Comme exemple pertinent je citerais American pie 3 lorsque jim et michelle vont se marier! avant le mariage stiffler dit a jim: "comment tu peux savoir que c'est la femme de ta vie alors que t'as connu que cette meuf!!". voila tout est dit.
En gros, tu suggères de plaquer son(sa) conjoint(e) juste histoire de vérifier si c'est bien la femme qu'il nous faut, et ensuite, de revenir la bouche en coeur en lui expliquant qu'après différents essais, elle est bien le modèle qui convient?
- Mais, chérie, je ne te trompe pas, je suis juste en train de vérifier que tu es bien la femme de ma vie! Promis, si elle ne soutiens pas la comparaison, je la plaque dans la semaine.
Ca se résume à dire que "Je me sens bien, mais si ça se trouve, je pourrais me sentir mieux, donc, je laisse tout tomber." Est-il vraiment besoin de détailler l'irrationnalité de ce raisonnement? (non pas que j'estime qu'il faille être raisonnable dans sa vie sentimentale, mais que quand on prétend l'être, via le type de phrase que tu proposes, autant le faire correctement. Ce qui n'est pas le cas ici)
En réponse à d'autres messages de ce fil, j'ai du mal à saisir l'amalgame étudiant = glandeur qui passe son temps à se cuiter en soirée. Y aurait-il des statistiques quelque part à ce propos là? De mon expérience personnelle, sur une centaine d'étudiants dans ma promo sur plusieurs années, il me semble qu'une petite poignée, pas plus, ont fini bourrés à la fin de soirées. Je veux bien admettre que c'est souvent les plus visibles, mais l'assimilation est assez hâtive et ridicule.
si je prends l' exemple de mes grand-parents, oui. Sept ans de difference. 47 années passe ensemble. Enfin tu me diras c' etait une autre epoque où pour la majorite des gens les etudes s' arretaient au certificat d' etude ( bac -3 ). Du coup l' age de la " maturite " etait differente de celle d' aujourd' hui.
En même temps, à l'époque, il y avait moins d'étudiants qui travaillaient pour financer leurs études. Et j'ai du mal à les considérer comme
a priori moins matures que leurs ainés. Un étudiant en doctorat bénéficiant d'une bourse ou d'une allocation gagne sa vie, et est tout de même étudiant. De la même manière, quelqu'un qui étudie en étant financé par ses parents peut avoir conscience des sacrifices que ceux-ci font pour l'aider à étudier dans les meilleures conditions, et cela peut aider à devenir mature. Bref, l'égalité mature = autonome est là encore une assimilation foireuse. Etre mature ne se résume pas à gagner sa vie, loin de là.
Un homme ou une femme au foyer ne gagne pas sa vie, pourtant, certaines personnes estiment qu'ils peuvent tout de même mériter pour un certain nombre le qualificatif de "mature". Et pareil pour un chômeur, ou quelque personne que ce soit qui bénéficierait d'aides sociales. Je sais que c'est une idée qui a ses adversaires, mais la nier comme une évidence est assez contestable. (pour ne pas dire plus)
J'ose penser que tu n'as pas pensé à tout ça en t'exprimant comme tu l'as fait, mais il n'en reste pas moins que c'est le prolongement direct, et que je le trouve particulièrement désagréable.
Dernière chose, le fait de vouloir se marier à 30 ans, c'est pas juste une soumission à la pression sociale, ni être commandé par ses hormones qui réclament d'avoir des enfants. Ca peut aussi être tout simplement parce qu'on a envie de se marier, qu'on a trouvé la personne qui nous convient, parce qu'on se sent prêt à vivre une relation durable et à s'engager.
La reproduction et le mariage ne sont pas forcément le but d'une relation, mais parfois plutôt des conséquences de celle-ci.
Je passerai sur un certain nombre d'autres préjugés et clichés que j'ai pu voir dans ce fil, mais qui ont déjà été relevés mieux que je ne saurais le faire.
PS : les féminins et les masculins dans ce post peuvent être interchangés de quelque manière que ce soit sans trahir le fond de ma pensée.