L'histoire vraie d'Hazuki San...

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Le soleil venait a peine de se lever quand un Léger vent fit hérisser les plumes de mon chocobo sur lequel je me trouvais. La rosée était encore fraîche et des bébés worms sortaient de terre ce qui hatisait la curiosité de ma monture. L'herbe était si verte, si pure dans cette vallée que se dessinait en vérité une peinture.

<< Hazuki San!... Hazuki San! >>

Un elvaan monté lui aussi sur un chocobo me ramena a la réalité. Il était habillée d'une grosse armure et d'un casque ou l'on aurait juré voir un visage dur. Il en était autrement, on ne voyait que ses yeux, et ce visage n'était autre que le casque lui même.

<< Les quadavs et les orcs se sont alliés pour cette bataille, nous sommes encerclés! >>

Au nord et au sud, des etandards lugubre se dressaient et semblait s'avancer effectivement

<< Que faisons nous Hazuki San?...>>

Sans rien dire je levais mon arme au ciel et vit autour de moi quelques milliers d'autres faire de meme et poussèrent un cri qui résonnait dans toute la vallée.
Eux aussi étaient vêtu a l'identique. Je devais l'être aussi.
A mes cotés, se trouvait une mithra au visage fin qui elle était vêtue tout de blanc et semblait porter un long baton efilé. Elle me regadait avec une extreme douceur et esquissa un sourire. Pourtant je ressenti une profonde tristesse dans ses yeux. On aurait dis qu'elle savait. je lui rendit un sourire confortable.

Je retournais mes yeux vers le nord où attendaient une foule de monstre et c'est au moment ou je criais a mon tour que tous les chocobos se mirent a courir vers l'ennemi. Je fis de même le coeur plein de rage et sentit ma lame s'enfoncer dans le ventre d'un quadav quand j'atteignis le front. Plusieurs parades et coup de lame plus tard je regardais autour de moi et vit plus de monstre que de hume ou d'elvaan encore debout. Je rendit de nombreux coups avant de ressentir une effroyable douleur qui me fit tomber de ma monture. Le souffle court. Le pas des quadavs résonnèrent et les cris de douleurs courraient la plaine.

Je me sentit partir, la douleur était plus forte puis plus rien. Plus un bruit. Le néant.

Quand soudain une chaleur me fit reprendre connaissance, je me sentit léviter et reprendre vie dans mon corps. En ouvrant les yeux, tout les monstres étaient partis, mais gisant sur le sol, je vis des milliers de corps agonisant ou sans vie.
Allongé a côté de moi, je vis cette mithra, la main tendu vers moi, une aura forte en sortait. Je compris, elle m'avait redonné la vie. Quand ses yeux croisèrent les miens, elle ressouriait mais cette fois c'était un sourire heureux et rassurant. mais il fut bref car elle rendit son âme a Dieu.


Hein!! NOONN!!.... Je me réveilla en sueur, tout tremblant, je ne comprenais pas ce rêve, pourquoi rêvais-je souvent d'etre dans la peau de cet Hazuki.
Il faisait sombre et une chaleur insoutenable alimentait mes sueurs. Je ne savais pas combien de lune j'étais enfermés ici, mais ce que je savais le mieux c'était que ma vie se résumait a: 3 coups sur la porte, une trappe qui s'ouvre, un Léger repas glissé par cette trappe ... et aussi dormir.



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Le soleil tapait a travers les barreaux maintenant et j'entendais la foule et des bruits de ferraille martelés. soudain la porte s'ouvrit pour la premiere fois. Je me leva et apercu un galka la tête baisser qui m'invita a sortir. Je ne comprenais pas. En franchissant la porte, le galka posa une main rassurante sur mon epaule

<< Ne te pose pas de question, les réponses viendront plus tard.
Je préfère te voir libre et moi pendu pour t'avoir libérer...
Tu te prénomme...euh.. >>
le galka semblait réfléchir
<< Tophoux... oui c'est ca Tophoux, et tu te trouve a Bastok.>>

Je ne savais pas qui j'étais en fait auparavant, je ne me rappelais que de cette cellule. Je fis un bref signe de tète au garde et m'éloigna quand il me radressa la parole.

<< Juste.... Merci... Merci pour elles >>
Je savais déjà que tu ne te rapellais que de cette cellule, j'avoue que j'aimerais bien savoir ce qui t'es arrivé avant... Si tu as besoin d'aide pour trouver... On est tous la.

