Pour les attaques perso, je ne fais que répondre dans le ton où tu m'as abordé.
Pour répondre à ta question sur ce que je conseillerai, et je suis ravi que tu aies posé la question, je vais te répondre.
C'est un travail sur soi et de la documentation.
PARTIE I : Le travail sur soi
Il faut déjà répondre à une question basique mais pourtant pas si facile à répondre à cet âge : "
Qu'est ce que je RÊVE de faire ?" et ceci, sans tenir compte pour le moment de la faisabilité.
Ca a l'air con, mais je connais énormément d'étudiants qui se sont trouvés dans la situation idiote de n'avoir absolument aucune idée quoi faire une fois le bac en poche. Cela amène généralement à une ou deux années de perdues dans une filière que l'on aime pas avant de faire une réorientation.
Une fois plusieurs réponses isolées (oui en général, y a plusieurs réponses) le premier travail à faire est de se renseigner sur les métiers en "situation réelle" ainsi que sur les cursus. L'exemple le plus bête qui me vient en tête "je veux être créateur de jeu vidéo mais je peux pas blairer les maths et la programmation". Cela élimine déjà les métiers du développement et l'étudiant se renseignera plus sur le Game Design par exemple. Il y a aussi l'exemple du journalisme ou des relations publiques. Bien souvent les deux-trois premières années sont communes et la spécialisation se fait sur les deux dernières. C'est du moins l'une des pratiques courante de ces domaines même si ce n'est pas la seule.
En bref, il faut bien se renseigner pour savoir si l'idée que l'on se fait de notre "rêve" correspond bien à ce que c'est réellement et ce, afin d'éviter toute déconvenues.
Ensuite, on peut attaquer la recherche d'information sur les cursus.
PARTIE II : La recherche d'informations
Il faut commencer par répondre à cette question "
Ok, j'ai mon rêve. Comment faire pour s'en approcher ou le réaliser de manière concrète ?".
En général il n'y a pas qu'un seul moyen de réaliser ce que l'on souhaite. J'ai longtemps craché sur le système éducatif français (et je continue à le faire pour le collège/lycée) mais force est de constater que de gros efforts ont été fait pour le supérieur. Maintenant on trouve quand même son bonheur à force de recherches. Ce n'est bien entendu pas parfait mais la majorité des domaines ont quand même plusieurs cursus possibles.
Il y a deux informations distinctes à chercher afin de maximiser ses chances :
- Le cursus qui amène directement à ce que l'on rêve de faire
- Les moyens détournés d'y arriver ou de s'en approcher.
a) Le cursus qui amène directement à ce que l'on rêve de faire :
Il s'agit en général de la voie "normale". Prepa, facs, IUT, DUT, alternance, lycée technique, écoles spécialisées, etc. Il n'y a pas grand chose à dire sur le sujet, ce sont des recherches tout à fait normales, l'information est facile d'accès. Il faut effectuer un comparatif sur le programme, se renseigner sur les admissions,
aller aux journées portes ouvertes et si on veut faire les choses bien, contacter l'association des anciens étudiants qui, en général, donnent des informations et partagent leur expérience de bon gré. Cela donnera aussi un aperçu de l'adéquation entre le discours officiel de l'école et la réalité après l'obtention du diplôme.
C'est une très bonne chose de se rendre aux divers salons (L'Etudiant ou encore des salons par domaines où les écoles sont généralement présentes comme l'aérospatiale, le jeu vidéo, le cinéma, etc).
b)
Les moyens détournés d'y arriver ou de s'en approcher :
Là c'est beaucoup plus subtil et le travail de recherche est bien plus important. Il comprend non seulement toutes les étapes ci-dessus mais il demande un travail de cherche encore plus précis. Si on est dans l'impossibilité de rejoindre un cursus direct (pour des raisons Y ou X, le prix, le niveau scolaire requis, la localisation géographique, etc), on va plutôt s'axer sur les moyens détournés d'arriver à remplir notre objectif ou du moins s'en rapprocher fortement.
Il faudra tout d'abord se renseigner sur la plupart des métiers du domaine qui nous intéresse et comment ils s'articulent les uns par rapport aux autres. On s'intéressera également aux possibilités d'évolution de manière à ne pas choisir un cursus qui nous bloquera plutôt qu'autre chose (exemple : choisir de la production quand on veut faire de la R&D. Non pas que ça soit incompatible mais ce n'est pas franchement quelque chose qui coule de source non plus).
