Vos propositions pour que tout le monde ait du travail

Répondre
Partager Rechercher
Voila, je suis pas forcement malin ni doué en economie, je m'occupe de systeme d'information donc ce n'est pas mon metier. A partir de la, quand on me parle de CPE, même si je lui vois de nombreux inconvenients, je vois beaucoup d'avantages et comme je ne suis plus doué que villepin, je me dis pourquoi pas ....EN gros, si je peut pas trouver mieux, j'adhere.

Seulement quelques personnes ici semble penser qu'il y a mieux a faire, je trouve qu'il serait donc interessant que ces même personnes presentent ici leur projet de loi (enfin leur idée en gros, on va pas faire trop compliqué) que l'on puisse les critiquer et peut être imaginer une solution parfaite.

Donc quels sont vos idées (autres que precaires comme on peut le dire pour les CPE, CDD, ou emplois jeunes) ?
L'equation est simple pour que tout le monde est du travail faut qu'il y est autant d'emploi que de travailleur disposé a être employé.

Par contre tu veux peut être lancé le débat sur comment relancer la croissance?, comment obtenir le plein emploi sans croissance?, le partage du travail?, la flexibilité de l'emploi?

on ne peut pas te proposer en deux lignes la solution mais ce qu'il faut comprendre c est que notre économie et nos politicien sont basé sur deux grande idéologie économique avec plus ou moins des variables.
Pour la droite c est les néo-classique qui prône la totale libéralisation du marché ou l'équilibre se fait par la voie de l'offre et de la demande.
Pour la gauche le Keynesisme qui est la relance de la croissance par l'augmentation des salaires des travailleurs qui consommeront plus donc plus de profit pour l'entreprise etc...

En gros j'ai schématisé il y a plus de complexité mais le résumé me semble pas trop sonné faux,

Ce qui m ennuie c'est de voir que nos dirigeants de droite et de gauche ne sont pas capable de se mettre tous à la même table et de trouver comment résoudre ce problème, et qd dans un camp ont fait la sourde oreille de plein gré forcément on s'expose même si on avait l'absolue vérité ou solution.

a plus
Citation :
Publié par Serafel
Arreter de placer les benefices d'une entreprise au dessus de toute la condition humaine des salariés me semble un bon debut.
Donc ta proposition de loi c'est ca :"Arreter de placer les benefices d'une entreprise au dessus de toute la condition humaine des salariés" ?
Tres bien, et je suis sur que tu en as d'autre comme "la guerre c'est pas bien, il faut arreter de la faire" et "je suis contre le faim dans le monde" etc ...

Ok merci de ta contribution, il est con ce Villepin, tu as vraiment un meilleur programme que lui.
Citation :
Publié par Serafel
Arreter de placer les benefices d'une entreprise au dessus de toute la condition humaine des salariés me semble un bon debut.
L'entreprise a pour but de faire du bénéfice, ton point de vue est louable mais un peu extremiste, je prefere qu'on dise qu'il faut arreter de faire du profit pour le profit soit augmenter les dividendes des actionnaires pour relancer l'investissement, mais sans pour autant oublier une chose fondamentale,

Si avec un SMIC tu va vivre au mozambique tu auras les moyens financiers d'un roi, mais aprés avoir acheté ta superbe barraque avec piscine etc... tu auras rien autour de toi dans le pays te permettant d'aller ne serait ce qu'au ciné, comme tu ne pourras pas voyager ta condition extra muros mozambiquais te remet a ton niveau de salaire.

donc faut bien que la condition humaine ne soit pas placée en dessous des bénéfices, mais en fait la condition humaine et les bénéfices ne sont pas comparables réellement l'un etant un but une ideologie et l'autre un moyen de la réaliser.

a plus
Citation :
Publié par Louis Le Dodu
Baisser les charges qui pèsent sur le salaire.......enfin c'est ce que je pense après fait récupérer l'argent autre part
Cette réforme ne peut s'accompagner sans augmentation de la TVA ou autre impot direct, donc de l'inflation des prix, pour pouvoir au moins garder une stabilite faut que le pouvoir d'achat du consommateur ne diminue pas.

