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[Constitution européenne] "Débats",Informations, Questions ( FIL UNIQUE MERCI ) (#6)
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2009 quoi qu'il arrive voir 2012 faut arreter de pleurer -_-
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Ce n'est que partie remise !
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marcelus_wallace |
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Citation :
Et les intérêts des Etats pourraient tout autant être défendus par cet organe, comme le fait le Conseil actuel. Bref, je ne vois pas en quoi le fait que l'Europe n'est pas encore UN Etat mais une Union rend impossible de redonner aux citoyens le pouvoir de choisir leurs législateurs via la représentation directe. Citation :
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Remarque au passage, concernant le contrôle d'une éventuelle armée européenne, je souhaiterais non seulement que NOTRE PArlement européen ait le pouvoir de demander à l'exécutif européen des comptes sur le financement de cette armée et de ses armes, mais aussi sur l'utilisation qui en sera faite. Citation :
Le principal problème selon môa est le Conseil législatif, mais la Commission n'est démissionnable par le Parlement qu'en bloc, ce qui est vraiment dommage, là encore ... Citation :
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Je te cite longuement car je trouve ce passage très intéressant. Tu prends les arguments de Chouard comme étant ceux d'un européen partisan d'un Etat européen, mais ce n'est pas le cas. Nous voulons une Union européenne dans laquelle les citoyens s'impliquent, et donc sont entendus. Pour ça, nous croyons à une recette pas si théorique ni utopique que ça : le parlementarisme, c'est-à-dire le pouvoir du Parlement de faire les lois et de contrôler l'exécutif. Or ce Parlementarisme n'empêche pas du tout la préservation des intérêts des Etats : encore une fois, on peut imaginer une formule où ces derniers seraient protégés par un organe composé de membres élus chargés de représenter les ETats, alors que le Parlement resterait le représentant de l'Union, et ces deux organes copartagerit le pouvoir législatif. L'essentiel n'est pas dans le rapport Etats/Union, ça, c'est complètement dépassé. L'essentiel est dans le rapport citoyens/lois, et le résultat de ce référendum me fait croire que cette exigence démocratique n'a jamais été aussi forte en France, et je souhaite vivement qu'elle le soit autant chez tous nos compatriotes européens. Citation :
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D'ailleurs, je n'ai pas vu de traduction catalane, ici ![]() Citation :
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Pour finir, merci à tous les joliens qui auront débattu dans la tolérance, le calme et l'honnêteté. Je suis satisfait du résultat du référendum, mais pas heureux, et je ne considère pas ça comme une victoire, loin de là. J'espère que l'implication citoyenne française dans le débat européen ne va pas s'arrêter là : partisans du non comme du oui, tout reste à faire, donc continuez à vous faire entendre, les moyens respectant la démocratie ne manquent pas. ![]() |
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Ca à l'air de s'être un peu calmé ; les fauves se sont rendormis
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Ce qui est de l'ordre du possible pour les tout premiers pays participants à la construction européenne devient excessivement difficile voire impossible avec les partenaires suivants. Il faut bien distinguer ce qui lie le premier bloc de participants de ceux qui suivent ensuite. Bien sûr on a souvent mis en avant la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier ; comme étant avant tout un lien basé sur l'économie. Mais je crois qu'il s'agit là plus d'un écran de fumée et que le fond bien plus tangible de la logique d'intégration se situe autour de personnes comme Adenauer ou de symboles comme Mitterrand prenant la main de Koll lors de cérémonie commémoratives. On a à faire là à des pays et des peuples qui ont conscience que l'intégration européenne est inscrite dans le sens de leur Histoire. Pour moi, si on raté l'Europe c'est là qu'on l'a ratée. Je rajouterais une chose qui me semble importante, plus le temps passe et plus cette volonté impérative de se rapprocher les uns les autres disparaît progressivement. A mesure que le nombre de personnes ayant vécu l'histoire tragique de l'Europe se réduit ; plus l'aspect urgent et important de se rapprocher s'efface. Il s'efface au profit de quoi ? Au profit des intérêts particuliers apportés par la seconde couche de participants à la construction européenne ; ceux qui ne sont pas la pour ces raisons que je qualifiais "d'impérieuse nécessité" mais pour des raisons d'intérêts économiques. La troisième vague de participants à la construction de l'Europe a une vision encore plus centrée sur les intérêts économiques et plus ces pays sont pauvres et peu développés plus cet intérêt est moteur de leur demande et surtout satisfait amplement cette demande. Le traité de Nice ne peut pas être un élément fédérateur pour ces nouveaux arrivants qui connaissent l'importance du mécanisme consistant à entrer dans un marché unique dans lequel ils ne rencontreront aucune barrière (contrairement à ceux qui ne seront pas dedans ; voir les guerres de taxes en tout genre à l'OMC) tout en conservant leurs structures économiques qui sera dès lors un atout au lieu d'un handicap. C'est ici qu'arrive avec ses gros sabots le règne de l'intérêt particulier national qui n'a strictement plus rien à faire dans une logique d'intégration. On s'agrège par intérêt commun et on désagrège par la défense des intérêts particuliers. Il faut avoir conscience comme cela a été dit (et à tord considéré comme un épouvantail durant la campagne) que le traité de Nice est parti pour durer un moment. Il me semble bien que nous français