Dépense publique, Fonction publique et Service public

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Publié par Aloïsius
On avait ce système avant, c'étaient les PEGC. Il existe encore, en quelques sorte, en lycée pro, puisqu'on y trouve des profs de lettre-histoire-géo par exemple. Mais, comme dans ton exemple, il y a une matière forte (français) et une faible (histoire-géo). Et, bien sur, c'est la faible qui trinque.
Du tout.

La distinction forte / faible se fait uniquement dans la valeurs de la notation. Le contenu est tout aussi complet que la branche forte.

Tu peux réussir aux examens en français et math, mais si tu te plante en histoire/géo t'est bon pour le repêchage.

Les branches qui sont '' délaissées '', c'est plutôt l'ecole ménagère, la gym et ce qui n'est pas directement indispensable pour , soit continuer un cursus d'étude pour l'uni, soit pour un apprentissage ( cap je crois chez vous ).
Citation :
Publié par Victhor
En France, les profs sont spécialistes de la matière qu'ils enseignent ; je ne vois pas comment on pourrait dire que c'est un mal, ou un "système foireux".
L'EN en elle même est devenue un système foireux en 20 ans, et le but est atteint ces dernières années avec le bac à 90% de réussite.
J'ai 4 profs dans ma famille (dont les deux parents), je sais quelles sont certaines consignes de correction au bac - comme par exemple noter en BIO au nombre de mots attendus en rapport avec la question, qu'importe si le sens de la phrase est faux, ou encore l'acceptation du SMS- et...

En IFUM on ne vire plus personne, à tel point que les IUFM privés ont dépassé largement en niveau les IUFM publiques.... pour moi on va au devant d'une catastrophe sans nom avec l'EN
Citation :
Publié par Victhor
En France, les profs sont spécialistes de la matière qu'ils enseignent ; je ne vois pas comment on pourrait dire que c'est un mal, ou un "système foireux".
Il doit quand même y avoir un problème quelque part, quand tu vois le niveau en français des jeunes qui ont eu leurs bac...

Alors après tu me dis que les enseignants sont spécialisés ? Je veux bien te croire, mais la méthode d'enseignement elle doit être foireuse.
Citation :
Publié par Shysa
Alors après tu me dis que les enseignants sont spécialisés ? Je veux bien te croire, mais la méthode d'enseignement elle doit être foireuse.
Oui, pour le secondaire, il faut être titulaire d'un concours pour enseigner et être "prof" (concours obligatoire pour être fonctionnaire), dont tu peux perdre les "privilèges" acquis par la réussite d'ailleurs. Et le programme de ce concours est d'un niveau certain.

Enfin il n'existe pas une méthode d'enseignement, mais plusieurs principales et secondaires dans lesquelles l'enseignant pioche pour obtenir une méthode adaptée au public et au moment.
Citation :
Publié par Shysa

Alors après tu me dis que les enseignants sont spécialisés ? Je veux bien te croire, mais la méthode d'enseignement elle doit être foireuse.
Complexe français, plus une personne est performante dans sa matière mieux elle enseigne, c'est bien connu. Le pire ayant été atteint avec les profs de sport, qui heureusement ne sont plus de nos jours recrutés sur leurs performances sportives...

Dans les faits, ceux qui obtiennent le CAPES ne sont même plus spécialistes, et au niveau pédagogique il est impossible d'espérer virer les élements foireux d'IUFM dès lors qu'ils sont syndiqués. Ce qui s'applique en pratique c'est "si il n'y a pas de vagues alors ça marche": on préfère mettre un incompétent dans une classe sachant qu'il est incompétent plutôt que de risquer de laisser la classe vide et être obligés de fournir une meilleure formation et plus de sélection.
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
L'EN en elle même est devenue un système foireux en 20 ans, et le but est atteint ces dernières années avec le bac à 90% de réussite.
J'ai 4 profs dans ma famille (dont les deux parents), je sais quelles sont certaines consignes de correction au bac - comme par exemple noter en BIO au nombre de mots attendus en rapport avec la question, qu'importe si le sens de la phrase est faux, ou encore l'acceptation du SMS- et...
Première chose, ce que tu dis, si tant est que ce soit vrai, n'a aucun rapport avec la spécialisation des profs ; or c'est ce que tu cites dans mon message...
Ensuite, je peux te dire que le langage SMS n'est pas accepté par les correcteurs.
Pourtant, il est vrai que les consignes de corrections sont faites pour qu'un maximum d'élèves aient la moyenne.
C'est vrai ; j'ajouterais même, et c'est sans doute pire, que ces consignes évoluent au fur et à mesure de la correction ; du genre "bon finalement, y'a trop de ratés à cette question, donc on accepte de mettre tous les points même si y'a une partie fausse".
Mais il faut savoir que ces consignes n'émanent pas des profs eux-mêmes, et d'ailleurs, je peux te dire que ça gueule systématiquement quand les "consignes" tombent.
Les profs sont les premiers à subir ces conneries ; ils se font engueuler par l'inspection académique si par malheur un élève sort en chialant d'un oral, ils se font engueuler si ils ont des copies avec des notes trop basses dans un paquet de copies, et ce même si au final la moyenne est conforme à ce qui est attendu...

Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
En IFUM on ne vire plus personne, à tel point que les IUFM privés ont dépassé largement en niveau les IUFM publiques.... pour moi on va au devant d'une catastrophe sans nom avec l'EN
Bon, pour ça je vais faire plus court, car c'est n'importe quoi :
Citation :
Publié par portail des IUFM
Les IUFM ne forment pas les professeurs des écoles de l’enseignement privé. Ce sont les organismes de l’enseignement privé qui assurent préparation au concours et formation.
Les professeurs des écoles des établissements privés doivent aussi passer un concours de recrutement qui se compose des mêmes épreuves que le concours de l’enseignement public (les deux concours ont lieu le même jour). Les conditions d'accès sont identiques à l’exception de la nationalité (tous les candidats étrangers peuvent exercer sous réserve de l’autorisation du Recteur d’académie).
Pour l'enseignement catholique, un pré-accord est nécessaire et l'affectation est traitée au niveau du regroupement diocésain.
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Dans les faits, ceux qui obtiennent le CAPES ne sont même plus spécialistes, et au niveau pédagogique il est impossible d'espérer virer les élements foireux d'IUFM dès lors qu'ils sont syndiqués.
Pour passer le CAPES, il faut être titulaire d'une licence, c'est-à-dire un bac +3, dans la matière correspondant au CAPES.
En plus simple pour passer le CAPES de Lettres classiques, il faut avoir une licence de lettres classiques ; si t'as une licence d'anglais, ça marche pas, et même si t'as une licence de lettres modernes, ça marche pas non plus.
3 ans à ne bosser qu'une matière, j'appelle ça de la spécialisation...
Qui plus est, de plus en plus de personnes passant le CAPES ont une maîtrise, donc bac+4.
Dernier point pour ce qui est du mythe syndic'.
Quand tu es en deuxième année d'IUFM, tu peux être recalé, c'est-à-dire qu'au lieu de devenir titulaire d'un poste, tu restes en deuxième année. Et si ça t'arrive deux fois, et bah t'es viré.
ça arrive, pas très souvent, mais ça arrive.
Et pourquoi c'est si rare?
Tout simplement parce que quand tu arrives en 2ème année d'IUFM, tu as eu le concours ; tu as donc prouvé tes capacités.
Et ceux qui repiquent leur 2ème année, ce sont des cons qui se disent "c'est bon, je fous plus rien" ; comme partout, ça marche pas, ça.
Mais c'est la preuve, puisque certains se plantent en 2ème année, que pour devenir prof, faut bosser.
Que tu sois syndiqué ou pas, tu dois bosser.
Les syndicats t'aident, c'est vrai, quand tu as un problème, quand tu veux avoir un poste, parce qu'ils connaissent toutes les combines légales que le quidam ne connaît pas. C'est tout, mais c'est vrai que c'est pas mal, même si ça n'a rien à voir avec ce que tu avançais...
Citation :
Les IUFM ne forment pas les professeurs des écoles de l’enseignement privé.
J'ai jamais dit ça, j'ai dit qu'il y avait des IUFM privés et qu'ils étaient meilleurs que les IUFM publics, pour une raison très simple, en dernière année il y a encore 1 élève sur 2 qui vire.

