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[Kirin Tor] [Horde]Débat privé : Les solutions externes pour la paix
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Voici le compte-rendu de la tenue du débat d'hier soir. La fin est un peu faite à la va-vite mais il est tard et je suis crevée ; pour le pavé, j'ai fais comme j'ai pu, mais je crois que tout le sens et le contenu de cette soirée est là, et vous pouvez toujours lire en diagonale. Donc attention, texte très long. Waip ! Près de Bloodhoolf ! 'réunion pour l'paix ! Avec d'taurens 'tout l'tralala ! M'tarde d'y être tiens ! Et jme l'répète plein d'fois pour pas... oublier ! Dimanche... 21h... Bloodhoolf... paix... RfffllZZzzzZzzzzz... Un nain dans une taverne était chose courante, un nain attablé et festoyant, parfaitement normal, un nain ivre mort et dormant la tête dans l'assiette sans avoir rien cassé, au bout de seulement 6 pintes, risquait par contre d'attirer par trop l'attention. L'ombre qui avait soigneusement entretenu la relation suivie de la soirée, le temps d'extirper l'information à coups de bières successives et sans temps mort, glissa silencieusement hors de l'auberge du Quartier Nain de Stormwind et se fondit dans la nuit, après avoir laissé de quoi régler la petite sauterie. Zira se remémorait ces évènements alors qu'elle arrivait au lieu du supposé rendez-vous, précédée par celui qu'elle avait désigné pour s'occuper de sa sécurité, sur le chemin périlleux l'amenant de Theramore aux Barrens. Encapuchonnée, revêtant pour la première fois une ample cape et ayant dissimulé les couleurs de l'Ordre sous son gilet de taffetas, symbole de son rang (mais présentant comme une simple riche tenue aux yeux non avertis), elle s'arrêta alors qu'un attroupement de Taurens et de membres éclectiques de l'Alliance apparaissaient au détour d'une petite butte. Enfin arrivés, Malean s'assura qu'aucun danger immédiat ne menaçait celle qu'il venait d'escorter, et demanda la permission de partir à ses propres affaires. La permission lui fût accordée et il disparu sans bruit ; immédiatement, une des personnes présentes prit alors la parole et sans aucune présentation ni rien, apostropha la jeune femme : - Vous le payez combien votre larbin ? Zira dévisagea la jeune humaine blonde, comme si un des Taurens femelles présentes venait de lui parler de manière tout à fait compréhensible. Elle joignit les mains autour de sa capuche et la rabaissa, libérant la cascade pourpre de ses cheveux roux. - Si c'était mon larbin, il vaudrait cher, et comme ça n'est pas le cas, je ne le paie pas, dit-elle en réorganisant ses mèches. La blonde ne se découragea pas, et insista d'un ton rogue : - Et bien quelle valeur attachez-vous à ses services ? Cette impertinente méritait d'être remise à sa place. - Il me paie en me servant avec honneur et fierté. Et avec les temps actuels, ce sont des valeurs qui sont devenues inestimables. * Sur ces mots, Zira tourna délibérément le dos à l'arrogante blonde et observa le regroupement de Taurens qui se livrait à des mimiques et des rugissements gutturaux étranges, secondés par un troll qui s'évertuait à désigner l'un deux. A peine arrivée que je me fais agresser. Je l'avais prévu, mais certainement pas par quelqu'un de notre côté. La soirée s'annonce bien, je sens qu'on va se régaler, pensa-t-elle en plaquant un visage neutre sur ses traits. Plusieurs minutes passèrent ou chaque parti resta immobile à dévisager l'autre à bonne distance. Elle en profita pour détailler ceux qui l'entouraient. Aucune signe distinctif, pas de blason, de tabard, ou autre. Mais quelque chose dans leur attitude, leur silence étonnant face à l'évènement et leur immobilité laissait deviner qu'ils se connaissaient tous. J'espère ne pas me faire cataloguer comme intruse, pensa-t-elle. Après tout, le nain a été clair : cette réunion concerne tous ceux qui désirent oeuvrer pour la paix menacée avec la Horde, il n'y a donc pas de raison. Plusieurs autres minutes s'écoulèrent, les Taurens parlant et criant dans