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Publié par Maharal
.../...
Maharal je t'aime IRL ...
J'ajouterais quand même que si Burroughs peut être considéré comme proche de Bukowski (paye tes deux noms inécrivable à la lettre B) c'est du Bucko poète et moins du Bucko "auteur"...
Et même là difficile de rapprocher le Bucko auteur de Pulp (furieusement génial de toute façon) de celui des Contes de la folie ordinaire par exemple...
De tout façon Buckowski il faut tout lire tout ... et Burroughs aussi
Citation :
Publié par Maharal
Tu vas t'en rendre compte assez rapidement, c'est très différent de Bukowski, pas du tout le même univers ni la même façon d'écrire. De toute façon, l'expérience de Burroughs est unique et non reproductible.
En effet, je n'en suis pas bien loin dans la lecture et j'ai noté que le style diffère pas mal. Toutefois l'état d'esprit reste le même je trouve, le regard porté sur le monde par exemple. Enfin, c'est mon ressentiment personnel. Par contre jusque là, je trouve Burroughs bien plus fin que Buk.

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Publié par Maharal
Si tu désires en savoir plus sur le parcours de vie de Burroughs, alors tu peux poursuivre avec "Junky" (du même auteur), dans une veine plus classique et compréhensible. Si tu as l'âme d'un vieux pervers cocaïnomane et que tu veux te perdre un peu plus dans ses méandres stylistiques, je te conseille "la machine molle". "Les enfants sauvages" est amha moins indispensable.
Junky et La machine molle sont déjà présents sur le rebord de mon lit, achetés le même jour que Le festin nu : ils attendent patiemment leur tour.

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Publié par Darkmore
J'ajouterais quand même que si Burroughs peut être considéré comme proche de Bukowski (paye tes deux noms inécrivable à la lettre B) c'est du Bucko poète et moins du Bucko "auteur"...
Et même là difficile de rapprocher le Bucko auteur de Pulp (furieusement génial de toute façon) de celui des Contes de la folie ordinaire par exemple...
De tout façon Buckowski il faut tout lire tout ... et Burroughs aussi
Pour Bukowski, j'ai lu Pulp et les Contes de la folie ordinaire, deux style très différents c'est vrai. J'ai grandement apprécié les délires de l'auteur dans les contes, c'est très représentatif de ce dont peut rêver un vieil alcoolique, mais j'ai pris plus de plaisir à la lecture de Pulp, à cause du coté plus romancé probablement.
Par contre, je n'ai pas encore lu sa poésie, ou juste survolée. Mais pour ça, je ne peux me contenter d'une traduction, il me faudra lire les textes en anglais, il faut juste que j'en trouve le courage et le temps.

ça me fait plaisir que des connaisseurs réagissent à mon message :').
moi je suis en train de lire La compagnie noire, tome3
J'ai commencé la série il y a très peu de temps et j'accroche beaucoup!
On est loin du combat opposant les gentils et les méchants et c'est ce qui me plait.
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Publié par Darkmore
J'ajouterais quand même que si Burroughs peut être considéré comme proche de Bukowski (paye tes deux noms inécrivable à la lettre B) c'est du Bucko poète et moins du Bucko "auteur"...
Et là, évidemment, j'ai pas lu Bucko poète, et je baisse les yeux en rougissant des oreilles et en reniflant une morve honteuse...
Bon, allez. Mon prochain achat en librairie !

