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osawa était une petite femme, rondelette et ayant une tête carrée. Elle vivait dans une ferme, veuve et sans enfants, elle se sentait un peu seule mais était heureuse. Elle devait avoir 40 ans, mais on la croyait plus jeune car elle s'occupait beaucoup de son habillement : en effet, elle avait été styliste dans le passé, elle avait aussi de très bonnes connaissances capillaires.
Ce jour là, elle fit la grasse matinée mais quand elle vit l'heure, elle se dépêcha d'aller voir à la place du village s'il y avait eut quelque chose d'intéressant... Ils voulaient encore élire un nouveau maire mais elle ne se sentit pas concernée par cette annonce, elle pensa :


"Ah! Un nouveau maire! Je suis fermière mais je sais pas si je serai vraiment géniale comme mairesse. Hm! Je laisse la place aux autres! Mes poulets m'occupent trop!
Et puis... pas envie de finir en amuse-gueule pour loups, moi..."

Elle se passa la main dans les cheveux et attendit que plus de gens arrivent.
Snire était un homme fin, au visage carré. Un chapeau troué, quelques vestes en cuir et des gants dont le bout des doigts était ajourné le réchauffait l'hiver. Il était toujours adossé à la maison du bailli, espérant qu'une maison se libérerait et qu'il serait libéré sa misérable condition.
Un beau matin, Snire se réveilla sur la place du village, comme à son habitude. Il vit au beau milieu une pancarte, et lut :


- Un maire hein ? Bouaf, l'autre bonne femme d'osawa veut pas la place ? Non ? Tsssssk...

Il retourna près de la maison du bailli et essaya de se rendormir, se chantant une berceuse.

- I'm a poor lonesome hobo...
Après avoir erré pendant une bonne partie de la nuit, Mogweed se réveilla encore plus épuisé que la veille. Quittant son abri de fortune, il se dirigea lentement vers la place du village, cherchant un peu d'animation à défaut d'un repas chaud. Bien qu'il n'ait connu qu'un peu plus de vingt hivers, il paraissait déjà usé pour son jeune âge. La mine désabusée, il lu la pancarte annonçant qu'un nouveau maire devait se faire élire. Ce titre n'était pas pour lui, comment pouvait-il prendre sur ses épaules la responsabilité d'autrui ?

- Ca peut néanmoins être intéressant, lâcha-t'il avant d'échouer tranquillement sur un fétu de paille.
Neuf heures du matin... Ah non, bientôt quatorze heures ! Plancton se réveille...
Comme à son habitude, il avait encore trop bu la veille. Cela fait maintenant 2 mois qu'il est concerné par ce problème d'alcool, au malheur de sa femme qui doit aller souvent travailler seule aux champs. Ayant un sombre passé, accusé de meurtres, il était venu dans ce village pour échapper aux milices qui le poursuivaient sans cesse... Mais cette fois, c'était trop tard... Ils étaient là et une lumière l'aveugla soudainement...

- AHHHH NOOOOON PAS MA JARRE A BISCUITS, PAR PITIÉ !! hurla-t-il.

Il se fait réveiller par les rayons du soleil. Six heures du matin, ce n'était qu'un mauvais rêve. Plancton, c'est un peu le fermier de base. Il est habillé normalement, et le seul signe qui le distingue des autres est son chapeau de paille, orné d'un trèfle à 4 feuilles. Chanceux le Plancton ? On verra bien. Célibataire, souriant et vivant de peu de choses, on n'entends pourtant pas beaucoup parler de lui. Peut-être gagne-t-il à être inconnu... Ou peut-être n'aime-t-il pas tout simplement la foule et les rumeurs.
Ce jour là en allant aux champs, il vit cette petite pancarte indiquant qu'un poste de maire était vacant et qu'on recherchait des agriculteurs volontaires... Non pas que cette idée le repoussait, il se dit qu'il allait d'abord attendre d'avoir recueilli les réactions des autres avant de faire un choix.


- Mmhhhh mouaiis... Bof, ajouta-t-il, dans un grand élan de mystère.
Tomhax avait toutes les qualités du fermier de base..il était travailleur mais ça ne faisait pas longtemps qu'il avait récupéré la ferme de son oncle située non loin de Bahrcelieux...Il ne connaissait donc pas les habitants mais il était néanmoins prêt à les service de quelques façons que ça soit...

