[Orcanie] L'ame des Guerriers épisode 1 et 2

 
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(( Je Remercie jaellan et maiitirc pour leurs travail de correction y on du courage ))


EPISODE 1

Assis en tailleur, voilà des heures qu'il médite. Le sang tache encore son armure ... sang impur, sang d'arthurien ... Devant lui, un jeune champion elfe tente de l'imiter, l'observe, essayant de comprendre la force du protecteur ...

Lentement, sa tête s'abaisse, sa gorge se contracte ... ses lèvres se crispent sur un rictus étrange ... et dans un souffle, il crache une dent.

Il se lève, et se tourne vers l'elfe : "Alors, toi aussi, tu t'es pris un coup dans la mâchoire ? C'est vachement dur d'extirper une dent avec la langue, mais avec de l'entraînement, tu verras, ça vient plus vite !"

L'elfe, tout à coup d'une pâleur de marbre, suis d'un oeil incrédule le firbolg qui se dirige pesamment vers le centre du camp. Il se lève, le rejoint à temps pour le voir fouiller dans son sac, s'arrêter sur un objet, et l'extraire avec précaution de l'invraissemblable désordre de tissus, cuir, métal et reliefs de nourritures diverses. La sainte relique qu'il s'imagine voir apparaître, se trouve avoir finalement une forme affirmée de bouteille ... dont la fragrance alcoolisée du contenu lui aggresse les narines malgré ses deux pas de distance et le bouchon toujours présent.

- Hé, petit, t'en veux ?

La voix rocailleuse du géant fait sursauter le jeune champion. Machinalement, il accepte l'offre d'un signe de tête, quant une voix l'interromp : "Si j'étais toi, j'y toucherais pas, à moins que tu ne tiennes pas à ton foie. Le tord boyaux du vieil Urum, je m'en sers pour décaper mon armure ou désinfecter mes plaies."

L'elfe se tourne vers le celte qui vient de parler : il n'est pas très grand, mais la rudesse de ses traits et l'usure des poignées de ses courtes lames dénotent le vétéran, et forcent le respect.

- Ah, ah, Drgre ! Je te l'ai déjà dit, ce n'est pas un alcool de femmes ! Et puis tu sais que je déteste avoir la gueule de bois !

- Ouais, c'est d'ailleurs pour ça que tu ne décuves jamais ...

Le celte s'assoit auprès du feu de camp. L'elfe et le firbolg l'imitent. Le firbolg reprend :

- Alors, Drgre, quelles sont les nouvelles ?

La moue du vétéran et son regard sombre sont suffisamment explicites : les nouvelles ne sont pas très bonnes ...

- Urum, cela fait deux semaines que nos forces assiègent Dun Crauchon. J'ai parlé avec les autres maîtres de guilde : Fidhec pense qu'il peut tenir encore des mois. Il faut qu'on brise les défenses, il faut qu'on rase notre fort pour le libérer des albionnais qui l'occupent.

Un sourire sadique illumine le visage du firbolg ... "Ca veut dire : tuer, piller, mutiler, et peut - être mourrir ?" demanda - t'il calmement ?

- Oui.

- Ah, bah ça fait plaisir, un peu d'action ! Allez, viens, on va boire pour fêter ça ! Depuis le temps que j'attends ça !

Les deux se lèvent, sous le regard abassourdi de l'elfe. Le firbolg se tourne vers lui : "Hé bhé ? Tu viens ? Tu vas pas rester tout seul ici, gamin ?"

Le campement est immense. Une grande partie de l'armée d'Hibernia se trouve ici. Beaucoup de blasons multicolores flottent en haut des tentes. L'ambiance est dans l'ensemble joviale : nul ne se douterait que cette armée est en guerre et tient un siège.

L'elfe se tourne vers les deux vétérans : "Messieurs, je dois prendre congé, et rejoindre les miens. Au revoir."

Les deux autres l'entendent à peine, tout à leur hâte de rejoindre les leurs. Une tente se démarque de ses voisines par sa taille, et l'emblème blanc qui frappe ses murs de toile.

