tombait de forums en sites, de sites en forums et se laissait porter par les liens qu’il rencontrait.

Après de nombreuses heures passées à naviguer, il tomba sur un site assez étrange. On y apprenait, apparemment, à contrôler ses rêves. Jules eut donc un regain d’énergie et se mit à lire avidement les nombreuses pages de ce site.

Pour cet enfant de 15 ans, paralysé suite à une chute grave, les rêves avaient toujours été un échappatoire, ce site lui fit l’effet d’une décharge et le poussa à s’entrainer afin de les contrôler pour pouvoir à nouveau vivre sans son handicap. Il y passa plusieurs nuits, tentant diverses techniques pour arriver à ses fins, mais rien ne venait, il continuait à consulter ce site dont il attendait tant tous les jours et la perplexité le gagnait peu à peu, il avait l’impression d’être trompé. Enervé et frustré, il décida de sortir par cette soirée froide de décembre, il descendit grâce à l’ascenseur et sortit dans le centre de la ville, seul comme à son habitude. On lui proposait son aide en le voyant en fauteuil mais il sentait qu’il mettait les gens mal à l’aise, il décida donc de rentrer, mais en faisant demi-tour, il aperçu deux adultes cagoulés et armés rentrer dans un magasin, il se dépêcha de rentrer et s’enferma dans sa chambre. Il s’allongea dans son lit et contempla sa chambre, son ordinateur portable, son papier peint jaune, sa petite télé … Il se sentait en sécurité dans cette pièce, et c’était bien le seul endroit au monde ou il s’autorisait à s’y sentir

Il tomba dans le sommeil après de longues minutes et, pour la première fois de sa vie, il réussit à diriger son rêve. Il revoyait la scène du cambriolage, il pensait pouvoir changer la situation afin de la rendre plus heureuse, moins effrayante... Jules essaya de se lever et de courir prévenir quelqu’un, mais la seule chose qu’il réussit à faire, c’est de s’écrouler par terre et de ressentir une douleur aigue. Il se réveilla dans un mélange de frustration et de satisfaction, et décida de s’entrainer à nouveau.

Au bout de quelques nuits passées à faire des rêves sans intérêt particulier, il refit un rêve étrange, où une voix le sommait de se soigner, de faire ce qu’il voulait le plus au monde. Il tenta donc de soigner ses jambes, et se fatigua tellement à la tache qu’il tomba dans un profond coma.

Au bout de plusieurs jours, il retrouva conscience et ouvrit les yeux, il se trouvait dans une salle blanche, qu’il ne reconnaissait pas, il mit du temps avant de comprendre qu’il était dans un hôpital. Malgré ce sommeil forcé, il se sentait extrêmement fatigué et s’endormit en quelques minutes. Mais ce sommeil fut de courte durée car il sentit soudain une immense douleur dans ses jambes, qui descendait en intensité tout en restant présente. Après quelques minutes de souffrances, il se rendit compte que ses jambes étaient la, qu’il les sentait, et qu’il pourrait à nouveau marcher. Un cri de joie sortit de sa gorge, le premier depuis l’accident.

Il avait désormais une décision à prendre. Parler de son pouvoir immense ou l’oublier.
Ayant été différent toute sa vie, je vous laisse deviner son choix.
Texte n°2
Qu’en/Quand penses-tu ?
Citation :
25 Décembre 1995

Coucou mon journal ! Avant que j’oublie, je tenais à te dire –te rappeler, sans doute- que je déteste te rédiger, tout ça parce que le psychologue pense que je suis un détraqué mental. Sérieusement, qui n’aurait pas été tenté de verser de l’eau de javel dans la tasse de café de la maîtresse ? René faisait semblant de jouer avec son con de train électrique, Bernadette prétendait jouer à la poupée, mais en réalité, ils lorgnaient tous deux sur le bureau déserté de la maîtresse. Pour ceux qui liraient ultérieurement ce journal intime (Il est intime putain, vous avez pas compris la définition ?), je m’appelle Jared, j’ai 7 ans, et les adultes disent que je suis surdoué. Je ne vois pas en quoi. Je pense juste plus ambigument que les autres cons de gamins. Et il parait que je souffre d’un complexe de supériorité et de vanité. Je ne vois pas non plus en quoi. Bref, je tiens ce pseudo-journal parce ce psychologue, croyant me cerner comme on découpe un tiramisu, a vanté les mérites d’une extériorisation des sentiments dans mon cas. Imbécile.

Bon, passons à un registre plus joyeux. Aujourd’hui c’est Noël ! Mise à part l’hypocrisie ambiante qui règne, j’aime cette période. C’est le moment des cadeaux. J’ai reçu un semblant de copie de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Je le lirai cet après-midi. C’est toujours mieux que ces figurines d’homosexuels tout droits sortis de la gay pride, j’ai nommé, les « Power Rangers », que reçoivent les autres enfants. Mais je ne blâme pas mes congénères d’exalter ces merdes. Moi ce que je veux, c’est un pouvoir. Un vrai pouvoir qui ferait pâlir d’envie ces hommes en collants issus de l’imagination de Marvel.