"Un maire, vous avez besoin d'un maire ? Je suis prêt à tout pour vous même si le travail de ma ferme me prend énormément de temps...je ne voterais en aucun cas pour moi ! Je ne suis pas assez orgueilleux pour ça ! Aucun de mes confrères paysans ne veut se présenter ?"
Tomhax a l'air plutot fort ! Allez , il est pour le moment le seul a se présenter donc je vote pour lui ! En plus, il m'a l'air bien robuste et nous protégera !


Cerbardus maintenant la loi dans le village, depuis que les loups-garous s'étaient infiltrés, il redoublait de présence et faisait attention au moindre fait et geste. Il était plutôt grand, avec une silhouette musclé, il représentait bien la loi. Il habitait en plein milleu du village, près de la place publique et aimait le village de Bahrcelieux, ou il vivait depuis sa plus tendre enfance. Il connaissait presque tout le monde et avait confiance en presque tout le monde. Dur de repérer les infiltrés
"Je ne me présente pas officiellement mon bon bailli mais je suis prêt à passer des 140 heures par semaines aux 240 heures par semaines pour assurer le poste de Maire...je risque d'être un peu fatigué à la fin...un tout ... petit...peu...ZzzzzzZZzz"
Kathandro regardait le village s'agiter. Il sortait avec une escorte, puisque très bien pourvu financièrement parlant, et aussi était-il quelqu'un d'assez antipathique qui aimait à dire les vérités qui dérangent à voix haute. Il était toujours bien vêtu, certainement employait-il les meilleurs tailleurs du pays, et on voyait à son allure qu'il mangeait chaque jour à sa faim, peut-être même plus.

"Un nouveau maire, mais cela ne finira-t-il donc jamais? Tous plus incompétents les uns que les autres. Lequel de nos bouseux locaux aura donc l'insigne honneur de diriger le patelin de son inutile utilité. Oh joie, j'en frissonne déjà."

Il continuait un peu dans l'ironie.

"De toutes façons, les plus faibles mourront et les autres survivront. Commençons déjà par chercher les loups, ça nous fera perdre moins de temps."
"Tss Kathandro... C'est pas un petit châtelain comme toi qui va nous traiter de bouseux, quand même, si ? C'est vachement vexant, tu vois."

Elle prit son courage à deux mains et dit :

"Pour faire de la concurrence à Tomhax, je veux bien me présenter! Mais ma voix ira vers lui, ça m'a l'air d'être un bon p'tit gars!"
Faisant partie des premiers habitants venus repeupler le village de Bahrcelieux, j'ai toujours vécu à l'écart des autres habitations, à la lisière de la forêt où je me rends régulièrement pour ramasser les plantes et autres champignons nécessaires à la fabrication des cataplasmes dont les villageois ont régulièrement besoin. Les travaux des champs entraînent en effet des lésions innombrables : être fermier est un métier bien plus dangereux qu'on ne l'imagine et, à tout prendre, si j'avais dû avoir le choix, j'aurais préféré être soldat. Bien heureusement, je n'ai pas à m'occuper d'animaux indociles - hormis ma satanée chèvre - ou à manipuler des outils lourds ou tranchants.

Voilà maintenant des années que je panse les plaies et les bosses du village et, j'en suis d'ailleurs assez fier, j'ai mis au monde la plupart des jeunes bambins qui couraient hier encore dans les rues.
Depuis la tragédie, bien entendu, leurs parents les gardent dans leurs chaumières et l'ambiance est devenue bien morne.

Il paraît que certains membres de la communauté ont décidé de réagir contre le fléau qui s'est abattu sur nous et que les fermiers vont mener la résistance. Je n'ai pas pour habitude de m'immiscer dans les affaires du village, mais je vais aller prêter main-forte à ces gens-là : nul doute que confrontés à des bêtes qui tuent des enfants, les villageois auront besoin de quelqu'un capable de les soigner.


(...)

Parvenu sur la place du village, j'aperçois un attroupement devant un panneau et m'en approche. Comme souvent, les autres s'écartent sur mon passage : s'ils ont besoin de moi, ils ne m'aiment guère, ne parvenant pas à comprendre comment je les soigne, et je dois dire que j'ai souvent entendu des murmures peu flatteurs à mon sujet. Je ne m'en suis jamais soucié.

Après avoir lu la proclamation, j'exprimai mes réflexions à haute voix - une vieille habitude qui me valait des sobriquets tels que le Fêlé ou le Fada.


