Pis, comme ca en passant, le racisme anti blanc n'existe toujours pas en france.
J'attendais que cette bon dieu d'arnaque arrive enfin.
Ce serait bien que les SJW et assimilés arrêtent de donner leur propre sens aux mots. Ou alors en étant plus précis : le
racisme systématique et structurel anti-blancs n'existe pas en France. Je vois sans arrêt des types sur les réseaux sociaux qui tombent en meute sur des personnes témoignant d'avoir subi des actes racistes de la part de "non-blancs", actes motivés par leur couleur de peau "blanche", et de leur balancer en pleine tronche "le racisme anti-blanc n'existe pas, ferme bien ta gueule, (babtou) fragile". Alors déjà, si, le racisme anti-blanc existe, dès lors qu'on décide à donner au terme de "racisme" sa définition juste normale, celle dans tous les dictionnaires, celle qui est employée par l'immense majorité de la population, et non pas sa définition de système d'oppression structuré, définition qui n'est partagée que par une poignée (et que je soupçonne de jouer là dessus pour le plaisir du tabassage à coup de marteau idéologique).
Maintenant, on reste d'accord : les actes de racisme "anti-blancs" en France sont infiniment marginaux par rapport au reste des émanations de racisme, et s'il convient d'engager de l'énergie pour lutter contre le racisme, "l'anti-blancs" vient bien en dernier.
Ensuite, le racisme institutionnalisé en France de la part des blancs privilégiés en France, je trouve que c'est bien trop généralisant comme vision des choses, et que ça a peu de réalité. Déjà parce qu'au moins, en France, la loi n'est pas raciste (alors que dans certains pays, les textes de lois ont des passages qui le sont ouvertement), ce qui, même si son application peut être imparfaite, est déjà fondamental quand on veut taxer de racisme institutionnel. Ensuite parce que j'ai du mal à voir dans les oppressions autre chose que des questions sociales. Les minorités ethniques, les étrangers, etc, quel que soit le pays, représentent souvent des catégories de population plus défavorisées (l'immigration pouvant à elle seule causer du déclassement, quand ces populations ne viennent pas tout simplement de pays à plus faible niveau de vie), et le clochard sans-abri bien "blanc" et "de souche" me semble tout aussi oppressé par la société "blanche", le capitalisme etc que son copain de pont maghrébin ou noir. Je n'ai pas l'impression, d'ailleurs, qu'il y ait une forme de "solidarité" blanche, que les blancs se serrent les coudes et/ou s'organisent ensemble pour maintenir cette supposée oppression structurelle. Je pense que ces systèmes d'oppression sont majoritairement d'origines sociales (les "blancs" ne sont pas les oppresseurs dans tous les pays).
Je le rappelle au cas ou, ce sont des groupes de paroles.
Donc un peu comme les groupes d'alcooliques anonymes ou de victimes de violences, qui viennent partager leur souffrance ? Dans ce cas je trouve ça tout à fait adapté que ce soit non mixte effectivement. Des femmes qui ont subi du harcèlement de la part d'hommes, ou du sexisme au quotidien qui leur pourrit la vie, etc, je peux tout à fait comprendre que la présence d'hommes, sans même parler de leur intervention, bloque la parole, et c'est bien de la libérer. Là où je trouve ça par contre dommage, c'est que ces groupes ne se limitent pas à cela, qu'ils veulent aussi avoir pour thématique de réfléchir autour du féminisme et de proposer des solutions pour lutter contre le sexisme, arriver à des compromis également entre les féminismes, et dès lors je trouve que la non-mixité ne se justifie plus, que les hommes ont leur mot à dire (même si moins prioritairement que les femmes), et que ça doit se construire avec eux ; sinon ça ne sera jamais efficace, je pense.
Sur le sujet des communautarisme, j'avais envie de vous demander votre avis : Est-ce que c'est possible d'améliorer la condition d'une minorité sans convaincre la majorité dominante ?
L'Histoire récente montre plutôt que non. Contrairement aux idées reçues, Martin Luther King et Gandhi par exemple étaient majoritairement soutenus par l'opinion publique (et une bonne partie des medias).