29 Décembre 1995

Bon, c’est sûrement la dernière fois que j’écris ici. Je suis content, mon psychologue est décédé d’un malaise, pendant une de mes séances, hier. Dommage. Toujours est-il que je me demande pourquoi il y avait une bouteille de Javel dans son cabinet :-). Enfin, au moins il n’en aura plus l’utilité désormais !

15 Octobre 2002

Salut, ça faisait longtemps ! Bref résumé des 7 ans passés sans laisser trace ici : j’ai grandi, mes congénères sont toujours aussi cons, mais j’en aime quand même certains, leur bêtise m’amadouant tel le ferait un hamster vis-à-vis d’un loup. Soit, je reviens ici pour décrire quelque chose de bizarre qui s’est passé aujourd’hui. Non pas que j’aie personne à qui en parler, mais je ne connais personne ayant l’esprit assez vaste pour ne serait-ce que comprendre ces élucubrations qui me sont propres. Aujourd’hui j’ai entendu une fille penser. Ses pensées semblaient venir titiller mes nerfs auditifs, sans pour autant qu’il n’y ait parole prononcée. Après un court moment de wtf, j’ai compris que je venais d’entendre ce que la fille pensait. Ni une ni deux, les pensées et idées se bousculaient dans ma tête. Quand j’y repense, ça devait faire vachement mauvais shonen ou navet de Jerry B. Donc, en quelques millisecondes, j’ai fait le tour du pourquoi et du comment de ce « pouvoir ». Résultat ? Aucune idée.

Mais j’en avais rien à foutre, je pensais déjà à ce que j’allais entreprendre. La seconde suivante, je tentais de reproduire ce phénomène sur la même fille. Bécotine, c’était son joli prénom, était en train de fantasmer intérieurement sur notre professeur, tandis qu’elle tentait réellement de tenir une conversation sur la reproduction peu probable des octogénaires. Rebelotte, je tente sur la personne à qui Bécotine parlait, Mady. Une fille terriblement limitée, nous la gardions cependant dans nos fréquentations parce que même un navet se sentirait Einstein à côté d’elle. Une sorte de faire-valoir à flatter l’ego. Bref, les quelques bribes que je pouvais ouïr de ses pensées se résumer à « Darling darling darling », tel le bruit de cloches de vaches qu’elle personnalisait si bien.

La seconde suivante, je pris congé de mon auditoire et courut chez moi. Une personne normale aurait tenté directement de jouer avec cette étrange faculté tel un diminué du bulbe rachidien jouerait avec les touches d’un piano. Je dois cataloguer toutes les possibilités que m’offre ce « pouvoir ». Sonder les réponses de mon examen dans le cerveau du professeur ? Trop banal et en deçà du potentiel. Analyser les pensées du sexe féminin à notre égard ? Trop chiant et encore une fois en dessous du potentiel, on lira du Kafka Datura et du Aeros plus tard. Je vais aller dormir et voir ce que je vais faire demain. Dormir pour moi est une perte de temps. Mais à partir du moment où les cure-dents, constituants de l’échafaudage permettant à mes yeux de se maintenir ouverts, craquent comme Mady craque sur ses multiples darlings, il est temps de céder à cette foutue enveloppe corporelle deux précieuses heures de repos. Bonne nuit.

16 Octobre 2002.

Aujourd’hui, question d’habitude, je suis allé à l’unif. Pendant toute la journée, les pensées des personnes sur lesquelles je me concentrais raisonnaient dans ma tête. Oh mon dieu. Les gens sont cons. En cette phrase de quatre mots, j’ai résumé mon désarroi. Impossible de décrire une bêtise pareille. Ces imbéciles passent leur journée à se demander si on gagne ou on perd une heure de sommeil au changement d’horaire bi-saisonnier. Un autre sujet récurent : les garçons s’imaginent ce qu’ils diraient à leurs conquêtes sexuelles –qu’ils scrutent généralement pendant qu’ils « pensent »- pendant qu’ils remuent leur derche pour dessiner un geste de coït. Imaginatif. Une moitié des filles se demande toutes les 6 secondes et demi si leur maquillage de dégouline pas. Au lieu de ça elles devraient songer à arrêter de se tartiner le visage à la truelle. L’autre moitié s’assure intérieurement qu’elles ont leur décolleté assez ouvert pour attirer le regarde des garçons cités plus haut. Et après elle se plaignent d’avoir froid. Attention Whores.

