Tu ne devrais pas

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Publié par Kedrith
Et avoir une vie de couple sans aller voir ailleurs (avec ou sans consentement), ce n'est pas une histoire de possession mais de choix de vie, de satisfaction comme ça. Je me demande quand certains le comprendront dans leur grande ouverture d'esprit...
Choisir a deux qu'il n'y ai pas d'extra est un choix, parfaitement valable.

La jalousie par contre, c'est une histoire de possession, c'est un mélange de "Nan, touche pas a mon jouet, c'est a moi" et de "arf, et si elle/il rencontrait un meilleur(e)s amant(e) qu'il/elle partait a cause de ca? Non, ne prenons pas de risque, interdisons lui" (voir meme pour les cas un peu plus extremes "arf, elle/il parle beaucoup a cette nana/ce mec elle/il risque de le trouver tres sympa et de me quitter pour lui, arrangeons nous pour que ca ne puisse plus se passer").

Et on peut parfaitement faire le choix de vivre en couple sans extra pour d'autre motif que la jalousie.
Tu vas raconter ça à Michel (honnêteté avec le pote)...
Peut-être qu'il te dira "Vas-y saute la", et hop, tu te la fais
Citation :
Publié par SouL of Sgt.Yann
T'as pas l'age pour poster sur ce sujet va jouer aux pogs ~~
mdr irl, je pensais la même phrase en lisant wix
Ce qui m'a le plus interrogé dans ton texte Soir, ce sont les larmes de Cath.
Pourquoi?

Si ses relations sont à ce point consenties et vécues agréablement comme Ssiena par exemple, pourquoi venir pleurer au creux de tes bras? Etait-ce une vile tentative de manipulation de sa part, pour t'attendrir et te faire craquer? Voulait-elle te mettre dans une ambiance complice facilitant la "mise-à-nue" (au sens propre et sens figuré)?
Pleurer devant quelqu'un a toujours tendance à instaurer un climat de confiance et de tendresse propice à la perte de "raison".
Ou bien cela exprimait-il un profond mal-être?

Ce cher Michel passe pour la pauvre victime, mais on pourrait imaginer un autre scénario...

Michel est impuissant, ou a un problème physiologique l'empêchant de pouvoir avoir des relations sexuelles, ou encore une maladie. Il aime Cath et Cath l'aime. Il refuse qu'elle vive une vie de nonne pour lui et elle sait bien qu'elle n'y arrivera pas forcément et que la masturbation c'est sympa cinq minutes mais après c'est lassant... Résultat? Une femme et un homme qui s'aiment et qui n'ont trouvé que cette solution pour rester ensembles...

Ou bien, Michel bande plus quand il sait la femme qu'il aime dans les bras d'un autre, tirant son plaisir de sa propre jalousie et souffrance... Dans ce cas qui est la "victime"?

Comment ça c'est impossible?
Regardez mieux autour de vous.
Hmmm je ne sais trop quoi penser de ton credo, Ssiena. Je crois que dans l’absolu, tu as raison. L’amour est plus beau sans jalousie, la jalousie n’est pas de l’amour. Mais je ne me demande si c’est réellement possible pour la majorité des gens. Je veux dire que je pense que rares doivent être les personnes capables de vivre une relation sans jalousie, même si intellectuellement elles sont contre la jalousie.


Citation :
Publié par Makyla
Sinon une toute petite remarque HS et de pur chipotage pour l'histoire du début : le texte est bien mais ça serait tellement plus agréable à lire sans la répétition un peu grosse dans la deuxième phrase et une meilleure concordance des temps...
Ta remarque n’est pas HS du tout, puisque à l’origine, j’ai écrit ce texte pour un atelier d’écriture. D’ailleurs je l’ai écrit en anglais et j’y ai fais fait des fautes d’anglais plus importantes que la concordance des temps . Dans mes textes français, j’ai souvent du mal avec la concordance des temps, peux-tu me citer ce qui t’a le plus gêné ?
Quant à la répétition, je joue avec pour voir ce que cela donne, mais le résultat n’est pas convaincant, je l’admets.




Citation :
Publié par Keldhra
Ce qui m'a le plus interrogé dans ton texte Soir, ce sont les larmes de Cath.
Pourquoi?

