Petites histoires philosophiques, histoires zen, etc..

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Bon, si vous n’aimez pas ce genre d’histoires, pas la peine de pourrir le fil, merci. Si vous aimez, enjoy, et partagez les vôtres.


*****
Un matin, deux moines allaient vers leur monastère, quand ils trouvèrent une jolie et peu vêtue jeune femme qui n’osait traverser le gué de la rivière, le courant ayant forci, ces derniers jours. Le plus vieux moine, bâti tout en force, la souleva dans ses bras et la transporta de l’autre côté.

Le long voyage se passa presque complètement dans le silence, les moines méditant en marchant. Mais le soir, en vue du monastère, le plus jeune des moines dit « Quand même, ce matin, cette femme étaient très peu vêtue ! La règle de notre ordre nous interdit de toucher des femmes, et pourtant vous l’avez portée dans vos bras ! »

Le vieux moine répondit « Je l’ai portée quelques minutes. On dirait que tu l’as portée toute la journée, dans ton esprit. »

*****

Deux hommes, se disputant, décidèrent de demander l’avis d’un vieux sage. Le premier expliqua son point de vue, et le sage dit « C’est vrai, tu as raison. ». Le second, furieux, dit au sage qu’il ne pouvait dire qui avait raison sans entendre les deux ! Et il lui donna sont point de vue, ce à quoi le sage répondit : « C’est vrai, tu as aussi raison. »

Tous les deux furieux, cette fois-ci, ils s’exclamèrent « C’est impossible, que l’on est raison ensemble ! ».

« C’est vrai, vous avez raison. » répondit le vieux sage, en les quittant.

Dernière modification par Soir ; 02/06/2013 à 09h00.
la sagesse, c'est bien frustrant, mais quand on y pense...

j'en avais lu un petit receuil dont j'ai oublié le titre
c'étais chez calmann-levy, indice de la mort

entk faites peter, c'est trop bon ces petites histoires!
Ca vaut ce que ça vaut :

Dans le rond de lumière, sous la lampe, un enfant gribouille, et son père amusé quitte un peu son journal pour voir ce que fait son fils.
- Qu’est-ce que tu nous dessine mon chéri ?
- Je dessine Dieu.
- Mais personne ne connaît Dieu. Personne n’a jamais vu Dieu !
- Hé baaah… tu le verra quand j’aurais fini.
Ah ! Un fil où la sagesse de Nasreddin Hodja a sa place :

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Nasreddin traverse la ville debout dans sa vieille carriole, en cravachant son âne qui galope tant qu'il peut.
- Où vas-tu, Nasreddin ? lui crie quelqu'un au passage. Tu as l'air pressé.
- Je ne suis pas pressé mais je veux qu'il aille si vite qu'il oublie qu'il est un âne .

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Nasreddin est invité chez un riche. La collation qu'il fait servir est un délicieux lait de chamelle bien frais saupoudré de cannelle. L'hôte s'en sert un plein bol, mais il ne remplit qu'a demi celui de son invité. Nasreddin commence à s'agiter sur son siège cherchant partout autour de lui.
- qu'est ce que tu voudrais, Nasreddin ? une cuiller, du sucre ?
- non, une scie. J'aimerais enlever le haut de mon bol, qui ne me sert à rien.

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Confortablement installé sur la terrasse de sa maison, Nasreddin Hodja se prélassait, en goûtant la douceur d'un après-midi printanier, quand quelqu'un l'appela de la rue :
- Nasreddin Hodja ! Nasreddin Hodja ! Descends voir ! J'ai une question à te poser !
Il appela plusieurs fois et Nasreddin Hodja finit par descendre, quoique à contrecoeur. Il trouva un homme qui tendait la main.
- Nasreddin Hodja, donne-moi une pièce, s'il te plaît. Dieu te la rendra au centuple.
- C'était donc cela ta question ! C'est pour ça que tu as troublé ma tranquillité ! Viens avec moi
!
Le mendiant grimpe péniblement avec Nasreddin Hodja jusqu'à la terrasse.
- Maintenant, lui dit Nasreddin Hodja, voici ma réponse : c'est non.