[HRP]Exellent, continue![/HRP]
Message roleplay
patriot
Ce qui me contrariait le plus dans ces reves, c'est le fait que je me sentait plus spectateur que acteur. en effet en temps normal, on ne s'en rend pas trop compte que l'on reve et on crois que ce que l'on fait on le vit vraiment. Or la je me sentais enfermé dans son corps, j'aurais pu crier rien n'aurait sorti de ma bouche. J'aurais voulu aller a cet endroit plutôt qu'un autre, je n'aurais pas pu.
En sortant par une porte derober, de ce que j'aurais pu apeler ma prison, je me retourna pour reconnaitre les lieux. C'etait une maison semblable aux 3 autres qui se trouvait sur cette place sauf qu'elle portait un drapeau different. Celui ci etait blanc avec une sorte de triangle. Je ne preferais pas rester plus longtemps a cet endroit et decida de m'eclipser de la place. Mais avant tout je voulais savoir quel etait cet bâtisse.
J'apercu une fillette qui avait l'air de parler dans une sorte de perle.

- excusez moi jeune fille, quel est cet endroit lui dis-je en désignant la maison.
- .. attends quelqu'un m'interrompt je suis a toi, dit-elle a la perle. Ca? c'est le consulat de Jeuno me répond-elle...
- le consulat de jeuno?
- oui... vous avez l'air perdu dites moi monsieur..
- non.. non euh merci pour le renseignement



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Je m'éloigna de la jeune fille qui repris immédiatement sa conversation.
En descendant par une sorte de machine qui servait a élever ou descendre les personnes, je me demandais pourquoi avais je ete enferme dans un consulat? étrange endroit et encore plus jeuno... j'aurais tellement voulu me rappeler, mais il en etait autrement. Je decida alors de quitter la ville, mais lorsque je voulu franchir la porte ouest de bastok un homme m'interrompit.

- he he he! minute s'il vous plait? ou allez vous comme ca
C'etait un hume de petite stature qui semblait être un garde de la ville. Il s'apelait Cleedaes
- je sors, lui répondis-je
- comme ca?
en effet je ne portais qu'une vulgaire tenu qui ne ressemblait en rien a un bastokien modele.
- je vois, vous etes une sorte de vagabond.. et je supose que vous n'avez pas d'endroit fixe, comment etes vous arriver ici?
- par cette porte, lui retorquai je précipitamment
-hein... heu comment ca?
Il avait l'air tout gener lui qui semblait faire attention a tout, comment aurait il pu faire l'erreur de ne pas me voir.
-bon.. euh daccord.. dites moi? que diriez vous de me rendre un service en échange de vous considérer comme un bastokien a part entiere... en effet je suis actuellement a la recherche d'aventurier.. disons plutôt la république recrute et je me demandais si vous seriez interesser?

Je n'avais pas de toit et aucune allégeance ceci ne pouvait donc que m'intéresser.
J'accepta donc et Cleades me promit un toit et un mog en échange de lui ramener un rapport qui provenait des mines de la ville... Je trouva cette tache plutôt facile et lui ramena quelques heures après son rapport..

- bien, je te remercie, j'ai demander a ce qu'on vous trouve une maison dans notre ville. vous trouverez des habits plus adapté et vous etes a partir d'aujourd'hui considérer comme un patriot de bastok.
Il me tendit des clés et m'indiqua l'endroit exact de mes appartements.
- merci, je promets a bastok de lui être fidèle et je ferai l'honneur de representer la république.. Puisse ma lame accomplir les taches les plus ardues a son nom.
et je m'inclina légèrement.



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Sur la route qui me mena a mon domicile quelque chose me tracassait, qu'avais je dis a la fin de cet entretien? ce n'etait pas du tout mon genre de parler ainsi... et je ne me rappelais plus trop des mots exact que j'avais prononcer.
J'oublia vite cette histoire quand je franchis le seuil de ma maison.

- Salut, Kupo!! quand est ce qu'on mange, kupo??!!
- pardon?!
En effet un mog m'attendais dans mon habitation, mais je lui trouvait un comportement indigne pour un mog de maison. Cleades m'avait prevenu pourtant, c'etait un mog que personne n'a voulu garder plus d'une semaine.
- ben oui je commence a avoir faim moi, kupo!
Avec moi ceci ne passerais pas et je ne cederai pas aux manieres de ce petit mog...