Citation :
Publié par Victhor
Dernier point pour ce qui est du mythe syndic'.
Quand tu es en deuxième année d'IUFM, tu peux être recalé, c'est-à-dire qu'au lieu de devenir titulaire d'un poste, tu restes en deuxième année. Et si ça t'arrive deux fois, et bah t'es viré.
Mon père est prof en IUFM, il a fini par abandonner tellement c'est impossible de virer quelqu'un. Maintenant il valide et puis c'est tout. J'pense qu'il sait de quoi il parle quand même, ça fait 25 ans qu'il voit se dégrader le système.
Ma mère qui est agrégée de philo pleure devant ses stagiaires, y'en a eu un c'était la deuxième fois qu'il faisait l'année, toujours aussi catastrophique, les directeurs d'établissement lui ont collé les pires rapports possibles, et malgré ça, il est passé...

Les recalés c'est rare effectivement, limite faut violer un gosse pour se faire virer.

Citation :
Tout simplement parce que quand tu arrives en 2ème année d'IUFM, tu as eu le concours ; tu as donc prouvé tes capacités.
Comme le bac? En plus ce concours ne prouve aucune capacité pédagogiques...
Tu sais un concours qui ne vaut rien reste un concours, mais il vaut rien quant même.

Citation :
Mais il faut savoir que ces consignes n'émanent pas des profs eux-mêmes, et d'ailleurs, je peux te dire que ça gueule systématiquement quand les "consignes" tombent.
Je n'ai jamais dit que l'échec de l'EN était du aux profs, pas en général en tous cas, y'a des foutus incompétents qu'on peut pas virer mais ça c'est une autre histoire. Du moins ceux en poste pour l'instant, parce que ce qu'on a fait de la future génération, bah c'est pas beau, et ça va se payer cher.
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Comme le bac?
Le bac c'est un concours maintenant ? Sinon les "c'était mieux avant" faut s'en méfier. Moi je croise bien des vieux techniciens qui disent que les ingénieurs d'aujourd'hui ont le niveau des techniciens d'il y a 20 ans.

Mais bon tout ça c'est du blabla, le situation est claire : le gouvernement veut faire des économies (lol), il a une haine idéologique des fonctionnaires donc il supprime des postes de fonctionnaires, quelle que puissent être les conséquences. Limite on voudrait nous faire croire qu'elles sont calculées. En plus ça passe bien, on nous dit qu'on a pas le choix, les fonctionnaires sont une minorité et taper sur les minorité ça marche toujours en démocratie et une majorité envie les fonctionnaire faute d'avoir pu rejoindre leurs rangs.
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Mon père est prof en IUFM, il a fini par abandonner tellement c'est impossible de virer quelqu'un. Maintenant il valide et puis c'est tout. J'pense qu'il sait de quoi il parle quand même, ça fait 25 ans qu'il voit se dégrader le système.
Ma mère qui est agrégée de philo pleure devant ses stagiaires, y'en a eu un c'était la deuxième fois qu'il faisait l'année, toujours aussi catastrophique, les directeurs d'établissement lui ont collé les pires rapports possibles, et malgré ça, il est passé...

Les recalés c'est rare effectivement, limite faut violer un gosse pour se faire virer.
Ben des virés, j'en connais. Pas dans ma matière, mais aucun de mes co-stagiaires n'était une catastrophe. Et ceux qui ont été éjecté n'ont violé personne, je te rassure.


Citation :
Comme le bac? En plus ce concours ne prouve aucune capacité pédagogiques...
Tu sais un concours qui ne vaut rien reste un concours, mais il vaut rien quant même.
Bon, au lieu d'étaler ton ignorance, apprend la différence entre un examen et un concours. ça nous fera des vacances et ça pourra t'aider par la suite... (comme si les capacités pédagogiques n'étaient pas visible dans l'épreuve sur dossier et les autres oraux en général...)
Deux trois choses à rectifier sur les IUFM

Déjà, il n'appartient pas aux conseillers pédagogiques (les profs en poste qui suivent un stagiaire) de décider seuls de la validation ou pas, pas plus qu'à l'IUFM. L'IUFM délivre un avis basé sur les rapports du conseiller pédagogique, les rapports de visite des formateurs, les modules de didactique validés ou pas pendant la formation, le rapport du chef d'établissement (qui ne connaît pas le stagiaire mais bon bref), plus quelques pertes de temps comme un stage en entreprise ou un mémoire professionnel. C'est sur cet avis détaillé de l'IUFM que se base entre autres le jury académique, où les formateurs n'ont pas le droit de siéger (principe de juge et parti).