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Une recherche sur Dieu devrait vous donner plein d'autres histoires tout aussi pimentées .
L'empereur choisit un Premier ministre

Il était une fois un empereur, qui voulait choisir en qualité de Premier ministre le plus sage, le plus avisé de ses sujets.
Après une série d'épreuves difficiles, il ne resta en lice que trois concurrents.

"Voici le dernier obstacle, l'ultime défi, leur dit il. Vous serez enfermés dans une pièce. La porte sera munie d'une serrure compliquée et solide. Le premier qui réussira à sortir, sera l'élu".

Deux des postulants, qui étaient forts savants, se plongèrent aussitôt dans des calculs ardus. Ils alignaient des colonnes de chiffres, traçaient des schémas embrouillés, des diagrammes hermétiques. De temps en temps, ils se levaient, examinaient la serrure d'un air pensif, et retournaient à leurs travaux en soupirant.

Le troisième, assis sur une chaise, ne faisait rien. Il méditait. Tout à coup, il se leva; alla à la porte, tourna la poignée; la porte s'ouvrit, et il s'en alla.

Citation :
Publié par Ildefonse
Je pense que l'auteur voulait plutot parler des kohans & autre "conte" de la philosophie zen
C'est juste que Nasreddin Hodja n'a rien de Zen, il appartient plus à la tradition Soufie .

Allez pour la route ...
Citation :
Ayant des besoins d’argent, Nasreddin se décida à vendre sa maison. Mais il passa un accord avec l’acheteur, à qui il dit :
- Je te vends tout, sauf ce clou.
L’acheteur accepta. Le lendemain de la vente, Nasreddin revient dans son ancienne maison et dit à l’acheteur :
- Je dois accrocher quelque chose à mon clou, et il y accroche un sarouel sale. L’acheteur n’est pas content mais il ne dit rien. Le jour d’après, Nasreddin vint déposer une carcasse de mouton. Face aux protestations de l'acheteur, Nasreddin répond :
- C’est mon clou. Je peux y mettre ce que je veux.
Et il en fut ainsi tous les jours. La maison était devenue une vraie puanteur. Excédé, l’acheteur dit à Nasreddin :
- Il nous faut trouver une solution, je n’en peux plus.
Ce à quoi Nasreddin répond :
- Si tu veux, je te rachète la maison à moitié prix.
Et c’est ainsi que Nasreddin récupéra sa maison.
Citation :
Un voyageur, de passage au village, demanda à un homme, adossé à un mur, s'il connaissait bien Nasreddin Hodja ?
- Je voudrais le rencontrer, dit-il, car on prétend qu'il est rusé. Étant donné que je prétends être plus rusé, je voudrais me mesurer à lui.
L'homme lui répond :
- Peux-tu maintenir ce mur avec ton dos ? Ici, les hommes du village se relaient pour éviter qu'il ne tombe. Pendant ce temps, je vais aller chercher Nasreddin Hodja et je reviens prendre ma place.
L'homme s'exécuta aussitôt. Au bout de quelques heures, des hommes du village qui se demandaient ce qu'il faisait, l'abordent. Il leur expliqua ce qui s'est passé. Ils lui répondirent :
- Pauvre idiot, tu as eu affaire à Nasreddin Hodja lui-même ! ! !
Il y a quelque morale à en tirer .
Citation :
Publié par Soir
Deux hommes, se disputant, décidèrent de demander l’avis d’un vieux sage. Le premier expliqua son point de vue, et le sage dit « C’est vrai, tu as raison. ». Le second, furieux, dit au sage qu’il ne pouvait dire qui avait raison sans entendre les deux ! Et il lui donna sont point de vue, ce à quoi le sage répondit : « C’est vrai, tu as aussi raison. »

Tous les deux furieux, cette fois-ci, ils s’exclamèrent « C’est impossible, que l’on est raison ensemble ! ».