Si ses relations sont à ce point consenties et vécues agréablement comme Ssiena par exemple, pourquoi venir pleurer au creux de tes bras? Etait-ce une vile tentative de manipulation de sa part, pour t'attendrir et te faire craquer? Voulait-elle te mettre dans une ambiance complice facilitant la "mise-à-nue" (au sens propre et sens figuré)?
Pleurer devant quelqu'un a toujours tendance à instaurer un climat de confiance et de tendresse propice à la perte de "raison".
Ou bien cela exprimait-il un profond mal-être?
Intéressantes réflexions. Dans ce texte de fiction, je laisse cela ouvert, mais je suggère quand même la manipulation. Elle a sûrement une raison de pleurer. Mais soulever la couverture et se mettre contre son interlocuteur, ça n’a pas de raison d’être quand on veut juste se confier et parler, cette attitude suggère un besoin de tendresse ou autre. Et aucune femme, je pense, ne mettrait sa jambe contre le sexe nu d’un homme sans avoir conscience de la forte charge sexuelle de l’acte, surtout en sentant qu’il commence à bander. Donc tout cela suggère une part de manipulation.

Dans la réalité, les choses ne sont pas passées comme cela, nous n’étions nus ni elle ni moi, et l’aspect manipulation n’était pas réellement présent, ou alors il était plus subtil. Je l’ai mis dans le texte de fiction pour satisfaire les exigences de l’exercice, et parce qu’en rendant la situation plus intense, je pose d’autant mieux la question de quoi faire dans une situation comme cela.

Dans les faits réels, le geste le plus clair qu'elle ait fait fut de s'allonger sur moi et de me mordiller l'oreille; mais pas la nuit et dans ces circonstances. Dans les circonstances gui ont inspiré la fin de ma fiction, ses pleurs étaient dus à une autre situation pas claire. Nous dormions tous chez un ami commun. Elle, Michel et d’autres venaient de rentrer de boîte, moi, je ne les avais pas accompagnés, je dormais. Elle m’a réveillé, elle venait de vivre quelque chose en boîte avec un inconnu, et visiblement elle en subissait un contrecoup émotionnel. Cela n’a fait que me renforcer dans ma détermination : leur façon de vivre, à tous les deux, n’était pas claire et ne les rendait pas heureux, je ne devais pas céder à ses avances.

Citation :
Publié par Keldhra
Ce cher Michel passe pour la pauvre victime, mais on pourrait imaginer un autre scénario...

Michel est impuissant, ou a un problème physiologique l'empêchant de pouvoir avoir des relations sexuelles, ou encore une maladie. Il aime Cath et Cath l'aime. Il refuse qu'elle vive une vie de nonne pour lui et elle sait bien qu'elle n'y arrivera pas forcément et que la masturbation c'est sympa cinq minutes mais après c'est lassant... Résultat? Une femme et un homme qui s'aiment et qui n'ont trouvé que cette solution pour rester ensembles...

Ou bien, Michel bande plus quand il sait la femme qu'il aime dans les bras d'un autre, tirant son plaisir de sa propre jalousie et souffrance... Dans ce cas qui est la "victime"?
J’aimais bien Michel, sincèrement. Mais c’était plus un copain qu’un ami, et je n’ai jamais su ce qu’il en était vraiment de leur couple. Ta réflexion m’ouvre de nouveaux horizons, peut-être que les choses étaient plus compliquées ou très différentes de ce qu’il y paraissait.

Quelques mois après, Cath tombait enceinte et avortait. Elle a mal vécu cela, et j’ai passé un après-midi à la réconforter. Rétrospectivement, je me dis que si j’avais couché avec elle, je me serais demandé si l’enfant n’était pas de moi, brrrr….
Citation :
Publié par Soir
Ta remarque n’est pas HS du tout, puisque à l’origine, j’ai écrit ce texte pour un atelier d’écriture. D’ailleurs je l’ai écrit en anglais et j’y ai fais fait des fautes d’anglais plus importantes que la concordance des temps . Dans mes textes français, j’ai souvent du mal avec la concordance des temps, peux-tu me citer ce qui t’a le plus gêné ?
Bon c'est difficile à définir précisément, parce que j'avais eu cette impression d'ensemble mais en me penchant sur le détail j'ai plus de mal à déterminer d'où ça vient.
Je pense quand même que ce qui m'a le plus gênée c'est :
- Les passages fréquents du passé composé au passé simple, ou l'inverse. Normalement, le choix d'un de ces temps induit certaines nuances dans le récit du passé, ou un registre de vocabulaire différent, et les deux dans la même phrase je trouve que ça fait bizarre : "Nous nous penchâmes tous les deux et je me suis retrouvé à respirer sa longue chevelure de nuit. "
- Dans le troisième paragraphe, si le récit est globalement au passé, tu te situes dans le passé du passé et tu normalement pour rendre ça je pense que c'est le plus-que-parfait.
- Parfois (mais ça c'est plus instinctif) je trouve qu'il manque des petits adverbes de temps : "Je ne sais pas combien de temps j’ai fixé les seins de Cath, à peine cachés par sa très courte robe. Je me suis forcé à croiser son regard." La transition est un peu sèche. Enfin là, c'est un avis personnel...