Si tu diminue les charges patronales sur les salaires et que d'un autre coté tu augmente les taxes tu ne fait que deplacer le probleme...

a plus
Ce qui restent de "vagues" idées sur le sujet :

1. Favoriser l'adéquation entre formations et emplois

2. Enterrer définitivement le système de l'emploi à vie. ( plus le même métier de 20 à 60a, en acceptant de changer d'entreprise ). Permettre aux entreprises d'embaucher / licencier plus vite et facilement, tout en mettant en place une véritable politique de formation / reclassement pour les chômeurs, ou plutot, les personnes se trouvant entre deux contrats.
Quelques idées en vrac :

1) Ré-orienter plus nos formations universitaires vers le professionnel, en gros adapter constamment, et ce, le plus rapidement possible, les formations universitaires au besoin des entreprises. C'est bien beau d'avoir des cerveaux, encore faut-il avoir de quoi les utiliser. Objectif : ne pas rallonger les périodes d'essai, grâce à des diplômes qui seraient déjà beaucoup plus reconnus directement par les entreprises. Méthodes : passer une partie des formations en entreprise, avoir des cours donnés par des acteurs d'entreprises, bref se rapprocher un maximum des entreprises.

2) Changer la mentalité franco-française qui veut qu'un diplôme indique une route et une seule pour toute la future vie active, même si elle est complètement bouchée. Faire comprendre aux patrons que ce qui compte le plus, ce n'est pas l'intitulé du diplôme, mais les capacités et la motivation du diplômé (le §1 aiderait pê déjà bcp). De même pour ces idioties de grille de salaire saupoudré de secret-défense sur les-dits salaire.

3) Diminuer le coût exorbitant de l'état dans le coût de la main d'oeuvre, en particulier pour les métiers d'artisanat, pour commencer.

4) Arrêter de croire qu'un boulot c'est pour la vie. Diminuer les coûts de licenciement, obliger les entreprises à former le plus souvent possible, simplifier les procédures d'embauche.

Je sens que les critiques vont pleuvoir, je sort mon parapluie.
Créer , ou donner des avantage financiers ( bésser des charges ..etc.) , aux entreprises , qui favorisent la main d'oeuvre humaine , a l'automatisation tout azimut .
Favorisé les entreprises qui adoptent des politique de partage du temps , au lieu de demander a ces salariées de fair des heures supplémentaires .
Comme dit plus haut baisser les charges patronal ( même si cela risque de créer un énorme manque a gagner pour l'état ).
Subventioner les entreprises , qui ne délocalisent pas .
Fair un peut plus de protectionnisme ( oui je sais , ça ne va pas trop dans le censé de L'Europe , et de la mondialisation ).
Homogeinisier les salaire ( ne plus se trouver avec des patrons gagnant 20 milles euros et des employé qui ne touchent pas plus de 1200 euros ).

Je sais tout ceci peut paretre farfelu , ou inapplicable , mais bon , c'est tout se que j'ai trouvé .
Tire la langue
Bah ouais c'est vrai ki sont cons ces salariés à vouloir un emploi stable à vie Et pendant ce temps l'ex-pdg de Carrefour doit se contenter de qq misérables millions d'euros après avoir plombé les comptes de la boite

Feignants de pauvres qui se complaisent dans leur pauvreté d'assistés ! Alors que boire du Dom Pérignon avenue Montaigne est tellement plus agréable que de boire des Kro à Mantes-la-jolie Ces gens sont incroyables : tu les embauche généreusement en CNE afin de les sortir de la vie de chômeurs et ils exigent de pouvoir bosser au même endroit pendant plus de deux ans ?? Certains même refusent d'aller bosser à 500 kms de chez eux, alors que la mobilité et la flexibilité c'est la vie, comme me disait Jean-Edouard en sortant des Ambassadeurs.