« C’est vrai, vous avez raison. » répondit le vieux sage, en les quittant.
Rofl
Citation :
Publié par Soir
Un matin, deux moines allaient vers leur monastère, quand ils trouvèrent une jolie et peur vêtue jeune femme qui n’osait traverser le gué de la rivière
lol ça veut rien dire mdr.
Citation :
Publié par Miaou
lol ça veut rien dire mdr.
arf, merci d'avoir relevé. Je corrige, et du coup, j'ajoute une histoire :

Un samurai se présenta devant le Maitre Zen Hakuin et lui demanda : Y a-t-il réellement un paradis et un enfer ?
— Qui es-tu? » demanda le Maitre.
— Je suis le samurai...
— Toi, un guerrier l s'exclama Manisa. Mais regarde-toi. Quel seigneur voudrait t'avoir à son service? Tu as l'air d'un mendiant
La colère s'empara du samurai. Il saisit son sabre et le dégaina. Hakuin poursuivit
— Ah bon, tu as même un sabre ?! Mais tu es sûrement trop maladroit pour me couper la tête. »
Hors de lui, Ie samouraï leva son sabre, prêt à frapper le Maitre. A ce moment celui-ci dit
— Ici s'ouvrent les portes de l'enfer.
Surpris par la tranquille assurance du moine, le samurai rengaina son sabre et s'inclina.
— Ici s'ouvrent les portes du paradis, lui dit alors le Maitre.
Citation :
Un matin, deux moines allaient vers leur monastère, quand ils trouvèrent une jolie et peu vêtue jeune femme qui n’osait traverser le gué de la rivière, le courant ayant forci, ces derniers jours. Le plus vieux moine, bâti tout en force, la souleva dans ses bras et la transporta de l’autre côté.

Le long voyage se passa presque complètement dans le silence, les moines méditant en marchant. Mais le soir, en vue du monastère, le plus jeune des moines dit « Quand même, ce matin, cette femme étaient très peu vêtue ! La règle de notre ordre nous interdit de toucher des femmes, et pourtant vous l’avez portée dans vos bras ! »

Le vieux moine répondit « Je l’ai portée quelques minutes. On dirait que tu l’as portée toute la journée, dans ton esprit. »
MDR CHANDLER
Citation :
Publié par Soir
arf, merci d'avoir relevé. Je corrige, et du coup, j'ajoute une histoire :

Un samurai se présenta devant le Maitre Zen Hakuin et lui demanda : Y a-t-il réellement un paradis et un enfer ?
— Qui es-tu? » demanda le Maitre.
— Je suis le samurai...
— Toi, un guerrier l s'exclama Manisa. Mais regarde-toi. Quel seigneur voudrait t'avoir à son service? Tu as l'air d'un mendiant
La colère s'empara du samurai. Il saisit son sabre et le dégaina. Hakuin poursuivit
— Ah bon, tu as même un sabre ?! Mais tu es sûrement trop maladroit pour me couper la tête. »
Hors de lui, Ie samouraï leva son sabre, prêt à frapper le Maitre. A ce moment celui-ci dit
— Ici s'ouvrent les portes de l'enfer.
Surpris par la tranquille assurance du moine, le samurai rengaina son sabre et s'inclina.
— Ici s'ouvrent les portes du paradis, lui dit alors le Maitre.
Donc Zidane va aller en enfer ?

La sortie ?... Ok....
Citation :
Publié par Kelem Khâl La'Ri
Histoire de clou
Je la trouve pas très sage celle-là, en gros elle explique comment arnaquer les gens. Pas terrible comme morale ^^
Chance ou malchance ?

Un habitant du nord de la Chine vit un jour son cheval s'échapper et passer de l'autre côté de la frontière. Le cheval fut considéré comme perdu.

A ses voisins qui venaient lui présenter leur sympathie, le vieil homme répondit:

— La perte de mon cheval est certes un grand malheur. Mais qui sait si dans cette malchance ne se cache pas une chance?

Quelques mois plus tard, le cheval revint accompagné d'une magnifique jument. Les voisins félicitèrent l'homme, qui leur dit, impassible:

— Est-ce une chance, ou est-ce une malchance?