leur langue, les Alliancieux gardant ostensiblement le silence, Zira commença à ressentir une certaine gêne dûe à l'incompréhension de ce qui se passait devant elle. Puis les Taurens précédés par le troll aux gestes péremptoires désignant l'un deux se précipitèrent dans le lac, et tout le monde leur emboita le pas. N'ayant pas apporté son maillot de bain, la prêtresse lança un sort de lévitation et couru à la surface de l'eau claire, et attendit que tout le monde ait fini de traverser à la nage. Elle observa le lac, la courbure de la côte, tout le monde qui sortait trempé de l'eau, les Taurens, puis tourna son oeil narquois vers le Troll qui partait à petites foulées en avant. Traverser le lac à la nage alors qu'il aurait suffit de le contourner... Un rituel de purification Tauren probablement. Ou alors, c'était pour se débarrasser de la poussière du voyage... Dernière solution, c'était juste pour se payer la poire des Allianceux et je suis tentée d'accrocher à cette dernière idée, songea-t-elle en plissant légèrement la commissure de ses lèvres. Plusieurs minutes s'écoulèrent à nouveau, et la délégation stoppa à quelques mètres d'une formation rocheuse dominée par des constructions lointaines qu'elle identifia selon les informations qu'elle avait lu et entendu : Thunderbluff ! La ville de Cairne ! Le comité s'était transformé en petite troupe, et ce fut une quinzaine de membres de l'Alliance qui s'assit en demi cercle face à une autre quinzaine, composée de Taurens, de Trolls et de... mort-vivants. Zira arqua légèrement son sourcil à cette vue mais ne pipa mot, alors que les débats semblèrent, enfin, débuter. Après plusieurs minutes où quelques voix osèrent demander si quelqu'un comprenait quelque chose, l'assistance appris qu'un traducteur était en route. Mais la jeune femme fronçait les sourcils à présent et observait ses voisins : le nom "Nouvelle Aube" avait percé plusieurs fois, et ceci additionné aux faits qu'elle avait remarqué... Bon sang, il n'y a probablement que des gens de cet Ordre ici ! Qu'est-ce que je fais là ? Je croyais que c'était une réunion et pour la paix, et ouverte à ceux qui la désiraient ? Son trouble grandit quand, le traducteur enfin apparu et les débats allant réellement s'engager, une autre blonde demeurée debout jusque-là déclara qu'il était question à cette assemblée d'un traité au nom de l'Alliance entre la Nouvelle Aube et Somptua, que Zira supposa être le nom du clan Tauren dont le chef, présenté sous le nom d'Ocaren, siégeait face à elle. La Nouvelle Aube ! Cet ordre dont elle avait lu l'arrogante déclaration il y avait peu, et qui l'avait mise hors d'elle. La Nouvelle Aube, cette organisation accusant à tort et à travers et déclamant de grandes phrases à qui voulait bien les écouter, pouvant prétendre à faire sourire si les temps n'étaient pas si fragiles et la réalisation d'actes isolés et irréfléchis, potentiellement inimaginablement destructeurs à l'échelle d'un monde. La Nouvelle Aube, qui rejettait le Traité de Paix de Theramore, que l'Alliance avait ratifié avec Thrall au nom de la Horde, et qui prétendait agir "au nom de Stormwind et du Roy Wrynn" ! Zira sentit la coupure sur son visage lui brûler alors que le rouge lui montait aux joues, ses mains se crispant sur ses genoux. Cette écorchure m'a été faite il y a moins de trois heures, en combattant la Phalange Ecarlate. Et voilà que je suis potentiellement à côté de leurs dignes successeurs ! Elle se contenta de se raidir et écouta la suite avec une appréhension et un dégoût croissant. Les débats ne purent finalement jamais commencer. Celle qui parlait au nom des siens exigea le retrait de la présence du mort-vivant parmi les négociateurs de la Horde, ce que refusa ceux-ci, bien évidemment. Après de théâtrales déclarations aussi disproportionnées que grotesques, "c'est vous qui décidez", "vous décidez de rompre les négociations", "vous en subirez les conséquences", la Nouvelle Aube décida de rompre la réunion sur ces dernières menaces sans avoir seulement abordé le sujet. Se relevant d'un bond au milieu des Taurens mugissants et des NA vitupérant, Zira s'interposa, totalement ignorée jusqu'ici : - Encore une réussite de votre part ! La blonde du tout début l'apostropha à nouveau : - Et bien pouvez-vous me dire ce que vous avez apporté ou à apporter au lieu de répandre votre fiel ? - Je n'ai rien dit car j'ai préféré observer et comprendre, rétorqua la jeune femme, devenant doucement aussi colorée que ses cheveux. - Tiens donc, observer ! Pour ce que ça sert ! - Je préfère observer et ne rien dire, que dire et ne rien observer, comme vous ! cracha la prêtresse. * Quelques huées se firent entendre, et les elfes nains gnomes et humains se retirèrent dans la plus complète débandade, les Taurens continuant de mugir ou faire des cabrioles, le chef Ocaren disparaissant tout à coup au détour du passage menant à la cité : le débat était visiblement voué à l'échec, celà pouvait entrainer de graves conséquences, et celà ne pouvait être. - STOP ! cria la jeune femme. Rien à faire, les Taurens s'agitaient de plus en plus ; l'un deux se mit même à la baffer. - Allez y ! rétoqua-t-elle, cinglante, espérant que le ton et les attitudes montreraient ce qu'ils ne pouvaient comprendre. Je ne cèderai pas à la provocation et vous ne me ferez pas ruiner les dernières chances de cette assemblée ! Elle avisa soudain que plusieurs personnes étaient arrivées en contrebas de la pente menant à la cité Tauren. Arrivées ou déjà présentes auparavant ? Zira ne les avait pas vu, en tout cas ; elle reconnut par contre parfaitement les autres personnes en aval, et son visage s'éclaira fugitivement d'un sourire à la vue de ses compagnons. - Salutations, je suis Zira, Prêtresse ; et vous ? - Bonsoir ; je me nomme Neredite, et je représente ici les Maréchaux de l'Alliance. Zira fit une rapide courbette et se retourna vers le troll, qui avait joué jusque là un rôle s'apparentant à celui de majordome ou tout du moins, de courrier. - Nous ne pouvons pas laisser la situation dégénérer totalement. Il nous faut rattraper le coup ! La jeune femme fit trois pas en avant et s'agenouilla devant le troll. - Je sais bien que vous ne comprenez pas un traitre mot de ce que je suis en train de vous raconter, déclara-t-elle d'une voix sourde, mais ne laissez pas ces fanatiques de la Nouvelle Aube ruiner toutes ces espérances ; la Nouvelle Aube n'est pas l'Alliance, et l'Alliance n'est certainement pas la Nouvelle Aube ! cracha-t-elle. Je vous en prie, dites au chef Ocaren de revenir. Zira attendit un peu, alors qu'un semblant de silence s'était établi sur l'assemblée, puis elle se releva, se retournant vers Neredite : - Vous les comprenez ? Vous pouvez traduire ce que je viens de dire ? - Oui, je le peux, et il s'acquita de la tâche. Le troll parut réfléchir un instant, répondit quelque chose, puis emprunta le chemin pour la cité tauren : - Il va essayer de le convaincre. - Bien ! sourit Zira, ça m'aurait ennuyé de m'être agenouillée ainsi pour rien. Le troll redescendit peu de temps après : refusant de quitter sa ville après le piètre résultat issu de la Nouvelle Aube, Ocaren condescendit tout de même à nous faire connaitre sa parole par son intérmédiaire : test ? embrigadement ? besoin de parler, coupé précédemment dans son élan ? Désespoir ? Réelle issue ? Peu importait, c'était le coin engagé dans le mur de sa méfiance naturelle envers nous, et nous l'écoutâmes par messager interposé : - De la vie de la mort, nous choissons la vie. De la folie de la sagesse, nous choisissons la sagesse. Celles de nos ancêtres, celle de notre raison, celle de la logique même. La paix, tout le monde le sait, est la seule solution, face à toutes ces menaces qui pèsent. La guerre ne peut amener qu'à la corruption et à la destruction d'Azeroth. La voie montrée par Jaina, par Thrall, est celle que nous devons tous suivre! Ils ont prouvé que cela était possible, que l'Alliance entre les factions fonctionnait, face à un ennemi commun! qu'il meurt s'il veut la guerre. Nous avons convenu, lors du dernier débat, que les solutions étaient peut-être de mettre l'accent sur ces ennemis, nombreux, communs. - je suis d'accord mais nous battre entre humains.. rejetta Zira. - Mais pas seulement! Nous savons que, à la vue de notre nombre, et face à la force des manipulateurs qui gagnent dans les guerres. Nous ne pouvons convaincre les masses par la force de nos simples paroles Bien entendu il faut continuer à convaincre et prêcher! Mais nous devons choisir d'autres moyens. De ces moyens nous avons conclu que seules les entités avaient le charisme requis pour convaincre les masses manipulées. Et les textes anciens que nous avons pu récupérer sont une mine d'or pour nous autres ; encore faut il avoir assez d'objectivité pour savoir lesquelles. Nous avons, d'après les légendes, d'anciens dieux, des "Titans", qui auraient créé le monde....parait il. Mais ces Titans, bien que normalement généreux et bons, semblent bien trop lointin pour devenir un moyen viable. Il existe aussi tout un panthéon de Dieux chez les elfes de la nuit. Mais les informations nous manquent, tout semble lointin, excepté le bien aimé Cenarius, paix à son âme....père de tous les druides; malheureusement décédé. Nous ne pouvons demander l'appui des dieux des elfes alors qu'eux même semblent ne pas encore l'obtenir, pourtant bien des druides partagent notre vision! Ainsi, que nous reste-t-il? Bien entendu nous pensons aux élémentaires et aux esprits. Ces même élémentaires qui aident les chamans, d'une puissance doutable et redoutée pour les plus grands d'entre eux. Les élémentaires, malheureusement, ne sont pas tous stables, loin de là, le chaos règne sur leur plan d'existence. Nous ne pouvons nous appuyer sur un allié instable, alors qu'il doit être stable! Contents que le petit monde ait été ordonné et que leur travail soit accompli, les Titans se préparèrent à quitter Azeroth. Mais, avant de partir, ils décidèrent de donner aux plus grandes espèces nouvelles du monde le pouvoir de surveiller Kalimdor contre toute menace possible. A cette époque, il y avait de nombreux groupes de dragons. Cinq de ces troupes dominaient leurs cousins... Je redescends. Le courrier qui relayait la parole d'Ocaren fut remercié d'un sourire soulagé de ce revirement; un pas en avant pour la renégociation et la confiance du Tauren envers une parfaite inconnue et leurs groupes ! Le chef parût à la sortie de la ville et accompagné de ses gardes du corps, puis redescendit jusqu'à la petite troupe. Les salutations d'usage faites à nouveau, Ocaren reprit sans plus attendre ses déclarations, la traduction se faisant au fur et à mesure : - Le débat a commencé, nous cherchons à nous appuyer sur des entités pour imposer l'attention et le respect des masses Nous avons cherché longuement et nous sommes tombés d'accord pour dire que seules les dragons sont assez proches de nous et présents pour jouer ce role Comme vous le savez, Le stoïque, honorable Nozdormu devint connu comme Celui-qui-est-hors-du-Temps. Alexstrasza serait connue comme la Lieuse de Vie, et elle travaillerait a sauvegarder toutes les créatures vivantes du monde. Ysera tomba dans une transe éternelle, liée au rêve éveillé de la création. Connue comme la Rêveuse, elle garde les terres sauvages du monde depuis son royaume verdoyant, le rêve d'Emeraude, terres ou se reposent certains druides Malygos serait connu comme le Tisserand des Sorts, gardien de la magie et des arcanes cachées. Neltharion, qui devint le Gardien de la Terre, reçut la responsabilité de la terre et des endroits enfouis du monde. Il endossa la force du monde et devient le plus grand soutien d'Alexstrasza. Malheureusement ce dragon deviendra fou, il est maintenant Deathwing, ou Voldemor, Gardien de la Destruction. Les Dragons ont déjà sauvé Azeroth. Ils ont été malmené par nos frère les orcs, alors corrompus mais ceci est terminé. Les Grands Dragons sont aujourd'hui comme retirés des affaires du monde....peut-être en ont ils marre de toute cette violence. Zira leva la main : - Excusez-moi, pourrait-on s'installer ailleurs et de manière plus formelle ? Ainsi debouts au bord d'une route et au pied d'un escalier... - Nous n'avons pas d'autre endroit pour le moment, merci à la Nouvelle Aube de poster des assassins, rétorqua son interlocuteur. Je rappelle que ceci est une réunion à la base secrète qui ne demandait pas un endroit solennel. - Fort bien, répondit la jeune femme, qui s'assit et ordonna d'un geste aux autres de faire de même. Sur ces entrefaites, le chef Tauren prit à nouveau la parole : - Ainsi, notre tâche est de trouver un moyen de réveiller et de contacter ces Dragons, seuls les Aspects sont capables de convaincre la Horde et l'Alliance d'une paix. C'est le seul et unique moyen...je n'en vois pas d'autres, nous devons aimer et aider les Dragons, nous devons les contacter, nous devons nous appuyer sur eux. Bien entendu, ceci doit être couplé à notre force de mots, de persuation pour la paix, nous devons mettre l'accent sur nos ennemis communs, sur les morts vivants, sur les démons.... Nous devons nous souvenir des combats passés ensemble, il y a quelques années.... Car si la paix n'est pas instautée, la Légion ou le Fléau, ou que sais je encore en profitera et nous n'irons que nos yeux pour pleurer. Bien sur, les groupes pour la guerres, les menaces à la paix doivent être maitrisés, voire exterminés. Bien sur, nous devons protéger nos territoires, respectifs, contre les attaques de ces fous qui souhaitent la guerre. Mais nous avons besoin d'un soutien important, d'un soutien quasi....divin. Je ne souhaite imposer rien à personne, je ne vois que les dragons.... Je demande l'avis des membres de l'Alliance ici présents, et celui de mes frères de la Horde, de mes frères pour la paix, de la Horde ou de l'Alliance d'ailleurs..... Je laisse la parole. J'attends vos réponses. - La tâche et l'espoir d'Ocaren est noble mais il faut s'appuyer sur des choses plus concrètes, objecta Neredite ; nous devons réunir les organisations, si peut soient elles, pour la paix. Zira acquieça sans mot dire. - Bien entendu, frères, le but est là, mais nous pensons que derrière il nous faut un appui fort... Nous ne sommes plus qu'une poignée.... - L'appui fort dont vous parlez n'est qu'une possiblité quasi inexistante, répondit Neredite. - De plus, ajoute Zira, les Dragons sont une nécessité trop chimérique et de dernier recours, et c'est à nous même de forger notre salut. - Nous avons la preuve que les dragons sont déjà intervenus, plusieurs fois, il y a même juste quelques années.... répondit le Tauren. Nous sommes à un point de quasi non retour, regardez les grades militaires, l'honneur gagné uniquement en massacrant des membres de l'autre "faction", les majorités ont été manipulées, nous avons besoin de ce filet derrière nous. Zira leva une main ferme : - je crois que nous sommes dans des détails vraiment trop irréalistes... Les Dragons, il faut encore les trouver. Des opposants au Traité, des partisans de la guerre des deux bords, on les trouve partout, eux. - D'autant plus que des puissances importantes semblent être derrière tout cela, ajouta Eikahe, assis du côté de la Horde. - Oui, et ils sont réunis ici, voyez notre nombre....ceux qui ne sont pas venus et nous même ne représentons qu'une infime minorité parmi les milliers qui composent chaque faction, reprit Ocaren. Nous devons tout faire pour réunir les partisans de la paix, mais il faut essayer d'aller au delà, nous risquons de ne pas nous en sortir sinon, cela fait des mois que Somptua prêche et les résultats ne sont pas convaincants. - Si tout ceci est un stratagème des grandes puissances démoniaques, seuls les dragons peuvent aider, ajoute Eikahe. - Je persiste à dire que nous devons justement nous regrouper et commencer par notre union, insiste Neredite. - Mes frères parlent de nos buts communs comme à ériger, répond Ocaren. Je confirme que c'est une des solutions, mais je pense, en mon nom, que les Dragons en sont une autre, et que nous devons nous efforcer d'y travailler afin qu'ils puissent