En l'occurrence, je ne pense pas que le sujet était le "sms" déja maintes et maintes fois débattu.
Pour en revenir au sujet initial : l'insulte. Je rejoins assez l'avis de Llewellyn.
Je rajouterai qu'à mon sens il s'agit surtout au départ d'un manque cruel et d'éducation et de vocabulaire.
Je suis dans ta tranche d'âge aussi et du plus loin que je me souvienne, "tg" a toujours été une insulte or j'ai appris récemment que je faisais figure de vieille chouette et que ces deux petits mots n'étaient ni une insulte ni vulgaire mais une sorte de reconnaissance joyeuse et de franche camaraderie.
J'ai pensé sur le coup qu'on me prenait pour une truffe et je le pense encore.
On se retrouve parfois face à des gens pour qui, ce que nous appelons "insulte" est un mode de fonctionnement et de communication normal et banal. Il n'y a alors plus de mesures dans le poids des mots.
Sans parler d'insultes forcément tout le vocabulaire en subit les conséquences.
Tout devient méga, giga et j'en passe, tout est dans l'excès.
La question maintenant est de savoir si nous devons nous adapter à ce nouveau mode de communication, où l'on ne dira plus lorsqu'on rencontre un ami "Hey salut toi mon ami" mais "Hey salut toi co..ard" !!
Je me refuse pour ma part à rentrer dans ce mode de fonctionnement. Dans ces moments là, je reste très "zen" et j'en rajoute même un peu dans le choix de mes mots pour formuler la réponse aux "tg" et autres joyeusetés. Bien souvent l'intéressé ne comprend pas la moitié de ce que je lui dis, son vocabulaire étant réduit à "tg" et la conversation finit sur un "ué ué" frustré de sa part.
Répondre aux insultes n'engendre qu'une escalade infernale, ne rien dire du tout reste frustrant pour l'insulté et anormal. La sanction de l'avertissement, du bannissement ne sont pas pour moi la réponse.
Face à ce genre d'individus je me sens une âme éducatrice. Je leur apprends de nouveaux mots. Je comprends aussi que tout le monde ne puisse pas réagir comme je le fais. Cela demande une bonne dose de travail sur soi pour y arriver et j'ai le nombre d'années nécessaires derrière moi !
Marine, vieille chouette à ses heures.
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