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Publié par Sylfaën
En effet, je n'en suis pas bien loin dans la lecture et j'ai noté que le style diffère pas mal. Toutefois l'état d'esprit reste le même je trouve, le regard porté sur le monde par exemple. Enfin, c'est mon ressentiment personnel. Par contre jusque là, je trouve Burroughs bien plus fin que Buk.
Ben... Ce que je voulais dire, c'est que l'univers de Buckowski (auteur ) m'apparaît plus aliéné et désespéré que celui de Burroughs malgré tout, car dans le sexe comme dans la drogue, Will trouve une énergie libératrice extraordinaire, même si autour il y a la mort et la souffrance ; chez l'ancien postier Buckowski, c'est l'enfermement et l'oppression sans rémission.
Mais bon on va pas faire tout un thread sur une pédale camée et un alcoolique notoire. Bonne lecture en tout cas.
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Publié par 寛容 Lyla
Est-il aussi prenant que "La musique" ?
Je n'ai pas lu "La musique", enfin pas encore, car je l'ai depuis un moment en fait...
Le truc c'est que comme tous les Mishima que j'ai lu, je trouve le début assez ennuyant, à part "Confession d'un masque" peut-être, mais après ça devient très intéressant, de mon point de vue.
Les prisonniers du paradis

Quatrième de couverture
Un avion qui fait un amerissage forcé avec à son bord des sages-femmes et des bûcherons - à proximité quand même d'une île - cela n'existe que chez Paasilinna. Voici les naufragés qui s'organisent, chacun retrouvant vite ses habitudes : les Finlandais distillent de l'alcool et ouvrent le " Café de la jungle ". Les Suédoises mettent sur pied un centre de planning familial - n'oublions pas qu'il y a vingt-huit hommes et vingt-six femmes échoués sur la plage. Une plage de sable blanc bordée de cocotiers et où finalement, entre chasse, pêche et culture, la vie ne va pas être désagréable du tout. Au point que certains n'auront aucune envie de retrouver la " civilisation " quand un navire américain s'approche et que son commandant veut évacuer les joyeux naufragés. Des problèmes aigus vont alors se poser et il faudra tout l'humour de Paasilinna pour tenter de les résoudre.

Je suis personnellement un fan de Paasilinna depuis que j'ai lu "La forêt des renards pendus".
Humour décalé, histoire absurde, bref, tout ce que j'aime.
Je me fais un petit Chrétien de Troyes en ce moment, les 5 contes dont Lancelot, le chevalier à la charrette. C'est très "old school avec les araignées au plafond" mais j'adore la "retenu" des textes et le côté vieillot désuet de la chose.
Ce n'est pas un roman, mais ce livre est tout de même passionnant pour qui s'intéresse à la photo...


"The Ansel Adams Guide,
Book 1, Basic techniques of photography".


Vraiment une perle, basé sur la vision de la photo de Ansel Adams, photographe majoritairement paysagiste.
Là, je termine le dernier livre "principal" d'Isaac Asimov sur sa série des Robots : Les Robots et l'Empire. Et je trouve ça génial. Ce livre là fait la jonction entre sa série des Robots et celle de Fondation, que je trouve encore plus grandiose !

Fan de SF d'antan (qui malgré tout, je trouve, n'a pas vieilli) arrêtez vous sur ces deux séries d'Asimov !
Thumbs up
Octave Mirbeau
Journal d'une femme de chambre
Octave Mirbeau m'a fait rencontrer Célestine, une jeune femme qui change de patrons aussi vite que vire son drôle de caractère - mélange de gentillesse soumise et de frivolité cruelle. Elle se fait placer dans plusieurs familles, aristocrates, parvenus, aucun d'entre eux ne dégage de réelle sympathie. On lui demandera de se transformer en pute pour retenir un fils anarchiste et volage, de devenir la soigneuse d'un jeune moribond tuberculeux (qui va vite se transformer en amant fougueux), de se plier à toutes sortes de caprices de ses "maîtres". On ne lui laisse même pas son prénom.
C'est un portrait de la vie de la "Belle époque" complètement moisi, les protagonistes sont tous plus immoraux, et pervers que les autres. Vieillards fétichistes, qui demandent à la demoiselle d'ôter ses chaussures dès la première rencontre, couples de petits-bourgeois hypocrites et vénaux, et les domestiques qui finalement - par contagion - deviennent les dignes rivaux de leurs tortionnaires. Seulement comme le rappelle Célestine dans son journal, ils sont pauvres et désabusés, alors qu'ils prennent les plis de leurs hôtes.
J'ai apprécié ce livre, il est écrit dans un style léger, avec quelques mots d'époque - imagés et attachants - qui ajoutent une saveur désuète à ce roman dont l'histoire aurait pu se jouer encore de nos jours, dans le blog d'une jeune femme du personnel d'un de nos grands patrons millionnaires.

