[Broc] Amarhante

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Je ne savais plus quoi penser. Elle me dit de revenir après avoir été cherchée mon armure. Je sortis dans les rues de Camelot, l’âme en peine. C’était jour de marché, des enfants couraient, les marchands criaient ! J’avais encore un martèlement dans la tête. Prendre l’air me fit du bien. J’arrivais chez l’artisan, il m’invita à essayer mon armure. C’était comme une seconde peau. Elle n’était pas légère, certes ! Elle m’allait comme un gant, j’exécutais quelques mouvements de combats pour évaluer sa tenue. Tout allait ! Je me sentais de nouveau en moi ce sentiment de fierté : d’être une combattante !

Je décidais de m’acheter des flacons de couleur. Je choisis du rouge, je m’imaginais déjà le sang de mes ennemis sur ma lame. Je frissonnais à une telle pensée. Je n’avais pas encore ôté la vie à quelqu’un que déjà je commençais à avoir le goût du sang.

Je rentrais, je passais par la cuisine pour demander à Blanche de colorer ma parure pour la cérémonie des v½ux. Elle me félicita pour mon armure. Elle m’avait donnée une partie de ses gages pour l’acquérir, et je la remercie encore au fond de mon c½ur.

Léonie m’attendait dans son bureau. Il y avait deux autres personnes avec elle. Je fis une révérence à leur attention. Mes yeux croisèrent ceux de mon père. Il était aussi grand que moi, la même tignasse rousse ! Ah oui ! Je lui ressemblais !

Léonie était de bonne humeur, elle devait se sentir maîtresse de la situation. J’aurai aimé être à sa place. Messire Avoye me serra la main d’une poignée énergique.

- Bonjour demoiselle ! Quel plaisir de vous revoir !

Je détournais le regard de mon géniteur pour regarder l’homme qui me regardait intensément.

- Moi de même, Sir !

Léonie Mac Harcourt nous invita à nous asseoir.

- Ma chère enfant, messire Avoye m’a proposée de vous prendre sous son aile après que vous ayez fait vos v½ux de paladin.

L’homme prit la parole :

- J’aimerai en effet devenir votre parrain. Voyez-vous être paladin de l’église n’est pas donné à tout le monde, et les valeurs ne s’apprennent pas dans les livres ou dans l’entraînement, mais sur le terrain !

Je me demandais encore ce qu’il pouvait encore se tramer là ! Par chance, mon mal de tête s’estompait, je pouvais donc réfléchir à présent à la situation.

- Messire Mac Clan se propose de me seconder d’ailleurs.

Je souriais bêtement là ! Mon père voulait se charger de moi à présent ? Il devait se sentir peut-être coupable ? Ou alors il aurait un ½il sur moi de peur que je révèle mon ascendance ?

Il se leva, je sentais qu’il était très mal à l’aise, et j’étais fort aise ! Après tout, c’était lui qui s’était mis en mauvaise position ! Moi, il était hors de question qu’il me mène dans sa chute !

- Je dois en effet m’investir. Je ne vous cache pas que je n’ai pas eu le choix. Messire Avoye a insisté !

Le Mac Clan avait tout de même de l’allure, je devais le reconnaître. Je retrouvais de moi en lui. Il n’osait pas me regarder comme si j’étais là pour lui rappeler une erreur.

Et là, je ne pus me retenir, j’éclatais ! Je me levais et je me jetais vers lui en lui décochant un bon poing dans la face ! Ah, il s’y attendait pas et les autres non plus !

Il avait un filet de sang au coin de la lèvre. Ah que cela fait du bien ! Vous ne pouvez pas savoir de pouvoir déverser sa rancune ainsi. Léonie Mac Harcourt avait perdu de sa superbe, elle s’avança vers moi et elle voulut me gifler ! Messire Avoye se mit entre nous deux. J’étais prête à bondir de nouveau ! Elle fit mine de remettre de l’ordre dans sa tenue.

Mon géniteur avait sorti un mouchoir et il s’épongeait la lèvre blessée. Je me sentais complètement vide. Il me regardait de nouveau en coin et il rajouta :

- Je ne t’en tiens pas rigueur, je peux comprendre ! Tout ce que je te demande c’est de taire notre filiation. Pour les autres, tu seras ma nièce, et tu porteras le nom de Mac Clan.

