[Ambla]

Euh, je vous le dis tout de suite, ça me rendrait triste d'avoir à fermer ce fil mais si les règles qui disent que vous devez étoffer vos contributions en donnant vos impressions sur le livre ou au moins un résumé, je n'aurais aucun scrupule à clore la discussion. Ca part un peu en n'importe quoi là, inspirez vous des réponses qui ont été postées les mois précédents qui étaient, elles, utiles.

[AxeLon]

Je le refais en plus étoffé, je vous encourage vivement à lire La Stratégie Ender d'Orson Scott Card.

Citation :

Ender a six ans. C'est un combattant redoutable. Mais ce n'est rien encore à côté de ce qu'il deviendra au terme de l'entraînement qui le destine à devenir l'amiral de toutes les flottes terriennes. Le soldat absolu.

S'il survit. S'il ne craque pas.

Ender est l'arme ultime, le dernier espoir de l'humanité dans une guerre interstellaire qui l'oppose à un adversaire impitoyable et inconnu.

Ender est un enfant. Et aussi un monstre.

Orson Scott Card a obtenu pour ce roman étonnant et effrayant le prix Hugo et le prix Nebula en 1986. Et, chose plus surprenante encore, il a reçu pour sa suite, -La Voix des morts-, en 1987, à nouveau le prix Hugo et le prix Nebula. Aucune oeuvre de toute l'histoire de la science-fiction n'a jamais été aussi couronnée.



Résumé :

La Première Invasion des Doryphores fut un échec total pour la Flotte Internationale (FI). Un nombre impressionnant de vaisseaux ennemis associé à une coordination presque parfaite entre eux entraîna un vrai massacre interstellaire.

Lors de la Deuxième Invasion, malgré le ravage inévitable de la Chine, l'Humanité ne dû son salut qu'à un brillant tacticien, Mazer Rackham, qui réussit miraculeusement à détruire une flotte ennemie deux fois plus nombreuse et mieux armée que lui.

Quatre-vingts ans se sont écoulés. La menace Doryphore plane toujours et le répit accordé par l'énorme distance entre les belligérants arrive à son terme. Cette fois-ci, la Troisième Invasion sera humaine. A sa tête devra se trouver le plus grand stratège que l'Histoire aie jamais connue : il en va de la survie de l'humanité, face à un ennemi au moins aussi intelligent qu'elle. Il ne reste plus qu'à trouver ce futur héros, peut-être cet Ender Wiggins si prometteur, et pour lequel l'École de Guerre a concocté un entraînement spécial destiné, dès son plus jeune âge, à éprouver ses limites autant physiques que morale, pour le bien d'une Terre qu'il connaît si peu.

Donc je l'ai fini cet aprem', en 2 jours tellement j'ai accroché. C'est la première fois que j'accroche autant à de la SF. Les épreuves que subit Ender et la violence décrite dans ce livre est vraiment touchante. On se reconnaît presque dans le surdoué qu'est Ender par moment. (le suis-je peut-être? )

[maleducata]

Le coquillage de feu (et autres contes) -
Les pieds nus de lumière
Place de Pollanno
Traversée de la neige...




Ou comment se recroqueviller dans un univers enfantin au souffle poétique lumineux. Les nouvelles de Miyazawa (1896-1933), sont inclassables : graves ou burlesques, mélancoliques ou féeriques, sont des hymnes à la nature sauvage, des reflets de vies qui côtoient le merveilleux - rochers qui rêvent, grenouilles qui portent des bottes en caoutchouc, arbres qui se réunissent pour faire un concours de poésie, jeune paysan qui se transforme en maître des volcans, général et son armée qui revient au village après des décennies, et qui ne peut se décoller de son cheval...
Vous étiez attendri par l'oeil de Miyasaki, qui donne une place d'honneur aux gouttes de pluie ou invente des drosophiles phosphorescentes flottant dans les sous-bois ? Plongez-vous dans l'oeuvre de Miyazawa. Le moindre détail à son importance, du nom chantant des plantes (susuki au panache blanc houppe qui frémit au soleil, saxifrages discrets) aux rumeurs de la forêt (kashin kashin murmure le grand aulne, Gâ gâ gâ crient les corbeaux). Le style naturaliste de l'auteur et ses couleurs, fait songer aux textes sonores de Sei Shonagon. Ses personnages sont des êtres multiples, sages ou simples, mais toujours sensibles, nulle morale figée vient clore les petits contes. Si vous êtes de ceux qui aiment tirer des conclusions à des oeuvres, imaginez de petits exercices de sagesse pratique, à l'image des saynètes soufies.

