Le problême c'est que pour toi, ne pas vouloir donner sa voix à l'un ou l'autre relève d'une incapacité. Ça ressemble fort à un élément de langage...
Vu la façon dont les politiques abusent de leur pseudo légitimité acquise à travers le vote, il est un tantinet cavalier de traiter d'incapables ceux qui ne souhaitent pas cautionner l'un ou l'autre des candidats.
La soumission elle est plutôt du coté de ceux qui votent à contre cœur parce qu'il le faut bien (ma brave dame), si tu veux mon avis.
Huhu l'élément de langage, je ne répond pas vu que je ne sais pas trop ce que tu sous-entends mais ça m'a fait sourire.
Sinon je suis entièrement d'accord avec le fait que voter à contre cœur, "
Parce qu'il le faut bien..." ou "
Parce que l'autre ça serait pire..." c'est
aussi une forme de soumission. Dans les deux cas tu te soumets au système tel qu'on te le propose pour continuer, contre vents et marées et de façon un peu pathétique à mon goût, à exprimer ta voix, peut-être aussi pour saluer à ta façon la mémoire de tous ces gens dont te parlais madame Rose, ton institutrice du primaire, qui sont mort un jour, il y a longtemps, pour que tu aies ce fameux droit de vote.
Mais tu vois bien j'espère que tout ceci n'a qu'un lointain rapport avec l'utilité d'un vote blanc autour duquel est censé s'axer le débat et peu d'intérêt à être développé dans ce sujet.
Sinon tu te méprends sur le terme incapacité, le vote blanc représente bien l'incapacité d'une personne à faire un choix, qu'il s'agisse d'une incapacité choisie ou subie. Et si, comme je le dis encore, la personne peut faire ce choix, mais s'y refuse, on en re re reviens au même point, c'est de l'hypocrisie, car refuser ce choix si l'on est en capacité de le faire c'est rejeter le système électoral dans une de ses composantes, donc, dans son ensemble vu que le système est un tout. Soit on est en capacité de faire ce choix intellectuellement, et on se
doit, par honnêteté, de le retranscrire dans son vote, soit, on y revient, on est toujours honnête dans sa démarche mais on est dans l'incapacité de faire un choix, auquel cas la possibilité du vote blanc reste disponible.
Tu te disperses trop, si tu veux donner des exemples concrets parle aussi d'une élection concrète, de quelle élection, de quel tour parles tu ? Tu ne veux pas de ceux là dis tu ? Mais de quel droit rejetterais-tu au second tour les candidats plébiscités par la majorité lors du premier ? J'ai déjà répondu à cette incohérence ici :
Ceci posé, venons en au second tour, le simple fait que tu sois allé voter au premier représente un accord tacite avec le système de l'élection en elle même, sinon c'est de l'hypocrisie totale. Or il se trouve que, en France, l'élection présidentielle, puisque c'est de ça dont tu parles, se déroule en deux tours. Tu as participé au premier et tu désires (il semblerait), pousser jusqu'au second, la question est donc la suivante : quelle est ta légitimité , ta cohérence, dans le fait de refuser à choisir comme tu l'as fait au premier ? La réponse est simple, il n'y en a pas, à partir du moment ou tu t'engages le simple fait de dire, soudainement :"Ah ben en fait comme mon favori à moi il n'est pas passé je n'ai plus envie de jouer avec vous, je boude. Mais comme j'ai envie de vous le dire que vous êtes tous des méchants de pas avoir voté comme moi, je vais mettre un petit bulletin inutile dans l'urne". Un peu trop simple comme façon de faire, et totalement inconséquent. Si tu te déplaces au premier et au second tour tu acceptes les règles. Si tu veux continuer à jouer malgré l'élimination de ton champion, tu en choisis un autre, c'est comme ça que ça marche.