Citation :
Publié par Zero_d
Donc ta proposition de loi c'est ca :"Arreter de placer les benefices d'une entreprise au dessus de toute la condition humaine des salariés" ?
Tres bien, et je suis sur que tu en as d'autre comme "la guerre c'est pas bien, il faut arreter de la faire" et "je suis contre le faim dans le monde" etc ...

Ok merci de ta contribution, il est con ce Villepin, tu as vraiment un meilleur programme que lui.
Jvais etre plus clair alors puisque tu as du mal a comprendre.

Quand une entreprise debauche alors qu'elle fait du benefice pour garder la confiance des investisseurs, je propose de la sanctionner. On ne parle pas ici d'entreprise en voie de disparition mais d'entreprise qui cherche a maintenir un niveau de benefice suffisant et arbitraire pour ses actionnaires.
Benefices des actionnaires qui sont aujourd'hui plus profitables que le travail salarié.

Si on veut une société avec une caste d'actionnaires qui tirent toujours plus de leur capital au détriment de salariés paupérisés, c'est une très bonne manière de faire, mais personnellement c'est pas ma vision idéale de l'avenir.
Relance keynésienne impossible à l'heure actuelle. Les salaires n'augmenteront pas : les employeurs ne le veulent pas et il est sera impossible d'augmenter le SMIC de manière significative (15% par exemple) sinon blocus medef et tout le tralala.
Continuer dans la voie du libéralisme : avons nous le choix ? Non car l'Europe est là pour y veiller comme les US, la Chine, le Japon... On est dans la mondialisation: ce n'est pas un futur mais le présent.
Alors comment favoriser les emplois en France ?
Tout simplement en répondant à la question: qui crée l'emploi en France ?
Les entreprises (et surtout les PME/PMI et non les grands groupes industriels qui ont plutôt tendance à délocaliser et à avoir un turnover impressionnant).
Que faire ? Pourquoi les entreprises, malgré de bons résultats en 2004-2005 n'embauchent pas ? Qu'est-ce qui les bloque ?
Là je vais donner MON AVIS (et cela n'engage que moi bien sur et n'a pas force de loi ou de principe):
- un système éducatif innaproprié au mondu travail: ce n'est pas une nouvelle. Notre système éducatif va trés mal: il était peut être efficient il y a 20 ans mais il ne l'est plus. On tente de rattrapper notre retard en créant des formations de plus en plus professionnalisantes que ce soit en IUT/IUP, faculté, grandes écoles (cela peut être sous forme de stages mais aussi et surtout par de l'alternance). Mais on accuse du retard passé et donc à l'heure actuelle il ne suffit pas d'avoir un bac+5 généraliste (comme j'ai et qui ne me sert strictement à rien: en effet il est plus facile de trouver un travail avec 5 ans d'expérience et un bac+2 que de trouver un travail avec un bac+5 et 3 mois de stage). Qu'on le veuille ou non, une entreprise cherche en premier l'expérience et si possible le diplôme à côté: car avoir un diplôme et avoir de l'expérience professionnelle sont 2 choses différentes mais complémentaires. Donc pour résumer: réformer le système éducatif en insérant de manière plus profonde les entreprises dans ces formations pour pouvoir répondre à leur besoin. Ne pas se contenter de 3 mois de stages. Réformer les programmes, les enseignements vers des programmes plus professionnalisants.
- les charges patronales. Là c'est à mon avis le gros point noir en France. Les charges salariales pour un patron sont trop étouffantes. Il faudrait pouvoir créer un système ou, en contrepartie d'embauches, les charges patronales soient divisées par un facteur x. Je n'ai pas crée de modèle pour cela mais l'idée est là: plus on embauche moins on aura de charge tout en laissant un solde positif à l'employeur: si on embauche ==> baisse de charges ==> baisse des charges + charges nouvelles embauches < état initial sans embauche.==> nouvelles embauches ==> augmentation des dépenses ==> augmentation du pouvoir d'achat national ==> hausse des achats ==> hausse des ventes ==> on rentre dans le cercle virtueux keynésiannsime. Il faudrait aussi conditionner cet acte par plusieurs facteurs (masse salariale avec CDD/CPE inférieur à un certain pourcentage par exemple...) Seulement l'hypothèse de départ n'est sensiblemet pas la même.Je ne sais pas si c'est trés clair. En tout cas il faut favoriser l'emploi et ce n'est pas en surtaxant les créateurs d'emplois qu'on va résoudre le problème. Seulement qu'est-ce qui empêche de faire cela: peur de l'état pour ses recettes et pas de confiance en l'avenir, manque à gagner purement temporaire pour l'état qui ne peut pas se permettre, du à des déficits de la dette publique records et à la contrainte du magic carré de l'UE, d'essayer un tel programme.
- simplifier les formalités administratives liées à l'embauche
- concernant la flexibilité et le droit du travail, même si ils ne sont pas parfaits, on a le mérite d'avoir un droit du travail assez protecteur. Concernant les types de contrats, il me semble qu'au fonds ce n'est pas le problème majeur et qu'il faut agir par d'autres moyens.

