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02/06/2017, 19h11 |
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[POGNAX] Sujets autour du racisme et des discriminations en raison d'une orientation de la personne
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Citation :
La tribune de cette féministe paraît extrêmement violente dans la réduction/négation de l'autre. Il y a un discours implicite déplaisant et pas beaucoup d'arguments. Seulement cette attaque, qui va alimenter le feuilleton (ça va devenir le burkini version 2017, pitié ). Je ne crois pas comprendre que cette association ait de complaisance envers l'excision mais semble juger que le regard "blanc" sur l'excision ne fait qu'ajouter de la violence à la violence: article d'Amandine Gay, membre du collectif "Actuellement en France, le discours sur l’excision oscille entre misogynie et paternalisme à l’égard des femmes noires. Ce n’est pas la bonne méthode pour lutter contre cette pratique patriarcale violente." |
02/06/2017, 21h51 |
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Citation :
C'est typiquement le genre d'association à dissoudre sans se poser de question. |
02/06/2017, 22h33 |
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Citation :
Témoignage d'une excisée (qui doit être proche de ce collectif, lien), qui illustre peut-être ton propos et résume le malentendu: "Une autre fois, rencontre avec une autre association féministe de lutte contre l’excision. J'accompagne ma cousine au centre culturel de ma ville. Une militante dans une association de lutte contre l'excision En entrant dans le hall, un magnifique tableau m’interpelle. Je m'en approche. À côté, une porte est entrouverte. J'y jette un coup d'œil. Une jeune femme châtain clair m'invite alors à entrer. Je lui pose alors des questions sur son activité. Elle présente son association. Spontanément, j'aborde mon excision et le fait que je peux jouir; je lui exprime le souhait de partager mon expérience avec les filles de son association. Elle me verrouille. Commence à énumérer les conséquences horribles des mutilations génitales, du cas d’une fille «infibulée» de son association. «Votre discours sur le plaisir peut affaiblir notre combat sur le terrain. Nous avons déjà du mal être audibles auprès des écoles et d'autres institutions. Alors, si vous venez nous parler de plaisir... Non! Vous comprenez?» Je repars dépitée, dégoûtée avec la sale impression d’être niée dans ma réalité." Je comprends ce discours aussi. D'autant plus qu'il y a effectivement une revendication, une aspiration à la jouissance ("priorité franco-française"? pour reprendre ton expression) chez cette femme. |
02/06/2017, 23h38 |
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#543148
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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03/06/2017, 00h12 |
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#543148 |
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C'est le témoignage d'une française excisée. En quoi ça justifie que le collectif calque les problématiques françaises sur l'ensemble du monde, y compris les régions d'Afrique où presque 80% des femmes étaient excisées il y a quelques années (source) ?
Tu ne peux pas décemment prétendre défendre l'émancipation des femmes noires dans le monde et considérer que l'excision est anecdotique parce qu'elle l'est là où tu vis au point que le phénomène soit si peu connu qu'une vulgarisation homogène soit nécessaire. Tant mieux pour la meuf qui témoigne si elle peut jouir mais ça ne va pas changer le quotidien de l'écrasante majorité des tchadiennes qu'elle boude dans son coin ou avec ses copines dans des ateliers non-mixtes parce qu'une association lui a maladroitement dit qu'un message trop complexe autour d'un phénomène méconnu en France serait nuisible aux mouvements de sensibilisation de l'opinion. |
03/06/2017, 00h13 |
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Le débat sur l'excision est quand même surréaliste Il y a marqué noir sur blanc sur leur site : "Nous réaffirmons nos droits ABSOLUS sur nos corps dont nous n’avons pas honte [...] Ce droit absolu s’applique aussi dans le cadre des violences médicales, notamment gynécologiques et obstétriques".
Un débat sur ASI entre Pulvar et la chercheuse Christine Delphy (que j'avais cité plus haut). Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un débat constructif mais au moins il y a un échange de points de vue. @au-dessus : juste pour préciser, il est indiqué dans l'émission que le collectif Mwasi a été créé par des Congolaises. Je ne sais pas ce qu'il en est actuellement mais visiblement, il n'y a q'une quinzaine de militantes actives. |
03/06/2017, 13h53 |
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Citation :
Par contre, travaillant dans une fac de médecine où se côtoient énormément de publics d'origines familiales différentes, il est certain que je vois galérer les femmes beaucoup plus que les hommes, notamment quand elles ont des injonctions familiales et culturelles d'avoir des enfants tôt. Certaines arrivent à l'internat (donc 25-26 ans généralement) avec déjà 1 voire 2 enfants sur les bras (et donc au minimum le retard correspondant au temps biologique nécessaire à l'aboutissement d'une grossesse), une carrière médicale ratée (parce que ce sont généralement les mêmes qui doivent tout faire à la maison, en plus de leurs études de médecine) - donc finissent en médecine générale/santé publique/médecine du travail, filières totalement dépréciéés -. Dans des cadres patriarcaux totalement hors d'âge, elles se retrouvent à devoir gérer leurs enfants à la maison et 80 heures par semaine de travail à l'hôpital comme internes. Beaucoup prennent des périodes de disponibilité et, plutôt que de finir leur internat en 3 ans, le finissent en 6 à 9 ans... Et alors, comble du comble, pour tous les racistes racialistes, ce n'est même pas une question de couleur de peau !! On retrouve exactement le même genre de carrière, de formation et de problèmes sociaux chez les Juives ultra-orthodoxes du 19ème ou de Sarcelles que chez les sénégalaises intégristes de La Courneuve ou Clichy-sous-Bois. Par contre, leurs maris (quand ils sont en médecine), eux pas de soucis. C'est études brillantes, postes à responsabilité et tonus d'internat dès qu'ils le peuvent... Diantre, j'ai quand même été une fois dans un jury de thèse (que j'avais dirigée et accompagnée) où la candidate, voilée jusqu'au maximum réglementaire, n'avait comme public que des autres femmes voilées, de sa famille, de la même façon et un seul homme... le vieux grand-père croulant. Aucun autre homme de sa famille n'était présent. Pas même son mari ou ses 2 frères. Pour une cérémonie qu'on a qu'une fois dans sa vie professionnelle, et qui marque l'aboutissement dans son cas de 12 années post-bac. Et dans son cas, elle était ainsi devenue, du coup, de loin la plus diplômée de la famille. Comme si ça n'avait pas d'importance. Comme si, par leur absence manifeste, les hommes voulaient désapprouver la réussite supérieure d'une des femmes de cette famille. Mais c'est pas grave, hein. L'important c'est la lutte contre le patriarcat blanc néocolonialiste qui empêche les femmes noires ou arabes d'aller en "école (sic) de médecine". |
03/06/2017, 14h45 |
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Tu diriges peut-être des thèses en médecine, mais visiblement tu n'as pas compris l'allusion aux reportages sur bar PMU/ sur Fac de médecine...
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03/06/2017, 14h52 |
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http://www.lci.fr/societe/des-identi...s-2054766.html
J'espère qu'ils risquent des lourdes condamnations judiciaires ... ils sont inhumains |
08/06/2017, 13h31 |
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