Frontière plaisir/douleur

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Citation :
Publié par numero6
... En fait de s'y habituer; je pense que c'est plutôt le palais qui s'insensibilise (effet "anesthésiant" de l'alcool ?), d'une part sur le coup et d'autre part à long terme si la consommation est régulière (destruction des cellules réceptrices).

Il doit en être de même pour tout ce qui est fort (piment, poivre, moutarde). D'ou la nécessité pour les amateurs de piments de toujours en mettre plus pour ressentir le même effet. Tiens ça me fait penser aux réactions provoquées par la clope et la drogue: accoutumance
- sauf qu'une Nerwen fera la différence entre certains piments, qu'un Kelem ne confondra pas un vieux single et un Ballantine's..
le palais s'insensibilise à la douleur OK, mais la perception des arômes se développe et se cultive, contrairement à ce que laisserait supposer une accoutumance..
piment, poivre et moutarde ne sont pas que piquants et loin de là.
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 15h32
Citation :
Publié par Roallaï --'-,-(@
- sauf qu'une Nerwen fera la différence entre certains piments, qu'un Kelem ne confondra pas un vieux single et un Ballantine's..
le palais s'insensibilise à la douleur OK, mais la perception des arômes se développe et se cultive, contrairement à ce que laisserait supposer une accoutumance..
piment, poivre et moutarde ne sont pas que piquants et loin de là.

Tout à fait d'accord, je pourrais reconnaître à l'odeur un St Etienne d'un JM. Pour le blanc, un peu plus difficile mais faisable.

Je n'ai pas parlé du développement du goût car ... j'ai oublié . Moins on est sensible à la sensation de "brûlure", plus on pourra discerner les arômes et parfums divers. Mais le problème reste le même, les cellules réceptrices du "fort" sont en partie détruites, voila pourquoi on distingue mieux les autres parfums.

Faut pas non plus se pochtronner tout les soirs hein..
__________________
kentoc'h mervel evet bezañ saotret
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 15h50
Citation :
Publié par Roallaï --'-,-(@

le palais s'insensibilise à la douleur OK, mais la perception des arômes se développe et se cultive, contrairement à ce que laisserait supposer une accoutumance..
piment, poivre et moutarde ne sont pas que piquants et loin de là.
oui, sinon, autant se gargariser direct à l'alcool à 90°...
je croque du piment depuis des années et mon sens du goût ne s'est nullement anesthésié.
Je n'ai pas non plus d'accoutumance (sinon j'aurais un bel ulcère)
Les arômes font partie du plaisir, et rendent sûrement la douleur plus supportable.

Par contre, j'aime pas du tout le whisky, je n'ai jamais pu me faire à cet arrière goût de punaise écrasée, idem pour la vodka, tequila..... seuls passent l'armagnac et le rhum.
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 15h51
On est parti du piment, on a fait un détour par la sodomie et maintenant on nage en plein whisky avec des alcolos 100% JoL.

Ou nous arreterons nous ??
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 15h53
Citation :
Publié par Nerwen
... Les arômes font partie du plaisir, et rendent sûrement la douleur plus supportable.
- c'est là que je bloque, je n'associe pas la "brûlure" du piment à la douleur alors que je suis incapable de boire, manger ou de me baigner/doucher trop chaud..

@ Vibro : j'en suis à la salle de bains t'as vu.
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 16h02
"Le sens du goût s'affine avec l'habitude et avec l'âge, en quelque sorte il faut de l'entraînement.
Il s'affaiblit par l'abus des mets épicés, de l'alcool et du tabac, dans certaines circonstances (médicaments, mycose de la bouche, rhume, etc...).
Il augmente avec certaines substances telles le glutamate qui, ajouté à certains aliments (aliments préparés, en sachets ou en boîtes), abaisse le seuil d'excitabilité des récepteurs gustatifs."

source

Donc, d'accord avec l'entraînement, mais point trop n'en faut...
__________________
kentoc'h mervel evet bezañ saotret
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 16h03
Citation :
Publié par Nerwen
Je n'ai pas non plus d'accoutumance (sinon j'aurais un bel ulcère)
Je dis peut-être une bêtise, ce n'est pas le piment qui provoque les ulcères, mais une bactérie. En revanche il est déconseillé d'en manger lorsqu'on est malade.
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 16h12
Citation :
Publié par Roallaï --'-,-(@
- sauf qu'une Nerwen fera la différence entre certains piments, qu'un Kelem ne confondra pas un vieux single et un Ballantine's..
le palais s'insensibilise à la douleur OK, mais la perception des arômes se développe et se cultive, contrairement à ce que laisserait supposer une accoutumance..
piment, poivre et moutarde ne sont pas que piquants et loin de là.
Je ne suis pas d'accord avec toi. Un grand consommateur de piment ne va trouver plus AUCUN goût dans des aliments sans piments. Ce sera totalement fade. De là, dire que le goût s'est cultivé ou développé c'est un peu de l'abus de langage. Il s'est recalé et à changé. Il s'est habitué à reconnaître des nuances dans ce qui le saturait complètement il y a peu en y perdant dans les nuances plus discrètes. S'il y a une perte ou un gain au change, qui saurait le dire...