Messire Avoye me regarda à son tour et il me sourit.



- Vous ne pouvez pas cacher que vous vous ressemblez tous deux. J’ai pensé que cela serait mieux pour vous faire rentrer dans notre cercle.

Un cercle ? J’étais fatiguée pour penser. Je gardais ce mot dans un coin de ma mémoire. Pour la bienséance et pour me faire passer pour une fille courtoise, je fis mes excuses à Léonie. Elle n’en revenait pas.

Je vois que vous devenez raisonnable jeune fille !

Elle m’embrassa même sur le front ! Beurk ! Je détestais tous ces épanchements. Je fis un sourire agréable. Mac Clan prit congé. Il partit comme un chien abattu. Je le méprisais encore plus. Léonie et ce Avoye tissaient une toile autour de moi, et je ne savais que faire. Accepter ?
rooooooh ... moi je dis quelle va aller avec son '' geniteur '' et pi eeeuh ya blanche ki voudra pas. et la le messant va empecher blanche de la voir et amarhante va se sauver et pi elle va partir sur hib !!!!!

< p.s. ..... UP >
Citation :
Publié par helron/helson
( sa change agréablement de mon papa a été tué par un firbolg et ma mére violée par un troll et 2 kobolds.
Un troll et deux kobolds !! Pauv maman ( Mais alors, tu es a moitié troll/kobold et humain donc !!


Très joli texte, need la suite
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(La voilà pour votre plus grand plaisir )



Blanche était aussi excitée que moi-même. Toute la maisonnée était en effervescence. Mon armure avait été colorée avec soin. Elle trônait dans notre chambre tel un trophée. Léonie Mac Harcourt s’occupait d’héberger les autres parents qui donnaient à l’église leurs enfants en signe de leur foi.
La cuisine était en activité permanente, et Blanche n’avait plus de temps libre à batifoler avec moi. Pour ma part, je continuai le matin à rejoindre le père Signasse pour mes exercices. Je maniais de mieux en mieux l’arme à deux mains. Messire Avoye avait participé un matin à un de mes enseignements, il avait été surpris de ma hardiesse.
Il prit à son tour une épée, et là commença un combat harassant. Il faisait tournoyer son épée et il tentait de me toucher sur le flanc, j’esquivais en faisant des bons de côté. La fatigue face à ses assauts commençait à se faire sentir, mais je ne lâchais pas. A un moment donné, il me fait perdre pieds en m’infligeant un coup sur la clavicule gauche. Je sentis le poids de l’arme. Dans un instinct de survie, je levais mon épée et les lames s’entrechoquèrent, je me relevais avec un reste de force.
Il avança sa jambe et il me fit une cloche pied, épuisée, je ne pus me relever ! Reprenant conscience de mon état de faiblesse, mon arme me servit de point d’appui pour me hisser et me relever fièrement la tête. Il me salua et il partit comme il était revenu. Le père Signasse éclata d’un rire gras. Je serrais les dents.
- Tu as encore beaucoup à apprendre jeune fille. Cette séance t’a permis de savoir que l’endurance est importante dans un combat !

Dépitée, je repris la route de la maison.
J’avais compris qu’il fallait réfléchir, calculer ! C’était bien d’avoir la force, mais il fallait calculer ses coups, et aussi réserver une botte secrète pour surprendre ! J’avais été bête sur ce coup là ! J’avais encore foncé tête baissée alors qu’on attendait de moi de la feinte!

Armand m’attendait. Il voulait me parler depuis plusieurs jours et je l’avais éconduit prétextant que j’avais des courses à faire pour la cérémonie. Ce jour-là, je ne pouvais lui dire non.

Je devais avoir une piteuse mine. Il m’invita à prendre place dans le bureau de sa mère où quelques jours avant, j’avais rencontré mon père. Je me mis sur un siège. Il resta debout. Il avait belle allure dans sa tenue rouge. Ses cheveux était bien peignés comme à l’accoutumée. Je l’imaginais dans une belle armure montant un fier destrier. Je souris dans mon fort intérieur. Il prit la parole :

- Tu es prête alors à faire tes v½ux ?

Je fis oui de la tête.

- Je ne le suis pas Amarhante !