17 Octobre 2002

Aujourd’hui j’ai pensé que je pourrais me servir de ma faculté pour servir les gens, et en quelque sorte en faire profiter les gens. Quand j’y repense, c’est dégueulasse. Tant de bonté m’écoeurerait. Être gentil ça demande des efforts. Plus que pour être méchant. Et vu que je suis une feignasse… Et quand bien même, si je choisissais de faire le bien, je passerais pour un héros. C’est naze. Feindre l’anti-héros ? Remarque, l’anti-héros, c’est l’héros d’aujourd’hui, donc c’est naze. Quoique les gens sont trop cons pour s’en apercevoir. J’écrirais bien un jour le scénario d’un film où le héros serait un anti-héros alcoolique et associal… Enfin bref pour en revenir au sujet… c’est moisi. Je vais attendre le moment où je serais assez intelligent pour trouver une idée de quoi faire de ce putain de pouvoir. Parce que ouais, ça me fait chier de ne pas trouver.

18 Octobre 2002

Aujourd’hui, si j’écris dans ce journal, c’est pas pour raconter les couilles qui se déroulent dans ma vie. C’est juste pour mettre sur papier le fait que j’écris sur la dernière feuille de ce journal –Remarque, si j’écrivais pas ça, j’aurai plus de place pour écrire autre chose, mais bon.- et qu’il faudrait que j’en rachète un autre. Ou alors je continue à écrire, mais sur du papier Q, que j’intercalerai au fur et à mesure à la fin de ce livre. Brillante idée non ?



19 Octobre 2002 [Sur une vingtaine de feuillets de papier Q]

J’ai la flemme d’écrire dans un nouveau journal, donc j’écris sur du papier Q. Bah ouais, j’ai que ça ici, j’utilise jamais de papier, j’écris tout dans ma tête d’habitude. Et vu que j’ai la flemme d’écrire sur du papier Q aussi, je vais arrêter ce journal. Je recommencerai peut-être un jour, le jour où j’aurai trouvé une utilité à mon soi-disant pouvoir qui en fait est un fardeau vu qu’il me retourne le cerveau à force de me demander ce que je pourrais bien en faire. Et j’écrirai sur un nouveau journal. Parce que mine de rien, ça me déchire le cul d’écrire sur du papier toilette, c’est trop dur. En attendant ce moment, je te souhaite au revoir, mon journal.
Texte n°3
La morale de cette histoire...
Citation :
Malfaiteur mal foutu mais folichon,
votre serviteur nonchalant vous appelle.
Mon histoire si intéressante s'il-vous-plaît introduisez,
dans votre caboche avant de raccrocher combiné.

Une fois il était, un mois d'été, du pois cassé.
Notre personnage dans un pâturage, rapidement mange.
Il est berger, il fut mariée, et elle est enterrée.
Triste histoire pour un rustre fêtard,
qui préféra les bras d'une autre que des draps tout propres.
Sa femme chagrinée, d'un accident maquillé, s'en alla suicidée.
Alors de comptable à berger, sa nouvelle vie commençait.
Or des étables et des vergers, seulement il pouvait croiser.
La campagne l'ennuyait au point, que la ville lui manquait,
et ce n'est pas entouré de foin, que la joie se manifesterait.
Retrouvons notre paysan, rencontrons ce nouveau marchand.
Que propose-t-il ? Des bottes de persil ?
Oui sapristi, ainsi que des spaghettis.
"Que m'offres-tu, commerçant ?", demanda le berger.
"Je vendrai ce que tu voudras, tant bien que tu paies."
"Je voudrai de forts bras, du courage et une épée."
Sur le ton du triste rire, il savait bien que personne ne vendait cela.
Mais le marchand fit un sourire, et paisiblement rétorqua :
"Très bien les voici, pour le paiement plus tard je reviendrai."
"Ma foi mon ami merci, faire preuve d'autant de charité..."
Une poignée de mains, un échange magique,
une lame d'étain, un mélange épique.
Et il prirent congé, l'un de l'autre pour la journée.
Le marchand ne revint pas, était-il passé à trépas ?
"Stupéfiant !", se dit le berger, une offre en or pour sûr,
"Maintenant je vais pouvoir te venger !", de sa mort son épouse il rassure.

