[HIB]Grand Concours de Poèmes/récits Roleplay

 
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Date: jusqu'au 15/01/2006

1er Prix: 40pp
2em Prix: 14pp
3em Prix: 8pp
4eme prix: 4pp

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Oyé Oyé Amis Hiberniens, pour fêter le retour de son esprit à la nature, Inut le druide organise un grand concours de poèmes/récits roleplay.
Règles (rien de bien méchant):
- Que le texte soit de vous,
- Qu'il respecte la charte du forum,
- Qu'il soit lié au background de DAOC,
- C'est moi le juge

Postez vos poèmes/récits ici-même.

/cheer
Hibernia , l' arbre et la fée


Quand ta monture fourbue guidée par le hasard
te portera là bas pas très loin de Ardee
tu longeras la rive où vont les scarabées
traverseras le pont des contrées de Basar
apercevant au loin les murs de la frontière
si la chance te sourit une nuit de lune claire
tu les trouveras là tout près de la lisière
l' arbre se tient puissant dans la vaste clairière
un arbre pas ordinaire, bruissant de sortilège
approche sans un bruit, les branches la protègent
là dans la mousse humide ,sautant à cloche pied
au coeur des frondaisons tu la verras danser
le temps que tu te dises: c'est si petit une fée ?
ne resteront qu' une fleur et une larme de rosée
et tu repartiras un sourire sur les lèvres
là bas vers la frontière croyant sortir d' un rêve
même si le portail lourd te semble bien fermé
sache que tu as la clé , la fée te l' a donnée
__________________
Memad : druide 9L2 buff/heal
Marysun: enchanteresse lvl 50 sun/enchant en sommeil
Clairchant :Bainshee lvl 50 défense pas jouée cause classe polémique
Ledok: champion lvl 50 GA delete pour>>>
Kiwala : apprenti sorcier lvl 49
watermelon :clerc 24
thewind , clone de kiwala ><topaze>
allegropresto :menestrel 24
Content
Heu... C'est réservé au hiboux ? ou tout les royaumes peuvent y participer ?
Nan parce que j'ai une super histoire a raconter ^^. Une histoire sur des Alb et des hibs . Ou alors juste pour le plaisir ? j'peux, hein monsieur ?
Citation :
Publié par Braderic
Heu... C'est réservé au hiboux ? ou tout les royaumes peuvent y participer ?
Nan parce que j'ai une super histoire a raconter ^^. Une histoire sur des Alb et des hibs . Ou alors juste pour le plaisir ? j'peux, hein monsieur ?
oh oui tu peux le faire pour ton plaisir et le notre, mais j'aurais du mal à transférer de telles sommes d'un coup de baguette magique hélas
Du haut de son promontoire elle contemplait les environs…
Dans la pénombre naissante il ne restait que peu de combattants. Toute la journée la bataille avait fait rage pour la conquête du fort. Les armées Hiberniennes avaient inlassablement jeté leurs forces contre les remparts mais ceux-ci avaient résisté aux assauts des balistes autant qu’à ceux des catapultes. Bien des braves étaient tombés ce jour là, aussi bien des Hiberniens que des Albionnais, et bien d’autres tomberaient encore le lendemain, assurément, mais pour l’heure la nuit semblait être l’occasion pour les deux camps de se retirer, de panser les plaies, de se reposer et aussi sans doute de mettre au point les stratégies du lendemain.

Silencieuse et invisible elle resta à observer un long moment.
D’où elle était personne ne pouvait la deviner, pas même un autre furtif, à moins bien sûr qu’il s’approcha bien plus près mais dans ce cas elle comptait sur sa position dominante pour voir avant d’être vue.
Un troubadour ou un poète aurait dit que les minutes semblaient des heures mais la vérité est que pour celui qui vit ces instants, absorbé dans ce qu’il fait, concentré sur son but, même les attentes les plus longues peuvent paraître courtes.
Elle était Ombre et de fait la patience était devenue chez elle une seconde nature. Une alliée précieuse qui bien souvent avait fait la différence en sa faveur. Aussi elle sût attendre son heure sans donner prise à la lassitude et, bien plus tard, elle sût que le moment était venu alors que seule une lune blafarde éclairait encore les lieux ( cela aussi aurait pu être dit par un écrivain mais en l’occurrence c’était bel et bien le cas ).
Elle se mît en mouvement, ne faisant guère plus de bruit que lorsqu’elle était statique, et précautionneusement descendit. Depuis déjà longtemps elle n’avait plus vu passer d’Hiberniens. Elle savait sans même avoir besoin d’y aller que le fort d’arrivée serait désert et le resterait jusqu’aux premières lueurs de l’aube. De toute évidence elle était la dernière au combat ; ce n’était pas pour lui déplaire.