Voilà donc résumer ma pensée: il faut soutenir les créateurs d'emplois: les entreprises.
Citation :
Publié par Sowan
Bah ouais c'est vrai ki sont cons ces salariés à vouloir un emploi stable à vie Et pendant ce temps l'ex-pdg de Carrefour doit se contenter de qq misérables millions d'euros après avoir plombé les comptes de la boite

Feignants de pauvres qui se complaisent dans leur pauvreté d'assistés ! Alors que boire du Dom Pérignon avenue Montaigne est tellement plus agréable que de boire des Kro à Mantes-la-jolie Ces gens sont incroyables : tu les embauche généreusement en CNE afin de les sortir de la vie de chômeurs et ils exigent de pouvoir bosser au même endroit pendant plus de deux ans ?? Certains même refusent d'aller bosser à 500 kms de chez eux, alors que la mobilité et la flexibilité c'est la vie, comme me disait Jean-Edouard en sortant des Ambassadeurs.

La flexibilité de l'emploi, d'une part, c'est pas seulement pour la pomme des employés, bien au contraire, mais de plus ce n'est de loin pas non plus obligatoirement la mobilité.

Les entreprises, en étant un peu plus ouverte, en formant plus, en se basant plus sur les capacités et les compétences plutôt que sur les diplômes et voir même sur le nombre d'années d'études, pourraient avoir accès a un panel plus grand de candidats (surtout pour celles qui recherchent en France, et qui ne trouvent pas : sisi ca existe).

Enfin, si ton tableau est si noir que ca, on peut laisser tomber tout de suite je pense.
Former les gens aux emplois qui ont des débouchés.(par une sélection et des quota de filières généralisés)

Ca sera déjà un bon début.

Parce que quand je vois le nombre de "minettes" de 24 piges qui couinent après leurs études de "psyco" car elles trouvent rien
Citation :
Publié par pamoipamoi
Former les gens aux emplois qui ont des débouchés.(par une sélection et des quota de filières généralisés)

Ca sera déjà un bon début.
bien balance quelqu'un dans uneformation de cinq ans ou plus alors que personne ne sait ce qu'on sera dans 5 ans....

La je pense que M. Aubry a raison de dire qu'il faut a tous les français un socle le plus large possible de connaissances au contraire en y allant le plus tard possible, car comme la carriere c est finie et qu'on changera de metier, et je dit bien de metier pas d'entreprise plusieurs fois dans sa vie, la meilleur façon de s'adapter reste de posseder un maximum de connaissances générales et les moyens de les comprendre

AH que Montaigne avait raison

a plus
Ma proposition c'est la création d'entreprises d'état sur les secteurs industriels et de production rentables et a haute valeur ajoutée.

Par manque de planification et d'investissement politique, la France est en train de prendre en ce moment même un retard industriel sur de nombreuses technologies à forte valeur ajoutée (le microprocesseur, le logiciel grand public, l'assemblage de produits electroniques). Il faut une politique publique pour créer des poles d'exelence dans ces domaines (par exemple transformer Thomson en un Intel, Asus, Dell Francais).

