[Etudes supérieures] Où aller dans ce brouillard ?

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Citation :
Publié par Raizin
Déjà assures toi d'avoir au moins 10 en maths, sinon tu peux oublier tous les BTS, IUT et trucs de niveaux supérieurs dans le domaine scientifique, et il te restera que la fac.
Wat ?

La seule fois que j'ai eu la moyenne en maths (1ere/terminale confondues) c'était au bac et j'ai eu 11. Ca m'a pas empêché d'avoir mon DUT Mesures Physiques...
Bin j'ai fourni un dossier montrant mes notes de première (9-10 de moyenne, avec ni la moyenne en maths ni en physique), mon redoublement de terminale (les notes dégueulasses qui vont avec), et mes notes de seconde terminale (12 de moyenne, avec 8-7 en maths, 11 en physique et 14-15 en SVT).

Sur un total de 14 BTS et IUT d'Ile de France, j'ai eu qu'un seul BTS.

Bref, si l'OP avait au moins 10 maths, ça l'aiderait (ce qui est peut-être le cas, je sais pas).
Deja une régle : Quelquesoit tes resultats au lycée ne laisse personne te décourager pour une voie qui t'interesse .

Pour ma part je peux te parler de medecine/dentaire et d'ailleur revenir sur ce que a dis quelqun


Citation :
-Médecine. , tu bouffes des maths et de la physique à n'en plus finir, et tu vas expier.
Après, c'est la fête.
Filière recommandée pour tous les mecs qui veulent se la couler douce, pour de vrai, qui ont de véritables capacités en maths et en physique, et qui sont prêt à expier 1 ou 2 an.
Faut quand même être une tête pour y arriver.
Ca dois changer selon les facs mais a Marseille physique Maths on en voit pas enormement .. (physique a la limite si mais rien a voir avec le lycée ) , pas besoin d'etre une tronche pour y arriver faut juste bosser 8 mois ... ensuite vient le choix , personellement j'ai preferer dentaire ce qui semble se rapprocher de la description de ton job idéal


contact avec des gens : Patient + associés eventuel + autres praticien
- Qu'il permette une certaines évolution de carrière : il existe de nombreuse voie interne de spécialisation et de diplome universitaire de a passer une fois les études finies
- Qu'il ne soit pas monotone, : Entre un implant en titane et poser un appareil ya beaucoup de soins différent possible selon tes preferences ..
- Comme beaucoup de monde je pensequ'il me permette de vivre convenablement sans avoir à me demander chaque jour si demain je vais pouvoir manger et me vêtir : tu mangeras du caviar tous les jours .. et du beluga , ou tu gagneras un salaire correct en travaillant 2 jours par semaine .. ca dépend de ton interet pour la chose qu'on apelle argent
- Que le nombre d'année d'étude n'eccède pas 5 ou 6 ans et si possible qu'elles permettent de voyager (étude à l'étranger par exemple). : Thése (doctorat et oui ) au bout de 5 ans (+ internat possible si t'aime la fac..)
- Et pour finir que ces études ne prennent pas tout mon temps libreSorties :disons 2 3 fois par semaine , sérieusement c'est les vacances toutes l'année .


Et je finis en te disant que moi au lycée j'en branlait pas une , je fumait des spliff j'avais pas la moyenne en 1 ere et un lamentable 10 , 5 en term .. tout ca dans un mauvais lycée public.
Et j'ai eu ma prémiére année dans , si je ne m'abuse, la fac de médecine la plus "dure " defrance (marseille qui doit etre kiff kiff avec paris/ montpell) (ptete l'herbe a des propriété pour la mémoire excellente finalement.. ) .
Citation :
Publié par Jiyaa
...
Dommages que les secteur de l'agro alimentaire s'en soit pris plein la gueule avec la crise. Parceque pour le moment c'est pas le bon plan de sortir d'une école d'agro alimentaire sauf si tu aimes collectionner les CDD de moins de 6 mois aux 4 coins de la France.