Dans le fort aussi tout semblait calme, elle n’entendait que quelques voix assourdies, quelques plaintes de blessés et des bruits de métal et d’outils. Les fils d’Albion également étaient rentrés chez eux, ne laissant qu’un minimum d’effectifs à l’intérieur du fort pour en assurer la garde pendant la nuit. Elle avait senti plus qu’elle n’avait vu une présence au pied du fort juste sous la tour Ouest. Elle s’en approcha et quand elle fût assez près pour pouvoir distinguer la scène elle s’arrêta. Ils étaient trois…
Il y avait là un sorcier, un maître d’armes et un clerc. Sans doute venaient-ils de faire une dernière ronde aux alentours pour s’assurer qu’il ne restait pas un ennemi caché quelque part, ou encore pour vérifier qu’un de leurs blessés n’avait pas été oublié ou bien peut être prenaient-ils l’air tout simplement… Ils ne semblaient en tous cas pas très alertes, ils devisaient tranquillement. Elle observait la scène, étudiant les possibilités qui s’offraient à elle, envisageant plusieurs cas de figure et essayant de visualiser le plus favorable pour elle lorsque le clerc, involontairement, lui donna la clé. Celui-ci venait de s’asseoir à même le sol.

En tant qu’Ombre c’était l’essence même de sa tâche au combat que de s’attaquer aux plus faibles. Bien sûr beaucoup n’éprouvaient que mépris pour cette race de combattants qui achevaient les blessés, se jetaient sur les moins forts, et de préférence de façon sournoise, lorsque les circonstances étaient au maximum en leur faveur. Oui, comme d’autres classes de furtifs l’Ombre était considérée comme un charognard. Elle n’en avait cure pourtant…
La Nature elle même n’avait elle pas mis sur Terre, côtoyant les grands et nobles prédateurs, pléthore de charognards ?
Ce soir-là pas plus que de coutume elle n’eut de scrupules à agir…

En une fraction de seconde elle était sortie du néant dans le dos du clerc, lui tranchant la gorge de ses dagues empoisonnées avant de s’enfuir en courant dans la nuit…. A peine le temps d’un souffle…
Le clerc était mort avant même que ses deux compagnons réalisent. Le temps pour eux de comprendre ce qu’il venait de se passer et il était trop tard. Elle avait disparu. De nouveau elle était drapée dans le noir linceul de la nuit et qui plus est recouverte du voile de l’invisible ( c’est dire si on ne pouvait pas la voir hein ). Elle n’était cependant pas loin. Agenouillée dans l’herbe, reprenant doucement son souffle, calmant les battements de son cœur, elle observait…
Le sorcier était penché sur le corps du clerc… Le maître d’armes tournant autour, scrutant l’obscurité, essayant de distinguer l ‘ennemi dans le noir… Il y avait comme un vent de panique… Comment dire ? Un peu comme si leur esprit était encore empêtré dans la compréhension de ce qui venait d’arriver et en même temps déjà englué dans la rationalisation de ce qu’il convenait de faire. Je ne sais pas si l’image est très claire…. Un peu comme si au lieu d’être Aujourd’hui vous étiez encore Hier et en même temps déjà Demain. Enfin bref, dans son esprit à elle tout était très clair. Pas comme dans celui du sorcier ou celui du maître d’armes, toujours en sur-régime, ni comme dans le votre, toujours occupé à essayer de comprendre ce que j’ai voulu dire, ni même comme dans le mien, encore occupé aussi à essayer de retrouver le fil de mon histoire..
Ah oui, ça y est…

Donc pour elle tout était clair. Habituée qu’elle était à agir dans l’urgence et à réfléchir vite elle avait déjà compris qu’il y avait encore moyen de tirer profit de la situation. De nouveau elle s’était approchée et, profitant de ce que le maître d’armes était toujours un peu à l’écart du sorcier elle fondit sur ce dernier comme l’aigle sur sa proie. ( concernant cette image que je viens d’employer, j’en profite pour manifester mon indignation devant la foultitude de petits écrivaillons sans talent qui depuis fort longtemps maintenant se l’approprient sans vergogne afin de pallier leur manque cruel d’imagination ).
Sans doute s’imaginait-il qu’elle était déjà loin car au moment où elle planta sa rapière dans son cœur elle pût lire dans son regard une lueur d’incompréhension. Le maître d’armes quant à lui se montra bien plus prompt à réagir. On sentait en lui le guerrier habitué à la tension du combat.. ; Déjà il venait vers elle et sa longue lame n’était plus dans son fourreau… Il ne s’en est pas fallu de beaucoup mais encore une fois elle eut le temps de disparaître….