Je pense que j'aurais fait les accords comme ça (en choisissant le passé simple, mais il y a bien sûr des tas de possibilité). C'est sûrement pas parfait, surtout que je pense qu'on peut difficilement changer le temps sans faire quelques adaptations autour, mais ça te donnera peut-être une meilleure illustration des points que j'ai essayé de soulever...

Je me suis permis aussi de changer la répétition qui me choquait dans cette version, je trouve pas ma variante tellement bien parce qu'elle ne rend pas la connotation que tu avais mis dans le geste, mais c'était pour le plaisir de chercher un peu.

Citation :
Je me sentais idiot.

Je ne sais pas combien de temps j'avais fixé les seins de Cath, à peine cachés par sa très courte robe, avant de me forcer à croiser son regard. C'est un cauchemar, pensai-je, en regardant ses yeux, d'un bleu profond. Elle me fixait tranquillement, promenant lentement le bout de son index le long de la grande clé qu'elle laissait jouer entre ses doigts.

D’une voix rauque, elle me dit, à nouveau, combien elle était heureuse avec Michel. Combien c’était bon qu'il ait une telle confiance en elle, combien il la laissait libre d’aller avec d’autres hommes, si elle en avait envie. Par inadvertance, elle laissa tomber sa clé. Nous nous penchâmes tous les deux et je me retrouvai à respirer sa longue chevelure de nuit. Je fus irrité contre moi-même, c’était si facile pour elle !

Mais je me rappelai de la matinée, quand je parlais avec Michel. Quand elle était arrivée dans le salon, quand elle m’avait fait un long baiser dans le cou. Michel avait gardé un visage impassible, mais j’avais vu de petites larmes mouiller ses yeux. Oh, Catherine, ne vois-tu pas qu'il t'aime, qu'il te laisse libre juste parce qu'il ne veut pas te perdre ?
Je me rappelai de Michel, toujours prêt à aider les autres, si honnête. Mon téléphone sonna. C’était mon frère. Je dis à Cath que j’étais désolé de devoir partir, et je fuis.

Dans la nuit, après la fête, je fermais (?) les yeux, nu et seul dans mon grand lit, déjà à moitié endormi, quand quelqu’un frappa à la porte. C’était Catherine. Je me sentis immédiatement réveillé. Elle pleurait. « S’il te plaît, aide-moi », dit-elle. Elle souleva la couverture et s’allongea contre moi, son visage dans mon cou, sanglotant. Je me sentis perdu, très conscient de la chaleur de sa jambe contre mon sexe durcissant, et d’une petite voix qui me disait « Tu ne devrais pas. »
A mon avis cette fille c'est une dominatrice qui aime bien avoir les hommes à sa botte, à savoir si ça te plaît ou pas ce sont les goûts et les couleurs^^.
Citation :
Publié par Soir
Hmmm je ne sais trop quoi penser de ton credo, Ssiena. Je crois que dans l’absolu, tu as raison. L’amour est plus beau sans jalousie, la jalousie n’est pas de l’amour. Mais je ne me demande si c’est réellement possible pour la majorité des gens. Je veux dire que je pense que rares doivent être les personnes capables de vivre une relation sans jalousie, même si intellectuellement elles sont contre la jalousie.
Je serai surprise que ca soit de l'inné, donc logiquement, ca devrait dépendre de facteurs sur les quels on a un certain controle mais c'est pas pour autant que c'est facile

J'aurai tendance a penser que c'est principalement culturel que la religion y est pour quelque chose.

Bete question, je me trompe ou en cas de jalousie genante et percue comme abusive, il y a moyen d'aller voir un psy pour essayer d'arranger ca? Si oui, alors c'est juste que c'est "pas en surface" et qu'il faut fouiller avec persévérance pour arriver a avoir un impact dessus.
Euh... Il y a tout de même une différence entre "jalousie" "T'approches pas trop près de l'homme que j'aime", et cela adresser à une tierce personne encombrante. Et jalousie maladive qui fait que l'un des deux partenaires surveille les moindres faits et gestes de l'autre, épluche son courrier et ses messages téléphoniques, passe son temps à fouiller dans ses poches ou son sac et ne supporte pas que quelqu'un d'autre que lui/elle puisse la/le regarder...

Faisant partie de la première catégorie, je n'ai pas forcément envie que cela change d'ailleurs.
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