[Broc] Amarhante

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Nouveau départ (Partie une)
(Avant tout, je vous remercie à vous tous de votre accueil et j'espère que la suite de mes textes vous plaira à nouveau. Merci encore d'être sage )


Nous arrivâmes à Camelot tard dans la nuit. Je n’y avais jamais franchie les murs. Le pont-Levi était abaissé et des gardes surveillaient les entrées et les sorties. Nous avançâmes fièrement la tête haute.
Le soldat nous héla :

- Hé, vous deux, halte-là ! Vous allez où ?
Blanche fit une révérence maladroite.
- Sir, nous allons dans Camelot la belle pour y trouver fortune.
Le garde ricana.
- Tu crois qu’avec ton embonpoint la vieille, tu vas faire fortune ?
Il me regarda de bas en haut.
- Ah ! Ah ! Je sais tu vas faire mère maquerelle !! Tu vas vendre ta fille !!
Je le regardais à mon tour avec un air de défi.
- Non, sir. Nous venons offrir nos services de cuisinière.
- Mais bien sur ! Elle serait mieux appareillée que tu pourrais en obtenir un bon prix ! Avec ses cheveux roux, et son regard farouche, elle a l’air d’une sauvageonne la petiote !
Je lui aurai bien décocher un poing dans sa figure à cet édenté !
Blanche lui remit une pièce d’or et murmura :
- Allez mon bon sir, soyez aimable, je me fais vieille et j’aimerai me reposer.
L’homme prit la pièce avec convoitise et un sourire narquois lança à son compagnon :
- Tu peux les laisser entrer Robert !
La porte s’ouvrit, mes yeux scrutaient tous les éléments qui s’offraient à moi. Des maisons avec des couleurs vives faites de pierres que je n’avais jamais vu, tout respirait la luxe des lieux. Le vent amenait dans son sillage l’odeur des nourritures rôties, les cheminées allaient bon train, tout me plaisait. Je n’avais rien vu de tel même à Humberton.
Je regardais des fanions qui pendaient à chaque coin des maisons, ils avaient tous un dessin et Blanche m’expliqua que cela représentait un métier. Je trouvais l’idée ingénieuse.
Elle me ramena à la réalité en m’emmenant vers une petite rue, elle me guida devant une taverne qui n’était pas très reluisante, mais où une odeur de pain chaud réveilla mon estomac.
- Là, c’est le Mug, cela n’est pas cher
- D’accord !
Nous pénétrâmes dans la pièce principale, Blanche alla au comptoir demander une chambre et deux couverts. J’en profitais pour jeter un coup d’½il à la salle : il y avait de tout, des filles se pavanaient dans des tenues légères, certaines très jeune étaient assises sur les genoux d’hommes. Je trouvais cet endroit intéressant. Blanche se glaça en me voyant sourire à un tel spectacle.
- Amarhante ! Viens ici ! On va nous montrer notre chambre.
Elle ne m’appelait jamais pas mon prénom, toujours petite pour me parler. Je lui en demanderai le changement dès que nous serions seule.
Le tavernier ressemblait à une grosse bourrique de bière, il en avait l’odeur d’ailleurs et son sourire ne me plaisait guère quand il leva ses yeux sur moi.
La chambre sentait le renfermer, il y avait un lit avec un édredon grisé par la poussière. Une table et un broc, et un grand coffre.
Le tavernier nous demanda de ne pas tarder à descendre pour manger. Blanche le remercia et il prît congés.
- On partira demain matin, petite. Il ne faut pas qu’on traîne ici une nuit de plus. Tu as vu comme il te regarde, il aimerait bien te voir dans son lit et te mettre avec ses « filles ».
- J’avais bien vu Blanche.
- Pressons-nous petite ! J’ai grande faim !

