Xarius, tu cherchais des réponses à tes questions et tu prétends que tu n'en as pas eu...les voilà
Publié par Xarius
S'il y a bien une idéologie encore pire que le communisme, c'est l'anarchisme.
Autant les libertés individuelles c'est très important, autant détruire la société et la vie en communauté, qui est a la base de l'humain (l'animal social comme diraient les philosophes pompeux), c'est particulièrement idiot.
La société et le gouvernement permet de résoudre les problèmes de coordination, d'engagement et d'action collective. Sans gouvernement on se retrouve en dilemme du prisonnier ou bataille des sexes constant...et c'est pas franchement une bonne idée.
Publié par Xarius
Bah vas-y développe alors.
Tu m'expliques comment tu résous les problèmes de coordination et d'action collective sans gouvernement ?
Publié par Xarius
Et plus que moralement bons, il faut être toujours d'accord. Parce que je vois mal comment résoudre les conflits (aussi con que "de quel coté de la route on roule") sans entité supérieure qui s'occupe de la coordination.
Réponse de Datian :
https://forums.jeuxonline.info/showt...2#post13413502
Il y a aussi Luniz qui a répondu à Aloïsius et sa phrase sur les villes de 10 M d'habitants et du système de gestion des ordures : c'est simple, des villes aussi concentrées n'existeraient pas dans un régime anarchique et qui répondrait à pas mal de tes interrogations. En somme, la plupart de tes interrogations reviendraient à interroger la démocratie sur la base du fait qu'on est royaliste. Ca ne passe pas forcément quelque part.
A noter aussi que tu restes toujours sur ton problème de l'entité coordinatrice alors que d'autres t'ont répondu que ce n'est pas forcément contraire à l'anarchie. Le principe d'un syndicat et celui d'un gouvernement sont foncièrement différent. Tu répondais à l'exemple de l'association, il est justement assez parlant à cet égard puisque,
Publié par Xarius
Et tu crois qu'elle décide comment cette association ? Il y a un président qui décide des actions, ou c'est un vote des membres ou un truc du genre. A l'échelle d'un état ca s'appelle un gouvernement.
La différence, c'est qu'une association n'impose pas ses décisions aux membres extérieurs à elle. Ici, le gouvernement prends des décisions qu'il impose à des citoyens qui n'ont pas le droit de vote par exemple, ou à des Etats extérieurs. De plus, dans une association, chacun est libre de s'exprimer. Le gouvernement qui représente ses citoyens ne leur laisse pas cette possibilité...
Enfin, l'adhésion à l'association n'est pas vraiment une contrainte.
Quand à tes exemples de problèmes irrésolubles, je ne les trouve pas pertinent.
Battle of the sexes, c'est trop générique tel que c'est formulé (et c'est de la théorie des jeux donc bon, c'est comme Alice et Bob en cryptographie). S'il s'agit d'une décision A et d'une décision B, ça dépendrait des décisions. En l'occurence, pour le foot et le cinéma, la réponse anarchiste serait chacun fait ce qu'il veut.
Maintenant, pour le côté de la route sur lequel on roule, je répondrais que des individus qui vivrait sous un régime anarchiste au sens large aurait assez d'intelligence pour voir qu'un tel dilemne est uniquement un problème de convention. On ne se fait pas la guerre pour ce genre de choses.
Honnêtement, on pourrait très bien remplacer le terme "anarchie" par "décentralisation extrême", vu que pas mal ici bondissent lorsqu'ils voient le premier terme : le chaos c'est mal, pas d'état de droit, etc...
A noter que l'Etat de droit a aussi ses défauts, et qu'on peut observer dans le monde d'aujourd'hui. La convention des droits de l'homme de l'ONU a été approuvée par énormément d'Etats, comme diverses autres conventions (sur les armes notamment), ça n'empêche pas des Etats de ne pas vraiment les appliquer. Les problèmes de propriété intellectuelle au sens large sont aussi intéressant de ce point de vue (ce n'est pas pour rien que les anarchies en prennent le contrepied). Le droit devient aussi non plus un moyen de réguler les excès, d'instaurer l'ordre dans la société, mais au contraire, une justification, un moyen de faire la guerre (cf les brevets par exemple, ou le fait que la première question qu'on se pose face à une action est "est-ce illégal", alors que ça devrait systématiquement être la seconde).
Publié par El Cle
pour ma part, je vois pas où est le mal de croire en ça, et d'espérer que c'est réalisable et meme nécessaire, surtout qu'on cherche à aller vers un "mieux", pour tous, au lieu de se contenter du "moins mauvais", ou du système que l'on a "à défaut"...
Oui, beaucoup de gens se rassurent dans le "à défaut". Il y a une unique nature humaine (rien qu'entre cultures, les gouffres d'incompréhensions sont énormes...), elle ne changera jamais et n'a jamais changé d'ailleurs.
Ou peut-être que si en fait...