Dans le cas où le jury académique a un doute sur la capacité du stagiaire à enseigner, il dépêche un Inspecteur Pédagogique Régional (IPR), et dans certains cas un Inspecteur Général (IG).
Selon l'avis de l'IPR, le jury académique propose une validation, un redoublement de l'année de stage, ou une radiation (qui fait perdre le bénéfice du concours). Dans ce dernier cas, il n'y a pour ainsi dire pas de possibilité d'appel.
Si après un redoublement, le jury académique reste dubitatif, le stagiaire est généralement radié.

Jusqu'à récemment, la validation était courante, le redoublement envisageable, et la radiation n'intervenait que pour des fautes graves, susceptibles de foutre dehors un professeur en poste (du genre tripoter les élèves ou leur vendre des autoradios.)
Depuis l'an dernier, la radiation tend à devenir une procédure courante. Là où on en comptait une ou deux par académie, il y en a eu 16 rien qu'à Nantes.

Enfin l'IUFM a deux rôles distincts :
- la préparation au concours
- la formation des stagiaires
Les IUFM "du privé" (IRFEC si je me souviens bien) proposent une formation complémentaire pour les stagiaires destinés au privé, mais elle ne se substitue pas à la formation publique, et c'est le jury académique qui reste souverain pour décider de la validation.
Pour repondre aussi au fait qu'il y a beaucoup plus de prof dans le secondaire en France que dans les autres pays. N'oubliez pas que les BTS et les Prepa font partis de l'enseignement secondaire (d'ailleurs les prepa sont entre autre ce qui fait qu'un eleve du secondaire coute tellement cher "sur le papier")
Citation :
Publié par Aloïsius
Bon, au lieu d'étaler ton ignorance, apprend la différence entre un examen et un concours. ça nous fera des vacances et ça pourra t'aider par la suite... (comme si les capacités pédagogiques n'étaient pas visible dans l'épreuve sur dossier et les autres oraux en général...)
"Comme le bac" sous entendait, c'est pas parce qu'on réussit à passer une barrière de compétence que celle ci est nécessairement très haute et ça ne prouve rien.
Des stagiaires non validés ou tout simplement virés, j'en connais aussi (agrégés, certifés bi- admissibles ou certifiés). Je ne me prononce pas sur leurs compétences.
Des IUFM privés ? C'est quoi ça encore ? Si on parle des espèces d'institutions jargonnantes où on n'apprend rien, où il y a du chantage à la validation, où il y a des conférences absurdes qui ne servent à rien, où on place ses copains, je te rassure, c'est public.
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
J'ai jamais dit ça, j'ai dit qu'il y avait des IUFM privés et qu'ils étaient meilleurs que les IUFM publics, pour une raison très simple, en dernière année il y a encore 1 élève sur 2 qui vire.
Est-ce que tu connais le pourcentage de réussite du CAPES public face à celui du privé?
Apparement non...
Le CAPES et l'agreg publics sont de plus en plus sélectifs ; tant et si bien qu'aujourd'hui, on manque de profs et on a recours à des vacataires pour combler les trous provoqués par la baisse des recrutements .
En revanche, les concours du privé sont assez peu sélectifs ; du coup, rien d'étonnant à ce que certaines personnes soient virés en 2ème année dans le privé : ils n'avaient pas le niveau.

Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Comme le bac? En plus ce concours ne prouve aucune capacité pédagogiques...
Tu sais un concours qui ne vaut rien reste un concours, mais il vaut rien quant même.
Là encore, tu ne prouves qu'une seule chose : tu ne connais pas le CAPES et l'agreg ; y'a des épreuves pédagogiques, je peux même te dire que le coef est plus important qu'une version latine ou grec par exemple.
Après, t'en déduis ce que tu veux, hein...

Tu sais, c'est pas parce que tes parents sont profs que tu connais bien le système, ça se transmet pas génétiquement ce genre de choses. Sinon, je serais sans doute capable de réparer mon vélo, puisque mon grand-père était directeur d'une usine dans laquelle on montait des vélos...tant qu'on y est faut que j'achète un démonte-pneu pour une crevaison?...

Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
L'EN en elle même est devenue un système foireux en 20 ans, et le but est atteint ces dernières années avec le bac à 90% de réussite.
Juste un petit rectificatif, pour être précis ; les résultats du bac en 2007 sont :
83,3% de candidats reçus toutes filières confondues, soit 1,4 point de plus qu'en 2006
dont 87,6% pour les filières technologiques.
C'est trop, surtout que le but est de faire encore mieux, mais bon, je voulais que les choses soient claires.
Les chiffres du bac sont à manipuler avec des pincettes, puisque la hausse du taux de réussite peut provenir de plusieurs sources :
- baisse des exigences
- amélioration de la formation
- sélection préalable des candidats par le développement des filières professionnelles (ne pas confondre bac technologique et bac pro)

Le fait qu'il y ait des consignes grotesques visant à augmenter artificiellement le taux de réussite par la baisse des exigences ne signifie pas que les deux autres facteurs soient à négliger.
D'ailleurs, cette année, j'ai corrigé des BEP tertiaires en lettres, le corrigé était suffisamment vague pour que mes collègues et moi dussions nous interrompre dès les premières copies afin de nous harmoniser, et au final, nous avons dû admettre des lectures et des interprétations cohérentes du texte, qui ne figuraient pas dans le corrigé - si nous avions suivi les consignes à la lettre, les moyennes auraient été plus basses (et elles ne furent pas brillantes au final).
Citation :
Quand tu es en deuxième année d'IUFM, tu peux être recalé, c'est-à-dire qu'au lieu de devenir titulaire d'un poste, tu restes en deuxième année. Et si ça t'arrive deux fois, et bah t'es viré.
ça arrive, pas très souvent, mais ça arrive.
Ce n'est plus aussi rare qu'autrefois. J'ai un pote qui doit rester cette année en PLC2 à cause d'un avis mitigé (et non pas mauvais) de son prof tuteur.

Concernant les CAPES, il ne faut pas oublier que souvent l'oral 1 (épreuve sur dossier), le plus coefficienté, permet quand même aux jurys de se faire une bonne idée des conceptions et des capacités du candidat. De plus, on ne juge pas forcément si le candidat sera d'entrée de jeu un bon pédagogue, on essaye avant tout de savoir si le candidat sera capable, à la rentrée prochaine, d'avoir les outils et les connaissances suffisantes pour DEVENIR par la suite un bon prof. D'ailleurs, c'est l'objectif de la deuxième année d'IUFM qui se veut professionalisante là où la première année se résume assez souvent à du bachotage.
Citation :
Publié par Marmillian
Ce n'est plus aussi rare qu'autrefois. J'ai un pote qui doit rester cette année en PLC2 à cause d'un avis mitigé (et non pas mauvais) de son prof tuteur.

Concernant les CAPES, il ne faut pas oublier que souvent l'oral 1 (épreuve sur dossier), le plus coefficienté, permet quand même aux jurys de se faire une bonne idée des conceptions et des capacités du candidat. De plus, on ne juge pas forcément si le candidat sera d'entrée de jeu un bon pédagogue, on essaye avant tout de savoir si le candidat sera capable, à la rentrée prochaine, d'avoir les outils et les connaissances suffisantes pour DEVENIR par la suite un bon prof. D'ailleurs, c'est l'objectif de la deuxième année d'IUFM qui se veut professionalisante là où la première année se résume assez souvent à du bachotage.

Je suis assez d'accord avec ce que tu dis.
Le seul bémol pour les concours du second degré, et notamment celui D'EPS que je connais le mieux, est les épreuves écrites on demande deux dissertations une sur l'histoire de l'EPS comment elle a évolué etc...
En bref c'est bien pour la culture personnelle pour le métier en lui même ça ne sert pas à grand chose.
Le second écrit pédagogique se rapproche plus du terrain, même si généralement il faut citer un certain nombre d'auteurs, de théories et essayer de les mettre en rapport avec le sujet. C'est de la pédagogie purement théorique les élèves sont beaux, gentils, et surdoués Et oui en 50 heures de pratique ils sont sensé avoir un niveau confirmé dans la discipline pratiquée... Ce qui est très loin de la réalité.
Ces deux épreuves ont un coef 4

Après les épreuves orales correspondent complètement à ce qui se fait sur le terrain mais si des personnes ont parfaitement réussi l'écrit elles peuvent se permettre d'être très moyen aux oraux. Seul l'oral 1 a un coef de 4. Les deux oraux restant avec les pratiques sportives ont des coefs beaucoup plus négligeables...