"Ma foi, un maire, pourquoi pas. Faut bien quéqu'un pour diriger les r'cherches. Mais qui d'vous-là pourrait-y faire l'affaire ?
Bah, j'vous connais presqu'tous, mieux que vous ptêt bien, et m'semblez point avoir la fibre de chefs.

M'enfin on va voir si y a d'autres gars qui sont tentés, après tout, la journée est pas finie."

En attendant de voir comment tout cela allait tourner, je décidai de m'écarter un peu : je ne tenais pas à croiser le bailli Cerbardus, qui ne ratait jamais une occasion de me tancer pour l'aspect négligé de ma demeure qui, à l'entendre, effrayait les colporteurs et décourageait les nouveaux arrivants. Bref, un enquiquineur. Comme si la maison d'un guérisseur devait être proprette et accueillante : enfin, je n'allais pas inciter les villageois à tomber malades pour le plaisir de venir me rendre visite !
"Vous avez entendu la rumeur qui gronde ?"
"Oui ! Il parait que la menace rode autour du village !"
"Nous sommes perdus ! Qu'allons nous faire !"

Ah.. Les jeunes demoiselles en détresse et leur quart d'heure de ragots quotidiens..
Marrkus soupira, c'était tous les jours la même chose, il avait droit à ce spectacle pendant son moment de repos, entre deux travaux à la ferme. Les histoires étaient parfois sans queue ni tête, parlant tantôt d'infidélités commises par des couples qui devenaient subitement plus discrets, ou les jeunes femmes jasaient sur des histoires qui auraient pu ressembler à de pures contes sortis de leur imaginaire (trop) productif.

De quoi parlaient elles là ? D'attaques nocturnes, tiens donc, un des fermiers aurait dit avoir vu une bête de sept ou huit pieds de haut roder autour de sa grange. Comme si le village avait encore besoin d'une histoire comme celle-ci. Marrkus avait déjà du mal à vendre ses récoltes aux villages voisins, si l'on commençait à effrayer les clients, qui allait acheter ses céréales et ses bêtes ? Ah, feu son père avait fait le bon choix en venant ici, sur cette terre maudite.

Le jeune homme secoua sa tête de gauche à droite d'un air lassé, il finit sa choppe et se dirigea vers la sortie. Le piaillement des jeunes filles affolées fut remplacé par un puissant brouhaha dès qu'il sortit de la taverne : la place du village était en proie à un étrange attroupement. Bien décidé à savoir ce qui avait pu créer ce mouvement de masse, il commença à traverser la foule en donnant des coups d'épaule (ou les gens le laissaient passer, peut être impressionnés par sa carrure). Son regard croisa quelques têtes connues tandis qu'il avançait tant bien que mal, d'autres fermiers, voisins de sa propre exploitation, s'étaient rassemblés autour d'une pancarte sur laquelle il put lire ceci :
"Il manque un maire a notre ville, alors présentez vous et débattez. Ce poste est réservé aux fermiers de bonne volonté."

Ainsi le village semblait vouloir s'organiser. Quelle bien bonne idée ! Il entendit le discours d'un fermier (Tomhax) et d'une fermière (osawa) qui, apparemment, souhaitaient se présenter comme maire.

"Moi j'dis que ceux qui n'ont pas la carrure pour ce poste peuvent décamper ! Toi, il fit un signe du menton en direction de Tomhax, tu veux t'présenter comme maire, mais tu n'es même pas sûr de vouloir t'investir pleinement dans c'rôle ! Je n'veux pas d'un tire-au-flanc pour nous diriger ! Marrkus se redressa,
Quant à toi Osawa, tu n'te présentes que parce que le châtelain t'a piqué dans ton orgueil ! Si tu dois t'émoustiller comme cela à chaque évènement, je ne donne pas cher de notre peau !
Autant vous dire tout d'suite que l'on n'risque pas d'aller bien loin ! J'préfère autant me présenter face à vous, histoire que le village soit sûr d'être en sécurité et que ses habitants dorment paisiblement !"

Le fermier se tourna vers ses concitoyens, croisa ses bras sur sa poitrine et il esquissa un large sourire.
Lutoline est une hormone tres grande femme, de tres grande posture et tres musclée.
Cette jeune femme a d'abord voulu devenir militaire pendant son enfance mais ils ne recrutent pas de femmes dans leurs services, elle s'etait pourtant bien entrainée... Apres quelques années de déprimes et de poids gagnés, elle dévidé de venir institutrice car elle avait de bonnes bases un peu partout mais elle et la diplomatie font 2 et avec la pédagogie ca fait 3, parc contre elle peut tres bien entrainer les enfant aux sports de combats.