Plusieurs avantages sont à attendre : localisation de l'emploi en France (l'etat possedant l'entreprise, il est capable d'imposer la non délocalisation salariale. Si il s'agit d'une entreprise privée rien ne permet de l'empecher). Création de poles industriels concurencant les USA, le Japon, et l'Allemagne sur les secteurs ou nous sommes en retard. Sans une telle approche, nous serons reduit a produire des créations industrielles a faible valeur ajoutées, a terme, et donc à être concurencés par des pays dont le cout du travail est inférieur. Reduction de l'impot : si l'état possède des entreprises rentables, il obtient des bénéfices de ces entreprises. Ces bénéfices une fois l'amortissement de l'investissement terminé, permettent d'augmenter les recettes de l'état (pour mémoire, les bénéfices des plus grosses multinationales se classent facilement dans les 20 premiers budgets d'états).

Histoire de mettre en perspective, ca n'est pas une approche très nouvelles. C'est ce qu'on fait tous les gouvernements Francais, et plus particulierement les gouvernements gaullistes. C'est de la que sortent les plus gros employeurs actuels de France (EDF, GDF, Elf=50% de Total, France Telecom, SNCF...), ou les plus rentables (Thomson, ESA, Airbus, Alcatel...). Les seuls qui l'ont peu ou pas pratiqués, c'est les gouvernements sous la présidence de M. Chirac. Je pense que nous commencons à payer ce manque de vision de long terme de la part de M. Chirac par une perte de competitivité, qui n'ira qu'en s'agravant si rien n'est fait.

Citation :
Tout simplement en répondant à la question: qui crée l'emploi en France ?
Les entreprises (et surtout les PME/PMI
C'est à mon sens justement le signe de la dégénerescence du système. N'oublions pas qui sont les clients des PME : les multinationales, ou la clientele locale. Si les PME sont devenu le principal pourvoyeur d'emplois c'est avant tout la conséquence de la désindustrialisation de la France, qu'il faut enrayer sous peine de voir d'autres pays assurant la production a terme aussi récuperer les marges de la production. Nous ne pourrons pas tous être banquiers (comprendre par la les parasites qui captent la plus value industrielle des autres), la France n'a pas la taille du Luxembourg. Lorsqu'il n'y aura plus de multinationales produisant en France, elles ne feront plus appel à de la sous traitance aupres des PME en France (elle feront de la sous traitance proche de la ou elles produisent). Lorsqu'il n'y aura plus d'employés des secteurs industriels, il n'y aura plus personne pour aller au restau, acheter des fleurs, ou toutes ces activités qui font tourner les PME non exportatrices.
Citation :
Publié par Asthrill
Cette réforme ne peut s'accompagner sans augmentation de la TVA ou autre impot direct, donc de l'inflation des prix, pour pouvoir au moins garder une stabilite faut que le pouvoir d'achat du consommateur ne diminue pas.

Si tu diminue les charges patronales sur les salaires et que d'un autre coté tu augmente les taxes tu ne fait que deplacer le probleme...

a plus

C'est vrai d'ailleurs j'ai preciser, mais avec une baisse du chômage assez importante il y as forcement une hausse de la consommation et une baisse du coût des aides social et ce derniers point et un énorme point noir pour la France
Citation :
Publié par Asthrill
bien balance quelqu'un dans uneformation de cinq ans ou plus alors que personne ne sait ce qu'on sera dans 5 ans....

La je pense que M. Aubry a raison de dire qu'il faut a tous les français un socle le plus large possible de connaissances au contraire en y allant le plus tard possible, car comme la carriere c est finie et qu'on changera de metier, et je dit bien de metier pas d'entreprise plusieurs fois dans sa vie, la meilleur façon de s'adapter reste de posseder un maximum de connaissances générales et les moyens de les comprendre
Mouais, je suis pas du tout d'accord. Les emplois qui trouvent le plus facilement et de l'emploi actuellement c'est le les emplois en formation professionnel ou qui se finissent par une durée minimum en alternance.