Elle s’éloigna quelque peu. Le maître d’armes, les bras écartés, se mît alors à crier quelque chose vers la nuit, dans toutes les directions où il pensait qu’elle pourrait se trouver. Puis, s’éloignant un peu du fort, il planta son épée, qu’il n’avait encore pas remise à l’étui, dans le sol. Alors il fît quelques pas vers un petit monticule qui se trouvait là et, se hissant à son sommet, il attendit….
Elle l’observa pendant quelques minutes. L’Albionnais ne bougeait plus. Il avait croisé ses bras sur sa poitrine, d’un air de défi. Il attendait… Il l’attendait, elle.
Elle laissa encore passer quelques minutes puis s’avança. Lentement. Elle rodait autour du fort depuis suffisamment longtemps pour savoir qu’il ne pouvait y avoir de piège. Mais on n’est jamais trop prudent. Malgré tout elle continuait d’avancer… Quand elle ne fût plus qu’à quelques mètres elle surgit de l’invisible. Il ne fût pas surpris de la voir apparaître si près. Il ne fît pas un geste. Elle non plus. Pendant quelques minutes ils s’observèrent en silence. Ils se jaugèrent mutuellement, leurs regards se croisant, s’attardant, puis se cherchant. Ce dialogue qu’ils ne pouvaient tenir à cause de la barrière de la langue ils le tenaient avec leurs yeux.
Enfin, sans mot dire, il recula. Il alla à son épée, qu’il arracha du sol et qu’il pointa dans une direction… Il fît quelques pas vers cette direction, s’arrêta puis pointa son épée en sa direction à elle. Aussitôt elle comprît le message. Elle redevînt invisible, sortît à son tour ses dagues de leurs gaines et se prépara à l’assaut….

Le maître d’armes était en garde, les genoux légèrement fléchis il tenait son épée à deux mains devant lui…. Elle s’approcha mais pas de face. Elle choisît de l’engager de ¾ avant… Mais sans doute sentît-il sa présence car avant qu’elle n’ait eu le temps d’attaquer il avait éventé sa ruse. Son épée s’abattît sur son flanc à elle avec force, la projetant en même temps hors du néant et au sol…. Elle s’attendait au coup de grâce mais il ne vînt pas. Son adversaire attendît qu’elle se relève. Elle lui fît face. Elle n’était plus furtive et la surprise n’était plus de mise. Elle savait que ce combat là était perdu d’avance. Il y avait trop d’écart entre ce guerrier lourd et puissant et elle, petite lurikeen agile, roublarde mais ô combien faible. Il n’était de toute façon pas question de fuir. Elle ne risquait pas de pouvoir parer beaucoup de coups d’une aussi grande épée avec d’aussi petites dagues, et bien sûr le maître d’armes n’aurait quant à lui aucun mal à la tenir à distance.
Je ne vais pas vous narrer par le détail le combat. Elle combattit vaillamment mais, après avoir goûté à la poussière encore deux fois, vînt le moment où elle se trouva allongée sur le dos, désarmée, avec à la gorge la pointe de l’épée de son ennemi….
Il exerçait sur son épée une pression suffisante pour ôter à l’Ombre toute possibilité de bouger. Elle attendait maintenant le moment où la large lame lui trancherait le cou.
De nouveau leurs yeux se trouvèrent.

Elle soutînt son regard….
Il retira alors sa lame et remit son épée au fourreau.
Sans un mot il tourna les talons et se dirigea vers le fort, la laissant là, couchée dans la poussière. Elle ferma alors les yeux et exhala toute sa tension dans un souffle rauque.
Il avait depuis longtemps franchi les portes du château lorsqu’enfin elle se leva.
Sans même ramasser ses armes elle se mît lentement en route vers la nuit, déjà assaillie en son âme par les questions qu’avaient insinuées dans son esprit les évènements de la soirée.
Ma contribution a ce challenge assez sympathique je dois dire, Ozoa tres joli ton récit... inspiré par du vécu ?

Le jour le plus long, le prophète Lobais en avait parlé. Cette légende que les plus sages transmettaient aux petits des villages voisins pour leur faire peur, parlant d'un jour tellement long qu'il annoncerait une nuit éternelle.

Les traductions et versions de ce conte étaient floues, tous les villages n'avaient pas la même version de cette prophétie, un conte pour enfants de nos jours ... à Howt la vieille Sosanna chuchotait l'histoire d'une nuit froide emportant tout nourrisson sur l'instant de leur naissance, à Culraid des gardes avaient gardé une comptine de leur enfance passée ensemble, les anciens superstitieux leur disaient souvent de ne pas la chanter car elle portait malheur, cette comptine qu'ils s'amusaient a chanter a tout passant :

Une rumeur sourde, une nuit si noire,
La volute du jour, disparue en un soir,
La mère a pleuré, son fils est parti,
A peine est-il né, il s'est endormi,
La nuit rode, la nuit crie,
O nuit, épargne nos vies,
Voyageur inconnu, passe ton chemin,
Le vil loup affamé te suivra,
Au risque de n'être plus demain matin,
Le vil loup damné te mangera !!!

La plus répandue des versions était écrite dans de vieux grimoires, peut être était-ce parce qu'elle se vérifiait par ces écrits reportés d'ouvrages plus anciens que de plus anciens encore avaient griffonnés sur divers matériaux sur lesquels on écrit plus aujourd'hui ... elle annonce l'avènement des ténèbres, le peuple d'en dessous criant leur rage et retenus trop longtemps dans des terres plus profondes que les catacombes, avides de vengeance, de souffrance, et réclamant le sang versé comme prix a payer pour ce qui fut fait ...