Mais bon j'espère que ca va pas trop durer comme ca, donc en théorie ca devrait être réglé quand tu sortiras de l'école.
Citation :
Publié par -Black-Shadow-
Conseiller d'orientation c'est un métier
Non. Conseiller d'orientation ce sont des fonctionnaires (tu rentres sur concours) et ce sont des mecs qui n'ont pas fait d'études et quasi-jamais bossé de leur vie qui vont oser t'orienter et te conseiller.

La plupart du temps ils te font perdre des années plutôt qu'autre chose et malheureusement tu t'en aperçois souvent trop tard.

Les conseillers d'orientation ne prennent absolument pas en compte la dimension psychologique et la "motivation" de l'étudiant.

Pour eux, un cancre ira en CAP et basta (oui malheureusement c'est encore ancré dans les mœurs que alternance=cancre alors que c'est faux).

Ils ne se basent absolument pas sur ce que tu veux faire mais sur ce qu'ils estiment que tu es capable de faire. Malheureusement, ces gens là n'ont pas une opinion positive et ne jugent que par les notes (ex. si le mec en CAP commence à avoir de bonnes notes, qu'il enchaine sur un BEP toujours en étant pas mauvais, ils vont aller lui conseiller une première adaptation. WTF ?!).

Alors qu'au final, combien d'étudiants étaient mauvais au collège/lycée et se sont révélés être des super bosseurs une fois dans un cursus qui les passionnaient ?

Bref, je ne confierai jamais l'orientation scolaire de quelqu'un à un conseiller d'orientation.
Citation :
Publié par Jyharl
Bref, je ne confierai jamais l'orientation scolaire de quelqu'un à un conseiller d'orientation.
Mieux vaut aller voir un maçon.

Sinon, ta statistique est basé sur combien de conseiller d'orientation ?


Aller voir un conseiller peut simplement te permettre de discuter avec quelqu'un de neutre de ton avenir.


Bref jolie réponse totalement cliché, pour changer j'ai envie de dire.






Sinon j'ai envie de dire, par dans les énergies renouvellable, ou l'eau, ça promet dans le futur
Citation :
Publié par NerGGaL
Bref jolie réponse totalement cliché, pour changer j'ai envie de dire.
Nous sommes sur la Taverne et non sur le Bar. Aussi je vais éviter d'ouvrir un débat sur un sujet que je connais parfaitement bien, surtout avec toi histoire de pas faire rire les gens.

Sinon, ce n'est pas parce que le titre est "Conseiller d'Orientation" qu'ils sont compétents. Mais cela doit être une notion difficile à concevoir.

Personnellement, je les classe exactement dans le même panier que les conseillers ANPE.

Enfin, pour pouvoir faire la comparaison, il faut avoir un minimum de vécu en la matière, ce qui n'est pas ton cas.

Moi, c'est un peu une partie de mon taf.
Je crois surtout que la grande majorité des gens attendant beaucoup trop de choses d'un conseiller d'orientation. Sa fonction première étant d'informer, il a pas la prétention de réussir à cerner un élève en 20min, lui donner LA filière qui lui convient.


Comme dis au dessus c'est avant tout un informateur neutre avec qui tu peux discuter. A l'inverse tu as des gens qui te conseillent complètement subjectivement en ne connaissant vraiment qu'un cursus (le leur). Moi, à part te parler de mon cursus, je peux pas faire beaucoup mieux.


edit pour en dessous : ne quote pas mon message pour lui faire dire autre chose stp.
Citation :
Publié par -Black-Shadow-
Je crois surtout que la grande majorité des gens attendant beaucoup trop de choses d'un conseiller d'orientation. Sa fonction première étant d'informer, il a pas la prétention de réussir à cerner un élève en 20min, lui donner LA filière qui lui convient.
C'est faux. Si quelqu'un souhaite juste s'informer, il peut aller dans un CIO/CIDJ, demander où trouver telle ou telle information. Ca d'accord.

Maintenant le système même des conseillers d'orientation fait qu'ils se vendent eux même comme autre chose que de simples informateurs.

Des bilans de connaissances/compétences avec quelques questions pseudo-psychologiques peuvent être passés. Forts du résultat de ce questionnaire ET d'un entretien personnalisé, ils estiment pouvoir t'orienter.

S'ils n'étaient QUE des informateurs qui n'avaient que pour but de t'aiguiller dans tes recherches, je ne tiendrais pas ce discours si sévère à leur égard, je t'assure.