Je decida de ranger la maison qui etait dans un etat lamentable laissant suposer que le mog n'etait pas vraiment une fee du logis. Il me fallu qu'une dizaine de minutes pour m'endormir ce soir la. Enfin, depuis je ne sais combien de temps, je pouvais dormir dans un endroit plus confortable...
Message roleplay
<< Hazuki!.. hihi.. je te préviens tu ne triches pas>>

Il sorti de ma bouche petite voix criarde et fraîche a la fois. un jeune garçon me tourna le dos, les mains sur le front, contre un arbre. Je ne lui donna pas plus de huit ans, et, a en juger par la hauteur du sol, je ne devais guère être plus âgé. je sentais une légère excitation qui était la preuve d'une certaine jeunesse innocente. je souriais a ce jeune hume, et étant persuadé qu'il ne me voyait plus, je me mis a courir a travers les arbres. En courant je sentait battre le prolongement de ma colonne vertébrale, ce qui ne faisait plus aucun doute, j'étais dans la peau d'une jeune mythra.

Je trouva un arbre assez gros pour m'accroupir derrière, il était assez loin mais je me garantissais de pouvoir encore entendre sa voix

<<seize... dix-sept...dix-huit...dix neuf....VINGT!!>>

Je ne fis plus un bruit, retenant quand même un Léger rire quand je l'entendis enfin s'approcher de l'arbre derrière lequelle je me trouvais. Les feuilles craquait sous ses pas ce qui trahissait son arrivée. Je pris une petite pierre et décida de l'envoyer un peu plus loin, ce qui eu l'effet escompté et mon compagnon de jeu prit la mauvaise direction...
La tentation était trop grande, il était juste devant moi me tournant le dos. Je me leva discrètement et décida de m'approcher de lui sans faire de bruit jusqu'à a être assez près pour sauter sur son dos..

<<AHHH!! >>

Nous tombons tous deux a la renverse, ce qui provoqua un fou rire general.

<< hihi... je t'ai bien eu!
- oui je vois ca.. hehe >>

Je fus pris ensuite de panique et je sentis comme une larme couler sur mon visage. Je sentis mon coeur se serrer alors que je m'adressa a Hazuki.

<< Hazuki.... dis moi...Je ne voudrais pas qu'on se quitte... dis moi que.... que l'on restera toujours amis. dis moi que l'on ne pourra nous séparer...>>

Je baissais la tête et je le sentit me carresser le visage du revers de sa main...


AH! je me réveilla en sursaut, j'étais pret a parier d'avoir sentit une présence dans la pièce de ma moghouse. quelqu'un était la, je passa ma main sur ma joue persuader d'avoir recu réellement cette caresse. C'était la première fois que je fis ce rêve, la première fois que je ne me trouvait pas dans la peau de Hazuki. Il m'était impossible de me rendormir, je décida de me lever et de partir revoir mon ami cleades.

Je commençais a connaître la ville par coeur, c'est a travers les diverses missions de Cleades que tout les quartiers de bastok me devenait familier. Je courait souvent a travers le port ou le marché pour atteindre mes objectifs.



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Alors que je me rendait a la porte ouest de la ville, je rencontrai un groupe d'aventurier qui parlait a cote de la fontaine principale. Ne connaissant personne, et la solitude commençant a me gagner, Je pris l'initiative de me présenter a eux.
Le plus grand s'appelait Myrald, c'était un elvaan, fin et efilé, qui portait une légère armure. le second était un hume prénommé Falkhen, tout les visages était tourner vers lui lorsqu'il parlait. Il s'adressait a un autre hume blond du nom de Darkenz qui avait l'air de ne pas trop les connaître non plus. C'est après quelques temps que je remarquait le dernier acteur de la conversation, un petit taru encapuchonné dans une robe de mage, Orus. Je me presenta a eux et après une grande conversation il décidèrent ensemble de me donner une perle de liaison a moi et a darkenz.

Le groupe s'appelait l'alliance, Vana'diel's Alliance. C'est a partir de ce moment que j'ai su que grace a cet esprit qu'ils entretenait et l'entraide qu'il se donnait, j'allais sûrement enfin découvrir mon identité en marchant a leur cotés....
[HRP]merci du conseil!
c'est vrai je n'ai pas trop l'habitude d'ecrire et je n'aime pas trop mon style, mais j'ai juste envie de vous faire partager cette histoire.
Mais je prends note et je vais esseyer de faire des efforts.
Edit: en tout cas je suis content que quelqu'un prenne la peine de lire ^^ [/HRP]
Myra