Ce qui fut fait nous le savons, le voile, son déchirement, la déchéance suite à la mort d'Arthur, la tombée de Tir na mBeo mettant à son plus beau jour Tir na Nog, mais ce qu'il faut savoir peu de gens le savent, ce que les plus vieux d'entre nous ont encore a dire, ceux qui sont partis, ils ont laissé des indices du passé, des indices parlant de ce qui ne se sait pas forcément de nos jours .. ce que la royauté nous cache sous cette réunion du conseil bien discrète...

L'équilibre entre le bien et la mal, le jour et la nuit, la lumière et les ténèbres, ceci a existé il y a longtemps... Mais cet équilibre fut jadis rompu, nos ancêtres ont frappé les premiers, la magie des elfes a triomphé, pour l'avenir et la gloire d'Hibernia, il ne resta lus que les profondes Abysses comme refuge aux ténèbres et ce pendant plus de dix mille ans...

Ils ont raison de se réunir, les grands de ce royaume, la vérité doit être mise au grand jour, des heures sombres nous guettent, les démons des Abysses ont appris de leurs erreurs et ont eu le temps, le temps joue avec eux aujourd'hui, le temps de se forger une armée, de penser un stratagème aussi odieux qu'infaillible permettant de faire pencher la balance, de faire que leur royaume de ténèbres se hisse des entrailles de la terre pour envahir le monde de lumière et de paix que nous avons mis si longtemps à bâtir...

Le jour le plus long sera le clairon sonnant le début de la guerre, une guerre qui nous plongera dans la nuit, une guerre où le sang sera la prix à payer pour les paisibles siècles passés.
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Les maux du cœur …

Allongée contre moi,
Je sens les battements de ton cœur
Se propager en moi avec ardeur.
Je m'embrase alors tel du bois

Flottant sur un fleuve d'amour.
En amont, une source d'infinie passion,
En aval, des caresses sur ta peau de velours
Qui me font oublier ce qu'est la raison.

Après l'intense descente de ce torrent,
C'est sous une déferlante de plaisir
Que mon corps tout entier chavire
Et plonge vers les abîmes inexorablement.

C'est alors que mes yeux s'ouvrent
Et qu'avec tristesse je découvre
Que tout cela n'était qu'un rêve
En souvenir d'une période qui fut trop brève…

Prophetis, Amour de sa Sweetness
Bello Quaeritur Gloria.


I] Bienvenue chez toi, fils.


"Ici, mon fils, la puissance organisatrice et conservatrice de l'univers est la plus présente. Et c'est aussi ici que nous vivons depuis des millénaires. En ce lieu, nous puisons notre pouvoir, ce même pouvoir qui coule dans tes veines. En ce lieu, nous nous sentons protégé et aimé de la plus grande force de ce monde."

L'elfe, assis au bord du cour d'onde, tenait en ses bras une boule de serviettes blanches.

"C'est ici que tu vas vivre, que je vais t'éduquer avant que ton destin ne t'appelle."

Il se releva avec difficulté. Puis il marcha vers l'ouest, plus profondément dans la forêt, qui, paradoxalement, semblait regorger d'une grandissante luminosité. La chaleur de ces lieux détendit l'homme, mais on voyait toujours sur son visage la même anxiété.
Il avait une silhouette élancée et fière. Mais des rictus apparaissaient sur son visage de temps en temps.
Les blessures magiques ne guérissent jamais complètement, comme celle du coeur, se dit l'elfe.

Il arriva auprès de quelques plus grands conifères et un sourire sembla se dessiner sur son visage. Un femme accouru vers lui, l'embrassa en prenant soin de ne pas froisser les serviettes de l'elfe, qu'elle pris ensuite dans ses bras et serra contre elle avec amour.


II]
Que ta peau se tire, que ton coeur durcisse.

Des bâtons qui s'entrechoquent. Respirations hallétantes. Un bruit sourd sur le sol...

"Allez, relève toi !"
"Bien, père. Cette fois-ci, tu ne m'auras pas si facilement !", un sourrire malicieux se dessina sur le visage du jeune garçon, qui tenait dans sa main droite un bâton.
"Haha ! Dans ce cas, il te faudra plus qu'une bête charge !"

Le plus jeune fit signe a son père d'approcher et d'engager le combat. Celui-ci ne fit geste. Les deux se jaugeaient, mais savaient qui aller sortir vainqueur.

Roulade en avant, poussière dans les yeux, coup au mollet, et hop !

"Hahaha ! Mon fils, je suis fier de toi, tu as resisté plus de quelques secondes !"
Le gamin se renfrogna. L'elfe le relacha.
"Rentrons, le soleil nous quitte et ta mère nous attend certainement."

Ils marchèrent ensemble dans le calme des bois.

Tout à coup, l'elfe s'arrêta, sorti son arme.

"Couche toi, Nalio !"

Le gamin n'eut pas le temps de s'exécuter. Du bosquet surgirent trois grands hommes. Le coeur battant, Nalio se baissa et marcha en arrière.