avons raté le virage. Les résultats du référendum de Dimache sont en quelque sorte un réveil mais un réveil qui je le crains est beaucoup trop tardif et, j'ai beau chercher, il n'est décidément pas à sa place avec les partenaires actuels de la France dans la construction de l'Europe. Il est en quelque sorte en complet décalage ; un résultat comme celui de ce soir aurait complètement bouleversé la donne il y a vingt ans, aujourd'hui il est en décalage complet. J'ai lu les interventions de ceux qui s'étaient exprimés sur ce thread dans des conditions correcte de débat et je rejoins assez leur pessimisme. Pourquoi donc ne pas rejoindre l'optimisme de ceux qui sortent vainqueurs de la consultation de Dimanche soir ? Premier point et avant tout chose quand même un grand soulagement à la vue du résultat. Ce n'est pas serré et la participation est très importante : ouf ! Un résultat où le non gagnait de manière super serrée avec une participation pourrie était la pire des configurations possibles. C'est déjà ça d'écarté. Le problème est l'exploitation d'un tel résultat et c'est la que le bât blesse. Pour dire la vérité en liaison avec ce que disais plus haut ; un tel résultat aurait pu changer radicalement le visage de la construction européenne mais sous deux conditions qui, de mon point de vue, ne sont plus remplies aujourd'hui. D'abord des partenaires européens moins guidés par leurs intérêt nationaux individuels. Un tel résultats avec des partenaires aux intérêts convergeants aurait sans contexte conduit à la mise à plat de la construction de l'Europe... aujourd'hui je crains que ça ne soit plus du tout le cas. Ensuite et ce point me paraît considérablement important ; si nous avions ne serait-ce qu'un homme politique capable d'exploiter un tel résultat à "l'étage européen" nous serions en bien moins mauvaise posture. Nous ne disposons malheureusement pas d'un Adenauer, d'un Mitterrand ou d'un Koll. Je pense que nous avons tous pu voir dès ce soir le giron politique français, vainqueurs comme vaincus, et là, force est de constater qu'on est méchamment aux fraises. Le camp du oui qui se cache sous la table, la table étant l'argument que la politique intérieure a plombé le scrutin (sondages à l'appui, ahhh la gouvernance aux sondages) et le camp du non doté de personnalités d'envergure internationales capables peut-être d'obtenir à eux tous entre 3 et 10 % dans les scrutins nationaux pour ceux qui ne sont pas trop chargés de casseroles diverses quant à ceux aux forts relent de droite extrême je passe sans commentaires superflus. D'ailleurs nous n'avons entendu parler que de la France et de sa situation politique intérieure, vu que de toute façon l'influence politique de tout ce petit monde ne dépasse pas nos frontières et c'est déjà beaucoup leur demander que de se placer dans la perspective des éléctions présidentielles de 2007, voir pour les plus vautours l'occupation du marocain encore chaud de l'illuminé du Poitou. Citation :
Nous ne sommes pas (en tout cas les gens qui ont voté oui) dans la situation des américains ayant voté Kerry après l'élection de Bush le pistolero du Texas et en position face aux autres peuples du monde (en l'occurence l'Europe) de leur devoir des excuses. Je trouve ridicule la position de certains sur ce thread traitant ceux qui ont votés non de crétins, d'idiots ou de cons. Laissons ça aux cas les plus graves ; j'ai fait référence à un de ces cas graves et dans ces cas là la situation est beaucoup plus terrible parce qu'on voit mal quelles pourraient être les possibilités de réconciliations politiques à court terme. Il y a assez de monde ayant voté oui pour un verre à moitié plein (ou à moitié vide pour les plus réticents) pour avoir une position compatible avec ceux qui dans le camp du non, l'ont fait avec sincérité et réelle demande politique (ce qui exclu les souverainistes et autres zigotos extrémistes). Il me semble juste que nous n'avons pas en France de personnalités capables de soutenir le vote des français de Dimanche soir face aux autres peuples européens et que ce rôle va incomber à tout un chacun à son échelle, si petite soit-elle. Il me semble avoir entendu à la télévision dans un flot continu d'imbécillités et de manoeuvres politiques une phrase assez juste : les français ont repris leur place dans la construction européenne. Ca me semble assez juste, maintenant c'est donc à nous de nous y mettre même si nous avons au moins 30 ans de retard. Ne comptons sur personne d'autre pour le faire. Je reviens juste sur des inexactitudes que j'ai vu passer dans le grand défouloir. 1/ Le peuple espagnol a voté oui au traité constitutionnel mais son avis référendaire était facultatif. C'est ce qui explique le fort taux d'abstention lors de cette consultation. En Espagne c'est le parlement qui ratifie. Le parlement ne serait peut-être pas aller contre l'avis consultatif de sa population certes ; mais c'est un fait, cet avis n'était que consultatif. 2/ La ratification du traité par voie parlementaire en Allemagne n'est pas une manoeuvre politique ; le procédé référendaire n'existe pas à l'échelon national en Allemagne. A surveiller donc maintenant les "vraies" procédures référendaires chez nos voisins en particuliers chez ceux qui font partie du coeur historique de l'Europe ; ceux qui à une époque presque lointaine désormais avaient conscience de cette "impérieuse nécessité" de s'assembler et de vivre ensemble. A surveiller aussi les réactions chez ceux qui sont plus là par intérêts purement économiques, il est fort possible que nombre de consultations populaires disparaissent soudainement comme par magie... ![]() |
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La France a sa place dans l'Europe. C'est un des pays fondateur. Et puis, avec notre président, c'est une franche part de rigolade !!
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Vulgarité inutile
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