[Broc] [Caricature] Falckor...

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CE MOIS-CI, A LIRE DANS LA GAZETTE D'HIBERNIA


Falckor : Un, deux, trois nous irons au bois…
Un documentaire émouvant sur la dure vie d’un empathe pas comme les autres.



La journée commence bien pour Falckor. Ce matin, à 8h33, quand il s’est levé dans la maison de sa guilde «Lury Killah» le revendeur avait vendu pour 333 pièces d’or, 33 pièces d’argent et 33 pièces de cuivre de matériel. Et comme tout le monde le sait: le 3 est le chiffre préféré de Falckor.

Après avoir retiré l’argent, il salua une jeune lurikeen qui passait par là.

Celle-ci sans un sous en poche cherchait un bâton pour pouvoir augmenter son pouvoir. Ni une, ni deux, notre elfe heureux fouille dans sa bourse.

Il y trouve 33 pièce de platines (heureux présage !) mais 65 pièces d’or. Il regarde la petite magicienne, les pièces dans sa bourse et revient sur le visage larmoyant de son interlocutrice. Elle lui roule tant et si bien des airs de chat battu que Falckor lui cède avec bienveillance 32 pièces d’or.

Il retourne dans la maison, et réfléchit. La cape rouge ou la verte ?

Bon, certes le vert est original. Mais n’est-ce pas une couleur quelque peu dangereuse. Il hausse le sourcil droit en regardant la pelisse émeraude, puis le sourcil gauche en imaginant la cape rouge sur son dos…

Cruel dilemme pour une heure si tardive. S’il ne fait pas vite un choix, sa journée s’en trouvera toute chamboulée !

Il réfléchit encore un instant, on sait que le vert est une couleur qui porte malheur aux comédiens sur scène. Et n’est-il pas un comédien qui joue chaque heure de son quotidien d’elfe sur la grande scène de la vie?

Ce sera donc le rouge !

Pendant ce temps, à Druim Ligen, ses compagnons de bataille attendent…

J’arrive, j’arrive les rassure rapidement Falckor.

Il faut dire qu’il est attendu avec impatience, cet après midi tous ses amis participeront à une prise de relique.

Après avoir joué trois secondes, pas plus c'est promis, à la marelle sur les dalles du jardin, notre empathe se décide enfin à rejoindre ses compagnons.

Enfin je suis prêt se dit-il. Il fait trois mètres puis s’arrête tout net. A-t-il bien fermé la porte de la maison ?
Il y retourne donc, ferme une première fois à double tour la porte, tire et pousse trois fois sur la poignée et marque un temps d’arrêt.

Est-il vraiment sûr qu’un voleur ne s’introduira pas dans la bâtisse pendant son absence ? Il réintroduit la clé dans la serrure, écoute attentivement le loquet se retirer deux fois, ouvre la porte, la referme. Et ceci, trois fois de suite : pour être cette fois certain d’avoir bien fait. Puis il reprends la clé. Elle est un peu sale, il doit la nettoyer. Il cherche sur lui un morceau de tissu qui pourrait lui servir de chiffon.

Au fond de sa poche gauche, comme toujours il le sait, sont pliés soigneusement trois mouchoirs en tissus au motif écossais.

Il en sort un, observe avec surprise les lignes qui s’entrecroisent sur le tissu.

«Un, deux, trois…. Trois deux, un» dit-il à toute vitesse en plantant ses doigts sur les lignes pour bien compter.
Cette fois, tout y est. Il a bien tout compté, comme à son habitude. C’est décidé rien ne perturbera cette journée paisible.

Enfin il peut nettoyer cette maudite clé qui a traîné dieu sait où !!! On la dirait comme couverte de lie de vin.

Il a pourtant beau user de tout son savoir, rien n’y fait, cela ne part pas. Enfin quand il penche la clé, il s’aperçoit que ce qu’il prenait pour de la saleté n’était en fait que le reflet de sa belle cape rouge sur le métal rutilant.
Comme la vie peut être cocasse parfois se dit Falckor…

Enfin il court, il gambade ou plutôt il sautille, prenant bien soin d’éviter ses amies, les jolies coccinelles à 3 pois qui se dorent la carapace sur les brins d’herbe qui couvrent la colline.

C’est une bien belle journée, se répète-t-il encore.