Plusieurs lunes s'étaient écoulées depuis mon intégration dans l'alliance et d'autres compagnons nous avaient rejoints. Certains même ne se connaissaient pas ou au mieux s'étaient juste présenter mutuellement par le biais de la perle de liaison. Ce n'était pas mon cas. Je pouvais me venter d'avoir rencontrer tous les membres.
Lindariel la belle elvaan mystérieuse. Mithrana a qui je fus plus qu'heureux d'avoir présenter à l'alliance. Nyrianne, l'amie d'Orus qui m'avait accompagner lors de certaines excursions. Darkenz, celui envers qui j'aurais une éternel reconnaissance pour m'avoir appris à manier l'épée avec autant d'efficacité. Et même Larmes au coeur de pierre, avec qui j'avais découper quelques peaux de mouton afin de faire vivre son commerce, disons le, un peu plus honnête qu'à l'habitude.
Je continuais bien sûr d'accepter les diverses missions que Cleades me chargeaient d'accomplir, mais j'avais aussi sympathiser avec certains commerçant et autres génies industriels, et je commençais à leur rendre quelques petits services. Durant mes aventures souvent solitaire, j'étais ravi de pouvoir toujours être en contact avec mes compagnons, cela me rendaient mes soirées à la belle étoile moins monotone.



Le vent du Konschtat se leva aux alentours de midi au pied du Crag. Alors que je dégustait un de ces fameux pot de miel que Mythrana adorait tant, j’apercevais au loin les majestueuses pales des moulins, symbole de la technologie de Bastok, qui semblaient fendre le vent et braisaient le silence de la vallée. Le souffle annonciateur d’un orage imminent, me fis me lever sans perdre de temps. Ma destination, Bastok.
Je pris ma perle et annonça à mes compagnons, mon retour à la capitale. Orus et Testament me répondirent que eux aussi empruntaient ce chemin. Je fis un détour à la frontière des dunes de Valkrum pour les rejoindre où je trouva Orus, assis sur une pierre qui semblait jouer avec ses sorts de soin à chaque passage d’un aventurier plus ou moins blesser. Testament le fier Elvaan aux allures de Myrald ne se fit point attendre et notre groupe emprunta la direction du sud à travers quelques bovins.
A mi-chemin entre Valkrum et la région de Gustaberg notre perle se mit à dégager un ton grave. C’était Falkhen. Dépité, il nous annonçais la disparition de notre frère d’arme, Myrald. A ses mots, Orus s’effondra. C’est un sentiment de rage que je sentit en moi en premier lieu, mais les larmes d’Orus me prirent conscience que l’heure était plus au deuil et au réconfort qu’à la vengeance. J’essayais tant bien que mal avec Testament de prendre soin d’Orus qui sombrait dans une tristesse sans pareil. Jamais auparavant un voyage ne m’avais paru aussi long. Mon sentiment envers la mort de Myrald se partageait entre la douleur la soif de vengeance. Arrivé à Bastok , Orus voulut rester seul alors que le soleil d’habitude si chaud avait laisser place à une lune de glace aux portes de la capitale. Qu’il en soit ainsi.



Testament et moi nous sommes laisser dans le quartier résidentielle de la ville, le cœur lourd. Ce fut un bref signe de la main qui nous sépara. A peine passer le seuil de ma maison, je m’effondra à mon tour. Même Mogatoph au tempérament si dynamique préféra feindre le sommeil plutôt que me demander quand est ce qu’un repas chaud allait enfin être servi. Je repensais au moments passés avec lui, notre première rencontre à la fontaine principale de la ville qui ornait la place du marché. Pour moi cela ne fit aucun doute, jamais l’alliance ne fut encore touché d’un tel drame. Malgrès la douleur de l’évènement, je me permis d’affirmer que ceci aurait pour but de nous rapprocher comme jamais et que l’un sans l’autre nous étions vulnérable. A partir de cet instant chacun de nos pas foulés à travers vana’diel allaient être accompagner de ceux de Myrald car non seulement nous ne serions plus seul, mais sa foi allait résonner à travers chaque plaine, vallées et montagnes que nous allions traverser. L’alliance tel que nous la connaissons venait de naître.
A cette pensée, je me leva et pris la décision que dorénavant j’allais être toujours là pour quiconque de l’alliance. Afin de ne pas oublier ce pourquoi aujourd’hui mon destin a tout autrement changer, je pris la décision de graver son nom sur mon cœur. Alors que j’ôtais mon épaisse armure en bronze, je resta tétaniser à la vue d’une inscription à l’endroit même où je comptais graver l’histoire.