Je fus surprise.

- Tu vois ma mère a choisi pour moi cette voix de Dieu. Je ne veux pas être un combattant de la lumière !

Des larmes se mirent à couler. Je me sentais un peu gêner de voir un homme dans cet état, et encore plus Armant Mac Harcourt !

- J’aurai voulu être un maître d’arme et enseigner ce métier. Plus les jours passent et cette envie est là ! Mais elle ne voudra pas, Amarhante, elle veut rendre à l’église ce qu’elle lui a donné !

Je ne comprenais pas là ! Je savais qu’un secret planait autour de cette femme, mais là, j’allais en savoir plus !!

Il continua :

- Elle n’a pu donner la vie. Mon père a été voir une autre femme et elle lui a donné un fils, et ce fils c’est moi. Je fus pris à ma mère et Léonie devint ma mère adoptive. L’église a fait taire la femme en lui donnant une récompense de quelques pièces d’or.

Il était amer. Je le regardais avec compassion. Mon c½ur était serré. Je comprenais son mal être. Nous n’étions pas maître de nos vies.

- Tu sais Amarhante, je t’envie. Tu as fait ton choix et tu en es certaine ! J’aimerai en faire autant !

Si tu savais mon pauvre Armand ! Je me taisais alors qu’au fond de moi-même, j’aurai voulu ouvrir mon c½ur, et tout lui dire. Mais chut ! Je serrais les dents, et je me levais. Il me regardait avec ce désespoir que je ressentais bien des fois.

- Je peux comprendre ton ressentiment. J’aimerai pouvoir t’aider dans cette quête, mais je ne peux rien faire là.

Il s’approcha de moi, nous étions pour la première fois si prêts. Sans nos armes ! Nos mains se lièrent. Mes yeux se fondirent dans son regard bleu. Je le pris dans mes bras, ce premier contact dans les bras d’un homme ne s’oublie pas. Il pencha sa tête au creux de mon épaule et il s’y réconforta. Un dernier sanglot, et il s’y arracha. A mon grand regret d’ailleurs, car je me sentais un peu bête après cette étreinte innocente. Il s’essuya les yeux comme un enfant. Je lui souris ne sachant que dire. Il reprit de sa prestance, et il me sourit à son tour.

- Cela doit être toute cette effervescence. Je ne suis peut-être pas prêt !

- Peut-être mon ami ! Tu devrais le dire à ta mère, et même, j’ai une idée qui me vient !

Il m’interrogea du regard.

- Je pense que tu devrais remettre tes v½ux en invoquant auprès de ta mère que tu ne possèdes pas encore assez d’expérience, et qu’il serait bien que tu me suives lorsque sir Avoye m’amènera avec lui sur le terrain !

Ne me demandez pas comment, j’ai eu cette idée, je ne saurais pas vous le dire, peut-être que je voulais garder auprès de moi, mon ami, le seul que je n’ai jamais eu !
(Toujous aussi contente de voir que mes textes vous plaisent, je vous remercie de votre lecture assidue )( je ne t'ai tjs pas croisée sur albion , trop occupée a écrire ? ~~ penses a faire un coucou a l'occasion )
(Pour te répondre, je suis souvent là le soir Il n'y aura pas de scènes osées vu que cela n'est pas ma tasse de thé )
Message roleplay
L'Unique
Après notre entrevue, j’entrepris d’aller me laver. Il ne restait que deux jours avant la cérémonie. Je me devais de préparer mon départ de la maison. Blanche était nerveuse, je le sentais dans sa façon d’être. Nous avons traversé pas mal de choses ensemble, et ce lien était là. Ce soir-là, je l’attendais bien au fond du lit, je voulais partager le peu de temps avec elle avant de la quitter complètement. Elle arriva fort tard. Elle se mit en chemise de nuit et elle me rejoignit dans le lit. Je me retournais pour lui signifier que je ne dormais pas.

- Et bien petite, tu ne dors pas ?

- Non, je t’attendais !

- Tu dois bien être excitée ?

- En effet, il me tarde de les prononcer !

- J’aurai aimé venir, tu sais, mais je dois être aux fourneaux pour faire un repas digne de cet évènement, et La Mac Harcourt y tient à ce que cela soit parfait !

