Ils disent pas que c'est en soit une maladie mentale mais qu'un comportement "viril" a des retombés pour la santé et l'exemple de l'alcool est assez parlant.
Je dis pas que je suis d'accord avec tout ce qui est dans ces guidelines ou même qu'il y a rien à redire sur l'APA de façon générale, mais là tu caricature. Leur propos est plus nuancé.
Tu critiques Rochedy sur sa conception de la virilité (ce avec quoi je suis d'accord) mais l'APA a la même, et cette organisation misandre projette cette conception sur les hommes innocents.
Ce cliché éculé de l'homme qui ne doit pas montrer ces émotions existe dans à peu près deux endroits : les traditionalistes (donc l'ultra droite) et les féministes.
Évidemment c'est un procès à charge dans lequel on ne remet jamais en cause la misandrie de la société et on fait porter toute les responsabilités sur ceux qui se suicident. Cela ignore le rôle des hormones dans le comportement humain et nie donc les efforts des hommes eux même pour pacifier les relations humaines.
Ce que fait l'APA c'est exactement pareil que de dire que "la juiverie traditionnel porte préjudice aux juifs" en citant un cliché éculé sur les mères juives.
Qu'il y a t-ils dans les fameuses études qu montrent que les hommes qui se suicident le font parce qu'ils ont une masculinité traditionnels ? Beaucoup de jugements de valeurs, et d'assez faible corrélation. Ces génies ont réussis à montrer que les conservateurs sont un peu plus représentés parmi les gens qui vont mal. Sans se poser la question du climat politique actuel, ils en ont donc déduit que c'était à cause de leur éducation.
De toute façon, la psychologie subit une crise de la reproductibilité qui fait qu'une grosses partie des résultats ne sont pas reproductibles. Les résultats qui font le plus plaisir aux progressistes en première ligne.
Comme souvent ceux ci sautent de joie à l'idée que "la science" confirme leur idéologie sauf que les "scientifiques" sont eux même dans l'idéologie et le résultat a pas mal de chance d'être rempli de biais.
Quand l'APA dit qu'il faut aider les hommes, Meine a raison de pointer le contexte. Il s'agit d'une thérapie de conversion. C'est dans le trend de la psychologie aux USA, un domaine très majoritairement féminin où la plupart des expériences sont faites sur des femmes (car réseau féminin). L'être humain y est donc logiquement par défaut une femme, et l'homme devient une anomalie. Comme avant où les femmes étaient vu comme responsable de tout les maux (et de leurs malheurs) par des "savants" misogynes (coucou Freud).
Franchement je m'étais jamais dit que les valeurs masculines étaient un problème... jusqu'à aller faire un tour sur l'école major.
Oui, donc c'est l'école Major qui définit ce que sont les valeurs masculines. Cela finit de confirmer la logique misandre : le masculin est définit par le pire et l'ultra minoritaire (fascisme si possible) tandis que le féminin incarne le meilleur de l'humanité.
En ce moment cela va assez mal pour les femmes dans le sport, mais c'est pas à cause de la masculinité traditionnel et plus à cause de ceux qui nient le dimorphisme sexuel.
https://www.theguardian.com/sport/20...women-comments
En effet, une représentante d'une association LGBTQ+ c'est faites renvoyer après avoir critiqué la présence des femmes trans dans le sport féminin.
Martina Navratilova criticised over 'cheating' trans women comments . Former tennis player says trans athletes competing in women’s tournaments is ‘insane’
Her comments attracted criticism across social media. “We’re pretty devastated to discover that Martina Navratilova is transphobic,”
tweeted the rights group Trans Actual. “If trans women had an advantage in sport, why aren’t trans women winning gold medals left, right and centre?”
Under guidelines
introduced by the International Olympic Committee in 2016, trans men are able to compete without restriction, while trans women must demonstrate that their testosterone level has been below a certain cutoff point for at least one year before their first competition.
Or le niveau de testostérone c'est bien, mais l'exposition à la testostérone durant l'adolescence a des effets irréversibles qui font que c'est loin de suffire.