Alors par monts et par vaux, des cochons et des veaux,
il tua tout sur son passage, il testa tout de son alliage.
Satisfait de ses exploits, vers ses détracteurs il se tourna.
"Cette épée vous aura !", et pour chacun l'heure sonna.
Au fil des ans des hommes forts, via le fil de sa lame il fit tomber morts,
si bien qu'un jour dans un lointain village, il ne restait plus que le vieux sage.
"Mon enfant qu'es-tu devenu ?"
"Mon père, je ne dors plus..."
"Pourquoi t'acharner à tuer et encore tuer ?"
"Me sentir fort, et ainsi la venger."
"La vengeance ne réclame pas le sang,
vend cette arme, elle te corrompt tant."
"Personne ne voudra, d'une arme si souillée,
il me faut ce marchand. Il devrait pouvoir me rembourser."
Puis notre malheureux, cours comme un peureux.
Un vendeur de rêve, lui n'en fait plus,
il cherche sans trêve, mais il n'y est plus.
Alors meurtri de désespoir, il plonge son arme,
mais comme le raconte l'histoire, il n'a déjà plus d'âme.
Et son coeur décharné, redevient poussière,
et son corps déchiré, retourne sous terre.
Et le marchand arrive, longtemps le contemple,
puis d'un sourire avide, susurrant à ses tempes :

"Voilà mon ami, il est venu le temps,
de réclamer le prix, de ce don d'antan."
Texte n°4
Le temps des cerisiers
Citation :
Ce matin il fait gris, comme mes pensées en ce mois de Février, je vais au boulot le pas lourd et en moonwalk. Ce boulot m’emmerde, mes collègues m’emmerdent, mon patron m’emmerde. Et il pleut. Le temps m’emmerde.

Ce midi de mars, le temps est mitigé. Il alterne averse et éclaircie et moi je l’attends.
La demoiselle au caraco bleu ciel passe de temps en temps devant mon bureau et je me fends d’un grand sourire à son attention, M’a t’-elle vu ?
J’espère qu’elle m’a vu. Non je ne crois pas, elle continue son chemin jusqu’à l’ascenseur et attend son arrivée. Elle y entre et…ah si elle m’a vu, elle me sourit pendant que les portes se referment. Je dois avoir l’air con… ou béat, ou les deux ?

Cet après midi de mai l’atmosphère se réchauffe doucement, et je bois un café en terrasse avec elle. On parle de tout et de rien et je rougis quand sa main se pose sur la mienne.
J’ai chaud au cœur, j’ai chaud partout. Elle est belle dans son ensemble vert.
Le soleil pointe le bout de son nez et un rayon tombe sur notre café, je lui souris, elle me sourit, nous sourions.

Ce soir de Juin, c’est la canicule dans notre parc attitré et je suis aux anges. Nous nous aimons et nous nous projetons. Et si nous habitions ensemble ? Pourquoi pas ! Je ferais un peu de place dans mon armoire pour ta jolie robe orange, un peu de vide dans mes placards pour ta brosse à dent, et je te laisserai le 2ème oreiller. Et si ce n’est pas assez grand, ce n’est pas grave, de toute façon je n’aurais pas franchement envie de me lever une fois allongé à tes côtés.

Cette nuit de Juillet est froide et pluvieuse. Je suis au fond mon lit à l’attendre depuis quelques heures. Ca fait 2 jours qu’elle n’est pas rentrée à mon, notre appartement. Des « affaires à régler au travail » m’explique-t-elle au téléphone.
Je sais qu’elle m’évite et ça me rend mélancolique. Où sont passés les projets ?
Elle va me quitter je le sens.

Ce jour d’Août est orageux, le tonnerre gronde au loin et moi je cours.
Elle m’a quitté il y a quelques semaines, mais ce soir s’en est trop, je dois lui dire que je sais ce qu’elle a fait.
Mes larmes se confondent avec la pluie battante, je chouine comme un môme, je me demande si je suis vraiment un homme vu mon attitude. Celui qui a gaffé me racontait l’air de rien qu’il l’avait vu dans ce parc que nous fréquentions le week-end, sous le cerisier qui nous donnait de l’ombre en ce début d’été harassant.
Et je sais qu’elle y sera avec un autre. Alors c’est ça la « douleur qui lui enserre la poitrine à l’idée de nous séparer » ? Elle a bon dos la douleur, dans les bras de cet homme.
Et moi je chiale toujours en poussant la grille du parc.
De toute façon je n’y vois rien avec cette pluie. Le tonnerre gronde et quelques dizaines de secondes plus tard l’éclair tombe. J’ai l’impression qu’il se rapproche à mesure que j’avance.

Ca y’est, je la vois, sous le cerisier. Ca y’est, elle m’a vu et lui s’en va.
Je m’approche et après la douleur c’est plutôt le dégoût et l’antipathie qui prennent le dessus. Elle m’aborde a mon arrivée sous l’arbre, je hurle, elle hurle et nous hurlons.

« Tes émotions changent comme le temps de ce quartier ! ». Me jette-t-elle avant de partir en courant, en pleurant.

Je suis toujours en colère et cette dernière phrase rugit dans mon crâne comme une énième agression. Bien sur, ça va être de ma faute s’il flotte bientôt.
J’enrage encore de la voir là, avec lui, et l’éclair toujours plus proche luit après le grondement du tonnerre. La pluie redouble d’intensité quelques instants pendant que je me demande si je lui cours après.