L'Elfe para, attaqua et planta son arme dans la jambe du plus robuste des trois. Ce dernier hurla de douleur de rage. Une lame qui se dégaine, un sifflement qui alarme. Une flèche apparu de l'ouest et se planta dans le coeur du blessé. Une seconde fut esquivée.
Cris de rage, l'arme se lève et s'abat.

Le dos de Nalio heurta le tronc d'un chêne, pétrifié par la peur il ne bougea plus. Des gouttes sur le sol, le ciel bleu couchant, il pleurait.

"Hia !"
Pas de coté, attaque de flanc parré, recule et crie, puis lance ta rage ! Le sang gicla. Le dernier vivant dans le dos, la mort qui grandi, la vie apparaît de la flèche qui siffle. Il tomba dans un bruit sourd.

"Nalio !", le père accouru.
"C'est bon mon fils, c'est fini."

"Grand Gladas !", cria une voix a l'ouest.
Le sol résonna de la course de l'archer.
"Merci pour ton aide Ablios, mais que faisais-tu ici?"
La voix qui cherche l'air.
"Le village, des hommes, une armée entière."

Un visage qui se crispe, la colère qui s'y lit.

"Et? Où sont les nôtres? Qu'ont fait les hommes?!"

Une tête qui se baisse, les pleures qui s'en suivent.

Le visage du père se tourna vers le ciel qui s'était assombri.
Il cria de rage et se tourna vers son fils.
"Nalio, reste ici, je vais revenir."


III] Oublie ton corps, dévoile ta colère.


Le jeune elfe n'était pas sur de ce qui lui arrivait. Il essuya ses larmes et se tourna vers Ablios, qui en plus d'être un grand ranger, était un grand ami de son père. Ce dernier essuya aussi l'eau salé qui coulait sur son visage. On voyait encore le chef du village courir vers sa demeure, il n'était pas trop tard.
"Nalios, vite, suis moi ! Nous devons l'arrêter avant qu'il n'aille à la mort."

La mort? Le mot raisonna dans l'esprit du garçon.
La mort?
...

Devant Gladas, les sombres horizons rougirent. La chaleur grandit.
Qu'ont-ils fait?
Il contemplait avec horreur les flammes dévorantes s'élévaient haut dans le ciel.

Peur, horreur, colère, pleurs, rage.
Tout se mélangait dans son esprit. Puis il ferma les yeux et vit clair dans la situation... Ces hommes allaient payer leur lacheté, leur sang éteindra les flammes que leurs mains avaient créées.

De toute sa force, il s'élança.

Dans les yeux des ennemis la surprise fut première, mais la peur pris vite sa place, car de ceux de l'elfe, du sang sortait.
Il hurla dans sa charge, tel un fauve, se rua d'abord sur un groupe qui riait avec force avant son arrivée. Son épée transperça un corps, sa main libre toucha le sol et en arracha un bout. Il cria un incantation que les hommes ne pouvaient comprendre et de la terre sortirent milles racines, qui s'enroulèrent autour de leurs victimes. Le sang coulait toujours des yeux de Gladas. A travers, il voyait le coeur de ses ennemis.

Une corne sonna.

"Que se passe-t-il?"
"Cela venait de l'est du village, Commandant, nous devrions aller voir."
"Très bien, allons-y, j'espère que ces imbéciles ne se bagarrent pas encore, comme à chacune de nos victoires!"

Les liens se serrent et les os craquent.

Laissant les prisonniers a leur piège, l'elfe s'avança un peu plus dans le village. Les hommes allertés sortaient des maisons qu'ils n'avaient pas brûler, sans savoir pour autant ce qu'il se passait dehors.

Le fier sentit son pouvoir s'évanouir, il savait qu'il ne survivrait pas, mais sa vengeance devait pourtant être accomplie. De toute part à présent apparaissaient les Highlanders et les bretons, l'alliance des humains avait ecrasé son village dans la nuit tombante et avait réduit ses habitants en chaire morte. A nouveau il chargea, mais le sang ne sortait plus de ses yeux, à présent, des larmes coulaient sur ses joues, des larmes de chagrin et de douleur, la mort allait l'abattre et il ne rejoindrait pas son fils.


Le souffle court, Nalio avait du mal à suivre Ablios, il s'accrochait pourtant, comme il s'accrochait a l'espoir de revoir son village en ordre. A leur tour, les deux poursuivants s'approchèrent de la lumière rouge.
"Silence, à présent, ne nous savons pas ce qu'il s'est passé, nous devons tout d'abord nous montrer discret."
Lentement ils s'approchèrent de l'entrée et découvrir les corps mutilés des victimes du sol. L'archer sembla réfléchir, mais cela ne dura pas longtemps.

Un cri au loin, les coeurs battent plus fort.

"Père !" se murmura Nalio. Il sentit la colère monter en lui, son compagnon vit son visage se crispé et compris.

"Nous ne pouvons plus rien. Ne fait pas la même erreur que lui, partons !"
Mais ils etaient trop tard, on etendait les pas des humains qui s'approchaient.

"Suis moi !", dit le ranger.