Pour ta nuance négative de l'"accoutumance" que tu rejettes fortement et qui n'est qu'une conséquence à une perception moins extrême de l'objet, je ne te poserais qu'une question : Ne te faut-il pas réellement une dose plus forte/amère de piment/whisky pour retrouver la MÊME sensation qu'à l'origine?

Franchement, je ne vois pas un mot qui collerait plus que "Accoutumer" ou "S'accoutumer, "habituer" et "Disposer (qqn) à supporter"...
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 17h06
Citation :
Publié par Palefrenier /
Ne te faut-il pas réellement une dose plus forte/amère de piment/whisky pour retrouver la MÊME sensation qu'à l'origine?
- tu mélanges tout, je ne sais comment te répondre car tu sembles fonctionner avec la logique forum : j'ai pas vécu mais j'ai des arguments.

tu ne peux retrouver la même sensation qu'au début puisque le goût se cultive et évolue.
l'amateur de whisky ne cherche en rien à retrouver l'arrachage de gueule de la première fois, il en est à la dégustation..
quand à au consommateur de piment, penses-tu qu'il essaie de se mettre le feu tel qu'il l'a ressenti la première fois ?
j'utilisais le piment assez souvent parce-que j'aime ça, pas parce-que la bouffe ne semblait fade sans.
je n'en consomme quasiment plus et je n'ai pas dû boire de whisky depuis plusieurs années, faute d'avoir les moyens d'en acheter du bon et de toutes façons, je préférerais avoir là un unique verre à déguster qu'une bouteille chez moi.
celui qui augmente les doses de whisky le fait pour se bourrer la gueule, pas pour retrouver une sensation gustative et cela dépasse largement le sujet de ce fil.

tes majuscules ne renforcent que ton incompréhension sur ce sujet.
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 17h34
Citation :
Publié par Palefrenier /
Ne te faut-il pas réellement une dose plus forte/amère de piment/whisky pour retrouver la MÊME sensation qu'à l'origine?
Idem que Patum, il ne s'agit pas de consommation abusive, mais bien de dégustation.

La réponse serait peut-être oui si l'effet recherché dans l'absorption de whisky, ou de tout autre alcool, était de se rendre malade, et encore ce n'est même pas évident...
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 18h07
Citation :
Publié par Nerwen
Avez vous des associations similaires douleur/plaisir ?
Pour les épices, je ne supporte que quand c'est doux, le reste ça me gâche le repas car mis à part la douleur, ne plus avoir le goût des aliments ou du vin, ça m'énerve.
En règle générale, je ne suis pas maso. L'exception : la musculation. Là, la douleur devient une drogue. Dès qu'elle cesse, tu es envahi d'une sensation de bien-être et du coup, tu recherches la douleur comme fin en soit. C'est vrai pour la plupart des pratiquants.
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 20h50
Citation :
Publié par L0KI
En règle générale, je ne suis pas maso. L'exception : la musculation. Là, la douleur devient une drogue. Dès qu'elle cesse, tu es envahi d'une sensation de bien-être et du coup, tu recherches la douleur comme fin en soit. C'est vrai pour la plupart des pratiquants.
Je suis d'accord avec toi, comme cet aprem fusse pour moi ma 1ière séance dans la salle de muscu, je dois dire qu'à chaque fois que je m'arrêtais, même au bord de la fatigue je voulais continuer. Mais on m'a conseillé de me reposer sinon j'allais faire une déchirure musculaire
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 21h45
Comme d"autres l'ont cité ici, oui, des jeux SM m'ont permis d'explorer le rapport entre plaisir et douleur... mais... de la douleur modérée, comme un plat pimenté
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 21h59
J'y vois aussi des sensations qui font monter l'adrénaline.

Par exemple les sauts de falaise ou des trucs du genre, situation où on cumule plaisir de la sensation et douleur au corps + peur.
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 22h03
Citation :
Publié par phephe
Par exemple les sauts de falaise ou des trucs du genre, situation où on cumule plaisir de la sensation et douleur au corps + peur.
Euh... normalement ce n'est pas douloureux pour le corps... Bon bien sûr, si tu te crash, là ça peut se corser en effet .
Lien direct vers le message - Vieux 14/09/2005, 22h40
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