D'ailleurs, tu as complètement raison, dans l'idéal, ils ne devraient être que des informateurs sauf qu'on ne les appelleraient pas "Conseillers d'orientation" mais "Documentalistes"
Sauf que ce n'est pas le cas.

Et encore, je parle uniquement des conseillers d'orientation de type CIO ou CIDJ.

Si on commence à parler de ceux étant en poste dans les bahuts, on a pas fini tant il y a à en dire.
Citation :
Publié par Jyharl
Nous sommes sur la Taverne et non sur le Bar. Aussi je vais éviter d'ouvrir un débat sur un sujet que je connais parfaitement bien, surtout avec toi histoire de pas faire rire les gens.
Oui c'est bien, un message qui commence par une attaque perso. ne présage qu'une bonne réponse.

Citation :
Sinon, ce n'est pas parce que le titre est "Conseiller d'Orientation" qu'ils sont compétents. Mais cela doit être une notion difficile à concevoir.
Un peu comme si ton pseudo était "Réponse exacte".


Citation :
Personnellement, je les classe exactement dans le même panier que les conseillers ANPE.
Hop, 3è phrase et déjà une généralité énorme.

Citation :
Enfin, pour pouvoir faire la comparaison, il faut avoir un minimum de vécu en la matière, ce qui n'est pas ton cas.
Source ? Je ne savais pas que tu connaissais ma vie irl.
Un membre de ma famille proche a un bureau dans un CIO, bosse aussi pour la MGI...
Bref, j'ai assez d'échos de ce genre de milieu : orientation et réinsertion professionnelle pour savoir de quoi je parle aussi...

Peut-être qu'une personne n'est pas apte à deviner pour quel métier tu es fait, d'ailleurs qui est apte de le faire ? J'te pose la question.
Mais ce n'est pas pour autant qu'il est inutile d'aller dans un CIO voir une conseillère d'orientation, qui sera sûrement apporter des informations comme les modalités d'inscription à la fac ou des équivalences... et qui te mettra à disposition des outils pour évaluer soit-même dans quel domaine on souhaite se diriger. Je parle notamment de documentation difficilement trouvable ailleurs...

Bref pour terminer, tu conseilles de faire quoi pour discuter de son orientation et pour obtenir des informations quand on a pas les moyens de le faire soit-même ou par des proches ?



EDIT après l'autre message :
Bizarrement, j'ai vus plusieurs conseillers d'Orientation, à chaque étape où cela était nécessaire et je n'ai pas besoin de te dire quand, me connaissant si bien tu dois savoir par toi-même... mais aucun ne s'est comporté de la façon que tu décris, et ils se sont même plutôt comporter comme tu dis qu'ils devraient le faire.
Comme quoi se baser uniquement sur son expérience personnelle et croire en sa véracité absolue ne sont pas une bonne base à la réflexion, puisque rien que mon expérience est un contre-exemple de ce que tu exposes comme une vérité absolue.
Les CIO que moi (systématique dans mon collège puis au lycée :/), mes amis ou ma famille avons vu étaient très incompétents en tout cas. Tout juste bon à prendre le magazine (l'etudiant le nom? un truc du genre) et a faire une photocopie. Et dans plusieurs collèges/lycées différents.

Les gens compétents que j'ai croisé au cours de mes études pour conseiller étaient/sont les tuteurs et coach. Autrement lol quoi.

Je connais plusieurs personnes à qui on a conseillé de faire cap/bep en troisième @crised'adojveuxrienfoutre et qui font finalement de très bonnes études....

Bon après tout n'est pas que la faute des CIO, mais tout de même ils ne connaissent souvent rien hormis ce qui est écrit sur les brochures des cursus. Au temps des classements et de la sélectivité à outrance dans les GE, je trouve cela anormal et potentiellement préjudiciable. Il devrait y avoir des visites pour les informer, des immersions même dans certains milieux pro... Atm c'est plus une planque qu'autre chose.
Juste pour rajouter mon grain de sel sur ce qui est prépa :

Ouai, y'a une grosse charge de travail. Ouai, y'a beaucoup d'heures par semaines. Mais p*tain qu'est ce que je me suis marré pendant ces 2 années !
Dans la prépa ou j'étais, en internat, c'était vraiment une super ambiance, des gens très sympa, je garde d'excellents souvenirs.
Vraiment, que ça serait à refaire que je n'hésiterais pas.