Tes émotions changent… comme le temps de ce quartier…

Le ciel se dégage tout d’un coup et moi je suis surpris. Mais l’éclair est déjà tombé sur le cerisier.

Tes émotions changent… le temps de ce quartier…

Et le cerisier foudroyé craque, une branche prend feu tandis que le tronc cède sous la déchirure de l’éclair.

Le temps de ce quartier… change… comme tes émotions

Alors c’était ça ?

Le ciel est bleu, et moi je suis mort. Mais juste avant, j’ai su.
Texte n°5
Fumble critique, t'es mort
Citation :
« Bon, allez les gars, à la semaine prochaine ! »


Le jeune homme sortit de l'appartement, et se dirigea vers l'ascenseur. Il appuya sur le bouton afin d'ouvrir les portes, et entra dans l'appareil. Bip, rez-de-chaussé. Le garçon se regarda fixement dans la glace de l'ascenseur. C'était un jeune homme frêle, de taille moyenne, les cheveux bruns et les yeux verts. Son sweat noir était propre, un miracle après l'orgie de pizza qu'il y avait eu chez Julien. Ah, une petite trace de...hum...tomate sur le jean. Bah, tant pis, il est 4 heures du matin, personne ne la remarquera le temps qu'il rentre chez lui.
Il était déjà à mi-chemin de son petit appartement. Pratique d'habiter à 500 mètres de son meilleur pote. Hum, et en plus, un petit raccourci permet d'éviter de faire le tour d'un gros pâté de maison. Tant pis s'il faut passer par une ruelle sombre, comme celle qu'on voit dans les films où les cruches vont se réfugier quand elles sont poursuivies. Haha, c'est vrai qu'il y a de sacrées gourdes dans les films quand même.


« Hey, toi, le maigrichon ! »


Le garçon se retourna, mais personne ne se trouvait derrière lui. Il avait dû rêver, son imagination lui jouait souvent des tours. Tant pis. Il reprit sa route et tomba nez à nez avec un homme. Ou alors une femme sans beaucoup de poitrine, et très grande. M'enfin, on ne pouvait pas bien deviner, avec cette cape noire qui recouvre le visage de l'ho...la fe...la personne. D'ailleurs, depuis quand une cape bouge sans vent ? Et depuis quand les gens portent une cape au XXI ème siècle ? Et pourquoi il avait cette désagréable sensation qu'il n'y avait pas que les cruches du cinéma pour se faire surprendre en pleine nuit par un agresseur ?
Soudain, l'homme (ou la femme) sous la cape approcha sa main de son visage. Comme pétrifié, sa pauvre victime ne bougeait pas. Qu'allait donc faire cette personne ? L'étrangler ?


Shbim !


Ceci, chers lecteurs, est le doux bruit d'une chaussures à talons aiguilles rencontrant une paire de testicules. En effet, le ou la mystérieux(se) inconnu(e) vient de faire une feinte ridicule avec sa main, et notre héros est désormais coucher par terre, sur le sol, se tenant à deux mains la preuve de sa virilité.


« C'est bien ce qu'il me semblait, t'es trop un low, Marco. » dit une voix féminine.


Le doute n'était plus permis, c'est bien une femme qui vient de mettre à terre Marco. Oui, il s'appelle Marco, vous ne le saviez pas, hein ? Toujours est-il que le cerveau de ce cher Marco est saturé par les messages de ses testiboules qui demandent une mort rapide. Une pensée parvint quand même à l'esprit du garçon. Elle se résume à quelques jurons, onomatopées de douleurs, et la question que vous devez aussi vous poser : comment cette femme connaît-elle son nom ? A moins que cela ne vous intéresse pas plus que cela, dans ce cas, arrêtez de lire, car je crains que la suite ne soit pas plus transcendante pour vous.
La femme encapuchonnée s'approcha de Marco, et lui susurra à l'oreille quelques mots. Puis un autre rire sortit de sa gorge. Pas un rire machiavélique, ni un rire semblable à une de ses beautés du cinéma, plutôt un mélange entre un âne asthmatique, et une hyène avec une tumeur des cordes vocales. La nature est dure parfois. Bref, la fatigue, la peur, la douleur, et les 2 pizzas bolognaises vinrent finalement à bout de la résistance de notre héros, qui s'évanouit, bercé par le cliquetis des talons sur le pavé froid.




