Imaginons...
Soit X, le moment où les hommes découvrent la machine à voyager dans le temps.
Evidement, une personne va s'en servir, et va revenir à un moment du passé.
Si une personne se trouve dans notre monde alors qu'il ne le devrait pas, personne ne s'en apercevra. Certe.
Mais à X+1, c'est une autre personne qui s'en va. Même si il ne se trouve pas à la même époque que la première personne partie, cela fait 2 personnes qui ne sont pas à leur place.
Même si on venait à interdire l'utilisation de la machine, à X+n, il y aurait forcement n petit malin qui arriverons à voyager, à n moment de l'Histoire.
Donc en ce moment même, il y aurait une infinité de personne qui nous entoure ?
Evidement, ce n'est pas le cas. J'y vois 3 solutions:
- Il est impossible de voyager dans le temps
- Les hommes ne vivront jamais assez longtemps pour créer la machine (quoique une autre forme de vie pourrait le faire ?)
- Changer le passé ne change pas le futur.
Et c'est sur ce dernier que je voudrait me pencher.
Je pense que presque tout le monde à entendu ce paradoxe: je retourne dans le passé tuer mon grand père encore enfant. Mon père ne naît pas, je ne nais pas, et je ne peux tuer mon grand père.
Mais voila, je veux quand même tuer mon grand père moi
Donc je décide de retourner dans le passé, et je tente de le tuer. Mais la je le rate... pourquoi... ?
Imaginons ça autrement: avant de partir, je parle un peu avec mon grand père, et il m'apprend qu'un fou a voulu le tuer à l'age de 6 ans.
Moi je retourne dans le passé, j'essaye de le tuer, mais je le rate.
Normal ! Car le passé s'est déjà passé. Avant même ma naissance, j'avais déjà tenté de tuer mon grand père.
Cette idée à d'ailleurs été repris par de nombreux auteur de fictions dont (pour ceux que j'ai lu): Robert Heinlen (
Une porte sur l'été ), J.K. Rowling (
Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban) Michael Crichton (
Prisonnier du temps ).
Dans ce dernier livre, Crichton émet l'hypothèse que le temps ne s'écoule pas, qu'ils s'agit d'un nombre infini de monde fixe, et que c'est nous qui les traversons.
Ca laisse rêveur...