Publié par Carriériste Rakar
Les honnêtes gens n'ont rien à craindre.
Chez toi sans doute. Chez moi non.
Je ne me suis jamais fais racketté, et rare sont les gens de mon entourage à qui s'est arrivé. Mais à chaque fois, bizarrement, il n'y avait pas de flics à l'horizon, et comme tu l'a noté, toute tentative de faire valoir ses droits n'a mené à rien.
Par contre, les contrôles d'identités insultants, les flics qui te tutoient, le mépris, te retrouver face à un mur en pleine rue les jambes écartés devant la gare que tu fréquentes tout les matins, un visage sous un képi qui te dis que t'a rien à faire là où tu es en toute illégalité de propos et non-respect de la liberté que mes ancêtres ont gagné au prix de leurs morts, oui, ça, je connais.
La liberté policière, très peu pour moi. Je n'ai encore jamais vue la justice faire régner la loi, ça m'apparais comme une chimère.
Et pourtant, je suis français, ma mère est française, mon père aussi, je suis étudiant. Je n'ai jamais volé autre chose que des briquets dans des soirées, je n'ai jamais vendu de drogue dure, je n'ai jamais vendue de drogues à des mineurs, et je n'ai jamais été reconnu coupable des mineures conneries que j'ai pu faire dans mon adolescence. Mon dernier contact avec la police était un petit tapage tocnure pour la soirée de fête de fin d'année avec des amis, il y a de ça quasi un mois.
Je ne mérite donc pas la justice, moi ? Doit-on tant que ça protéger les autres de moi, 1m64, 52 kilos ? Je représente un danger pour la société tel que je doive endurer quand je prends le métro, de faire attention au hommes en bleu si je ne veux pas rater mon train quand je vais à la gare grandes lignes ?
J'ai peur des flics, parce que je les ai toujours vu du profil "responsables et coupables" que de celui "protecteurs et salvateurs". A chaque fois que j'ai eu affaire à eux, ils n'étaient pas des chausses-pieds, mais des caillou dans mes pompes.
Menfin là, on peut pas vraiment mettre ça sur le dos de la France, à lire les différentes chroniques urbaine et témoignages dans le monde, c'est partout pareil. Il paraît qu'un flingue à la ceinture, on se sent un homme ...