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Licenciement économique, que faire ?
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#393901
Invité
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#393901 |
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Ne surtout pas faire de rupture conventionnelle ou autre, elle perdra tout.
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Ashes to Ashes |
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Prophète
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Salut,
alors le CSP c'est le bien mangez en ![]() Trêve de blague, ce qu'il faut voir, c 'est que le licenciement eco, c'est le meilleur contexte possible pour un salarié qui sort d'une boite * y a pas de notion de faute du salarié (c'est la boite qui ne va pas bien, peut être a cause de lui mais c'est pas la question) * y a pas de notion de "c'est moi qui voulait partir" c'est rudement pratique a soutenir dans les futurs entretiens d'embauche, vu qu'il n'y a pas grand chose a justifier sur le plan perso en réponse a la question (pourquoi vous êtes au chomedu qui peut être pénible) Après sur la CSP en elle même : * c'est 80% du brut pendant un an (donc en général, ça fait plus en net que le salaire salarié...) versus les 57% de l'ARE standard * pas de délai de carence, l'indemnisation démarre le lendemain de la sortie (par opposition au délai de l'ARE calculé avec les congés indemnisés, la prime d'ancienneté tout ça) * après les 1 ans de CSP, c'est comme l'ARE normal Les rares cas ou la CSP n'est pas ultra favorable (encore que ça se calcule) c'est si la personne veux monter une activité en auto-entrepreneur a court terme, car toute reprise de taf termine le protocole CSP (oui même une activité d'auto-entrepreneur qui fait pas de tunes au début) Sinon je plussoie violemment Adriana et Picta : * une rupture conventionnelle ne peux se substituer a un licenciement Eco pour l'employeur, un salarié a qui on vendrait une rupture conv pour éviter la procédure eco ça pourrait donner des grosses embrouilles pour l'entreprise. Perso mon conseil, si la personne concernée n'avait pas spécialement intérêt/envie de quitter le job, ben ça veux dire que c'est l'employeur qui veut s'en séparer donc il faut absolument le laisser venir avec ses billes, ne rien répondre direct sauf "ok je vais réfléchir" normalement les critères de préférence sur licenciement eco sont la : http://vosdroits.service-public.fr/p...rs/F2831.xhtml si il y a une salarié plus récemment entrée dans l'entreprise c'est elle qui devrait sortir en premier (modulo les ages respectifs) l'employeur doit justifier de ses décisions concernant l'ordre de sortie. Après si l'employeur propose une conventionnelle, a la limite je dirais pourquoi pas MAIS avec un gros chèque MAIS... * /!\ gros chèque = grosse carence chez pôle emploi en terme de démarrage d'indem... * /!\ gros chèque = attention aux impôts, aux aides de la caf tout ça tout ça * pas de suivi personnalisé chez pôle emploi comme en CSP (bon ça a la limite... l'intérêt se discute) |
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Citation :
S'agissant du deuxième point, il y a deux raisons qui justifient la prise en charge d'une formation par des fonds publics : - l'adaptation à un poste de travail - la montée en compétence Si cette personne n'a manifestement pas été licenciée pour inaptitude incompétence (10 ans dans la même boite, ça va être dur de justifier qu'elle n'était pas compétente au poste qu'elle occupe) et souhaite retrouver un emploi de même nature, elle ne rentre alors dans aucun de ces deux cas et je pense que tout ce qu'elle pourra trouver concernera des formations courtes et opérationnelles, sur la découverte/initiation de logiciels particuliers par exemple dont Pôle Emploi est friand (qu'aucun employeur sérieux ne considèrera comme une maitrise quoiqu'en disent l'organisme de formation et le "certificat" qu'elle y obtiendra, soyons clairs). Éventuellement, si elle peut justifier que depuis sa formation initiale et/ou son premier poste dans ce domaine, le métier qu'elle pratique a évolué de manière significative (en terme de compétences à mobiliser) sans qu'elle soit en mesure de suivre cette évolution, c'est négociable. Il lui est toujours possible de se financer une formation sur ses fonds propres, cela ne regarde alors qu'elle-même et l'organisme de formation. Si maintenant