L'auteur est un drôle de bonhomme. Au départ, il est réactionnaire convaincu, antisémite, fonde même un journal satirique de propagande royaliste, puis, avec les accrocs que lui inflige sa vie en dent de scie, la faillite, les déceptions amoureuses, et les fréquentation enrichissantes qui vont l'influencer, il retrouve l'humanité, devient anarchiste et ardent défenseur de Dreyfus... Une métamorphose due à une crise de lucidité soudaine que la (pourtant) riche notice biographique ne nous révèle pas - hélas -



http://www.ambafrance-th.org/cinematheque/images/films/94.jpg
(Il est à noter que Bunuel en a fait un film avec la jolie Jeanne Moreau)
Citation :
Pourquoi ne dis tu rien Marie ?… Dis quelque chose… Pourquoi ne marches tu pas ?… Marche un peu que je les voie remuer… que je les voie vivre… tes petites bottines… Il s'agenouilla, baisa mes bottines, les pétrit de ses doigts fébriles et caresseurs, les délaça… Et, en les baisant, les pétrissant, les caressant, il disait d'une voix suppliante, d'une voix d'enfant qui pleure : "Oh Marie…Marie…Marie…tes petites bottines…donne-les-moi, tout de suite…tout de suite…tout de suite…je les veux tout de suite…donne-les moi"
J'étais sans force… La stupéfaction me paralysait… je ne savais plus si je vivais réellement ou si je rêvais… Des yeux de Monsieur, je ne voyais que deux petits globes blancs, striés de rouge. Et sa bouche était tout entière barbouillée d'une sorte de bave savonneuse… Enfin il emporta mes bottines et, durant deux heures, il s'enferma avec elles dans sa chambre…
Un petit lien
Borderline de Marie-Sissi Labrèche

Citation :
Je suis borderline. J'ai un problème de limites.
Je ne fais pas de différence entre l'extérieur et l'intérieur. C'est à cause de ma peau qui est à l'envers.
C'est à cause de mes nerfs qui sont à fleur de peau.
Tout le monde peut voir à l'intérieur de moi, j'ai l'impression. Je suis transparente. D'ailleurs, tellement transparente qu'il faut que je crie pour qu'on me voie.
J'aime assez le style même si je ne comprend pas toutes les expressions québécoises
Saint Augustin La cité de Dieu

Emmanuel Faye Heidegger L'introduction du nazisme dans la philosophie


Comme pas mal de posts parle de sf et fantaisie, je crois que je vais achever Tad Williams quand je trouverai le temps...
Marc-Edouard Nabe
Lucette
Petit livre sans prétention, qui tourne autour d'une rencontre ; celle de Lucette et de Jean-François.

Lucie Almanzor est la muse de Louis-Ferdinand Céline, la belle danseuse, amoureuse de son homme et de son arche de Noë, et l'épouse de Louis Destouches, docteur.
C'est une rencontre, entre un réalisateur - Stévenin, dans le rôle de l'inconditionnel de Céline - et de cette petite femme, au caractère optimiste et volontaire, à l'aura fragile pourtant. Celle qui a accompagné l'écrivain 25 années de sa vie durant, a vécu nombre d'évènements catastrophiques. Guerre, exil, maladie, menaces de mort...
Elle lui a survécu, mais ne vit pas dans le souvenir de l'homme, contemple son passé avec tendresse et respect, se gausse des admirateurs fous de son homme, des intellectuels, raconte des anecdotes du quotidien, et finalement, se dévoile elle, plus qu'elle ne parle de lui.
Stévenin voulait porter à l'écran Nord, mais finalement, il va s'en-amouracher de la jolie dame, et finalement, devenir son ami. Qui verraient-ils dans le rôle de Céline ? Un Johnny Halliday aux yeux de "husky" comme l'écrivain. Certes sa conversation est beaucoup plus limitée...
C'est un livre qui se lit bien, il coule tout seul. Sans plus à vrai dire. On aime s'attacher aux "personnages". Les rencontres sont amusantes.