En bref, se renseigner sur les liens entre les métiers et les possibilités de vases communiquants inter-services ou inter-postes de sorte à choisir le cursus légèrement en dessous de ce que l'on visait initialement mais qui donnera tout de même toutes les cartes en main pour évoluer. Ne pas oublier également que lorsque l'on rentre en entreprise, il y a les DIF qui peuvent être utilisés, les cours du soir, pour les parisiens le CNAM, etc. Cela peut compléter la formation initiale (exemple, le technicien qui veut passer chef de projet pourrait prendre des cours de management le soir ou en DIF).
Sans
aller jusque là, il y a aussi les doubles cursus ou les cursus qui se complètent très bien. En architecture il y a de l'histoire de l'art, on peut souhaite approfondir cette partie là si on veut s'orienter vers la réfection historique. Un journaliste qui souhaite se spécialiser dans un domaine peut parfaitement choisir un double cursus s'il se sent ultra motivé. Dans la police même il y a différents services qui requièrent l'école de police et un diplôme/formation complémentaire. Je pense à la BEFTI (brigade des fraudes aux technologies de l'information). Pour l'armée c'est encore plus vaste.
Le double cursus est a utiliser avec parcimonie. Il faut réussir à séparer l'envie et le besoin. Certains domaines en sont friands, dans d'autres cela ne servira à rien. Encore pire, on peut se tromper dans le cursus supplémentaire. Sans compter également que la masse de travail est incomparable et que ce n'est pas conseillé à tout le monde.
Conclusion
Tout ce travail, un conseiller d'orientation ne le fera pas pour vous.
1°) Son temps est limité
2°) Il y a un travail sur soi à faire qu'une personne tierce peut vous aider à accomplir mais ce ne sera pas un conseiller d'orientation (voir le coaching d'étudiant qui fonctionne très bien en ce moment malgré son coût élevé).
3°) Il est toujours plus utile et formateur d'accéder à la connaissance par soi-même que lorsqu'on vous le donne tout cuit dans le bec. Sans compter qu'on parle ni plus, ni moins de l'avenir de l'étudiant et du travail qu'il va exercer jusqu'à la fin de ses jours (même si le prévisionnel statistique de la génération Y est de changer environ trois fois de carrière dans sa vie).
4°) Parce que le postulat de départ est complètement à l'opposé du fonctionnement d'un conseiller d'orientation comme je l'ai dis au début du fil. Il vous faut isoler votre rêve et ils tentent d'isoler ce que vous êtes capable de faire en se basant sur des données peu pertinentes.
EDIT après l'autre message :
Bizarrement, j'ai vus plusieurs conseillers d'Orientation, à chaque étape où cela était nécessaire et je n'ai pas besoin de te dire quand, me connaissant si bien tu dois savoir par toi-même... mais aucun ne s'est comporté de la façon que tu décris, et ils se sont même plutôt comporter comme tu dis qu'ils devraient le faire.
Comme quoi se baser uniquement sur son expérience personnelle et croire en sa véracité absolue ne sont pas une bonne base à la réflexion, puisque rien que mon expérience est un contre-exemple de ce que tu exposes comme une vérité absolue.
Je ne me base pas sur mon expérience personnelle mais sur l'expérience personnelle de toutes les personnes que je côtoie de par mon métier ainsi que sur mon expérience professionnelle.
L'orientation, j'en fais. Toutes les personnes qui viennent me voir sont déjà passés par la case conseillers d'orientation.
Du coaching CV/LM j'en fais aussi. Toutes les personnes qui viennent me voir sont déjà passées par la case ANPE. (LOL les CV made in ANPE LOL)
Du recrutement, j'en fais. Toutes les personnes qui viennent me voir sont déjà passées par la case Mission locale/ANPE.
Pardon de parler de ce que je connais hein.
Pour ce qui est de te connaître si bien, je disais simplement ça vis à vis de ton statut d'étudiant. C'est parfaitement normal que tu n'ai pas l'expérience (le vécu) pour parler de l'ANPE. Cela ne t'a pas empêché de me citer en disant que je disais de la merde. Tu m'excuseras de ne pas accorder un grand crédit à un étudiant qui me parle de l'ANPE hein.