Depuis l'arrivée des loups, sa classe commencait à se vider, les parents des enfants préférant s'occuper eux-meme de leur éducation, aussi cela leur avait permit d'exprimer leur mécontentement par rapport à l'enseignement de Lutoline. Ainsi, cette forte femme commenca à devenir un peu haineuse et aigrie.

"Ecraser loups comme bouses de vache !!!!!"

D'un pas lent, faisant presque trembler le sol (on a meme du mettre du carrelage à l'ecole car le parquet a été détruit), Lutoline se dirigea devant l'affiche.

"Groumpf! Election maire ! Moi pas pouvoir me présenter dommage c'est !"


- Errrrque ! son accent nordique n'aidait pas vraiment les autres à comprendre ce qu'elle disait, élire un maire faut-il ? Orrrr Tomhax etre seul à s'etre présenté !!! Moi voter pour lui DA!!!

En meme temps d'avoir parlé, Lutoline remarqua Marrkus.

- Orrrfff ! toi t'etre présenté aussi avec FORRRRCE, toi avoir plus de cran ho que DA!
Finalement, moi votera pour Toi MaRRRRRkus!

Humm ! Maintenant etre heure du cours de sport des enfanTTs ! Allons-y YAA.

Lutoline courrait en direction de l'ecole, cette fois ci en faisant trembler le sol...
La déclaration de Lutoline fit perdre à Mogweed le fil de ses pensées. Repoussant une mèche de cheveux qui lui tombait devant les yeux, il scruta ses mains décharnées et se leva. Avançant péniblement vers les fermiers réunis, il les observa un à un.
La plupart d'entre eux semblait prendre les récents évènements comme un jeu, bien qu'une tension palpable était visible sur leurs traits fatigués. Les choses n'allaient pas s'arranger si on en croyait les derniers rumeurs annonçant le retour des lycanthropes et une nouvelle vague de carnage. Aucun des candidats ne semblait avoir le potentiel pour gérer une communauté en état de crise. Néanmoins, Mogweed savait pertinemment que le village avait besoin d'un meneur, d'une personne capable de réunir les gens malgré leurs différences pour repousser l'ennemi.

"Nos fermiers ne semblent pas vraiment impliqués par l'avenir du village. Que craignez-vous en acceptant la tâche de maire ? De vos vies, vous ne ferez jamais rien de plus grand que de nous guider vers la vérité..."

En respirant lourdement, Mogweed se tint les hanches et scruta le ciel. Le soleil était peut-être encore haut, mais il fallait rapidement prendre une décision.
"Markus! Tu devrais pas être aussi méchant!

En tout cas, personnellement, ça m'importe que très peu le poste de maire. Je préfère le laisser à d'autres... Même si les temps sont rudes, je préfèrerais pas laisser mes animaux crever...
Et puis, m'avez l'air plus intéressés que moi par ce poste, alors pourquoi pas ?"
Le bruit grondait, les cris fusaient, il ne fallait pas que la panique s'empare de la foule. La panique était sûrement un de leur pire ennemi. Osawa n'avait pas tardé à répondre à sa réplique qui s'était voulue cinglante :

"Osawa, voyons ma chère voisine ! Mes bêtes m'préoccupent tout autant qu'vous, seulement, n'vous mettez pas sur le devant de la scène si l'coeur n'y est pas vraiment ! Qui n'dit pas que les bêtes ou quelque soit cet ennemi qui semble roder autour de not' bon village ne veuille pas s'attaquer au futur chef en premier !"

Il avait diablement besoin de boire quelque chose. Mes vaches pour une choppe pleine ! Seulement, il ne pouvait pas partir de la place avant que la décision eut été prise, il ne voulait rien perdre de ce moment, l'ennemi l'observait peut être en cet instant, caché derrière une maison.
Après avoir écouté de loin Marrkus, le moment semblait venu de prendre une décision : tous les candidats au poste de maire semblaient s'être déclarés. Mais certains manquaient cruellement d'enthousiasme... Etait-ce ainsi que le village pourrait lutter contre l'ennemi ? Je décidai de rejoindre les badauds au centre de la place et d'intervenir dans la conversation.