Résultat de grosses têtes pas forcément bon enseignants peuvent réussir le concours tandis que beaucoup de personnes peut être meilleurs pédagogiquement se font recaler notamment aux écrits. En gros il y a entre 15 et 20 mille inscrits et 800 personnes sont convoqués aux oraux pour 400 postes.

Pour le CRPE par contre le concours est différent et beaucoup plus juste je trouve. Il se rapproche vraiment de ce que l'on peut rencontrer en classe. Analyse de production d'élèves, progression pédagogique etc...


En ce qui concerne la 2nde année normalement plus professionnalisante l'IUFM m'a plus déçu.
Mis à part les 2 ou trois stage en classe ( pour ce qui concerne le CRPE) et les deux ou trois interventions que l'on voit dans les classes des maîtres formateurs le reste est assez théorique.
Généralement les interventions à l'Iufm des maîtres formateurs sont bien et répondent aux questions que l'on peut se poser tant au niveau pédagogique que organisationnel.
Le petit regret au sujet des maîtres formateurs est qu'ils sont pour la plupart dans des écoles d'application ou les élèves sont des crèmes. Résultat Ces choses ne fonctionnent pas forcément quand on se retrouve en Zep ou dans des classes plus dures.

Par contre au niveau des enseignants de l'Iufm, il y a à boire et à manger. Certains sont très motivés vont souvent dans les classes pour mener des expérimentations et se tiennent à la page.
D'autres, par contre, n'ont pas vu de classe depuis une éternité et nous donnent des choses qui marchent dans les bonnes classes.
Je peux prendre l'exemple d'un prof de français qui a passer son temps à nous parler des méthodes de lecture. Résultat dans les classes, dans la grande majorité des cas les enseignants font et du global et du syllabique n'en déplaisent à nos ministres qui aiment changer les méthodes.

A oui les visites peuvent être assez marrantes aussi. Certains maîtres formateurs peuvent se retrouver à aller visiter un stagiaire dans un niveau de classe qu'ils n'ont parfois jamais eu. Génial pour donner des conseils lol.

Je ne parle pas des profs d'Iufm qui, et c'est normal, veulent voir leur matière quand ils viennent. Problème parfois ils ne peuvent venir qu'a 15h00 un vendredi après midi et veulent par exemple quand même voir du français.
Essayez 45 mins de grammaire ou de conjugaison dans une classe difficile après la récréation l'après midi, surtout le vendredi quand les élèves sont bien fatigués et enervés, le résultat est garanti.
Le problème des concours de l'enseignement, et de pas mal de concours en général, c'est qu'ils sont là pour jauger la capacité d'une personne à exercer un métier qui n'est pas encore le sien. Ainsi, hormis des connaissances sur les disciplines concernées, sur leurs didactiques et leurs épistémologies, que peut-on bien demander ?

Certes, un candidat peut se montrer plus ou moins convaincant à l'oral, et inciter le jury à penser qu'il pourrait faire un bon enseignant : mais à moins de le mettre en situation, et c'est difficile à envisager, les concours ne peuvent être qu'essentiellement théoriques.

J'avais discuté avec un chef d'établissement qui, il y a quelques années, avait été jury. Je lui avais demandé des conseils pour l'oral, et de fil en aiguille, il m'avait fait part de son expérience. Grosso modo, son discours a été "on vérifie que le candidat est sérieux sur sa matière, qu'il en connait assez pour nous convaincre, et puis on se demande si on peut l'imaginer devant les élèves, si il peut travailler en équipe, ce genre de choses." Bref, au feeling.
Xavier Darcos persiste et signe dans cet interview publié par Le Monde.fr :
Citation :
Ce que je sais, c'est qu'il y a une corrélation entre le nombre d'élèves et le travail en classe, mais que ce n'est pas le seul critère de réussite. Par ailleurs, il s'agit d'un problème qui relève de l'organisation scolaire, puisque dans le second degré, nous disposons d'un enseignant pour douze élèves en moyenne.
ou encore
Citation :
Un professeur de français certifié qui a en charge quatre classes au collège, par exemple, peut-il sérieusement "travailler plus pour gagner plus" alors qu'il n'a déjà pas les moyens matériels et moraux d'enseigner sa discipline dans des conditions dignes et pour lui et pour ses élèves ?