Le fils unique du vieil homme fut pris d'une véritable passion pour la jument. Il la montait très souvent et finit un jour par se casser la jambe pour de bon.

Aux condoléances des voisins, l'homme répondit, imperturbable:

— Et si cet accident était une chance pour mon fils?

L'année suivante les Huns envahirent le nord du pays. Tous les jeunes du village furent mobilisés et partirent au front. Aucun n'en revint. Le fils estropié du vieil homme, non mobilisable, fut le seul à échapper à l'hécatombe...


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Une histoire zen

Un moine qui s'était baptisé lui-même "le maître du silence", était en réalité un mystificateur qui n'entendait rien au zen. Pour mieux duper les gens, il avait à son service deux moines éloquents qui répondaient pour lui aux questions qu'on lui posait, tandis que lui-même n'ouvrait jamais la bouche, comme pour justifier son nom.

Un jour, alors que ses acolytes étaient absents, il reçut la visite d'un moine pèlerin qui lui demanda :

- Maître, qu'est-ce que le Bouddha ?

Ne sachant que faire ni que dire, le pseudo "maître du silence" regarda dans toutes les directions, cherchant ses complices.

Le pèlerin, apparemment satisfait, lui demanda alors :

- Qu'est-ce que le dharma ?

Toujours aussi embarrassé, notre homme leva les yeux vers le plafond puis les baissa vers le sol, appelant à son aide le ciel et l'enfer.

Le pèlerin demanda encore :

- Qu'est-ce que le sangha ?

"Le maître du silence" se contenta de fermer les yeux.

Le pèlerin lui demanda enfin :

- Qu'est-ce que la grâce ?

Abandonnant tout espoir, le "maître du silence" ouvrit les bras en signe de capitulation.

Sur quoi le moine pèlerin s'en alla, manifestement enchanté de sa visite.

En cours de route, il rencontra les deux acolytes du "maître du silence" et il se mit à leur parler de lui en termes enthousiastes. Voici ce qu'il leur dit :

- Je lui ai demandé ce qu'était le Bouddha, et aussitôt il s'est tourné vers l'est et vers l'ouest pour me faire entendre que les humains cherchent sans cesse le Bouddha là où il n'est pas. Ensuite, je lui ai demandé ce qu'était le dharma, et pour me répondre il a regardé vers le haut et vers le bas, me signifiant ainsi que la vérité du dharma est un tout, où il ne faut faire aucune discrimination entre le haut et le bas, la pureté et l'impureté y étant également partagées. Pour répondre à ma question, sur le sangha, il a fermé les yeux sans rien dire, me rappelant ainsi le fameux dicton : "Celui qui peut fermer les yeux et dormir profondément dans les gorges profondes des montagnes, celui-là est un grand moine". Enfin, en réponse à ma dernière question : "Qu'est-ce que la grâce ?" Il a ouvert les bras et m'a montré ses deux mains, pour me faire comprendre que la grâce est une bénédiction guidant les êtres sur le chemin de la vie... Oh! Quel maître éclairé! Et que son enseignement est profond!

Lorsque les deux moines furent rentrés, le "maître du silence" les gourmanda vivement.

- Où donc traîniez-vous encore ? Leur dit-il. Il y a une heure, un pèlerin qui m'a accablé de questions m'a mis dans un embarras mortel, où j'ai failli perdre ma réputation !

Citation :
Publié par Ragnarox
Je la trouve pas très sage celle-là, en gros elle explique comment arnaquer les gens. Pas terrible comme morale ^^
Chacun peut en tirer les morales qu'il souhaite, ce n'est pas celle que j'en retirerais pour ma part .

@Argas : Oui, comme dit dans mon premier message, il suffit de faire une recherche sur Google pour trouver une foultitude de sites parlant de Nasreddin Hodja et donnant des tas de citations / contes, donc oui oui le copier / coller aide, d'autant que j'ai la flemme d'aller dans la pièce à coté prendre un livre d'Idries Shah qu'une charmante Dame m'a offert il y a quelques années .