Nous sommes descendues et nous installâmes à une table libre. La pièce principale était bien plus grande que celle de notre taverne. Une cheminée se trouvait dans le fond, des torches étaient accrochées au mur, l’ambiance était à son comble.
Les filles roucoulaient, gloussaient, les hommes soient joués aux dès en criant leur victoire ou leur défaite, soient ils buvaient et hurlaient après les serveuses pour qu’elles viennent de nouveau les servir en resservant leur verre.
Nous commandâmes un potage, du lard et une miche de pain. Je mangeais avec grand appétit ainsi que Blanche. L’estomac bien repu, nous nous rendîmes de nouveau dans la chambre.
Je sortis mes braies les déposant dans le grand coffre et mis ma chemise de nuit, Blanche fit de même. Nous avons secoué le gros édredon, la poussière n’allait pas être un rempart à un sommeil sans rêve.
- Demain, on ira à la prison pour se renseigner du sort de mon homme, petite.
- D’accord, Blanche. Et dis-moi, tout à l’heure, tu m'as appelé Amarhante, pourquoi ?
Blanche se mit à sourire.
- Je t’ai appelé ainsi pour que les gens quand ils nous voient, ils pensent que je suis ta mère et toi ma fille. Et puis, je le suis un peu, hein ?
Je n’avais pas pensé ainsi mais l’idée me réconforta. Je fis un oui de la tête. On s’engouffra dans le lit. Elle souffla sur la chandelle et le sommeil se fit profond.
__________________
Amarhante
Paladine de la Blanche Hermine
Citation :
Publié par Amarhante
(Avant tout, je vous remercie à vous tous de votre accueil et j'espère que la suite de mes textes vous plaira à nouveau. Merci encore d'être sage )


Nous arrivâmes à Camelot tard dans la nuit. Je n’y avais jamais franchie les murs. Le pont-Levi était abaissé et des gardes surveillaient les entrées et les sorties. Nous avançâmes fièrement la tête haute.
[font=Arial]Le soldat nous héla :
- Hé, vous deux, halte-là ! Vous allez où ?
Blanche fit une révérence maladroite.
- DTC FFS !

Oh oh oh ... c'est pas tres gentil ca Blanche :/
Citation :
Publié par Ikith
Fille d'avalonienne, sacré handicap pour un départ dans la vie

Sale GB , sale BK !!!

C'est trés trés jolie une Avalo !!!! Et en plus , sont adorable , pas chiante
__________________
Albion - ( Ex Broceliande <Légion Fantôme>)
Isandra: Thauma -> Isandhra
Boul : MA -> Boull
Hibernia - (Ex Orcarnac <Team Bleu Sans Nom>)
Valydrik : Faucheur
Kedrakc : Eld
Midgard
C'est en cours de restuff
Nouveau départ (partie 2)
(Merci encore de vos commentaires à tous, je suis très heureuse que l'histoire d'Amarhante attire ! Je vais créer la chronique d'Amarhante comme vous aimez ! )



Le champ d’un coq me réveilla, la pièce était inondée de la lumière matinale. J’ouvris les yeux, Blanche était prête, elle me sourit et m’envoya mes braies. Je les saisis et sortis du lit lestement, je m’habillais à la hâte.
- On va prendre un gruau et on s’en va d’ici petite.

On prit nos besaces. Blanche extirpa de son jupon deux pièces d’or. On mangea rapidement et elle paya le tavernier. Il lui demanda pourquoi on ne restait pas plus, elle lui répondit qu’elle souhaitait pas que sa fille devienne une catin. Il ria fort si fort que je dus me retenir pour pas lui décocher à lui aussi un poing dans sa face de poivrot.

On erra de rue en rue pour tenter de trouver une taverne plus décente. On nous indiqua qu’une pension de famille demeurait près de la place du marché. Nous l’avons trouvée, la bâtiment était blanc, rien de prétentieux, il y avait 3 étages.

Blanche tapa à la porte vigoureusement, un jeune garçon nous ouvrit. Il nous fit entré.

Il nous regarda de haut.

- Vous voulez quoi les deux mendiantes ?

- On ne vient pas chercher la charité ! On veut savoir si on aurait besoin de nos services de cuisinière jeune homme !

Il était habillé de vêtements simples mais il était propre et bien coiffé. Il toisa de nouveau Blanche.

- Vu ta puanteur ! Je ne te mettrais pas dans une cuisine ! et…

- Suffit !! Armand !

Une femme d’une grande beauté descendue les escaliers. Elle portait une robe de velours vert, sa démarche était aérienne. Elle avait une longue tresse, des mèches blondes s’en détachaient. C’était la deuxième fois que je voyais une femme aussi belle. Ma mère avait la même grâce, celle des avalonienne. Elle posa sur le garçon un regard bleu gris, son visage était fin mais sa mâchoire s’était crispée. Le gamin fit une révérence en signe de soumission et la laissa prendre place devant nous. Blanche fit une révérence à son tour pour la saluer.