MYRA



Oui, là où j’allais commencer à entailler ma peau à l’aide d’un silex, était inscrit déjà le nom de Myra. A ce moment là plusieurs choses me troublèrent. Il est vrai que je n’avais jamais fais attention à cette gravure mais ce qui m’inquiétait le plus, était que je n’en avais aucun souvenir. Je venais aussi de réaliser que MYRA était le début de Myrald. Simple coïncidence ou destin rejoignant un passer troublé. Avais-je déjà perdu quelqu’un d’aussi important auparavant ? Non.Comment aurais-je pus oublier si j’avais subi la même douleur.
Je ne sentit même pas glisser la pierre de ma main, j’étais assis sur le sol glacée. Je mis ma tête entre mes genoux, et à cet instant je ne répondait de rien.
Message hors-roleplay
Excellent ^^
C'est sympa de voir les divers points de vues et réactions des protagonistes de l'alliance par rapport aux différents évènements qui nous secouent comme la mort de myrald.
[HRP] Bravo! Tu dis que "tu n'aimes pas trop ton style".. mais rassure-toi, ton style est excellent. Ta maîtrise de la grammaire et de l'orthographe laisse bien plus à désirer, mais ça, ça vient vite quand on écrit et lit un peu régulièrement (et si tu as word, ça aide bien aussi : correcteur orthographique *wink*). Et puis, si un jour tu souhaites entamer une carrière d'écrivain, les correcteurs sont là pour ça avec leurs gros bouquins de grammaire et leur connaissance des subtilités grammaticales (par exemple les "jeûner" et "déjeuner", "côte" et "coteau", etc..).

Mais pour le style, tu as un réel talent de conteur, ton vocabulaire est riche (pas toujours approprié mais bon ça aussi ça vient), tes phrases pas trop laconiques ni trop longues, la construction semble naturelle, l'intrigue intriguante; bref, ça se lit vraiment avec grand plaisir. Encore bravo et continue [HRP]
Message roleplay
Le jugement
A chaque réveil, je ne pouvais m’empêcher de passer ma main sur l’inscription gravée auparavant. Je n’avais pas ajouté les lettres qui auraient formé Myrald coté cœur, avant tout je voulais savoir qui était Myra. Afin de ne pas souiller son souvenir je m’étais promis de ne pas y toucher tant que la vérité ne m’était pas parvenue. De toute manière je n’en éprouvait pas le besoin pour le moment, Myrald était toujours dans mes pensées.

Les pales des moulins de Konschtat ont bien fait des tours depuis la disparition tragique de notre compagnon et la vie de l’alliance fut rythmée par de nombreuses excursions aux dunes de Valkrum. Moi-même je me suis mis à apprendre deux métiers a la fois, celui d’affaiblir un monstre avant de l’attaquer me parut judicieux pour les aventures à venir. Orus a voulu devenir un peu plus polyvalent en apprenant quelques sorts obscurs et même Larmes qui s’en doute c’était rendu compte que voler n’était pas une fin en soi pris l’initiative de devenir aussi moine.
Mais les alentours de Bastok et de San d’oria ne m’auraient apporté aucune réponse quand a mon identité. Au fond de moi, j’étais persuader que les réponses se trouvaient à Jeuno. Un matin je repris mon armure de guerrier et décida de partir pour de bon pour le grand-duché. Nombreux de mes compagnons m’avaient averti à propos des régions que j’allaient traverser, les marécages et Rollandbery étaient des régions très dangereuses pour de jeunes aventuriers comme nous, mais j’avait préféré faire abstraction et la porte Ouest garder par ce cher Cleades était loin derrière a présent.
Je n’avais jamais été de ce coté du Konschtat, l’herbe si verte laissait place à de la boue, et mes bottes s’en souviennent encore. Passhow Marsh lands. Ce que m’avaient prédis Loacoon s’avéra presque comique face à la dure réalité de cette région. Les moutons fous n’étaient rien comparés a ces géants de pierre qui rodaient dans les marécages, de nombreux gobelins agressifs venaient couronner le tout en prenant place dans des passages étroits. La seule solution pour ne pas se faire tuer était de passer sans se faire remarquer, patience et prudence était maîtres mots en ce lieu. La pluie ne cessait guère et c’est avec stupeur que je vis le seul endroit ou j’aurais pu me réfugier, vide de toute âme saine. L’étendard lugubre flottait sur le poste avancé de la région, et le seul moyen de trouver un peu de repos était de sortir de cet enfer.



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Le ciel se dégagea et la terre était plus sèche, Pashow Marsh lands était derrière moi et je poussa un grand soupir de soulagement quand j’aperçu une petite cabane a quelques pas de la. Etant tremper de la tête au pied, j’espérait trouver refuge quelques temps dans cet habitation. Je pris la précaution de frapper à la porte mais personne ne répondit. L’état dans lequel était l’habitation me laissa supposer que celle-ci ne devait plus être habiter depuis la grande guerre, mais peu importe un peu de repos dans cette demeure me convenait. Le temps de sécher un peu tous mes habits, je me permis de m’assoupir un moment…



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<< Une barre devant moi. Un homme en face pus haut que les deux autres sur son coté me fixaient avec un regard reptilien. Six gardiens parés d’or et d’argent se tenait de part et d’autres de la salle qui me paraissait immense. Et encore, de ce que je pouvais voir ce n’était rien, d’après le brouhaha d’une foule anxieuse derrière moi, celle ci devait être bien plus grande que ce que je pouvait imaginer…

- vous pouvez vous asseoir, dit l’homme de droite

Le vacarme qui régnait derrière moi me fit comprendre que tout le monde avait obéi strictement a cet ordre et un silence glacial se rependit dans la salle. Je fis de même.

- En dépit du pouvoir qui nous est conféré, nous grands juges du duché de Jeuno, en cet lune sombre du trois, onze de l’année neuf cent cinquante-huit, déclarons Hazuki Manoturo… coupable.

Un grand courant de protestation et de soulagement se mélangeait derrière moi a ces paroles, quand a moi mes yeux fixaient toujours l’homme perché en face, je n’eut aucune réaction a cette annonce, mon cœur était déjà serrer depuis le début et mon esprit vide de toute réflexion.

- Silence ! Mesdames et messieurs silence ! TAP, TAP, TAP silence s’il vous plait !

L’homme de gauche pris la parole.

- Hazuki Manoturo vous avez été jugez coupable de la mort d’un millier de compatriote de Jeuno et de Windurst, Par votre simple jugement vous avez décidez d’emmener ces hommes a la mort sans même en avertir le grand-duché. Le grand-duché reconnaît votre bravoure et votre héroïsme que vous avez eu au passé envers le grand-duché de Jeuno et ne peut donc en conséquence vous condamner à mort. De ce fait, vous aller être incarcérer à perpétuité dans un endroit tenu au secret par le grand-duché. Aucune visite ne sera autorisée. Personne hormis les grandes autorités de Jeuno connaîtront votre endroit d’incarcération. Vous n’aurez aucune remise de peine et serez traité comme il se doit jusqu'à ce que mort s’en suive. Ce jugement prend effet immédiatement. TAP TAP TAP.

La foule repris de plus belle mélangeant joie et douleur.

- NON ! Scandaleux!…
- Bien fait ! Qu’il meurt en pourrissant dans sa cellule ! …
- C’est Honteux ! Liberté…

L’esprit toujours ailleurs, je ne sentit même pas les gardes qui m’avaient pris par les bras, le réflexe fut de les pousser d’un geste brusque. Ceux ci s’étaient écartés et je sortis en silence de la salle. Au passage j’ai même cru entendre un garde me murmurer qu’il était désolé… >>



Quand je rouvris les yeux, le soleil commençait à se coucher et un rayon venait frapper mon visage a travers la fenêtre du cabanon. J’étais en sueur et j’étais plus tremper que mes habits qui avaient séché. Je me rhabilla, tout en essayant de décrypter ce nouveau rêve. Tout concordait si malheureusement bien, Jeuno m’aurait envoyer dans une cellule a bastok… et j’étais tout simplement Hazuki. Pourtant une chose m’échappait, comment aurais-je pu oublier ceci ? Et puis.. Non. Hazuki n’avait rien a voir avec moi, son caractère était synonyme de sagesse, le mien était fougueux…pourtant…cela aurait été si simple. Et puis pourquoi rêvais-je aussi d’être dans la peau d’une jeune Mithra au coté de Hazuki ?

Je fis étonné du calme que j’éprouvait, je ne paniquait même pas. Je réfléchissait juste. Je traversait Rollanberry sans même faire attention aux quadavs et autres hommes bêtes qui rodaient dans les jardins. Quand je releva la tête, la nuit était presque tomber mais au loin j’aperçu la magnifique cité de Jeuno qui semblait s’élever dans les airs…



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