- Je sais Blanche, mais tu seras là pour moi.

- Tu es bien reconnaissante petite. Tu sais, je ne regrette rien. Tu es comme ma fille.

A ce mot, des larmes vinrent. Elle me serra contre elle. Je me laissais aller pour une fois, elle m’avait protégée comme une mère, et ce lien maternel me manquait et je m’en rendais compte. Elle me berça ce soir là comme une enfant qui se rendait compte du manque affectif. Je voulais être forte tout le temps, et mettre aux oubliettes ces sentiments d’attachement ! C’était impossible à ce moment, toute la haine envers mes parents se déversait dans mes larmes. Blanche avait ce droit de me voir faible, elle était celle qui m’avait donnée sa présence. Je reniflais et elle me tendit un mouchoir.

- Allons, petite, on ne va pas se laisser abattre ! Tu vas devenir un bon soldat et je suis déjà fière de toi !

Ses paroles me remplirent de joie. Cette nuit, je dormis dans ses bras.



Le lendemain matin, je me levais de bonne heure. Je m’habillais vite, et je descendis. Au passage, je rencontrais Léonie et le père Signasse. Je les saluais. Ils entrèrent dans le bureau. Et ils fermèrent la porte.

Je pris le chemin de l’église. Je voulais prendre le temps de méditer, de réfléchir aux derniers évènements, et je comptais que l’Unique m’aide dans cette réflexion.

C’était bien la première fois que je voulais m’entretenir avec lui, mais viendrait-il à mon appel ? J’avais vu bon nombre de personnes faire appel à lui lors des offices. Peut-être qu’il entendrait ma demande. L’église était vide ce qu’il me soulagea grandement. Je ne voulais pas être importunée. Le silence était, mes prières commencèrent. Je laissais mon âme s’ouvrir. Une chaleur envahit mon corps. Je me sentais bien et je me libérais de mes mauvaises pensées que j’avais pour mes parents. Je ne pensais pas que le recueillement donnait un tel état de bien-être. Dans ma tête, une lueur minuscule apparu. Je voulais m’y accrocher. Elle devint plus vivante quand mes lèvres se mirent à chanter un cantique. Je laissais ce charme agir ! La chaleur se fit plus intense quand mon chant se fit plus fort. J’étais surprise et pourtant, je ne pouvais plus m’arrêter. Le chant se fit léger, la lueur grandit et elle se transforma en une flamme belle et chatoyante. Mon esprit ne faisait plus qu’un avec elle. Ma volonté de continuer s’estompa quand je sus que j’allais choisir ma voix : l’Unique m’avait choisie et je me devais de lui appartenir corps et âme.

Le c½ur emplit de cette chaleur, j’ouvrais les yeux. Je fus déçue de voir que rien autour de moi n’avait changé !



Je me remis de mes émotions et je suis rentrée. Je voulais raconter cet état à Blanche mais elle était occupée avec ses légumes et il y avait trop de gens autour d’elle pour que je me livre ainsi. Je décidais de le garder pour moi. La servante de Dame Léonie me dit de la suivre pour aller voir sa maîtresse. Elle me ramena à la réalité.

Je rentrais dans son bureau avec un sourire chaleureux. Je n’aimais pas porter un masque, mais avec le temps, je ne voulais pas être vulnérable aux yeux des autres, et surtout devant cette femme. Elle me fit signe de m’asseoir.

- Amarhante, j’ai une nouvelle pour toi ! Armand m’a confiée qu’il n’avait pas encore su acquérir assez de confiance en lui pour devenir paladin.

Il lui avait parlé.

- Je me suis entretenue ce matin avec mon oncle et il pense qu’il serait bien qu’il t’accompagne avec Sir Avoye sur le terrain. Cette idée ne me réjouie pas ! Mais bon, mon oncle a été toujours de bons conseils donc, j’ai décidé qu’il irait. Je lui laisse 6 mois pas un de plus.

Je me réjouissais intérieurement ! Elle avait craqué, elle était contrariée certes ! Quelle belle victoire ! Pour une fois, je me sentais plus forte qu’elle. Je savais un secret d’elle. Ce n’était pas très catholique d’avoir le dessus sur l’autre, mais nous sommes des êtres humains tous alors parfois, on se laisse aller à la vanité !
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