Aujourd'hui quand on en reparle, c'est un peu "on a fait la guerre ensemble"

Après, ça dépend où tu tombes, mais je pense que c'est comme ça dans la majorité des prépas
J'avoue que niveau souvenir une prepa cool provinciale en internat, omg ça doit être bon. Et puis les maths on finit par y prendre presque goût à force (faut bien ).

Primordial mais j'en vois trop peu le faire @pasletemps ou @jerécupère, si tu vas en prepa ou même si tu vises un concours, fais du sport (beaucoup si possible :x), je trouve cela indispensable pour s'aérer et se défouler, les petites sorties ne suffisent pas. Et au final tu travailles plus efficacement quand tu reprends l'esprit frais.
Citation :
Publié par Saurdholion
Pour le topo je traînais durant ma première année de première légèrement au dessus des 10 de moyennes
Wait a minute...
En gros t'as perdue une année, le programme de première est light et les quelques truc important tu les revois en terminal, donc quitte a redoubler pour approfondir autant redoublé la terminale, et encore t'aurais peut être même pas besoin de redoublé (ce genre de redoublement en première avantage surtout les lycée qui perdent moins sur les taux de réussite)


Après pourquoi tu t'orientes pas vers l'artisanat? ça peut gagner pas mal selon le secteur, c'est pas trop répétitif et ça ne nécessite pas de longues études
Pour les attaques perso, je ne fais que répondre dans le ton où tu m'as abordé.

Pour répondre à ta question sur ce que je conseillerai, et je suis ravi que tu aies posé la question, je vais te répondre.

C'est un travail sur soi et de la documentation.



PARTIE I : Le travail sur soi



Il faut déjà répondre à une question basique mais pourtant pas si facile à répondre à cet âge : "Qu'est ce que je RÊVE de faire ?" et ceci, sans tenir compte pour le moment de la faisabilité.

Ca a l'air con, mais je connais énormément d'étudiants qui se sont trouvés dans la situation idiote de n'avoir absolument aucune idée quoi faire une fois le bac en poche. Cela amène généralement à une ou deux années de perdues dans une filière que l'on aime pas avant de faire une réorientation.

Une fois plusieurs réponses isolées (oui en général, y a plusieurs réponses) le premier travail à faire est de se renseigner sur les métiers en "situation réelle" ainsi que sur les cursus. L'exemple le plus bête qui me vient en tête "je veux être créateur de jeu vidéo mais je peux pas blairer les maths et la programmation". Cela élimine déjà les métiers du développement et l'étudiant se renseignera plus sur le Game Design par exemple. Il y a aussi l'exemple du journalisme ou des relations publiques. Bien souvent les deux-trois premières années sont communes et la spécialisation se fait sur les deux dernières. C'est du moins l'une des pratiques courante de ces domaines même si ce n'est pas la seule.

En bref, il faut bien se renseigner pour savoir si l'idée que l'on se fait de notre "rêve" correspond bien à ce que c'est réellement et ce, afin d'éviter toute déconvenues.

Ensuite, on peut attaquer la recherche d'information sur les cursus.



PARTIE II : La recherche d'informations


Il faut commencer par répondre à cette question "Ok, j'ai mon rêve. Comment faire pour s'en approcher ou le réaliser de manière concrète ?".

En général il n'y a pas qu'un seul moyen de réaliser ce que l'on souhaite. J'ai longtemps craché sur le système éducatif français (et je continue à le faire pour le collège/lycée) mais force est de constater que de gros efforts ont été fait pour le supérieur. Maintenant on trouve quand même son bonheur à force de recherches. Ce n'est bien entendu pas parfait mais la majorité des domaines ont quand même plusieurs cursus possibles.