Encore une fois avoir des têtes c'est bien beau, mais ne pas savoir quoi en faire aussi.

On est plus au temps de Montaigne où les connaissances par métier étaient largement moindres. Aujourd'hui, pour être à fond dans un métier, il faut plusieurs années de formation professionnelle. Et c'est pas en voulant à tout prix continuer à généraliser les études le plus loin possible pour tous que tu vas y arriver.

J'oserais même pas citer toutes la matières qui ne m'ont jamais, au grand jamais, servis au niveau professionnel....
Citation :
Publié par pamoipamoi
Former les gens aux emplois qui ont des débouchés.(par une sélection et des quota de filières généralisés)
Impossible, au contraire il faut former sur l'adaptation aux nouveaux boulots qui n'existent pas encore mais qui existeront quand l'étudiant sera sorti de l'université/iut/école/etc. Faire des super-formations pour des boulots qui auront changé quand l'étudiant sortira, ça sert à rien.

Je rejoins Mothra sur les produits haut-de-gamme et à forte valeur ajoutée, et on est à la bourre sur plein de domaines là-dessus.

Enfin si la question est uniquement que tout le monde ait du boulot : supprimer les allocations et le smic, rétablir l'esclavage.
Raffarin avait raison sur un point il faut positiver

Mais la ou il faut positiver c est :

- que les departs a la retraitene soient PAS perçus par les entreprises comme un moyen de reduire les charges sociales (suppression de postes), mais de remplacer lesdits postes par un nouvel emploi

- que le marché des retraités va se developper et entrainer une croissance par création d'un nouveau type de commerce

Dire que baisser le chomage entraine forcement une baisse des couts sociaux est délicat, tout un marché de l'aide au retour a l'emploi c est crée autour de ce marché des chomeurs

Mothra a raison seul l'innovation et la forte valeur ajoutée peut vraiment relancer la croissance et la relancera mais ce que doit decider c'est quel prix on est pret a payer pour cela, et en aucun cas je ne serait pour augmenter une inegalité sociale.

a plus
Oui Mothra est allé plus loin que de simple solutions. Elle voit ca au niveau des capacités du pays dans une économie mondiale basée sur la croissance.

Perso je n'aime pas cette notion de croissance, personne ne la remet jamais en cause au niveau de nos poncifs politicards de tout bord, alors qu'il est impossible qu'elle soit viable à moyen/long terme.
Citation :
Publié par Coquette
Mouais, je suis pas du tout d'accord. Les emplois qui trouvent le plus facilement et de l'emploi actuellement c'est le les emplois en formation professionnel ou qui se finissent par une durée minimum en alternance.

Encore une fois avoir des têtes c'est bien beau, mais ne pas savoir quoi en faire aussi.

On est plus au temps de Montaigne où les connaissances par métier étaient largement moindres. Aujourd'hui, pour être à fond dans un métier, il faut plusieurs années de formation professionnelle. Et c'est pas en voulant à tout prix continuer à généraliser les études le plus loin possible pour tous que tu vas y arriver.

J'oserais même pas citer toutes la matières qui ne m'ont jamais, au grand jamais, servis au niveau professionnel....
Ne pas confondre l'erudisme et une bonne base de connaissances générale, si déja une personne a de bonnes base dans sa langue et dans plusieurs autres langues dans l histoire, les mathematiques, la geographie, qu'il connaisse assez le droit l'economie et les differentys systeme politiques etc... on a déja une ebauche de connaissances pouvant servir dans de multiple fonctions, bien sur certain metiers restent a vocation, boulanger, ... la ou une education plus proche de la réalité reste necessaire, mais etre a fond dans l'economie ou la sociologie sans savoir ecrire ou parler plusieurs langues ou bien les mathematiques sans oser parler a un etranger car on est angoissé a ce propos, ou etre à fond dans le marketing sans connaitre l'histoire de son pays etc...