[Nutopia]

J'ai dévoré L'enjomineur-1793, de Pierre Bordage, beaucoup plus sombre que le précédent. La féerie se consume dans la tourmente de la Révolution, devenue Terreur, et les personnages gagnent, chapitre après chapitre, en profondeur. Truffée de détails historiques, baignée dans une atmosphère mystique, violente (sanglante même, fichue "Louisette"), l'histoire malmène les deux personnages centraux sans ménagement. Emile, supposé fils de fée, attaché aux valeurs des Lumières inculquées par son tuteur, a la délicate, et pour lui impossible, quête de supprimer "l'esprit du mal". Cornuaud, ancien marin sur un négrier, est sous l'emprise d'une sorcière africaine qui le pousse au meurtre. Point commun entre eux, ils proviennent de Vendée, région en proie à la rébellion contre la Convention. Au milieu de tout ça, intrigues politiques et mystiques, un Monde Invisible à l'agonie, un Paris noyé dans le sang, et la secte de Mithra, mené par un mystérieux Père des Pères.

En attendant la suite (en Mai, pfiou c'est loin), je m'attaque à :

Conan au XVIème siècle, ou presque. Pirates, duels, sorcières, monstres cyclopéens indicibles (euh..) et un (anti) héros puritain.


HS mais il y a même un Jdr sur l'univers de Solomon Kane, en téléchargement gratos (et légal) \o/ : Solomon Kane - Jdr
Miam, il m'a l'air bon.

[Khyok]

J'ai honte, mais pourquoi pas.

Je viens de lire - l'ouvrage est très court, à peine quelques dizaines de pages - Le plaisir du texte de Barthes.

Barthes, un des plus grands critiques littéraires de feu notre XXè siècle, le plus infâme frustré de la littérature par le fait qu'il n'arrivât jamais à écrire une seule œuvre littéraire digne de ce nom, Barthes, donc, retrace ici tous les affleurements de plaisir, de jouissance, d'un lecteur passionné et attentif.
A travers des petits exemples, de courtes remarques, assez singulièrement fulgurantes pour ce jargonneur invétéré.

Bref, une pensée qui se dévoile par pur plaisir, qui jubile d'être confrontée aux génies de nos temps, de flâner entre eux tel l'homme des foules au milieu des passants...

[Jarama]

Ravage de Barjavel, définitivement mon auteur favori.

La mort du monde tel que nous le connaissont, en quelque sorte. Depuis la nuit des temps, Une rose au paradis, je me rend compte que Barjavel aime ça

A lire.

[Saskia Willer]

Ah tiens, moi suis justement en train de lire la Nuit des Temps ( cado d'Ambrae )

[maleducata]

Citation :

Publié par Khyok

J'ai honte, mais pourquoi pas.

Je viens de lire - l'ouvrage est très court, à peine quelques dizaines de pages - Le plaisir du texte de Barthes.

Pourquoi honte ? C'est intéressant

> Des archives sonores de l'INRA, a écouter "Les saveurs du savoir", émissions de Christine Goémé. Des textes lus par l'auteur, et qui sur quelques phrases, laissent découvrir le Barthes du quotidien - la liste de ce qu'il aime, ou pas - des détails de sa vie intime aux thèmes qui l'interrogent...

Citation :

LA POLITESSE

Pour moi la politesse n’est pas du tout une valeur conformiste, ce n’est pas du tout ce qui est imposé par un code des bonnes manières. Mais la politesse, c’est effectivement une manière de se protéger. C'est une manière de se protéger, sans blesser l’autre. C’est donc un état d’équilibre très subtil et très fin, qui est très difficile à défendre. Je ne suis pas du tout sûr de l’accomplir toujours, car un caractère poli est aussi par en dessous, ça va de soi, un caractère violent. La violence peut très bien passer à travers la politesse, mais je dirais que c’est finalement dans une sorte d’espace, comme ça, qui serait dessiné par des mots comme politesse et délicatesse, possibilité de ne pas dire, possibilité même de tricher quelques fois avec les mots, de jouer avec l’implicite, de s’installer dans l’indirect. C est à cet ordre là, que, a tout instant, il me semble que j’ai envie d’appartenir.

Puis un lien qui envoie à des vidéos, pour les curieux

[Darkmore]

Citation :

Publié par Khyok

Barthes, un des plus grands critiques littéraires de feu notre XXè siècle, le plus infâme frustré de la littérature par le fait qu'il n'arrivât jamais à écrire une seule œuvre littéraire digne de ce nom, Barthes, donc, retrace ici tous les affleurements de plaisir, de jouissance, d'un lecteur passionné et attentif.