- Xavier Darcos :
Cessons de dire que dix-huit heures de cours par semaine représentent un exploit sans égal.
source

Le Monde.fr publie également des statistiques qui montre qu'au contraire de ce que dit le ministre, la France est très à la traîne en Europe niveau nombre élèves/enseignants
Stats

Quelqu'un peut-il donner des cours de maths au ministre svp ?
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
En fait il a raison, ce qu'il ne dit pas c'est qu'il y a plein d'enseignants qui ne sont pas affectés et restent vacataires
Donc en pratique ça donne des classes à 35, parce que ouvrir des classes ça coûte des sous
De toute façon ça ne justifie certainement pas de supprimer 11000 postes dans l'éducation dont quasiment exclusivement que des postes d'enseignants,comme dit plus haut par Aloisius je crois,ce sont des mesures idéologiques dénués de tout bon sens(exactement comme pour les peines planchers ou le paquet fiscal,et même,dans une moindre mesure le service minimum),l'EN est déjà en sous-effectif et les problèmes s'y accumulent,alors prendre une telle mesure dans le contexte actuel,c'est tout simplement suicidaire,mais bon l'avenir des gosses qui ne pourront pas se payés le privé semble bien être le dernier des soucis de notre président...je ne suis même plus étonné
__________________
Ecoute, j'ai été enfant de choeur, militant socialiste, et bistrot. C'est dire si j'en ai entendu des conneries...


Michel Audiard

Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
En fait il a raison, ce qu'il ne dit pas c'est qu'il y a plein d'enseignants qui ne sont pas affectés et restent vacataires
Donc en pratique ça donne des classes à 35, parce que ouvrir des classes ça coûte des sous
Encore une fois, je vois pas où tu veux en venir au milieu des inexactitudes.
Tu sais ce que c'est un vacataire?
C'est quelqu'un qui n'a pas son concours et qui est recruté pour 200 heures maximum en remplacement d'un prof qui lui a son concours...

Alors le coup de : ce qu'il ne dit pas c'est qu'il y a plein d'enseignants qui ne sont pas affectés et restent vacataires, c'est... pas trop compréhensible.
Citation :
Publié par Victhor
Alors le coup de : ce qu'il ne dit pas c'est qu'il y a plein d'enseignants qui ne sont pas affectés et restent vacataires, c'est... pas trop compréhensible.
Je pense qu'il voulait parler des remplaçants (TZR). Et oui, il y a des remplaçants dans l'EN. Si je me souviens bien, 7% des effectifs dans le secondaire, et le double dans le primaire.
Fatalement, ça en fait hurler beaucoup à droite (et dans une certaine gauche...) qui trouvent scandaleux que des gens soient payer à strictement rien faire. Jusqu'au moment où on les appelle en fait.
En effet, le rôle d'un remplaçant est d'être disponible pour remplacer. Donc, fatalement, en attendant le coup de fil qui lui dit "vous commencez avant-hier au lycée de Borne-les-Paumées", on ne peut pas les affecter à une tâche où ils deviendraient malheureusement indispensables. C'est un peu comme en foot, si les remplaçants sont en train de tondre la pelouse du terrain d'entraînement quand un joueur se fracasse pendant un match principal, ça pose problème.

D'où l'idée géniale qui consiste à faire appel, de plus en plus, à des vacataires, qui eux ne sont payés (très mal) que durant les remplacements, et ne perçoivent aucune indemnité quand ils partent à 150 km de chez eux.
Sauf que par définition, ce sont des gens qui n'ont passé aucun concours, puisqu'ils ne sont pas titulaires. Et parfois, c'est cocasse.
Pour en revenir à Zangdar, on peut supposer qu'il aura mal compris ce que lui ont dit ses parents.


...




Ou bien insister sur le fait que ses parents, si je me souviens bien, sont des formateurs IUFM


Edit : doublon ! je voulais éditer mon post !
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