- Je vous prie d’excuser mon jeune fils, il manque de courtoisie !

- Je ne m’en offusque point madame, vu nos tenues je conçois qu’il ait pu nous prendre pour des mendiantes. Mon prénom est Blanche…

- J’ai entendu que vous étiez cuisinière ?

- Oui, madame, voilà depuis hier, j’ai du fermer boutique. Mon mari a péri face à des voleurs. Et comme il avait beaucoup de dettes, j’ai du fermer ma taverne pour payer les créanciers. Me voilà dehors ainsi que ma fille.

La dame m’adressa un regard pénétrant.

- Je vois, et je serai intéressée par vos services.

Blanche fit une révérence de remerciement et cette fois-ci elle y mit de la grâce. Je sentais en elle, la joie que ces paroles avaient eu sur elle comme pour moi-même.

- J’ai ré-ouvert cette pension il y a peu de temps, je suis veuve moi aussi et grâce à mon oncle, je suis revenue vivre à Camelot pour finir d’éduquer mon fils. L’église a besoin de sang neuf.

Elle me regarda de nouveau avec un sourire laissant apparaître un rang de perles.

- Bien, je vais vous prendre à l'essai Blanche, je vais vous expliquer ce que j’attends de vous lors d’une autre entrevue. Tout d’abord, je voudrai que vous et votre fille vous laviez et vous habillez bien mieux. Je vais dire à ma bonne d’aller quérir ce qu’il vous faut en attendant suivez-moi.

Le jeune Armand nous laissa, mais un rictus sur ses lèvres me dit qu’il était en désaccord avec le choix de sa mère.

La pension était chaleureuse, les tentures aux murs représentaient des scènes de combats où dragons, chevaliers, chevaux se mêlaient. Des chandeliers étaient posés à chaque étage, tout respirait la propreté et le confort. Tout donnait à penser que la dame n’était pas sans fortune. Nous arrivâmes au troisième étage, nous allions au fond d’un couloir et là une petite porte.

- Blanche, vous et votre fille logerez ici. Je vais vous faire monter de l’eau et du savon par un domestique, il y a un bac. Je vous prie de vous frotter, ma maison doit sentir le propre !

- Bien madame.

Elle allait prendre congés, elle se retourna et rajouta :

- Je suis dame Léonie Mac Harcourt.

La pièce n’était pas très grande. Il y avait un grand lit nu, un coffre demeurait au milieu de la pièce près d’un bac en bois vernis. Il y avait une fenêtre qui donnait de la lumière. Quand la porte se fut fermée, Blanche se mit à tournoyer autour de moi, je ne l’avais jamais vu réagir ainsi. Je pris un air faussement contrarié. Elle stoppa net sa parade en m’interrogeant du regard.

- Tu n’es pas contente petite ?

J’éclatais de rire, elle en fit autant. Quelqu’un frappa à la porte. Un homme aussi frêle qu’une branche apportait deux seaux d’eau chaude. Il portait une tunique grise et des chausses assorties. Il libéra l’eau des seaux en la vidant dans le bac. Il se présenta sous le nom de Pierre. Il nous salua en sortant de sa poche un savon. On se mit à rire de nouveau.

C’est bien la première fois que Blanche et moi-même allions prendre un bain !! Et de l’eau chaude avec du savon ! La bonne nous apporta une robe grise et des jupons propres à l’attention de Blanche. Pour moi, elle avait apporté un pourpoint, un pantalon et des chausses. Je la remerciais. Je me sentais bien dans ces vêtements neufs, et cette nouvelle vie.

Blanche descendit une fois prête me laissant, j’en profitais pour dormir un peu en l’attendant.
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Amarhante
Paladine de la Blanche Hermine
Thumbs up
encore encore
Pas à dire Amarhante, plus je te lit, plus g envie de faire un film de tes aventures (suis sérieux en plus). Si jamais tu es intéressée mp moi stp. En attendant une réponse de toi que j'espère positive si jamais les grands réalisateurs de camelot ne t'ont pas encore fait signer de contrat.

<sage>
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