Quoi ? qu'est ce ? que lis-je ? ... Ah nonon pas touche à mon Roro hein ! Mon idole à moi que j'ai
L'empire des signes reste mon livre de chevet et j'ai l'audace de le considérer comme une grande oeuvre (mais bon c'est peut être pas à proprement parler "littéraire").
Mythologie roxx aussi ... de même que La chambre claire ... Barthes ça roxx et pas que dans le simpsons (ahaha ).

Et sinon là je lis le seigneurs de anneaux vouais un classique des fêtes chez Darkmore

[Kavrou]

La Malorée Tome IV : la sorcière de Darshiva des Eddings

J'ai lu La bataille de Liberty récemment, écrit par Jeff Grubb et traduit de l'américain par Paul Benita. Il s'agit d'un livre se déroulant dans l'univers de Starcraft. Le tome en question (il en existe 3 ou 4, je crois) se passe du début de la campagne Terran de Starcraft jusqu'à la fin de cette dernière.

Pour résumer, l'histoire est décrite du point de vue de Mike Liberty, un journaliste. Embarqué sur le vaisseau de Duke pour réaliser une série de reportage en tant que Reporter de Guerre, il se fait sauver la vie par Artcurus Mengks et se joint à lui. Autrement, l'histoire suit exactement celle du jeu vidéo, à savoir l'utilisation des Zergs par les confédérés, de l'émetteur psy, etc.
Pour les amateurs de Starcraft, c'est vraiment un régal. Le bouquin permet de mieux cerner la psychologie des personnages phares (Kerrigan, Raynor, Mengsk, Duke...), de se faire une idée de la neurosocialisation des marines confédérés, du sort et du statut des fantômes, et de se plonger dans l'univers de starcraft d'une autre façon. La connaissance de ce dernier est d'ailleurs à mes yeux indispensables, les descriptions étant assez pauvres.

L'amateur de syntaxe et de richesse va se piquer les yeux en le lisant, et celui de science fiction s'ennuyer ferme. Il est clair que le bouquin s'adresse avant tout aux fans.

L'histoire est la suivante :

Dans un lointain futur, à quelques 60000 années lumière de notre planète, une confédération de Terriens exilés est contrainte de lutter contre des monstres envahisseurs : les énigmatiques Protoss et les impitoyables Zerg. chaque espèce se bat pour assurer sa propre survie parmi les étoiles, au cours d'une guerre qui annoncera le début du plus grand chapitre de l'humanité. Ou prédira sa sanglante fin.

[Sylfaen]

Si je n'ai plus aucun roman à lire en ce moment, je me plonge depuis quelques temps chaque soir quelques minutes dans un nouveau poème de Ce qui fut sans lumière, d'Yves Bonnefoy. Autant j'avais eu beaucoup de mal à accrocher aux poèmes (les proses m'ayant laissé contemplatif) lors de ma lecture des Planches Courbes, autant cette fois-ci je me suis laissé bercé par la mélodie des mots et des vers.
J'aime beaucoup, même si le sens des textes m'échappe encore souvent.

[Nilrem]

Citation :

Publié par Khyok

J'ai honte, mais pourquoi pas.

Je viens de lire - l'ouvrage est très court, à peine quelques dizaines de pages - Le plaisir du texte de Barthes.

Barthes, quelle horreur. Entre Le plaisir du texte et Le degré zéro de l'absolu, on a le temps de s'ennuyer et de cerner le personnage. C'était sans aucun doute un grand critique littéraire, mais pour le reste, je préfère encore lire des arrêts de la Cour de cassation. Pourtant au niveau du style, ça ne vole pas haut.

Pour ma part je (re)lis le très intéressant ouvrage du professeur Samuel P.Huntington sur Le Choc des civilisations, ouvrage presque incontournable si l'on s'intéresse aux relations internationales et à la géopolitique. Il décrit un monde où les conflits naissent des disparités culturelles et des chocs entre les grands empires culturels, proposant ainsi une vision différente de celles analysant le monde sous l'angle géographique ou l'axe Nord-Sud. C'est pas mal du tout. Difficile à résumer par contre.

En même temps et pour le plaisir, je dévore La Marque de Windfield de Ken Follet. Très divertissant. Un livre qui plaira sans aucun doute à ceux qui ont aimé Les Piliers de la terre du même auteur, puisqu'il reprend un peu le même schéma et le même style. Il décrit les intrigues dans la société londonienne de l'époque victorienne de plusieurs familles du milieu des finances. Que du bon.