« WTF seriously ? »






Ce sont les premiers mots que Marco déclara, le lendemain matin, couché dans son lit. Aurait-il tout rêver ? Le chorizo de la pizza était-il avarié ? Ça ne serait pas la première fois après tout. A moins que ce ne soit l'affront de Julien, ou du moins son barbare lvl 54 à son personnage mage lvl 3 qui l'a traumatisé.
Cependant, il était presque sûr de la rencontre fort humiliante de la veille. Quoiqu'il en soit, il se dirigea vers le miroir de la salle de bain, pour coiffer ses cheveux bruns. J'ai oublié de vous dire que Marco est quand même plutôt pas mal. Il a déjà eu plusieurs copines, à 19 ans, et veille à son apparence. On lui dit souvent que ce sont ses yeux qui attirent les filles. Ses beaux yeux, tels les pupilles d'un serpent hypnotisant un rongeur, avaient tendance à attraper tout membre de la gent féminine, y compris des jeunes filles faisant regretter ses atouts au jeune étudiant en droit.
Parce qu'il étudie le droit, bien sûr.
Mais tout cela me détourne de l'histoire. Marco se dirige donc dans la salle de bain, prends son peigne, et coiffe sa chevelure brune. C'est fou comme ses cheveux mettent ses yeux en valeurs d'ailleurs, ses beaux yeux gris.


Le garçon sortit boire un café au bar d'en bas de chez lui, comme tous les dimanches matin. Il descendit donc les trois étages qui le séparent du plancher des vaches, en profitant pour saluer sa vieille voisine d'en dessous, qui lui lance régulièrement de lubriques invitations aux sous-entendus pas vraiment en dessous, et sortit du bâtiment pour rentrer dans le bar. Un petit bar, avec juste quelques cartes à jouer, un vieux billard auquel il manquait des boules, et un barman qui passait ses journées sur sa console de jeu portable.


« Hey, salut Marco », salua ce dernier, « Un café avec trois sucres et quart, comme d'hab ? »


Mais le gérant du bar ne reçut pas de réponse. Chers lecteurs c'est ici que nous allons tester votre mémoire. Et oui, parce que Marco semble avoir découvert une petite anomalie qu'il n'avait pas détecté, la faute à tête dans le cul. Il remonta vite les trois étages, évita de justesse le clin d'œil étonnamment coquin pour une octogénaire de la voisine du dessus, et fonça se regarder dans la glace. Gris ! Ses yeux sont gris !


Marco devina rapidement que la rencontre d'hier soir avec la femme avait sans doute rapport avec la mystérieuse teinte de couleurs qu'avait pris ses pupilles.


« Glarg ! »


Ah, voici l'onomatopée désignant la surprise, l'horreur, et un peu de steak haché mal cuit qui remonte dans la gorge. Car figurez-vous que la vision de Marco s'est soudain...verdit. Tout a pris une teinte verte, du tube de dentifrice au goût dégueulasse, à l'araignée sournoisement cachée derrière une brosse à cheveux. Puis tout repris sa couleur initiale. Bizarre tout ça, n'est-ce pas ?
Instantanément, notre jeune étudiant compris que c'était la femme d'hier qui l'avait ensorcelé, ou tester sur lui un procédé assez douteux.
Marco ressentit un courant d'air, la fenêtre était ouverte. Une lettre vert fluo en profita pour rentrer dans l'appartement et se poser devant ses yeux. Il la ramassa d'une main tremblante et l'ouvrit. Un papier vert clair agressant ses yeux de par sa couleur criarde lui révéla brutalement la vérité :


Plop,


Bon, si tu lis ça, c'est que tu as découvert la petite surprise que je t'ai laissé. Pour faire court, ce sont des yeux magiques. Tu es sur le point de te prendre une balle dans la tête ? Une pièce de monnaie apparaîtra devant toi. Elle sera verte, et cela voudra dire que
tu dois absolument la ramasser Et pfiou, esquive of the dead. C'est trop classe hein ? Seulement voilà, j'ai oublié la couleur de tes yeux entre le temps où je t'ai enlevé les originaux et la pose des nouveaux. D'ailleurs, n'oublie pas de mettre trois gouttes midi et soir, sinon tu vas devenir aveugle. Fin bref, retrouve moi au hangar des docks. Si tu y arrives. Je te modifierai la couleur de tes pupilles.


++ Sharon


Ah, voilà qui expliquait tout. Marco étant d'un naturel joueur et assez décalé de la réalité, il faut le dire (les enfants, ne touchaient JAMAIS aux jeux de rôles), il se mit en route. A peine sortit de l'immeuble, une question s'immisça dans son esprit : les docks ? Oui mais...Quels docks ? C'est qu'il habite dans une ville en plein milieu de la France, lui de tout océan, mer, ou fleuve.
C'est à ce moment que le bus vert pomme passa devant lui.
Le jeune étudiant courut pour le rattraper, mais impossible. Faut dire que pas faire de sport de toute l'année, et fumer son demi-paquet de clopes par jour depuis 6 ans, ça épuise vite. Hum, mais qu'était-ce donc cette trace de peinture vert caca d'oie qui partait dans des ruelles qu'il ne connaissait pas ? Boarf, au point où il en était..
Une autre course commença. Il remarqua plusieurs fois que la trace changeait brusquement de direction. Hop et hop, en 2 minutes chrono, il était devant... une agence de voyage ? Ignorant la vitrine verte printanier, il entra. Il consulta rapidement les brochures. Seule celle imprimée en vert pâle l'intéressait.