Ils s'engoufrèrent dans la hutte la plus proche pour s'y cacher.

Spectacle d'horreur. On avait entassé les corps nus des elfes ici même. L'effroi envahie et immobilisa les deux survivants.

La colère monte. La rage à la gorge. On se lève, on fait face à la horde.

Ablios sorti de la hutte et se mit sur le chemin des hommes. Seul, il les devisagea et seul il cria :
"Que votre sang et ceux qui le portent soient maudits jusqu'à la fin, que vos femmes et vos enfants subissent en cet instant le plus terrible des chatiments ! Que le véritable pouvoir de la nature se dévoile en cette soirée et venge ses aimés ! Que la mort frappe l'ennemi qui marche sur nos terres !"

Le vent souffla, les feuilles volèrent et les hommes frémirent.

Un hache vola, percuta l'elfe et les hommes rirent.

De sa voix grasse, le Commandant parla :
"Stupide créature, il n'y a aucun pouvoir en ce lieu qui dépasse celui de mes armes. Qu'on le mette avec les autres !"

Nalio pleurait, il entendait les hommes s'approchaient et savaient qu'ils amenaient le corps sans vie de l'archer. Ils étaient à présent dans la hutte. A la vue de cet enfant, les deux hommes rirent. Nalio vomit et fut saisi par le cou.

Il fut jeter la où Ablios avait pérri et où se trouvait encore l'armée d'Albion.

La même voix grasse parla.
"Lève-toi, gamin ! J'ai toujours voulu entendre un enfant me supplier de ne pas le tuer."

Nalio sut qu'il allait a son tour mourrir, il ferma les yeux.

Sa mère chantait alors qu'ils revenaient de la rivière avec son père. Il avait croisé sur le chemin la voisine qui attirait le plus son attention, ainsi que le maître des arcs. Le ventre de sa mère avait beaucoup grossi et Gladas lui avait dit que bientôt, une fille encore plus jeune que Nalio les rejoindraient.
Ces souvenirs venaient d'hier. D'hier....

Les yeux de Nalio se remplirent de sang et comme son père, il laissa eclater sa haine.

Le Commandant fit un pas en arrière, puis deux. L'elfe respirait fort.

Autour de lui s'elevait à présent des racines encore plus grosses. Et il hurla.


IV] Pour la gloire.

Il regarda autour de lui. Les hommes courraient et mourraient dans les secondes qui suivaient, les sangs maudits par Albios recouvraient le sol.

Un seul homme était encore en vie et c'était selon la volonté du jeune elfe. Le Commandant était prisonnier des chaines de la nature.

"Pourquoi?"
"Bello Quaeritur Gloria."
"Qu'est-ce que cela signifie?"
"On ne cherche rien de plus que la gloire dans une guerre."

Nalio serra le poing droit et le squelette de l'ennemi fut broyé.


Il est dit que Nalio mis fin a ses jours la nuit même, mais au fond de mon coeur, je sais qu'il n'a mis fin qu'a ce nom et que son pouvoir rôde dans chacun des royaumes et assomme celui que la gloire guide.
@ Reason : Magnifique ! Rien que d'imaginer les scènes j'en ai des frissons !

Voilà un petit poème.
C'est mon 1e texte roleplay, alors soyez indulgents s'il vous plaît
Il est sensé conter (très rapidement) les origines de la guerre qui fait rage entre les trois royaumes.

Lien brisé

Des monts éblouissants aux vallées ternes
La paix règne, le lion gouverne
L'herbe est verte, le ciel est bleu
Les amis chantent, les visages sont heureux


Le lion meure, l'heure est au deuil
Ceux qui l'aimaient, ferment son cercueil
L'herbe est mouillée, le ciel est gris
La joie s'estompe, les amis sont partis


Le cor résonne, les portes s'ouvrent
Le corbeau entre, les visages se couvrent
La mort approche, le bonheur fuit
Les ennemis prient, se préparent aux tueries


Les morts s'entassent, la rage augmente
Rongés par les cris, la mort les hante
L'herbe est rouge, le ciel est noir
Une vie sans repos, une mort sans gloire


Autrefois paisibles, aujourd'hui condamnés
Les anciens amis, dans la folie sont tombés
Tel est le destin de tout un monde
Se briser, comme sur la roche, l'onde
L’homme était assis, lourdement adossé à un chêne millénaire. L’herbe était verte et luxuriante tandis que la brise légère faisait gémir les feuilles. Le maître d’arme aimait à venir panser ses douleurs de guerre en cette plaine dénuée de toute population humaine. Le regard vide et fuyant, il arrachait un par un les brins de verdures se trouvant à sa portée. Il suffisait d’observer les incessants mouvements de son front et de ses sourcils pour comprendre que par delà son épaisse armure, une blessure demeurait vivace. Une de ces blessures dont la vie a le secret et que nuls druides ou herboristes, aussi émérites soient-ils, ne pourraient exorciser.