Enfin dans le style croquage de cerveau, je viens tout juste de commencer La défaite de la pensée, de Finkielkraut. Pas d'avis à donner là dessus pour l'instant donc.

[maleducata]

Citation :

Publié par Nilrem

Enfin dans le style croquage de cerveau, je viens tout juste de commencer La défaite de la pensée, de Finkielkraut. Pas d'avis à donner là dessus pour l'instant donc.

Bon courage. Ce type c'est... un... ah, les mots me manquent.
On hurlerait à l'insulte grave, à la diffamation.

*périlleuse ex-jeunette inside*

[Darkmore]

Citation :

Publié par Nilrem

Barthes, quelle horreur. Entre Le plaisir du texte et Le degré zéro de l'absolu, on a le temps de s'ennuyer et de cerner le personnage. C'était sans aucun doute un grand critique littéraire, mais pour le reste, je préfère encore lire des arrêts de la Cour de cassation.

Ah ben dingue ça je trouve ça digeste, malin et régulièrement hilarant pour ce qui est de Mythologies/L'empire en tout cas

PS : vazy Des équilibres diffame diffame...

[maleducata]

Citation :

Publié par Darkmore

PS : vazy Des équilibres diffame diffame...

-_-°

[Darkmore]

J'en attendais pas moins de toi camarade <o/

[Sitellia]

Je viens juste de finir "Lignes" de Ryû Murakami (ne pas confondre avec Haruki Murakami)
Très bon livre même si j'ai toujours une petite préférence pour "Parasites" (du même auteur bien sur )
Sinon prochaine lecture sûrement "La chanson de Roland"

[Lanterne]

Perso je vous conseil

en thriller "l âme du mal" de maxime chattam

en fantasy "le trône de fer" de georges r.r Martin je sais le titre est bidon

mais je trouve que cette saga est mieux que le seigneur des anneaux si vous

me croyez pas lisez le .


le vrai titre du bouquin est en anglais "a song of ice and fire"


http://lagardedenuit.com

[Le sorcier]

"Surveiller et punir" de Michel Foucault,bouquin foutrement intéressant...

[Havilland]

Citation :

Publié par Lanterne

en thriller "l âme du mal" de maxime chattam

Je plussoie.

Les bouquins de Chattam sont particulièrement roxxatifs.

[Khyok]

Citation :

Publié par Nilrem

...

Huntington s'est fait défoncé par une kyrielle de politologues et d'historiens.
Son ouvrage relève du pamphlet - après on aime ou pas - mais du pamphlet polémique, tout sauf confirmé par l'Histoire et les études en cours.
Il suffit de lire ses autres ouvrages - olololol sur la Mexamerica - pour se rendre compte de tout le bagage idéologique de ce type, qui ferait passer George Bush pour un défenseur de la démocratie, de la non-violence, des droits de l'Homme, des minorités raciales, des homosexuels, et caetera.[troll inside].
Difficile à résumer ? Au contraire : "Le choc des civilisations, ou comment stigmatiser les cultures, les conflits - le tout à l'aune des Etats-Unis-, les simplifier et les renvoyer dos-à-dos."

En parlant de défaite de la pensée et de degré zéro de l'écriture, Finkielkraut porte somptueusement l'étendard.

Finissons avec le meilleur : Barthes. Barthes est aussi amusant à lire dans ses essais critiques - et le littéraire que je suis en a trop lu - que l'Ethique de Spinoza. Ce qui ne m'empêcha, ne m'empêche pas, ne m'empêchera pas de revenir incessamment vers Spinoza. Et vers le Sur Racine de Barthes.
Le plaisir du texte figure justement qu'on ne peut cerner cette personne, le seul critique dont ne peut dire à quelle école il appartient ni quel point de vue il adopte a priori. L'on dit : c'est du Barthes, et l'on charrie la psychanalyse, le structuralisme, la linguistique, la sociologie et même parfois un peu de marxisme, avec ce nom. (Lorsque je dis BHL j'ai l'impression de charrier le cadavre profané de Sartre et les idées qui se porteront cet hiver, allez savoir pourquoi.)


Didiou. C'était le râlage du soir.

[Darkmore]

Citation :

Publié par Khyok

Didiou. C'était le râlage du soir.

En même temps comme j'ai rien compris je me vois mal dire que c'est du troll

PS : Huntington c'est celui qui a découvert la Corée ? non là je dois dire que celui là j'en suis assez content

[Nilrem]

Edition bis > En fait rien.

[Darkmore]

* cough cough *