Repoussant le rideau servant de porte, le celte et le firbolg y pénètrent.

- Tiens, Milaa ? Tu es en beauté, aujourd'hui ! Viens donc me voir, ma belle ! s'exlame le firbolg, la figure barrée d'un grand sourire.

- Vire tes sales paluches de mes fesses ou je te jure que tu pourras plus jamais macher une salade ! réplique une jeune celte. Elle est grande, ses longs cheveux blonds ondulés tombent sur ses épaules. Ses grands yeux clairs ont un éclat aussi acéré que la plus aiguisée des lames.

- Holà, ma belle, laisse donc ma mâchoire et je laisserai tes fesses ! Mais, dis - moi, en quel honneur, t'es - tu faite aussi belle ? Cette robe te va à ravir ! Milaa, franchement, je te croquerais bien !" ricane le firbolg.

- J'ai un rendez - vous avec un beau celte, et tu ne peux pas rivaliser avec lui ! répond - t'elle du tac au tac, prenant Drgre par le bras et le conduisant hors de la tente.

Le fibolg se tourne vers une celte aux cheveux bruns coupés courts : "Hé, Hypnovel, depuis quand le chef, c'est un beau celte avec qui je ne peux pas rivaliser ?"

- Bah j'sais pas ... prends une douche, remets - toi en question, et tu trouveras la réponse ...

- Me laver ? Bah quoi, je sens le mâle, je comprends pas ... j'suis irrésistible, non ?

- En dehors des rares fois où je suis saoûle, honnêtement, tu me donnes envie de vomir.

- Bah, demain est un autre jour. Elle finira bien par se saoûler elle aussi.

- Ah, ah. Urum, va donc aiguiser tes lames au lieu de tenter d'approcher cette furie.

Le firbolg s'asseoit pesamment sur sa couche, et commence à rassembler son matériel : la fête est compromise. Mais demain, la bataille sera rude. Urum se dit qu'après tout, Hypnovel a raison : les autres dorment : Antipika l'empathe, Ethaan l'enchanteur, Fenirian la sentinelle, Kalidus le druide.

Il finit de boucler son sac de combat, boit une dernière gorgée de sa mixture, et sombre dans le sommeil. Une dernière pensée consciente l'effleure : demain, après la bataille, il y aura une fête.
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Episode 2

L'aube est claire, les guerriers se rassemblent maintenant, pour ce qui va être une négociation de territoire musclée !
Urum a le sourire aux lèvres :" Ouais sa va saigner"
Oui sa va saigner ! Il ne croit pas si bien dire, en fait si il le sait puisqu'il a fait beaucoup de batailles mais ceci est une autre histoire !


Drgre :" Messieurs je compte sur votre sens de l'honneur pour trucider découper et massacrer tout ce qui n'a pas d'oreille pointues ou de tatouage faciaux dans un rayon de deux kilomètres à la ronde. Ce combat risque d'être rude mais je sais que je peu compter sur vous !"

La troupe s'avança et prend place sur le centre au coté des célèbres Warner Fury dirigés par le grand Fiodon. [Edité par Favos | Melinora : ce passage étant jugé choquant, il est supprimé ]

La garde d'Orcanie d'une organisation sans faille avait dressé de nombreux trébuchets et au son du doux et mélodieux hurlement de Tudual les immenses bras de bois lancèrent leurs projectile en direction du château. Les premières pierres touchèrent les fortifications commençant leur long travail d'usure pour les ébranler.

Le reste des troupes resta statique, attendant qu’une faille s’ouvre....

"La muraille est brisée" la voie s'étend au sein de l'armée qui déjà est avide du sang de ses ennemis.

L'immense troupe ce jette dans la faille comme une mer d'acier bariolé, les premiers défenseurs tentent de tenir la brèche et le combat s'engage...