Le seul moyen qu’avait trouvé ce paladin pour soulager sa peine était la fuite par le sommeil. C’est pourquoi, après chaque journée de combat, il s’aventurait sur les méandres du chemin derrière le village, parcourait des dizaines de lieux pour enfin retrouver sa pure clairière. – Ce rituel quotidien lui avait d’ailleurs valu d’être surnommé le « Chevalier Vert » par l’ensemble de la confrérie à laquelle il appartenait… Certes il vénérait la nature et sa Reine Mère Gaïa, mais jamais il n’avait osé rétorquer à ses acolytes que le « Chevalier Gris » eut été un titre plus approprié à la couleur de sa vie. –

Là, il prenait alors place au pied de ce chêne majestueux. Il aurait fallu trois hommes se donnant la main pour pouvoir en faire le tour et la mousse qui le couvrait était douce malgré son âge. Une fois installé, il se mettait à contempler le paysage, jusqu’à ce que ses pensées deviennent désordonnées et que sa lourde tête finisse par basculer en avant. Il pouvait dormir ainsi jusqu’à la nuit tombée tant l’endroit était calme.

Tel était le rythme de sa vie depuis quelques temps : combattre et dormir. Passer du temps à la taverne ne l’intéressait plus aucunement, et il avait quasiment perdu le plaisir de manger.


Un jour, alors qu’il s’assoupissait fidèle à son habitude sur les racines du vieil arbre, une piqûre aigue mais très localisée le sortit en sursaut de ses songes. Certes endormi mais néanmoins guerrier expérimenté, il fit appel à ses réflexes fulgurants pour se claquer la joue et ainsi mettre hors d’état de nuire l’insecte venimeux. A son grand étonnement, lorsqu’il ouvrit la main pour identifier son agresseur il n’y trouva rien. A peine eut-il le temps de tâter sa micro blessure que la même douleur se reproduisait sur son autre joue. C’était comme si on lui eut pincé un bout de peau entre deux ongles. Pas de quoi inquiéter un combattant de cette trempe donc…mais suffisamment étrange pour le sortir définitivement de sa léthargie.
Alors qu’il se décidait à se lever pour mieux inspecter les alentours, il fût coupé dans son élan par une entité volante de la taille d’une grosse pomme qui faisait du sur place à dix centimètres de son nez, le contraignant à un strabisme peu élégant…

Le petit être s’exclama alors d’une voix aigue :

- Hihihi, t’es pas beau quand tu louches !


Surpris et quelque peu vexé par cette douce insolence, le paladin eut pour réflexe de reculer la tête pour mettre un terme à sa situation ridicule…l’arrière de son crâne heurta alors le solide tronc dans un fracas d’écorce.
La moquerie redoubla alors d’intensité :

- Huhuhu, y’a que les guerriers pour être aussi bêtes !
Passablement énervé par cette affront, mais suffisamment lucide pour reconnaître l’aspect comique de la scène, le templier demanda simplement :

- Mais…qui es-tu ?


La créature n’arrêtait pas de bouger, à une telle vitesse que le guerrier n’avait toujours pas pu la voir dans les détails. Avant même de répondre à la question, elle s’élança et fit quatre, ou peut être cinq fois le tour de la tête du paladin, et s’exclama :

- Mais ! Tu es blessé !

Suite à son duel crânien perdu contre le chêne, il s’était en effet entaillé assez largement et la blessure avait entraîné une hémorragie continue. Il toucha la plaie de sa main et l’abondance de sang qui resta sur celle-ci laissait effectivement présager que le mal n’était pas anodin. Il voulu prendre la parole mais se fit interrompre aussi sec par la « chose » :

- Arrête de bouger et laisse moi faire ! Dit-elle


Le ton de la bestiole était devenu plus sérieux, à la limite de l’autorité, si bien que le guerrier obtempéra, sans réellement savoir pourquoi….
Pour la première fois la créature s’immobilisa, permettant au blessé de l’observer. Elle ressemblait à un énorme papillon car elle avait un corps menu orné de deux grandes ailes. Toutefois le corps était également doté de bras, de jambes, d’un visage…elle avait tout d’un être humain, la taille en moins, les ailes en plus… Ces dernières étaient d’ailleurs magnifiques, on y trouvait du jaune, du bleu, du vert d’une intensité éclatante, et un réseau de traits noirs irréguliers, tels les vitraux d’une cathédrale, en accentuait encore la beauté.

Dans sa main droite, elle tenait un bâton de la taille d’une allumette. Elle ferma les yeux et patienta quelques secondes avant de se lancer dans une étrange chorégraphie. Elle y joint peu de temps après la parole en prononçant, dans un dialecte inconnu du chevalier, ce qui devait être une incantation… Une sublime aura bleue et verte commença à jaillir de ses ailes. Les particules colorées s’épaissirent de plus en plus et, quand leur luminosité eut atteint son paroxysme, elle agita frénétiquement son bâton et le pointa droit vers le paladin. Lui était resté totalement immobile, non pas parce que cela lui avait été ordonné, mais parce que ce qu’il voyait l’en empêchait. Mêlé d’incrédulité et d’admiration, il contemplait la grâce du petit être.

