J'ai profité de Japan Expo pour mettre la main sur plusieurs tomes chouettes :
Complément affectif #7 ~ Le titre donné à la version française me fait toujours tiquer (enfin vous me direz
Suppli c'est pas spécialement évocateur), mais sinon wouaaaah oO Déjà, c'est super beau. J'aime beaucoup le graphisme de Mari Okazaki en général mais là elle s'est vraiment surpassée. Entre Fujii qui rayonne depuis le retour de Sahara et la "femme parfaite" à l'honneur le temps d'un chapitre, on en prend plein les mirettes. La façon dont les histoires des unes et des autres évolue continue de me captiver, même si j'ai été moins touché que dans d'autres chapitres qui faisaient vraiment écho à ce que j'ai ressenti en travaillant dans des bureaux.
Black Rose Alice #1 ~ La nouvelle série de Setona Mizushiro depuis
L'infirmerie après les cours. Malgré quelques passages un peu cliché (les "seriez-vous un ange ?" vraiment neuneu ou bien le personnage d'Agnieszka dans sa globalité), j'aime beaucoup sa version des vampires. Dans cette histoire, ce sont des végétaux qui parasitent les corps humains et y invitent divers insectes qui assurent tel ou tel rôle, en attendant de se reproduire et de libérer leurs graines afin d'infecter des cadavres pour perpétuer l'espèce. Le tome pose essentiellement les bases de l'intrigue, on retrouve certains thèmes chers à Setona Mizushiro (comme le même corps qui abritent plusieurs âmes, simultanément ou successivement)... une mise en bouche alléchante en tout cas
Un drôle de père #1 à #4 ~ L'histoire d'un célibataire de 30 ans qui se retrouve à prendre sous son aile une orpheline de 6 ans et à découvrir la vie de papa. Malgré certains aspects très réalistes (comme la galère pour trouver une garderie pas trop loin et qui reste ouverte suffisamment tard), le héros a tellement peu de problèmes pour élever sa fille adoptive qu'on a l'impression qu'être papa c'est quelque chose d'absolument génial. Bref, surtout une lecture agréable et mignonne dont j'ai hâte de connaître la suite ^^
Le sablier #9 ~ (oui, c'était une Japan Expo placée sous le signe du shôjo en ce qui me concerne). L'histoire s'étant terminée au tome 8, ce volume 9 contient des histoires plus ou moins longues mettant en scène des personnages secondaires. Ce que je n'aime pas trop dans ce type d'histoire c'est que, comme dans celles qui suivent la fin de
Basara, on a l'impression que la rencontre des héros était prédestinée puisque leurs parents (ou grands-parents, ou aïeux en général) se sont connus. Se rendre compte que leurs mères se connaissaient enlève de son charme à la rencontre des héros par exemple. Que la petite soeur d'An rencontre son ex à peine psychorigide aussi, mais pour une autre raison : ça donne l'impression que le monde est petit et qu'on reverra forcément un jour les personnes qu'on a connu. Or ce n'est pas réaliste du tout : IRL pas mal d'adieux sont définitifs. Bon, on se doute bien que c'est une façon pratique de parler de plein de personnages en même temps que de les faire se croiser comme ça mais c'est dommage. Ceci dit j'ai bien aimé l'histoire de la mère de Daigo qui évoque la façon dont la mère d'An se sentait prisonnière de son petit village et de l'image qu'elle essayait de donner. J'aime bien ce genre d'histoire nostalgique et mélancolique de manière générale.
Celle que je voudrais être ~ Le tome 2 d'une trilogie de Vanyda, une dessinatrice française vraiment très douée pour évoquer des situations du quotidien avec énormément de justesse mais aussi d'humour. Et contrairement à pas mal d'autres auteurs qu'on sent influencés par les mangas, elle a développé un style personnel et bien digéré ses influences. Ce tome nous raconte donc la 1ère année au lycée de Valentine, l'héroïne très effacée du tome 1 (
Celle que je ne suis pas) qui s'affirme de plus en plus, tout comme certaines de ses copines. Difficile de ne pas reconnaître plein de petits détails de ses propres années au lycée, ou de ne pas rire à certains passages
Cat's Eye #10 ~ OMG comment c'est nul ce truc. Dire que j'étais fan du dessin animé quand j'étais petit (c'est d'ailleurs la seule raison pour laquelle j'achète et garde les tomes de cette série : me remémorer l'histoire et enfin connaître la fin, même si apparemment elle est pourrie). Les histoires sont invraisemblables (kikoo je m'affiche devant toi à visage découvert, mais comme j'ai une perruque blonde tu ne me reconnais pas alors qu'on sort ensemble et qu'on vit sous le même toit~), les personnages ont une mentalité d'un autre âge (haaaaaan il l'a EMBRASSEE ???!!)... OK le manga date de 81, mais comment c'est possible de mettre en scène des personnages aussi gamins o_O ? C'est peut-être parce que je n'ai pas lu
City Hunter, mais je commence sérieusement à me demander pourquoi Tsukasa Hôjo est un auteur si populaire (j'ai lu
F.Compo et les premiers tomes d'
Angel Heart par contre, et ça m'a pas plus renseigné - quoique, je sais : les dessins sont
jolis).