L'auteur est quelqu'un d'étrange, je n'arrive pas bien à le cerner. On le dit d'extrême droite, c'est un mordu de jazz, on le dit réactionnaire gauchiste, il est catholique mystique, ex-pote avec les gars de Cancer, fondateur de "La vérité", boxé chez Pivot et encensé chez Actuel... En visitant son site j'ai compris qu'il aimait surtout la provocation. C'est un peu fade tout ça. Fidèle à l'esprit des dessins de Vuillemin, il est prêt à écrire de l'ordure en tas compacts - peut-être à cause de son égo aux allures de continent - pour qu'on amorce un début de réflexion (?) Finalement celle qui me vient ici c'est de cesser de le juger, et plutôt de finir ce bouquin. Si j'avais dû juger Céline, justement, j'aurai raté plein de bonnes choses.
Ah loin de comparer Nabe à Céline einh ?

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Je vois qu'un lancement de magazine est lié à un ex de Cancer, je me permets de vous en faire part. J'ignore totalement de quoi en retourne ce mag - c'est peut-être un Teknikart encore plus vendu à la cause prout prout-provoc' ? J'en sais rien
Tsim-Tsoûm
Allez-y les parisiens, c'est demain.
Citation :
SAMEDI 10 DECEMBRE

café Le Pouilly / 5 rue Morand / PARIS 11ème
métro : Parmentier (ligne 3) ou Couronnes (ligne 2)

- Lectures libres, beuverie & rencontre avec les auteurs -
Pique assiettes en tout genre, songez-y. Puis c'est pas tous les jours un lancement de magazine !

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(ahahaha Cravan, Costes... tout ce qu'il faut pour attirer le chaland hype :troll: )
Thumbs up
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Présentation de l'éditeur

Fabrice Wilhelm propose une nouvelle lecture de l'oeuvre et de la vie du poète où la dialectique du spleen et de l'idéal est étudiée dans ses analogies avec l'articulation freudienne de la mélancolie et du narcissisme. La création littéraire se révèle alors dans son paradoxe : si l'idéal demeure sa fin, elle consiste en une écriture du souvenir qui l'apparente au contraire au travail du deuil.


Livre remarquable, que je n'ai pas encore fini mais il vaut vraiment la peine d'être lu pour les fanatiques de Baudelaire (pis le monsieur c'est mon prof, comme quoi le monde est tout petit)
Citation :
Publié par 寛容 Lyla
La création littéraire se révèle alors dans son paradoxe : si l'idéal demeure sa fin, elle consiste en une écriture du souvenir qui l'apparente au contraire au travail du deuil.
Lolante cette phrase, c'est exactement une phrase de "critique littéraire" (ou de khâgneux qui imite le critique littéraire dans sa dissert ).



je me moque mais c'est gentil ^^
"Petits agacements en tout genre" de Constance Chaillet: sans intérêt.

"Les morsures de l'aube" de Tonino Benacquista: sans intérêt non plus. J'en avais pourtant entendu le plus grand bien mais à part une fausse visite du Paris branché saupoudrée de fantastico-érotique grâce à des vampires qui n'en sont finalement pas, je me demandais à chaque page si les critiques ne faisaient finalement pas l'éloge de leur milieu, auquel bien sûr nous n'avons pas accès.
A tous les gens qui postent ici un titre et un auteur sans rien d'autre, je leur rappelle qu'ils doivent poster des messages constructifs.

En soi, on s'en fout que vous lisiez x ou y. Ce qui est intéressant, c'est ce que vous en tirez.
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