Un hibernien s'effondre puis un second sous les coups d'un implacable paladin, sa vie d'entraînement le rendant redoutable.
Il se nomme Halex et frappe d'estoc et de taille tout autour de lui les jeunes guerriers d'Hibernia.
Quelque chose le touche au bras, la douleur est fulgurante. Tout en continuant de frapper de son bouclier les chiens impies qui refusent de se soumettre, le paladin se demande où est passé son bras. Tout se met a tourner autour de lui, son visage rencontre le sol a une vitesse phénoménale. Que se passe-t'il ?
Sa douleur s’est estompée, d'ailleurs il ne sent plus son corps, tout devient sombre, une dernière image lui vient, celle de son corps qui s'effondre un mètre plus loin sous les rires sadiques d'un géant impur...

Urum n'arrive pas a retenir un rire sadique lorsque la tête du paladin heurte le sol.
Il se plait a penser que l'on sous estime la capacité de contenance des brèches : il y a bien cent cadavres là-dedans.
L'armée continue son avancée vers le donjon.
A ses coté le jeune elfe avance prudemment, inquiété par les pertes croissantes, mais son inquiétude est de courte durée, une flèche vient ce loger dans son oeil et il s'effondre a son tour.
Pourtant l'armée avance, les homme mettent sur pied un grand bélier de guerre, Antipika hurle ses ordres en commandant le bélier pour augmenter la cadence.
Pendant ce temps Urum qui est d'humeur taquine ramasse la tête du paladin et la jette sur les remparts, déséquilibrant un pauvre maître d'armes usant de son arbalète.
Celui-ci s'effondre sur un lurikeen, qui explose sous le poids du guerrier en armure de plate, et deux finelames non loin de là se font un devoir de déchiqueter le soldat d'Albion juste au cas ou...

Quiecan bande son arc.
Il a déjà eu quatre hiberniens et il vise sa prochaine proie : une femme, une elfe.
Elle est belle songe-t-il, mais elle le sera aussi dans la mort : la flèche part et traverse la femme de part en part.
Elle s'effondre dans une mare de sang, son hurlement couvert par les bruits de l'affrontement.
Une brûlure … l'éclaireur ressent une brûlure, sa chair se consume, il s'effondre au sol et se met a hurler mais le feu refuse de s’éteindre, ses chairs se couvrent de cloques et il sent une douleur intense en lui avant d'exploser dans une gerbe de sang et d'organes dont la moitié se répand sur le bélier....

Dreadj sourit.
Il a vengé la mort de son allié du voile, l'archer a explosé en haut des murailles.
Il se plaque a nouveau contre le mur le temps de récupérer ses pouvoirs.
Il entend un grand sifflement. Un carreau de baliste vient de se planter dans l'épaule d'un firbolg.
Ce firbolg il le reconnaît, c'est Urum. Il le regarde se relever bien qu’il soit accablé par la douleur.
Un druide cours vers lui, c'est un homme chauve, il reconnaît Kalidus. Celui-ci tire le carreau comme un forcené. Le firbolg se tord de douleur, le carreau sort et le druide s'effondre sous le poids.
Le sang gicle a présent et le soigneur ce précipite sur le blessé et applique ses mains guérisseuses, petit à petit la plaie se résorbe mais laissera une grande cicatrice...

Urum a très mal, même après les soins de Kalidus la douleur résiduelle reste ancrée en lui.
Peu importe, il doit avancer, la porte vient de céder sous les assauts du bélier, les hommes se jettent dans la bataille.
Le firbolg fonce au coté de ses amis, prêt à en découdre.
Il se dit que c'est pas que ... mais sa fait mal leur saloperie de machin, et qu'ils vont payer pour ça.
Un nécrite fonce sur lui. Il porte une armure de plaque et une arme a deux main. Le firbolg abat son antique batailleuse et le tranche en deux, il voit Drgre au milieu des soldats débutants, sa danse macabre tranchant les membres et laissant de nombreuses veuves...

Milaa met tout son coeur à frapper sur son tambour, pour la victoire, pour encourager les troupes.
Les autres bardes de la même façon tapent de toute leur âme, il savent qu'il sont autant la clé de ces combats que les guerrier devant qui tuent tout ce qui se présente.
L'armée avance et arrive au bas des marches, les dix marches les plus pénibles de la journée, les dix longues marches entre les défenseurs survivants et les assaillants
Un mage qui n'écoute que son courage fonce en haut des marche et commence à incanter, maleuresement les albionais ne son pas bête, et il reçois une demis douzaine de projectiles, careaux d'arballette, flèche botte de maille, gant renforcé, ration alimentaire standar... milaa détourne le regard de ce pauvre homme crusifier...


Est t'il fou ? C'est ce que ce demande une bonne cinquantaine d'albionais coincés dans leurs quatre murs, la peur les tenaille, ils sont coincés, pris au piège comme des rats.
Combien de temps pourront-ils tenir encore, des renforts arriveront-ils ? Dans leur yeux se lit l'incertitude de l'animal qui entre à l'abattoir....


Les forces hiberniennes hurlent un cri de guerre de leur patrie avant de s'élancer telles un seul homme dans ces marches qui les séparent de l'ennemi.
Alors que les premiers s'effondrent coupés en deux par des cercles de glaces, la troupe ralentis sa progression. Quelques malchanceux ont réussi a pénétrer dans les défenses mais il n'en reste que des morceaux éparpillés un peu partout. Après un temps d'hésitation, l'armée s'élance enfin et entre en force dans la sale du trône de Dun Crauchon...

Le combat qui s'en suit est censuré pour cause de violence vous saurez juste que c'est sanglant tendu et que sa saigne, Oh regardez un cadavre calciné !!!!!

Bien, reprenons.

Les hiberniens avaient vaincus, les pertes était lourde dans les deux camps, au moins trois cent hommes toute nation confondue étaient tombés aujourd'hui...

Urum regarde autour de lui, il cherche quelque chose. Il a trouvé !
Il se baisse et soulève une avalonienne qui se met a gigoter et se débattre !

Drgre énervé : "Urum c'est quoi ce truc ?"
Urum souriant : "Butin de guerre chef ! "
Drgre radoucie : "Ahhhhhhhh ok c'est bon amuse toi bien"

Cependant, les chiennes de garde, les dénommées Milaa et Hypnovel ne l'entendent pas de cette oreille et dès la fin du combat commence a se chamailler avec le firbolg.
Le géant de deux mètres ne semble pas les impressionner. Elles lui hurlent dessus comme des chiffonnières, lui ordonnent de poser cette pauvre fille
Urum dans sa grande clémence s'exécute défenestrant l'avalonienne qui s'incruste dans le sol dans un gros bruit de purée d'organe...

les combattants pansent leurs blessures, dépouillent leur adversaires, et enterrent leurs morts.
La campagne va être longue et déjà beaucoup pensent à la célébration de cette première victoire sur les envahisseurs albionais...
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Bravo Urum c'est génial !
Je n'avais pas post depuis...heu...houla si longtemps que ça ?
PS1 : à cause de toi le repas a brûlé...
PS2 : encore quelques toutes petites fautes
Citation :
Publié par Urum


Il se nomme Halex et frappe d'estoc et de taille tout autour de lui les jeunes guerriers d'Hibernia.
Quelque chose le touche au bras, la douleur est fulgurante. Tout en continuant de frapper de son bouclier les chiens impies qui refusent de se soumettre, le paladin se demande où est passé son bras. Tout se met a tourner autour de lui, son visage rencontre le sol a une vitesse phénoménale. Que se passe-t'il ?
Sa douleur s’est estompée, d'ailleurs il ne sent plus son corps, tout devient sombre, une dernière image lui vient, celle de son corps qui s'effondre un mètre plus loin sous les rires sadiques d'un géant impur...

Urum n'arrive pas a retenir un rire sadique lorsque la tête du paladin heurte le sol.
...
ahahha
mdr
simpa
Urum je t'aime et je ne t'en veux pas pour ce que tu me fais subir !
 

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