Publié par tamamanquitaime
...Pour la cuisine étrangère qui serait plus sujette aux effluves nauséabondes que la notre, je rejoins # par défaut : quand on se réfugie à ce point derrière l'ethnocentrisme ("non mais sérieux vous trouvez pas que le Nuoc Mam ça pue alors qu'un bourguignon ça sent bon ?"), c'est pas net 
Je ne suis pas d'accord avec cette phrase
Par exemple, je n'aime pas les odeurs de certaines épices car j'ai été éduquée sans apprendre à les connaître et bien qu'ayant essayé non ça ne passe pas. Du coup j'ai du mal à aller dans un restaurant indien, et alors l'odeur des indiens/pakistanais le matin dans le métro me mettait des hauts le coeur irrépressibles, odeur de cuisine froide. Mais je dirai pour aller plus loin que toutes les odeurs de cuisine froide me sont très désagréable, mais il se trouve que leur cuisine est plus odorante qu'une autre
Notre éducation culinaire est pour beaucoup dans notre ressentit olfactif d'adultes
Le bourguignon nous ramène à des tablées familiales un dimanche midi
Pour ce qui est du métro, je pense que c'est l'ensemble promiscuité/odeur qui augmente notre réactivité visuelle et olfactive.
Au travail aussi, celui qui ne sait pas vous parler autrement que sous le nez alors qu'il a une haleine fétide (bon on a finit par lui en faire la remarque et maintenant il utilise des petits bonbons, après avoir reconnu que le matin lui et môman se tournaient le dos, grand moment d'hilarité dans le bureau ^^), celui qui se lave deux fois par semaine mais change de chemise tous les jours, ça finit avec les sentorettes planquées partout dans le bureau, qu'il met un mois à remarquer : "Oh ça sent les toilettes dans le bureau", moi de répondre franco "c'est mieux que les odeurs de vieux boucs" et lui de glousser en disant "oh oui je sais je sens fort"  et pour finir le putois crasseux, qui a été rappelé à l'ordre par la hiérarchie, qui soi-disant est malade, invérifiable en somme, et dont les collègues de bureau testent "oust" actuellement, vive la pub !
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