Oh...


« Bonjour monsieur, puis-je vous être utile ? »demanda une vieille dame à la peau fripée, aux yeux d'un vert insistant, qui semblait dire « achète ou casse-toi ».
« Le prochaine avion pour la Norvège est pour quand, siouplaît ? »




Et voilà notre héros embarqué pour un long voyage. Comme de par hasard, l'avion partait dans l'heure suivante. Tant pis pour les économies, il préférait ses beaux yeux à une armure de GN à 5 000 euros. Enfin, c'est ce qu'il pensait quand il vit qu'une couleur rouge écarlate recouvrait son chèque quand il osait penser à ce chef d'œuvre artistique dont il rêvait depuis plusieurs années déjà.
Arrivé dans une petite ville dont il ne connaissait même pas le nom, il se sépara du groupe de touristes, à la recherche d'un dock. Bingo, une nouvelle trace, vert concombre ou vert gros cornichon ( il ne connaissait pas bien la nuance) se dessina par terre.
Un taxi à la pancarte vert fluorescent passait justement à côté de lui.


« Gow tou ze dôks, waïte naw § »


5 minutes plus tard, le voici devant...un immense yacht vert émeraude. Hum.
Marco monta à bord, et fut surpris par le luxe à l'intérieur. Tout était de couleur verte, la vraie, serti d'émeraude et de tapisseries magnifiques.
L'étudiant était bouche bée, et tellement épaté qu'il n'avait pas vu la femme, Sharon, non ?
Il fut déshypnotisé quand il entendit son ersatz de rire, entre le chiot tuberculeux et le poney malade. Sa pomme d'Adam semble se fiche de lui.


« Qui êtes-vous ? Et mes yeux, rendez les moi !


T'en fais pas, p'tit, ils sont là tes yeux. »


En effet, il vit que ses yeux étaient redevenus verts, dans le miroir incrusté de pierres précieuses.


La femme s'approcha de lui. Il n'avait pas remarqué sa tenue très (trop) légère. En effet, un soutien-gorge et une culotte, c'est pas une tenue où deux inconnus pouvaient faire connaissance tranquillement et dans une ambiance décontracté.
Et, mais, attendez. Une pomme d'Adam ? W00t...




-Roh, et voilà !
Franchement, t'es chiant Stef', t'es obligé de faire des PNJs aussi tordus à chacune de tes quêtes ? Et voilà, première quête, et mon personnage se fait violer par un transexuel. Et cultiste en plus ? Et il a servi de sacrifice à Cthulhu l'heure d'après ? T'es carrément casse-burnes.
La prochaine fois, on fait un bon vieux Star Wars D6, et je jouerai un robot, marre de me faire chopper par tout ce qui bouge.


-C'est ça quand on est Barien, mec.
Message supprimé par son auteur.
Ayet, tout lu.

Fan du texte 4! +1 voix.

Il se lit très bien, le pouvoir se devine rapidement mais c'est écrit de manière fluide et légère. Spéciale dédicace à la fin, s'était bien tenté mais il y a eu un fail de dernière minute.

Le texte 1 est sympa, il est sur la seconde marche de mon podium qu'il partage avec le texte 3. En plus il permet de respecter le quota handicap, merci à l'auteur.

Texte 3 donc, second ex aequo. Le style m'a accroché. Plus que l'histoire au final car je ne comprends pas le pouvoir du héro. J'ai bien compris qu'il s'est fait baiser comme il faut par un autre mec qui, lui, a un vrai pouvoir. Mais le héro, nan je vois pas.

Texte 2: Oui, l'appréhension d'un nouveau pouvoir. La réflexion sur l'utilisation qui doit en être faite OK. Mais bon...ça manque de palpitant. Je plains juste le héro plutôt qu'autre chose. Par contre, s'il souhaite arrêter de rédiger son journal intime, POURQUOI va-t-il jusqu'à écrire sur du PQ ?

Le texte 5, Désolé m'sieur dame l'auteur, je suis resté de marbre. Pas du tout accroché à l'histoire ni au style.

Je n'ai pas les qualité d'analyse des critiques émérites du Bar, vous pardonnerez donc la pauvreté de mon argumentaire.

Bravo à tous les 5 pour l'effort que vous avez produit.

