Tout à l'heure dans le métro en pleine RL bien folichonne je réfléchissais à tout ça. Je traîne mes baskets sur le web depuis une bonne dizaine d'année.
Ce que je peux en déduire de mon expérience personnelle.
C'est que sur le web on a plus facile à se confier que dans la vie "réelle".
Oui, comme il est facile de confier à une tierce personne que l'on est a peu près sur de ne jamais croiser dans sa vie, ses petits problèmes, ses penchants inavouables ou les fardeaux de la vie que l'on a à porter. Toutes ces choses que l'on ne raconterait jamais, à un collègue, un voisin ou même à un/e ami/e de peur d'être jugée et condamné.
Oui ça fait du bien, l'anonymat ou le semblant d'anonymat offert par cette vie online nous invite à nous confier plus facilement, mais également les autres à se confier plus facilement à nous...
Ce qui nous laissent voir ou entrevoir une "misère" du monde qui est habituellement cachée.
Il y a des chiffres officiels, que je ne citerai pas car je ne les connais pas, mais le % de filles ayant connu des outrages divers et variés est assez élevés.
Les enfants ayants été malmenés sont nombreux également.
Les gens vivant dans la misère ou au bord de la ruine sont nombreux.
Les gens malheureux tout court sont légions.
Alors forcément quand l'on se retrouve dans un univers ou la confidence est plus facile, ou la diversité de milieux sociaux est grande.
Nous sommes amenés à faire face au final à plus de malheurs que dans la RL parce qu'online (je dis online parce que ce n'est pas à mon sens uniquement sur SL) les gens se voilent moins la face se sentant en sécurité derrière ce fameux anonymat...
On peut-être accro à SL, comme à un forum ou autre lieu interactif. PArce que malgré cette virtualité certaines choses sonnent plus vraies.
Et finalement c'est peut-être cela que nous aimons. Rencontrer des gens qui se lâchent vraiment, nous disent tout et bien plus malgré leur virtualité.
Euhhhhhhhhhh je me perds là mais je suis sur que ce que je dis à un sens
En fait... une vraie réalité derrière une virtualité, c'est plus dur à assumer... certes... mais c'est le monde dans lequel nous vivons.