Le socle générale ce n est pas de tout savoir c'est de définir le minimum a connaitre pour pouvoir changer de metier sans avoir a reprendre ce qu on peut qualifier de tronc commun

a plus
l'atonie économique en France et en Europe s'explique par le sous-investissement constant depuis des années, en particulier en R&D.
Il faut donc porter les dépenses de R&D au même niveau que les pays qui ont compris comment ça marcher (Finlande..), donc les multiplier par deux. En terme d'organisation spatiale, l'idée des pôles d'excellence technologique est bonne. Sauf que pour qu'un pôle d'excellence existe, il faut qu'il y en ait un ou deux, pas 75.
Après, pour enrichir le contenu en emploi de la croissance, il faudrait peut-être déplacer certaines charges. En particulier, vu que les études et la retraite s'allonge, je pense que les charges salariales, ou une partie d'entre elles, devraient être déplacées sur une TVA sociale (à voir si c'est légalement possible vis-à vis de nos engagements européens... mais à condition de faire ça tranquillement, il y a sûrement un truc à magouiller). Les charges patronales devraient elles être transférés sur une taxe sur le chiffre d'affaire. ça évitera que l'importateur qui emploi 3 personnes en France pour faire venir des sandales fabriquées en Chine paient dix fois moins que l'entreprise qui a gardé une usine chez nous.
Autre truc, la formation, y compris générale, devrait être rendue plus accessible, et presque obligatoire, ce qui passe aussi, oui monsieur, par une réelle redéfinition du temps de travail. La droite à détricoté les 35 heures (la gauche avait commencé, cela étant), on a vu les résultats. Si on a pas le temps de se former, on ne se forme pas. Donc, soit on applique réellement les 35h, soit, dans un système à 39 h, on considère qu'il est de l'obligation de l'entreprise de réserver un créneaux horaire de formation continue et permanente, assurée suivant les cas par l'Etat, les partenaires sociaux ou l'entreprise elle-même, de deux à trois heures.
Tout ce qui renforce l'attractivité du territoire renforce l'emploi. C'est le cas des lignes TGV et des transports en commun en particulier, et de tout ce qui peut faire disparaître les embouteillages autour de Paris (indice : ça n'implique pas de construire de nouvelles autoroutes...). Pour renforcer le dynamisme des villes de Province, il faut aussi penser à y déplacer plus de ces services étatiques pour l'instant concentrés à Paris (ça décongestionnera la capitale, au passage).
Il y a aussi le problème des coûts invisibles : on nous rebat les oreilles avec les fameux 50% de prélèvements obligatoires (un peu moins en fait), mais, parce qu'une minorité en profite, on passe sous silence l'augmentation de 70 à 100% de l'immobilier en 10 ans. Alors même que, bien entendu, si la moitié de votre salaire partent en loyer, ou si agrandir vos bureaux demande un budget pharaoniques, ça va peser sur l'emploi, fatalement.
D'une manière générale, il faut prendre en compte la spécificité française dans l'UE : en France, on fait encore des enfants. Donc, il faut des écoles, des formations adaptées et des logements nouveaux, en grosse quantité, et un système qui permette aux jeunes de s'insérer.

Je suis très sceptique sur les politiques de l'offre qu'on nous propose comme la solution (baisser les salaires, accroître la précarité, faciliter les licenciements etc...). C'est ce qu'on fait depuis 25 ans, sans résultats. La politique de la demande exige des moyens que l'Etat a abandonné depuis longtemps. Reste donc la possibilité d'améliorer l'efficacité économique française globale, en s'attaquant au reste : formation, structure fiscale, efficacité énergétique (moins on bouffera de pétrole, moins on perdra de fric pour en acheter), coûts du fonciers, organisation géographique... On peut aussi jouer sur certaines réglementations pour créer des emplois, par exemple interdire le libre service à la pompe, (ou les caisses automatiques en supermarché). C'est tout con, mais l'augmentation des prix qui en résulterait permettrait de lutter contre le gaspillage pétrolier, sans attaquer la compétitivité globale du pays (cf Japon).
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés