[Orcanie] Le goût du sang dans la bouche. (recompilé+suite)

 
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Le viking, complètement depassé écoutait, la petite "créature". Elle parlait vite mais il parvenait à comprendre le sens général de son discours.
-J'ai voyagé, emprunté bien des routes avant que vous ne me capturiez... j'ai tué aussi... beaucoup. Comment et où ? je ne sais plus, j'ai tout oublié. Pourquoi ? ca je le sais... Pour mon pays, pour mes amis... pour cette Terre dont je suis si loin aujourd'hui. Alors qui es tu toi l'Homme du Nord ? Toi qui a la barbe rousse et les yeux aussi calmes que l'eau aprés la tempête. Qui es-tu pour avoir le droit de m'ôter la vie ?
Elle toussa un peu, soupira et reprit.
-J'ai toujours pensé avoir fait les bons choix dans ma vie... et je ne sais plus pourquoi j'ai quitté Hibernia, mais mon coeur s'en était apaisé. Aujourd'hui je suis là, lasse de me débattre, offerte à toi, à ton sadisme et à tes vices... Pour de menues informations tu m'emmeneras aux abysses de la souffrance... Tu me battras, me saigneras, m'étrangleras, mais avant ca, sache une chose... pour rien, non pour rien de ce que tu me feras je ne te donnerai satisfaction... puisque la seule et dernière liberté qu'il me reste, c'est mon silence...
Il réagit par la seule chose qu'elle n'eût pas envisagée dans une telle situation.
-Je suis Barbeburne, fils de Darken, né à Vasudheim, et je ne te tuerai pas...
Pourquoi l'a-il dit ? Surement parce que c'etait une évidence... Comment pouvait il ne serait-ce que se confronter encore une fois à ce regard ?
Il est des moments dans la vie d'un homme où il se met à douter, il remet en cause ses certitudes les plus ancrées... Barbeburne était un tueur, un chasseur qui suivait sa proie jusqu'aux tréfonds de son âme, explorant le passé et les souvenirs les plus interdits de ses victimes avant de leur administrer leur dernière délivrance... Mais aujourdhui, fâce a ce petit corps féminin, fragile, demuni, il etait complètement impuissant.
Etait-ce de la pitié ou de la compassion ? Nullement, il avait déjà mille fois mutilé des hommes sous le regard de leurs femmes et enfants où inversement... la pitié et la compassion lui étaient complètement etrangères.
Barbeburne se mit alors à penser rationellement... Il essaya de se convaincre en appréhendant les sanctions qu'il encourrait, en se rapellant qu'il ne s'agissait que d'un être infime dont la vie n'avait qu'une importance trés reduite en ce bas monde...
Pour résoudre son problème il eut alors une idée.
Sans la regarda il lui demanda trés calmement.
-Donne moi une seule raison de te laisser partir ...
Elle parlât instinctivement, sans réfléchir. Comme un homme à la mer griffe la coque d'un bateau dans la houle avant de sombrer, elle luttait pour survivre.
Elle lui détailla son exil, l'errance et l'oubli. Les mots étant parfois insuffisant, elle dessinait sur le sol, faisant cliqueter les lourdes chaînes à ses poignets.

Il la regardait sans la voir. Se levait parfois pour observer ses gribouillis dans la poussière, prenait sa lame d'un air songeur, jouait avec, se rasseyait finalement.
Un seul mot de travers et il la tuerait immédiatement. Elle le haïssait profondément pour cela.
Elle aurait voulu pouvoir cracher à la barbe de cet ennemi toute la haine qu'elle nourrissait envers sa race.
Du haut sa chaise où il exerçait un pouvoir de vie et de mort, il ne valait pas mieux que les racailles albionnaises connues pour user de drogues surpuissantes et qui hantaient les pontons hiberniens.
Prise entre le désir de se soumettre et la volonté de le défier, elle lui annonça finalement qu'il n'avait aucun droit sur elle et qu'elle ne dirait rien de plus.

Tension minérale dans une prison de pierre.... la voix du barbare vint briser le silence.

Il lui dit son nom, " Barbeburne" et rajouta qu'il ne la tuerait pas.


Le fourbe, comment pouvait-il la croire aussi naïve. Elle faillit s'esclaffer devant tant de cynisme.

Barbeburne...voila bien un nom impossible pensât-elle. Un nom impossible pour un fourbe de sa race ! Etait ce du à quelque particularité physique ? Elle plissa les yeux pour détailler la barbe du viking.

Ce dernier, immobile sur sa chaise, blême et hiératique à l'extrême, son arme posée sur ses genoux ne trahissait aucune émotion. Une statue de pierre dans un mausolée aurait eu l'air plus vivante... excepté ses mains...
Il lui parlait de l'épargner mais les phalanges de ses mains blanchies par la pression qu'elles exerçaient sur le fourreau de son épée ne la trompaient pas.




Enfin il lui demanda une simple chose.
-Donne moi une seule raison de te laisser partir.

Cette voix ...


Il venait de lui tendre un joli piège dans lequel elle ne tomberait pas.
Elle devait rester sur ses propres positions. Feindre l'innocence aurait été peu crédible, surtout après avoir promis de se taire. Lui dire qu'elle ne savait rien ne l'aurait plus convaincu.

Le défier donc...

- Oh ! toi le viking.
Barbeburne.. quel que soit ton nom en réalité et où que tu sois né, toi qui aujourd'hui me domine.
Toi qui pense avoir tout les droits : celui de me donner la mort comme de me laisser espérer la vie.
Tu peux bien abuser de ton pouvoir si ça t'excites, jamais je ne te donnerais ce que tu attends.
Tu peux prendre mon corps mais je ne te donnerais pas mon âme.


Dans un instant de pure terreur ou l'adrénaline envahit chaque cellule du corps,
elle prit soudain conscience de la gravité de ses propos, faillit se raviser, l'implorer de lui laisser la vie sauve.

Finalement aprés une courte inspiration elle reprit.
-Maintenant tue moi, rentre chez toi et va baiser ta femme pour oublier ce que tu t'appretes à me faire.

[va finir ton déménagement toi et moi je retourne en cours ]
Citation :
Publié par Codeïne
Et ?
Tu fais allusion au texte "Le gout du sang" sur le forum rôleplay ?
Si c'est le cas renseigne toi avant de poster parceque j'ai commencé à écrire celui-ci en mars 2004
Non, c'était un message super-liminal suggèrant une migration de vos petits papiers textes roleplays sur un forum approprié.
Citation :
Publié par Amandha
Non, c'était un message super-liminal suggèrant une migration de vos petits papiers textes roleplays sur un forum approprié.
subliminal pas super liminal
enfin sinon ca a tout a fait sa place puisque elle l'adresse aux personnes d'orcanie en général et pas seulement aux personnes accro au rp
bref si ca vous plait pas .. pg je préfère ca qu'un vieux : look mes dmg je roks =))
Citation :
Publié par Amandha
Non, c'était un message super-liminal suggèrant une migration de vos petits papiers textes roleplays sur un forum approprié.
Trop hubber-liminal pour moi ...

Pas forcémment envie de poster à la "chambre froide" du forum rôleplay.
Sinon rien ne t'oblige à ouvrir ce genre de post à partir du moment où l'icône RP les signale comme tels

(à toi ma faignasse d'amour )
Le viking releva doucement la tête...
-Tu es... stupide... N as tu pas idée du nombre de fous qui m'ont defié comme ca avant toi ? Penses tu réellement me troubler en me répondant éffrontement ? le dernier qui s'y est essayé a perdu bien plus que sa langue... Alors réflechis et donne moi une réponse...
-Je ne rentrerai pas dans ton jeu pervers ! Va pourrir chez tes dieux païens !
-Ne sois pas stupide ! hurla-il..
Codéine sentait battre son coeur a toute vitesse. Elle etait persuadée qu'il jouait avec elle, qu'il la préparait à petit feu au supplice... mais dans son hurlement, elle avait percu quelque chose de sincère, comme si une part de lui voulait qu'elle réponde juste a sa question...
Alors elle se remémora cette prairie si particulière dans Hibernia, ou souvent elle allait se promener avec sa mère. Elle se rapella sa maison et la chaleur que degageait la cheminée les soirs d'hiver.
-Je dois vivre... pour ne plus jamais faire couler les larmes de ceux qui m'aiment... je dois vivre pour les rendre heureux... je dois vivre... parce que ma mort serait une absurdité.
Elle toussota un peu puis ferma les yeux.
Elle entendit les pas du viking... Qu'ils étaient doux ces souvenirs... Le bruit de l'arme qu'il degaina... Tir Na Nog la Grande au printemps... Son souffle rauque et bestial qui approchait... Les jeunes firgbolts jouant a la guerre sur les remparts... Son odeur... Nerwen son amie de toujours... Le bruit de la lame tranchant l'air...
Codéine poussa un cri etouffé avant d'entendre un bruit metallique.
Quand elle ouvrit les yeux elle se senti degagée et compris que c'etait le verrou de sa chaîne que Barbeburne venait de faire sauter...
-Pourquoi ? demanda-elle à demi-voix
Il se retourna, comme pour fuire son regard et murmura:
-Va, sauve toi d'ici et rends les heureux...
-Et .. et toi ? balbutia-elle.
-Ne t'inquiete pas pour moi, maintenant ouvre cette porte et fuis... le plus vite et le plus loin que tu puisses.
-Je...je...
-Fuis ! rugit-il...
La lurikeen, sans demander son reste, ouvrit la porte de la salle d'interrogatoire et partit en courant dans le long corridor vide.
Elle prit garde aux patrouilles et grâce a ses talents de dissimulation réussit a sortir du donjon... mais sortir de la forteresse s'avérait une tâche bien plus complexe.
Citation :
Publié par Mimi/Barbebrune
Le viking releva doucement la tête...
-Tu es... stupide... N as tu pas idée du nombre de fous qui m'ont defié comme ca avant toi ? Penses tu réellement me troubler en me répondant éffrontement ? le dernier qui s'y est essayé a perdu bien plus que sa langue... Alors réflechis et donne moi une réponse...
-Je ne rentrerai pas dans ton jeu pervers ! Va pourrir chez tes dieux païens !
-Ne sois pas stupide ! hurla-il..
Codéine sentait battre son coeur a toute vitesse. Elle etait persuadée qu'il jouait avec elle, qu'il la préparait à petit feu au supplice... mais dans son hurlement, elle avait percu quelque chose de sincère, comme si une part de lui voulait qu'elle réponde juste a sa question...
Alors elle se remémora cette prairie si particulière dans Hibernia, ou souvent elle allait se promener avec sa mère. Elle se rapella sa maison et la chaleur que degageait la cheminée les soirs d'hiver.
-Je dois vivre... pour ne plus jamais faire couler les larmes de ceux qui m'aiment... je dois vivre pour les rendre heureux... je dois vivre... parce que ma mort serait une absurdité.
Elle toussota un peu puis ferma les yeux.
Elle entendit les pas du viking... Qu'ils étaient doux ces souvenirs... Le bruit de l'arme qu'il degaina... Tir Na Nog la Grande au printemps... Son souffle rauque et bestial qui approchait... Les jeunes firgbolts jouant a la guerre sur les remparts... Son odeur... Nerwen son amie de toujours... Le bruit de la lame tranchant l'air...
Codéine poussa un cri etouffé avant d'entendre un bruit metallique.
Quand elle ouvrit les yeux elle se senti degagée et compris que c'etait le verrou de sa chaîne que Barbeburne venait de faire sauter...
-Pourquoi ? demanda-elle à demi-voix
Il se retourna, comme pour fuire son regard et murmura:
-Va, sauve toi d'ici et rends les heureux...
-Et .. et toi ? balbutia-elle.
-Ne t'inquiete pas pour moi, maintenant ouvre cette porte et fuis... le plus vite et le plus loin que tu puisses.
-Je...je...
-Fuis ! rugit-il...
La lurikeen, sans demander son reste, ouvrit la porte de la salle d'interrogatoire et partit en courant dans le long corridor vide.
Elle prit garde aux patrouilles et grâce a ses talents de dissimulation réussit a sortir du donjon... mais sortir de la forteresse s'avérait une tâche bien plus complexe.
c bien bravo
-Ne t'inquiete pas pour moi, maintenant ouvre cette porte et fuis... le plus vite et le plus loin que tu puisses.

Mais il est complètement malade ce viking !!

Fuit !

Barbeburne Barbeburne...

...la porte, un escalier.

Cette lumiere aveuglante qui me brûle les yeux....

La cour centrale est boueuse, je le sent sous mes pieds.

Je tire une langue invisible pour recueillir quelques gouttes de pluie.

Vite ! trouver un mur n'importe lequel.

Barbeburne...pourquoi...

Non c'est pas le moment !



Des enfants tout prés. Je les entends chanter un air qui couvre presque le son des suppliciés.

La cour principale est cernée de silhouettes incertaines sous le flux de lumiere qui m'assaille.

Réveilles toi !

Mais bordel je peux pas croire que je suis réellement en train de m'évader !



Mirage midgardien aux contour fumigène, ya quelque chose qui s'approche...

Mais c'est pas un cauchemar, c'est pire, c'est bien réel.

J'ai soudain l'impression de peser une tonne.

Se rappeller comment on fait : oui, les mouvements erratiques, les déplacements aléatoires...

M'ont pas vue...

M'auront pas, pas cette fois, non.



Et puis soudain Ca m'est revenu en pleine face.
Là.. planquée dans la cour de ce chateau et cernée d'ennemis, je me suis rappellé de tout.




Au début, il n'y avait rien... le néant.

Nous n'avions pas conscience d'etre dupes. Les blessures, les morts à répétitions et les suicides étaient notre lot quotidien.

Je me souviens de ma premiere mort, brutale...

Je gisais face contre terre, les yeux grand ouverts et la tête inclinée sur le coté, et le temps avait alors commencé à s'écouler lentement.

Par la suite j'ai appris à m'accomoder de ces morts quotidiennes et de cette guerre qui n'en finissait pas de commencer.

Enfin quoi qu'il en soit, je ne sais pas lequel d'entre nous à remarqué le premier les incohérences, à moins que ça n'ai été une espéce de réveil collectif.

Mon Dieu qu'ont ils fait de nous.

Ils nous ont créé de toute pièces et nous ont donné ce monde, factice - des emotes, autant d'émotions illusoires...

Des armes, des haches luisantes, tranchantes comme des rasoirs qui ne tailladent que le vent et nous tuent virtuellement.
Des maisons et des peaux de bêtes, toujours les mêmes...

Toutes ces choses -souvent cruelles - qui nous arrivaient et auxquelles nous ne savions pas donner de sens. Le fracas des armes et puis l'instant d'aprés, le silence.

Ces gens que nous croisions dans la rue, une foule composite et puis le temps d'une interpolation de mouvements, plus rien. Juste ces lieus devenus soudain déserts.

Comments ont- ils pu nous faire ça ?!

Et espéraient- ils vraiment que nous aurions pu continuer indéfiniment comme cela.

Nul ne sait comment ça à vraiment commencé.

Un jour les premiers signes sont apparus et "La complainte du tas de pixel" à doucement envahit les murs de nos cités comme une étrange prophétie.



- Pause

" Déconnexion"

Laïka se relève en poussant un vieux juron, , s'étire, cligne un peu des yeux et retire violemment son implant à impulsion asynchrone.
Un vieux plop significatif agite le hub domestique d'une secousse lorsque celui ci réevalue la masse de paquets en transit puis il se rendort en ronronnant dans son coin.


- Cette lurikeen est bornée et stupide ! Nous n'en tirerons rien...



- Suffit, je te rappelle que tu as signé chez GOA CORP alors tu fais ton taff et tu la ramene pas avec tes états d'âme, sale gamine !

Flin veillait au grain. Ca n'était pas la premiere fois que cette petite peste se déconnectait avant le temps impartit et il commencait à se poser des questions sur ses motivations réelles.

[ à suivre...]
 

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