«Il était une bergère qui allait au marché, elle portait sur sa tête, trois pommes ensorcelées et qui faisait rouli roula, et qui faisait rouli roula… stop ! Trois pas en avant, trois pas en arrière trois pas sur le côté, trois pas de l’autre côté» chantonnait-il gaiement.

Nul besoin de vous expliquer que notre elfe ne mis pas moins de 33 minutes pour enfin arriver au point de rendez-vous.

«Me voilà, me voilà, mes amis. Ah Dweomer si tu savais, ce matin je me suis levé. Et là chez moi, m’attendait 333 merveilleuses pièces d’or, 33 pièce d’argent et 33 pièce de cuivre.»

(Et moi ce matin j’ai mangé une pomme, pensent à l’unisson ses compagnons)

Alors, oui c’est vrai que ses amis étaient ravis de le voir si guilleret mais pour un firbolg, druide symbiose de surcroît, 333 pièces d’or ne représentent rien de bien signifiant.
Par contre les 33 minutes d’attente si.

Un peu remonté, Dweomer, supporté par Dorwen et Invidia, font remarquer à l’elfe qu’il n’est pas très poli de faire attendre les gens de la sorte.

Falckor finit par sourire, les informant que Dweomer à bel et bien mis 33 secondes à prononcer toute sa phrase, et que cette fois, il en était sûr tout allait bien se passer aujourd’hui.

Ce fût sans compter sur la dure après midi de combat, harassé, les mains chauffées par la multitude de sort jetés, Falckor s’endormit debout, relié par un sort d’attraction (AFK /stick) à Dweomer.

Et ce fût, hilares, que ses compagnons amenèrent Falckor au fond de la Forêt Maudite, sous un arbre à trois branches et tout près d’un pré à coccinelle à 3 pois.

Ils défirent le sort, silencieusement, s’en allèrent sur la pointe des pieds. Et laissèrent notre elfe dormir là.

Quand enfin, il se réveilla, il se tourna et se retourna. Il cria, jura que l'on ne l'y reprendrait plus. Désormais, il serait un empathe comme les autres.

Il mit pourtant bien trois jours à revenir chez lui. Bien obligé de compter de temps en temps les pas qu’il avait déjà fait, rebroussant chemin pour être sûr d’avoir bien fait.

S’essuyant le front d’un mouchoir écossais, tout en comptant fort :

«Un, deux, trois,… Trois, deux, un…»... Oui tout y était, comme toujours. La prochaine fois, il mettrait la cape verte.


Et voici, la dernière caricature en date. Je n'ai pas été capable de retrouver l'ancien post où j'avais mis les précédentes. Désolée d'avance si j'ai mal cherché...
Invidia Oursemiel.
Lien direct vers le message - Vieux 11/08/2005, 04h47
C'est bien écrit, mais je crois qu'en dehors d'un cercle d'initiés (dont je ne fais pas partie) on aura du mal à saisir le second degré. Quelqu'un veut bien expliquer?
Lien direct vers le message - Vieux 11/08/2005, 12h01
j'ai pas finis le texte sa ma saoulé y'avais trop de description ... sa me rappelle trop de mauvais souvenir ... victor hugo
edit : mais sinon l'autre que tu as fait ( chez tempest ) est sympa
Lien direct vers le message - Vieux 11/08/2005, 12h04
Sympa
Lien direct vers le message - Vieux 11/08/2005, 13h28
Coucou Invi ! ( pis coucou dweo aussi )
texte sympa mais moi jtrouve que t'aurais pu tourner l'histoire sur autre chose vu le panel possible sur le personnage.
ps : t'as toujours le meme mail invi que jte fasse des coucou ?
Lien direct vers le message - Vieux 11/08/2005, 13h30
Citation :
Publié par Slashrude
C'est bien écrit, mais je crois qu'en dehors d'un cercle d'initiés (dont je ne fais pas partie) on aura du mal à saisir le second degré. Quelqu'un veut bien expliquer?
effectivement c'est pas évident de comprendre, peste de lury!
en gros il me semble que c'est une proposition d'excuse pour mes nombreux AFK. avec en vrac des allusions à des conneries que j'ai pu dire, faire ou "être" (le 3, la fois où j'ai retrouvé ma date de naissance précise dans mon inventaire en pièces, AFK-porte en sortie guilde en FM puis je suis jamais revenu, mes 33()SpellCraftSkinKikoo ..)

Musa revenez! wow is dead.

Falckor Drannor, Legendary AFK
Lien direct vers le message - Vieux 11/08/2005, 13h47
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