Il y a deux informations distinctes à chercher afin de maximiser ses chances :

- Le cursus qui amène directement à ce que l'on rêve de faire
- Les moyens détournés d'y arriver ou de s'en approcher.


a) Le cursus qui amène directement à ce que l'on rêve de faire :

Il s'agit en général de la voie "normale". Prepa, facs, IUT, DUT, alternance, lycée technique, écoles spécialisées, etc. Il n'y a pas grand chose à dire sur le sujet, ce sont des recherches tout à fait normales, l'information est facile d'accès. Il faut effectuer un comparatif sur le programme, se renseigner sur les admissions, aller aux journées portes ouvertes et si on veut faire les choses bien, contacter l'association des anciens étudiants qui, en général, donnent des informations et partagent leur expérience de bon gré. Cela donnera aussi un aperçu de l'adéquation entre le discours officiel de l'école et la réalité après l'obtention du diplôme.
C'est une très bonne chose de se rendre aux divers salons (L'Etudiant ou encore des salons par domaines où les écoles sont généralement présentes comme l'aérospatiale, le jeu vidéo, le cinéma, etc).


b) Les moyens détournés d'y arriver ou de s'en approcher :

Là c'est beaucoup plus subtil et le travail de recherche est bien plus important. Il comprend non seulement toutes les étapes ci-dessus mais il demande un travail de cherche encore plus précis. Si on est dans l'impossibilité de rejoindre un cursus direct (pour des raisons Y ou X, le prix, le niveau scolaire requis, la localisation géographique, etc), on va plutôt s'axer sur les moyens détournés d'arriver à remplir notre objectif ou du moins s'en rapprocher fortement.

Il faudra tout d'abord se renseigner sur la plupart des métiers du domaine qui nous intéresse et comment ils s'articulent les uns par rapport aux autres. On s'intéressera également aux possibilités d'évolution de manière à ne pas choisir un cursus qui nous bloquera plutôt qu'autre chose (exemple : choisir de la production quand on veut faire de la R&D. Non pas que ça soit incompatible mais ce n'est pas franchement quelque chose qui coule de source non plus).

En bref, se renseigner sur les liens entre les métiers et les possibilités de vases communiquants inter-services ou inter-postes de sorte à choisir le cursus légèrement en dessous de ce que l'on visait initialement mais qui donnera tout de même toutes les cartes en main pour évoluer. Ne pas oublier également que lorsque l'on rentre en entreprise, il y a les DIF qui peuvent être utilisés, les cours du soir, pour les parisiens le CNAM, etc. Cela peut compléter la formation initiale (exemple, le technicien qui veut passer chef de projet pourrait prendre des cours de management le soir ou en DIF).

Sans aller jusque là, il y a aussi les doubles cursus ou les cursus qui se complètent très bien. En architecture il y a de l'histoire de l'art, on peut souhaite approfondir cette partie là si on veut s'orienter vers la réfection historique. Un journaliste qui souhaite se spécialiser dans un domaine peut parfaitement choisir un double cursus s'il se sent ultra motivé. Dans la police même il y a différents services qui requièrent l'école de police et un diplôme/formation complémentaire. Je pense à la BEFTI (brigade des fraudes aux technologies de l'information). Pour l'armée c'est encore plus vaste.

Le double cursus est a utiliser avec parcimonie. Il faut réussir à séparer l'envie et le besoin. Certains domaines en sont friands, dans d'autres cela ne servira à rien. Encore pire, on peut se tromper dans le cursus supplémentaire. Sans compter également que la masse de travail est incomparable et que ce n'est pas conseillé à tout le monde.


Conclusion


Tout ce travail, un conseiller d'orientation ne le fera pas pour vous.

1°) Son temps est limité

2°) Il y a un travail sur soi à faire qu'une personne tierce peut vous aider à accomplir mais ce ne sera pas un conseiller d'orientation (voir le coaching d'étudiant qui fonctionne très bien en ce moment malgré son coût élevé).

3°) Il est toujours plus utile et formateur d'accéder à la connaissance par soi-même que lorsqu'on vous le donne tout cuit dans le bec. Sans compter qu'on parle ni plus, ni moins de l'avenir de l'étudiant et du travail qu'il va exercer jusqu'à la fin de ses jours (même si le prévisionnel statistique de la génération Y est de changer environ trois fois de carrière dans sa vie).