intervenir, au cas où la fin serait proche. - Nous pouvons nous appuyer sur les Dragons, mais les Maréchaux sont peu enclins à s'y reposer, objecta encore Neredite. - Nous mettrons déjà bien des années à regagner leur confiance...les espèces vivants les ont, semblent-ils, déçus, rappella le chef Tauren. - Si les dragons voulaient nous aider ils seraient déjà là. Zira acquiesça sans mot dire une fois encore. - Je ne pense pas, Neredite ; ils ont du être convaincus pour aider lors de la seconde guerre...ils ne sont pas intervenus sans qu'on leur fasse part de la situation et de son urgence. - Peut être pouvons nous aider en mettant à votre disposition les fragments de puits de lune dont nous disposons.. - Nous préférons d'abord être surs de ceux qui sont pour notre cause, il ne faudrait pas que ce genre d'objets tombe en de mauvaises mains, mais merci de la proposition. Les espions sont partout, la preuve avec la venue de la Nouvelle Aube.... J'ai à vous demander quelques choses cependant, essayez de regrouper autour de votre ordre les fervents de la paix, essayez de voir ceux qui manipulent, essayez de nous rapportez ce que vous trouverez sur les Dragons mais avant tout, défendez toujours La Paix Justement, reprit Zira. Instituons une pacte de non agression entre Somptua, les Maréchaux, nous mêmes, et d'autres, car le Traité de Jaina est trop vaste et intangible ! - Ce pacte est presque déjà scellé, nous ne faisons que nous défendre des attaques en nos terres, il n'y a aucun risque, je souhaite que vous me rapportiez tout manquement à cette règle. Et trop peu respecté... - Oublié même par beaucoup... rajoute Akanarion aux propos du chef Tauren. La Prêtresse rousse releva la tête, ayant arrêté rapidement sa décision : - voilà ce que je propose : vue l'heure et la condition de la réunion, ce n'est pas maintenant qu'on fera quelque chose de bon. Restons en là pour le moment, nous avons déjà une solide base de discussion, et mettons les choses au point à une prochaine session. La traduction faite, quelques convives applaudirent ou sourirent à la jeune femme, qui baissa la tête en un léger salut. - Soit, que cette soirée soit tout de même témoin de notre volonté commune de paix, puissions nous entrevoir l'espoir, approuva Ocaren. - Et nous Maréchaux de la Horde seront présents à la prochaine réunion, ajouta Akanarion. Zira se retourna pour consulter les siens : - je lui dis que nous nous tenons à sa disposition pour une prochaine entrevue ? ou nous organisons nous même cette fois ? - Prenons l'initiative, dit Felagund, qui avait jusque là gardé le silence. Tout le monde hocha la tête en signe d'assentiment. - Les territoires de l'Est seraient peut être une bonne idée, avança Neredite. - Je ne suis pas bonne en géographie, je m'en remets à vous... disons que vous vous en occupez, de même que véhiculer l'information ? - Très bien. Zira se tourna une dernière fois vers Ocaren et conclut : - Neredite accepte de s'en occuper et vous tiendra informés ; nous attendons votre réponse puis nous pourrons lever la séance. - J'accepte. - Parfait. La séance est levée. Sur son geste, tout le monde se releva ; les Tauren recommençant à s'agiter, l'un deux lançant même une pluie de givre facétieuse sur le groupe (sûrement pour cause de carence de feux d'artifices) les Maréchaux et le groupe formé par Zira saluèrent et remercièrent Ocaren qui déjà repartait vers ses cîmes, avant de se disperser pour rentrer en Azeroth par leurs divers moyens. * je ne me rappelle plus le dialogue précis, mais ce fut ceci, en gros. |
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Réunion intéressante....
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Vous devriez poser la question à Onyxia, puisque la dame aux écaille dorée se promene pas si loin que ca au final
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#24350
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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#24350 |
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