elle souhaite se réorienter, il faut qu'elle ait une idée du métier vers lequel elle se dirige. Sans cela, elle va se faire bananer par le conseiller qui va choisir à sa place en fonction des besoins des entreprises dans le bassin d'emploi (oui, comme le conseiller d'orientation au collège). Elle peut bien sûr lui demander les secteurs porteurs pour s'aider dans cette décision. Et mobiliser son CPF pour effectuer un bilan de compétences qui l'aidera à se situer. Attention toutefois, dans cette niche se cachent beaucoup de truands incompétents ou du moins irrespectueux de la responsabilité qui leur incombe en terme d'accompagnement (par exemple, des "psychologues" qui vont lui faire remplir des questionnaires devant un écran et lui lire des résultats générés automatiquement). Elle a donc intérêt à se renseigner sur les prestataires possibles avant de faire son choix. Bref, avant de se poser la question de la formation, mieux vaut se poser la question de ce qu'elle veut faire et devenir sur le plan professionnel. La formation est un moyen, pas une réponse. Dernière modification par Laadna ; 01/07/2015 à 02h13. |
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Alpha & Oméga
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Alpha & Oméga
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Insuffisance Professionnelle est le terme que tu recherche je pense.
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Le licenciement éco est nettement plus avantageux que la rupture conventionnelle niveau indemnité assedic avec le CSP... ( enfin c'était comme ça il y'a quelques temps )
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Prophète
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Citation :
n'oublie pas qu'il faut avant tout qu'elle ne reste sur "rien" (ni rupture conv ni lic. eco.) ca n'est pas elle qui veut partir a la base et ça n'est pas a elle de décider par avance sur quoi s'orienter. c'est l'entreprise qui va décider de telle ou telle procédure. il faut les laisser jouer leurs cartes avant d'y reflechir. sinon pour tes questions : * tu parles de quelles indem? de licenciement rapport a l'ancienneté? ca se calcul a la date de rupture (donc fin du préavis même si non effectué) d'ailleurs je reviens sur un truc que tu as dis au début, tu parlais de 700€ d'indemnité pour 10 ans de présence dans la boite, tu es sur de ton calcul? l'indem légale c'est : http://vosdroits.service-public.fr/p...ers/F987.xhtml 1/5eme de mois de référence multiplié par le nombre d'années dans l'entreprise Le salaire de référence est déterminé en prenant en compte, selon la formule la plus avantageuse : * soit le 1/12e de la rémunération brute des 12 derniers mois précédant le licenciement, * soit le 1/3 des 3 derniers mois (les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte au prorata du temps de présence). si la convention collective donne plus, c est le plus favorable qui s'applique mais si c 'est moins c 'est la légale. * pour la justification de l'ordre de licenciement, le truc c'est qu'il n'y a pas forcément que l'ancienneté qui rentre en ligne de compte. par contre le fait de choisir de licencier un temps partiel versus un temps complet n'est pas valable. Théoriquement, l'employeur doit discuter d'une liste de critères avec les représentants du personnels (lol en pme d'ailleurs) et il donne aux critères une note et un poids. celui qui a le moins de point sort... Par contre l'employeur ne donne pas les critères de choix lors du licenciement. Dans un délai de 10 jours à compter de son départ de l'entreprise, le salarié licencié peut demander à l'employeur les critères retenus ayant justifié sa désignation par LRAR (ou en main propre contre décharge). l'employeur doit répondre dans les 10 jours aussi par LRAR(ou en main propre contre décharge). Si le salarié (enfin ex-salarié) n'est pas convaincu par la justification, ca peux s'attaquer au tribunal * pour la réembauche. va voir la : http://travail-emploi.gouv.fr/inform...uche,1105.html en gros : l'employeur doit mettre dans la lettre de licenciement que le salarié peut demander a être prioritaire en cas de réouverture de poste compatible. le salarié a 12 mois après la fin de son contrat pour envoyer une LRAR disant "oui je veux être réembauché si possible" En sachant que si il y a CSP c'est déjà dedans de toute façon. |
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