4°) Parce que le postulat de départ est complètement à l'opposé du fonctionnement d'un conseiller d'orientation comme je l'ai dis au début du fil. Il vous faut isoler votre rêve et ils tentent d'isoler ce que vous êtes capable de faire en se basant sur des données peu pertinentes.



Citation :
Publié par NerGGaL
EDIT après l'autre message :
Bizarrement, j'ai vus plusieurs conseillers d'Orientation, à chaque étape où cela était nécessaire et je n'ai pas besoin de te dire quand, me connaissant si bien tu dois savoir par toi-même... mais aucun ne s'est comporté de la façon que tu décris, et ils se sont même plutôt comporter comme tu dis qu'ils devraient le faire.
Comme quoi se baser uniquement sur son expérience personnelle et croire en sa véracité absolue ne sont pas une bonne base à la réflexion, puisque rien que mon expérience est un contre-exemple de ce que tu exposes comme une vérité absolue.
Je ne me base pas sur mon expérience personnelle mais sur l'expérience personnelle de toutes les personnes que je côtoie de par mon métier ainsi que sur mon expérience professionnelle.

L'orientation, j'en fais. Toutes les personnes qui viennent me voir sont déjà passés par la case conseillers d'orientation.
Du coaching CV/LM j'en fais aussi. Toutes les personnes qui viennent me voir sont déjà passées par la case ANPE. (LOL les CV made in ANPE LOL)
Du recrutement, j'en fais. Toutes les personnes qui viennent me voir sont déjà passées par la case Mission locale/ANPE.

Pardon de parler de ce que je connais hein.

Pour ce qui est de te connaître si bien, je disais simplement ça vis à vis de ton statut d'étudiant. C'est parfaitement normal que tu n'ai pas l'expérience (le vécu) pour parler de l'ANPE. Cela ne t'a pas empêché de me citer en disant que je disais de la merde. Tu m'excuseras de ne pas accorder un grand crédit à un étudiant qui me parle de l'ANPE hein.

Citation :
Publié par Vaux
Wait a minute...
En gros t'as perdue une année, le programme de première est light et les quelques truc important tu les revois en terminal, donc quitte a redoubler pour approfondir autant redoublé la terminale, et encore t'aurais peut être même pas besoin de redoublé (ce genre de redoublement en première avantage surtout les lycée qui perdent moins sur les taux de réussite)


Après pourquoi tu t'orientes pas vers l'artisanat? ça peut gagner pas mal selon le secteur, c'est pas trop répétitif et ça ne nécessite pas de longues études
Petit HS sur le redoublement en première : lors des inscriptions en études supérieures, la plupart des écoles demande les bulletins des 2 dernières années. Si tu redoubles ta terminale, tu envoie donc deux bulletins de terminale.
Si tu redoubles ta première, tu enverra donc le bulletin de ta deuxième première et de ta terminale. Ce qui a comme double avantage de ne pas montrer tout de suite que tu as raté une année, et de pouvoir montrer, si tu as bien bosser après avoir fail ta première première, un ensemble de bon bulletin.
De plus, contrairement à ce que tu affirmes, il vaut mieux redoubler en première, puisque les bases des notions vues en terminale sont acquises en première pour la plupart des matières scientifiques.
Si t'as pas compris un truc en première alors qu'il est bien expliqué, y a peu de chance que tu le comprennes mieux expliqué en 4ème vitesse en terminale parce que déjà vu.

Edit : tiens, pour rebondir sur le sujet : Jyharl, sans remettre en cause ce que tu dis, qu'en est il des élèves ayant des rêves de toutes évidences irréalisable ? Je pense notamment aux pilotes d'avions de chasse et la sélection drastique (taille, vue, etc...) imposée qui limite tout de même la faisabilité du truc. Comment bien orienter un gamin qui de toute évidence ne pourra pas faire le job de ses rêves ?
Citation :
Publié par Deathwing/Manael
Edit : tiens, pour rebondir sur le sujet : Jyharl, sans remettre en cause ce que tu dis, qu'en est il des élèves ayant des rêves de toutes évidences irréalisable ? Je pense notamment aux pilotes d'avions de chasse et la sélection drastique (taille, vue, etc...) imposée qui limite tout de même la faisabilité du truc. Comment bien orienter un gamin qui de toute évidence ne pourra pas faire le job de ses rêves ?
Évidemment, dans mon argumentaire je parlais uniquement des rêves difficiles à atteindre de par le cheminement nécessaire. Je ne parlais pas des impossibilités physiques.