Les cheveux mi-longs de la créature volaient sous la puissance de l’aura dégagée, ce qui les faisaient former comme un soleil. Soudain, elle ouvrit grand les yeux et le temps sembla se figer…

C’est pourtant une fraction de seconde seulement qui passa avant qu’un éclair blanc jaillisse du bâton et aille frapper violement le front du paladin…Sentant son heure venir, celui-ci ferma les yeux, heureux cependant d’avoir pu assister à un tel spectacle avant d’en finir avec ce bas monde…



Le calme était revenu, le chevalier allait rouvrir les yeux, pronostiquant la présence d’anges à ses côtés, ou peut-être de diables et de flammes…

Son entourage ne fut toutefois ni blanc ni rouge, mais bel et bien vert, comme il l’avait laissé. La créature ailée était toujours là mais son aura avait disparu et ses cheveux avaient décidé de mettre fin à leur duel avec la gravité. Elle sourie et inclina la tête avec les mains dans le dos comme une enfant qui aurait fait une bêtise, puis pris enfin la peine de répondre à la question :

- Je suis Uobaz, la fée maîtresse de ces lieux ! Et toi ?

- Rath, Paladin de la confrérie du Lion. Mais cela fait près d’un an que je viens ici chaque jours, et jamais je ne t’avais vu…

- Hihihi ! J’étais parti en séminaire de maîtrise des arcanes guerrisseuses ! Tu es mon tout premier patient et…je suis plutôt fière de moi !


L’homme toucha sa blessure, en vain…Elle avait totalement disparue. L’air hébété il bégaya :

- Mer…merci

- Hihi ! De rien ! rétorqua-t-elle de son air malicieux. Avant d’ajouter un cruel : « A bientôt peut-être hihihi ! »

- Attend ! s’exclama-t-il, trop tard…

La fée avait disparu dans un petit tourbillon.

Non sans un douloureux pincement au cœur, il se rassit, repensant aux moments qu’il venait de vivre… Une fée ? C’était donc ça, une fée ? les seules fois où il avait entendu ce mot et sa définition, c’était de la bouche de ménestrels et autres bardes, contant des légendes toutes plus belles – mais surtout irréelles – les unes que les autres lors de festins fortement alcoolisés.

La boule qui semblait compresser ses viscères de l’intérieur lui donna l’irrémédiable envie de se confier, mais il se ravisa rapidement de cette pulsion. Cela aurait été inutile…personne ne l’aurait cru.

Il rentra alors chez lui, l’esprit inondé d’images. Il ne trouva pas le sommeil et sa journée du lendemain s’en ressentit. Jamais ses heures de patrouille ne lui avaient semblé aussi longues…Jamais non plus il n’avait eu aussi hâte qu’elles se terminent, pour aller rejoindre la clairière ou, plus objectivement, la fée.

Une fois son labeur terminé, il s’en alla rejoindre le chemin. Il le parcourut, pour la première fois, en courrant. Le vacarme métallique issu de cette course provoquait tout le long de la route de grandes envolées d’oiseaux. Une fois à destination, il se laissa tomber sur les genoux, essoufflé et cria tel l’éclaireur qui pénètre dans la forteresse de son Roi pour lui annoncer une missive de première importance :

- Uobaz ? … Uobaz ?!

Son appel se heurta à la cinglante réponse du silence. Seules les collines daignèrent lui répondre de son propre échos.

Il s’installa quelques minutes après cette déconvenue à sa place habituelle. Il pensa, beaucoup… Emit de nombreuses hypothèses sur l’explication de l’absence de la fée : était-elle repartie en séminaire ? Etait-elle la maîtresse d’autres lieux ? Ou encore avait-il été victime d’hallucinations la veille ? Toute cette histoire n’était-elle qu’affabulation ?

Aucune de ces explications ne lui retint l’attention plus que les autres. Seule son inquiétude prenait le dessus et monopolisait ses sentiments. Il attendit, longtemps, jusqu’à la tombée de la nuit…en vain. La fée n’était pas là, n’était pas venu, et n’avait pas laissé trace de son passage, si passage il y avait eu.

Se faisant finalement une raison, il repartit vers le village à une vitesse inversement proportionnelle à celle à laquelle avec laquelle il était venu.

La vie reprit son cours normal… Tous les jours il partait au front défendre les siens, et tous les soirs il retournait à la clairière… Toutefois une chose importante avait changé. Sans même qu’il s’en aperçoive, la blessure qui torturait son âme s’était faite oublier. Il n’allait plus dans les collines pour dormir et fuir sa peine. Au contraire, il y allait désormais pour ouvrir grand les yeux, dans l’espoir de revoir un jour la fée, sa fée…


VOILA ! Un peu la flemme de finir alors on va dire "a suivre"
Que de belles choses, j'y aurais bien participé, mais je n'écris plus pour daoc, mes début laborieux sont ne pourrais rivalisé avec ceci ^^

@mithoniael : t obliger de venir étaler ta merde ici aussi ?
 

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