PS: j'avais eu comme idée de rédiger un texte ayant pour héro un mec avec un sexe extensible qu'il pourrait utiliser de diverses manières (hélicoptère/corde/fouet/etc. Je pense avoir bien fait de m'abstenir au final
1) Intrigue racontée comme un fait divers, pas très intéressant
2) Langage pas crédible pour un gosse de 7 ans, surdoué ou pas
3) La poésie ça me donne envie de vomir. Rien de personnel.
4) L'histoire ne m'a pas intéressé mais c'est bien écrit
5) Du délire @Barien, moué sinon écrire pour de vrai c'est pas mal aussi de temps en temps

Je vote 4
Pas mal

1) Trop simple, c'est dommage, il aurait fallu rajouter une suite au moins.
2) Pas mal, meme si simpliste, le style m'a pas mal plu.
3) Idem, mais plus compliqué, style d'ecriture bien cherché.

Quand j'aurais le temps, je lirais els autres.
J'ai voté pour le texte numéro 2 car j'ai bien aimé le style, le fait que ça soit dans un journal intime et que c'est simple à lire.

Encore bravo aux autres.
J'ai voté pour le texte 1, j'ai trouvé sympa la conclusion qui laisse réfléchir et le fond, même si l'écriture laisse à désirer et est un peu simpliste.
Texte 2 : J'ai vraiment pas adhéré au style "supérieur", mais le texte est bien écrit dans cette optique, même si j'y ai pas trouvé un grand contenu
Texte 3 : Un joli effort, j'ai beaucoup aimé certaines associations et la morale symbolique il est vraiment cool.
Texte 4 : Une écriture bien sympa, mais j'ai pas adoré, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le texte et une fois dedans c'était fini, un peu court peut-être
Texte 5 : Des fautes d'orthographes très voyantes, un pouvoir un peu useless, soit j'ai rien byté au coté délire, soit j'suis con mais j'y trouve ni le style, ni le fond donc bon, un texte sympa à lire quand même, mais faut pas le prendre au sérieux !

Dans mon esprit ça ressemble à :

1=3 ensuite 2, puis 4 et 5
Youpi ya, j'ai lu les textes, vraiment pas mal !

Le 2 et le 3 sont clairement mes préférés, le premier pour m'avoir fait rire, le second parce qu'un texte en vers, qui m'a plus, en plus, m'a agréablement surpris.
Ex-aequo ces deux-là donc.
Ensuite, le 4, que j'ai trouvé tout aussi sympathique, un peu moins que les autres toutefois, mais c'est purement subjectif.
Pour le 5, on pensera à offrir un dictionnaire et un Bescherelle à l'auteur.
Plus sérieusement, j'ai pas trop accroché au côté délire, mais ça se laissait lire quand même, il m'a même décroché quelques sourires.

EDIT : houlà, et le texte 1, j'ai oublié de dire ce que j'en ai pensé !
Texte très sympathique aussi, mais là aussi c'est subjectif.
Classeme donc : (2=3 > 1 > 4 > 5 ) < chocolatine
Plouf plouf !
Petite précision : le sondage s'arrêtera lundi soir, ça vous laisse donc une semaine après mise en ligne pour lire, commenter et voter.
Je compte sur les modos pour faire le tri entre les "vrais" votes et ceux des comptes fakes... Je ne saisis d'ailleurs pas bien l'intérêt, l'ExLibar n'étant pas un réel concours imho mais avant tout l'occasion de se faire plaisir en écrivant, et d'offrir un peu de lecture aux bariens à qui cela plait.
Nan mais vous tenez tant que ça à vous prendre le chou pour trouver un thème sympa, puis à stresser en voyant la date butoir approcher, etc. ?!
Hm bref...
Pour ma part, connaissant les noms des auteurs, je m'interdit de voter, quant aux commentaires, je ne sais pas, ça viendra peut-être après ! En tout cas, je veux encore une fois remercier vivement les participants, GG à vous, ça n'est pas si facile d'offrir ses écrits à la lecture de tout un chacun, alors ne serait-ce que pour l'effort, vous méritez tous un chocobisou.
Citation :
Publié par Sécotine
Petite précision : le sondage s'arrêtera lundi soir, ça vous laisse donc une semaine après mise en ligne pour lire, commenter et voter.
Deux en fait, les sondages de l'Ex Libar ça dure toujours 15 jours, le temps que ceux qui lisent une phrase à la minute puissent s'enquiller les textes pendant qu'on se trolle la gueule amoureusement pour upper le sujet sans se faire gauler pour flood.

Du coup, le sondage sera fini le 01/02, c'est écrit dessus, comme le porc qui salue.

porc-salut.jpg
OK chef, au temps pour moi, et merci bien pour ton aide !
Dis, concernant cette histoire de comptes fakes, y'a moyen de moyenner ? J'ai été interrogée à ce sujet par MP, je crains de m'être avancée dans ma réponse...
Vip, je crois, Roger l'avait une fois pour un sondage de la Bar Ac', donc ça doit être techniquement possible.

Comme le sondage est public pour l'Ex Libar, on sait qui vote pour qui, donc on va s'auto fliquer.

Et au pire, report/MP pour rameuter la cavalerie.
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