Citation :
Un jour ses amis ont demandé à Nasreddin :
- Tu es un homme sage, Nasreddin Effendi. Peux-tu nous dire ce que tu considères comme le plus précieux au monde ?
- Je considère le conseil, comme étant sans prix,
dit Nasreddin.
Ses amis lui ont ensuite demandé :
- Et que considères-tu pour être sans valeur ?
- Je dirai que le conseil est la chose qui a le moins de valeur au monde.
- Eh bien, Nasreddin Effendi !
Objecta son auditoire. Comment une chose peut-elle être à la fois sans valeur et la plus précieuse ? Tu dois faire une erreur !
- Non, mes amis. Je sais de quoi je parle. Un conseil pris peut être précieux, mais il devient sans valeur quand il n'est pas le bienvenu !

Citation :
Publié par Siam
Le fils unique du vieil homme fut pris d'une véritable passion pour la jument. Il la montait très souvent (...)
^^
Citation :
Publié par Siam
Chance ou malchance ?
Tu l'as raccourcie


Citation :
Publié par Siam
Où donc traîniez-vous encore ? Leur dit-il. Il y a une heure, un pèlerin qui m'a accablé de questions m'a mis dans un embarras mortel, où j'ai failli perdre ma réputation !
J'aime bien cette histoire. Cela me rappelle un cours de PNL, où l'animateur expliquait les bénéfices de la posture du sage. Parfois, on dit quelque chose de vague, mais avec l'air d'un sage. Et les interlocuteurs y mettent leur propre sagesse, souvent supérieure à ce que l'on pourrait leur apporter. Il y a de l'humilité à apprendre dans cette histoire .

Sinon, une histoire que j'ai lue aujourd'hui :

Citation :
Stephen Covey, l'auteur de « Sept habitudes des gens efficaces », raconte une fois où il a pris le métro, à New York, quand un jeune père avec deux petits enfants ont monté à bord.

Quand le train a quitté la station, les enfants ont commencé à s’agiter, à crier et sauter partout, mais le père est juste resté assis, semblant perdu dans ses pensées, indifférent au fait que le comportement de ses enfants gênait d'autres passagers.

À force, M. Covey en a eu marre. Il a attiré l'attention de l'homme et lui a demandé s'il ne pourrait pas faire quelque chose pour calmer ses enfants. L'homme a semblé soudainement sortir de ses pensées et a enfin remarqué les pitreries de ses enfants. « Ah, je suis désolé. » il a dit. « Je ne sais pas quoi faire. Nous venons juste de l'hôpital où leur mère est morte aujourd'hui. »
De quoi méditer sur les apparences…
Citation :
Publié par Soir
« C’est vrai, vous avez raison. » répondit le vieux sage, en les quittant.
Tu l'as trouvée où celle-la, Soir ? Je viens justement de la voir sur un site présentant des histoires de Nasreddin Hodja .

Citation :
Nasreddin Hodja avait un bac qu'il utilisait pour faire traverser la rivière aux gens. Un jour son passager était un savant décidé à tester le savoir de Nasreddin et à lui donner une leçon.
- Dites-moi, Nasreddin Hodja, comment orthographiez-vous le mot"magnificence" ?
- Je ne sais pas,
dit Nasreddin Hodja en continuant de ramer.
- Combien font deux tiers de neuf ?
- Aucune idée.
- comment calcule t-on la surface d'un triangle ?
- Pas la moindre idée.
- Vous n'avez donc pas appris tout cela à l'école ?
- Non !
- Dans ce cas, la moitié de votre vie est perdue.

À ce moment même, une terrible tempête est survenue et la barque a commencé à couler. Les deux hommes se retrouvèrent à l'eau, assez loin l'un de l'autre.
- Dites-moi, Monsieur le savant, dit Nasreddin Hodja. Avez-vous appris à nager ?
- Non, jamais ! Dit le savant qui se débattait pour ne pas se noyer.
- Dans ce cas,
lui cria Nasreddin Hodja, ce n'est pas la moitié, mais c'est votre vie entière qui est perdue.
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