Il est certain que quand des critères physiques entrent en ligne de compte, il n'y a pas grand chose à faire qu'on soit un bon ou un mauvais conseiller d'orientation. Le but du "jeu" est de trouver une orientation qui plaise à l'étudiant. Comme je le disais dans mon intervention précédente, le but est d'atteindre le rêve OU de s'en rapprocher le plus possible.

Un gamin qui rêve d'être pilote de chasse (ou astronaute dans le même genre) on peut penser à pilote de ligne, à l'aérospatiale, à de la R&D, à plusieurs choses qui sont en relation avec le rêve initial.

Je ne dis pas que c'est l'idéal, mais contre une impossibilité d'ordre physique, il n'y a pas grand chose à faire de plus.

Je reprendrais l'exemple du jeu vidéo. Le mec qui veut produire ses propres jeux il commencera déjà à être un rouage de la production. J'imagine mal un producteur avec des connaissances uniquement théoriques.

Raison pour laquelle, entre autre, le seul diplôme de producteur de jeu vidéo en France est à l'heure actuelle un MBA qui nécessite un minimum d'XP Pro pour être admis.

Pour conclure, je dirais également que le rôle d'un conseiller est de donner toutes les cartes en main à l'étudiant pour atteindre son objectif MAIS il doit faire attention également à ce que ces cartes ne soient pas exclusives à un seul métier, au risque de lui fermer pleins de portes s'il ne parvient pas à exercer "The Job".

Pour prendre un cliché en exemple, le gamin qui veut être "président de la république", le conseiller d'orientation lui donnera toutes les cartes en main pour. Mais il pourra toujours exercer d'autres fonctions politiques qui pourront le rapprocher de son but, avec le bagage conseillé. Il faut à tous prix éviter le syndrome du bagage "c'est CE métier sinon rien". Ca maximise un peu les chances de l'étudiant de se retrouver avec le bac+8 qui ne sert à rien. Nos amis chercheurs en savent quelque chose, je crois.
Citation :
Publié par Jyharl

Pour prendre un cliché en exemple, le gamin qui veut être "président de la république", le conseiller d'orientation lui donnera toutes les cartes en main pour. Mais il pourra toujours exercer d'autres fonctions politiques qui pourront le rapprocher de son but, avec le bagage conseillé. Il faut à tous prix éviter le syndrome du bagage "c'est CE métier sinon rien". Ca maximise un peu les chances de l'étudiant de se retrouver avec le bac+8 qui ne sert à rien. Nos amis chercheurs en savent quelque chose, je crois.
Je pars en HS, mais comme c'était un /pull je me permets.
Je veux juste indiquer que je ne comprends pas ce que tu veux dire avec ta dernière partie de phrase. Les thésards ne sont pas des idiots, et particulièrement en ces temps de restriction budgétaire savent bien que "faire chercheur" c'est hard. Du coup, des thésards qui s'enferrent, il y en a, mais ça devient beaucoup moins courant et surtout beaucoup font de l'XP à l'étranger où le diplome bac+8 est reconnu en entreprise - je parle de mon expérience personnelle.
Le meilleur moyen de voir si le syndrome pour les bac+8 que tu décris est réel et répandu ou non, c'est de regarder l'âge moyen de candidature aux concours de recrutement.

/edit oui, c'est totalement HS du sujet initial, mais je suis devenu assez sourcilleux sur ce qui se dit sur les bac+8.
@Jyharl, au moins ta précision m'aura permis de voir que j'ai à peu près suivis la bonne démarche pour mon orientation. ^^
Mais en fait je crois que je n'ai pas une mauvaise opinion de ces gens-là car j'en attendais pas moins d'eux que ce qu'ils pouvaient me donner et ce qu'ils ont fait a suffit. ^^
J'ai peut-être eu de la chance.