"Eh ben les ptits gars, pouvez pos mieux faire ? Y a donc qu'un d'ent' vous qu'a envie d'prendre les choses en main pour nous débarrasser d'la racaille qui tue vos gosses ? C'est pas ben glorieux.
Y a celui qu'est un trou, bon lui c'est spur qu'y va pos trop nous aider, mais les zot', zavez rien à dire ? aucune idée ? A ben c'est sûr quand on vous entend causer d'aut'fois, zavez des trucs à dire, mais quand faut rel'ver ses manches et fair' queque chose, y a plus personne.

Marrkus, vu qu'les zot' y zont pas vraiment l'air d'vouloir êt' maire, et si tu nous disais un peu s'que tu comptes faire si on t'choisis ? T'as un plan d'bataille contre ces monstres ?

Crévin, si on s'bouge pas, on s'fera tous bouffer !"

Mes articulations me faisaient souffrir après des heures d'attente et voir les fermiers chercher à surtout ne pas se mettre en avant n'avait que renforcé ma maussaderie native.
"Moi je décide de voter pour Osawa car je pense qu'elle a les compétences pour aller au bout de ce métier...mais comme j'dis moi, je suis prêt à tout pour aider le village..."
Kathandro regardait les paysans débattre sur une élection qu'il trouvait inutile.

"Bon, eh bien, puisqu'il faut en choisir un, je vote pour Tomhax, il a l'air volontaire, mais je ne fais pas vraiment de soucis sur sa capacité à gérer le problème, il sera inefficace."
Snire était toujours à sa place habituelle, regardant les villageois débattre sur le choix du maire. Quand Marrkus prit la parole, on distingua un petit sourire en coin sous son chapeau. Il se leva, et serra la main de Marrkus de ses 2 mains.

- Moi j'ai confiance en vous ! Marrkus, z'etes le meilleur maire qu'on puisse avoir ! dit-il avant de repartir devant la maison du bailli.
"Merci à ceux qui pensent que je suis quelqu'un digne de porter de telles responsabilités malgré le fait que je ne sois qu'un nouveau dans ce village, néanmoins j'ai les épaules solides et même si mon éducation est faible...je saurais porter les valeurs de Bahrcelieux haut et fort...mais si je suis élu, je prendrais osawa comme adjointe qui a l'air d'être faite du même métal que moi !"
- Ouais bha moi j'pense (et oui !) qu'etre obliger de voter un fermier comme maire etre mauvaise idée et aussi que des pauvres paysans comme eux avoir mieux à faire et surtout que eux doivent etre totalement NUL comme maire !
C'est stupide ! J'voterais pour moi si je le pouvoir !

Le meilleur maire qu'on pouvoir avoir, c'est moi !
Plancton revenait d'une dure journée de travail, lorsqu'il aperçu toute une foule réunie autour de la pancarte qui, a son dernier passage, était presque désertée. Comme il l'avait prévu, c'était la cohue et les habitants lançaient sans vergogne des insultes dans tout les sens, ça criait, ça s'exprimait fort ; une journée comme les autres...
Il s'arrêta une quinzaine de minutes pour observer et écouter les grands parleurs. De cette séance de jérémiades, il n'obtenu pas grand chose de vraiment convainquant, mais lorsqu'il entendit Markkus faire son discours, le fond et la forme l'intéressèrent. Face à de tels arguments, il était dur de faire autre choix que de voter pour lui. Néanmoins, Plancton ne se ruait pas sur les premiers avis au vif et réfléchissait un bon moment avant de se décider.
Il avait sûrement fort à gagner envers ce maire, mais sa capacité à être un grand parleur n'était-elle que sa seule qualité ? Même si leurs interventions furent discrètes, celles de Tomhax et Osawa n'étaient pas pour autant dénudées de sens... Et Plancton gagnait à être aimé, il se sentait mieux ainsi.
Malgré ce casse tête incessant, il prit une décision, se mouva vers une place surélevée et prit parole à haute voix.

"Oyez, oyez, gentes personnes ! Le maire doit représenter le village dans sa majorité, aussi ne soutiendrai-je pas, comme l'a dit le bon Markkus, un candidat à demi engagé et une candidate trop imbue d'elle même ! Certes, le châtelain est ce qu'il est, mais il ne faut pas s'emporter à ce point. J'ai longuement hésité entre Osawa et Markkus, mais c'est bien pour ce dernier que ma voix revient !"
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