vous êtes en plein délire avec vos clichés à 2 balles
Le cliché, je veux bien, mais j'ai bien vécu ce que j'ai vécu. Les carabins (les faluchards de médecine) se pointaient chez nous déjà bien entamé avec leur slogan à la con "les gadz'arts ne savent pas boire" et toutes les rimes en -ar possibles (d'ailleurs ils étaient très forts, pas si facile les rimes en -ar) pour se faire offrir à boire, ce que je ne leur reproche pas d'ailleurs, je me suis faite happée par une soirée falucharde à la Victoire un soir où je rentrais chez moi avec ma biaude et j'ai rien payé, tout ça relève d'une habitude inter-communautaire, ou d'une "tradition" si on veut.
Que des mecs se mettent minables plus que de raison, je m'en tape un peu, et puis nous on faisait pareil. Mais qu'un mec qui tient à peine debout refuse le matelas et le duvet qu'on lui offre pour préférer rentrer chez lui en caisse, encouragé par ses petits camarades qu'ils devaient ramener, ben moi ça me fait flipper.
Quand on prévoit de se mettre par terre, on appelle un taxi, ou on attends la reprise des bus, mais on prévoit pas de rentrer en caisse.
Après, comme je l'ai déjà dit, on n'attirait certainement pas les faluchards parmi les plus raisonnables, de la même manière que chez nous, les mec qui petit-déjeûnent à la vodka ne sont pas aussi légions que notre réputation le dit.
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