Pour la parenthèse ANPE, j'en ai pas parlé et ce que je trouve mauvais c'est que tout met tout le monde dans le même panier, et le mauvais selon toi. :/

Mdr Bratisla, moi ce que j'en vois pour les bac+8, mais parlons de l'impasse à bac+4 on rigolera d'autant plus.
le truc c'est que quand on est au lycée on connait pas les études possibles et la le CIO est utile pour ca.

Apres je conçois que pas mal de lycéen ne savent pas quoi faire.
je prend mon cas, j'adorais l'électronique et je voulais savoir comment marchait les radio et satellite, un truc qui me passionnais depuis que j'étais gosse
STI génie elec du coup mais en term comme dit précédemment j'ai vu un conseiller grosso modo qui m'a sorti si tu sais pas quoi faire va en prepa lol, je regrette absolument pas.
bref prepa puis ingé

mais en école d'ingé j'ai découvert mon métier
bref ma spécialité c'est concevoir des antennes et des radar et connaitre le comportement des ondes (CEM toussa toussa)

je pense qu'au lycée, même fin de lycée on ne peut pas savoir quelle métier on veut faire (a de rares exceptions près) par contre faut aller dans le domaine que l'on aime.
Apres faut se connaitre et être honnete avec soit même, si on sait qu'on aura pas la force de se mettre a bosser seul faut éviter la fac, c'était mon cas.
apres si on veut faire des études courtes BTS ou iut, ca te donne un bon diplôme avec souvent un metier en fin de stage et ca te ferme pas la poursuite d'étude.
si on sait déja qu'on veut aller loin, prepa ou fac

quand tu t'engages sur la voie de prepa faut qavoir qu'au bout de 2ans on a rien pas de diplome donc pas de metier. la fac ca commence a être bien a bac+3.
mais honnetement entre licence (bac+3) et dut (bac+2) je préfère largement embaucher un dut (apres c'est completement subjectif)
Citation :
Publié par Edelendil
Dommages que les secteur de l'agro alimentaire s'en soit pris plein la gueule avec la crise. Parceque pour le moment c'est pas le bon plan de sortir d'une école d'agro alimentaire sauf si tu aimes collectionner les CDD de moins de 6 mois aux 4 coins de la France.

Mais bon j'espère que ca va pas trop durer comme ca, donc en théorie ca devrait être réglé quand tu sortiras de l'école.
Bah, je ne suis pas dans une école spécialisée en agro alimentaire, ça ne m'intéresse pas du tout, je me tourne plutot vers l'environnement.

@au dessus : oui après deux ans de prépa, si tu n'as pas tes concours, tu peux retaper, ou laisser tomber, mais dans tous les cas, même sans diplomes tu as des équivalences facs, qui te permettent de repiquer, ce ne sont aps deux ans de perdus. Par contre, bizarrement, les facs rechignent de plus en plus (en tout cas dans ma section) à récupérer des étudiants de prépa, ce que je ne m'explique pas vu que la rigueur et le niveau ne sont vraiment pas les mêmes.
Citation :
Publié par anygan
mais honnetement entre licence (bac+3) et dut (bac+2) je préfère largement embaucher un dut (apres c'est completement subjectif)
Et t'en fais quoi de ce qui ont fait un DUT et qui s'arrete avec une licence ?
un iut c'est pas mal. 2 ans, diplôme plutôt bon. tu peux jumper sur d'autres écoles ensuite, ingénieur, ou quelquechose de plus spécialisé.

sinon la formation par alternance. Certaines entreprises te proposent de t'embaucher et une formation par alternance. c'est sympa. Alterner entre les cours et le taff, c'est ce que j'ai envie de faire, et ce que je ferais. je te le conseille vivement.
un DUT avec license c'est bien un petit plus, mais honnetement le niveau est guère différent.

par contre un license pure fac, j'ai eu des stagiaire license ou iut j'ai bien vu la différence, les élèves venant d'iut sont beaucoup plus autonomes

apres comme je l'ai dit c'est purement subjectif, c'est pas avec mon experience que je vais généraliser.
j'ai eu des stagiaire pure fac (jusqu'a bac+5), ingé, iut ; résultat sans appel en faveur des iut et école d'ingé.
j'admet aussi que j'ai pas eu la crème du système fac
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