jeunes dans la rue

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Pfffffffffffffffffffffffffffff

Chais pas si y'a des lyonnais par ici mais vers Terreaux y'a vraiment plein de gens comme ça.
A la sortie du parking souterain, et souvent sous des fenêtres le soir (un paté de maison plus loin)

En gros je dors toutes les nuit aves des Boules Quiès.
Bruyant est un euphémisme pour les décrire.
Pour avoir parler à un petit groupe, c'est vrai que c'est des personnes assez intelligente mais surtout cultivé, qui savent très bien de ce qu'ils font et qui ont choisi leur condition.

Ils ne m'ont jamais dérangé au contraire, mais cela ne m'empêche pas de trouver que c'est du gâchis... enfin c'est leur vie.
"Ces gens là" sont comme vous et moi, vous qui les observez comme des bêtes curieuses, songez à l'état qui ne les considère même pas aptes à recevoir quelques aides - vitales.
C'est du gâchis ? Peut-être que leur vie est bien plus riche que la notre.
Citation :
Provient du message de po__e__e
"Ces gens là" sont comme vous et moi, vous qui les observez comme des bêtes curieuses, songez à l'état qui ne les considère même pas aptes à recevoir quelques aides - vitales.
C'est du gâchis ? Peut-être que leur vie est bien plus riche que la notre.
Citation :
Provient du message de po__e__e
"Ces gens là" sont comme vous et moi, vous qui les observez comme des bêtes curieuses, songez à l'état qui ne les considère même pas aptes à recevoir quelques aides - vitales.
C'est du gâchis ? Peut-être que leur vie est bien plus riche que la notre.
Oui mais que feront-ils arrivés à un grand âge? Profiter de la vie n'est pas plus important que d'assurer un minimum son avenir. Ne pas vouloir le comprendre, c'est choisir délibérement de vivre plus tard au crochet des autres, ce qui est totalement immature.
Citation :
Provient du message de Zaffo Tout Rouge
Oui mais que feront-ils arrivés à un grand âge? Profiter de la vie n'est pas plus important que d'assurer un minimum son avenir. Ne pas vouloir le comprendre, c'est choisir délibérement de vivre plus tard au crochet des autres, ce qui est totalement immature.
Et bien ils font comme moi, ils se mordent les doigts en pensant à leur retraites (non je n'ai pas vécu dans la rue pour autant ma vie ne regarde personne), et préfèrent vivre au jour le jour en attendant de trouver mieux. Ils deviendront peut-être un peu plus matures, plus rapidement que d'autres, en se débrouillant plus tôt pour vivre, en goûtant la galère avec un beau G avec seulement des amis autour, loin du foyer chaleureux et réconfortant qui ne prépare que peu à la vie d'adulte - malgré tout.

Vivre au crochet des autres signifie ?
Citation :
Provient du message de Zaffo Tout Rouge
Oui mais que feront-ils arrivés à un grand âge? Profiter de la vie n'est pas plus important que d'assurer un minimum son avenir. Ne pas vouloir le comprendre, c'est choisir délibérement de vivre plus tard au crochet des autres, ce qui est totalement immature.
Et s'ils s'en foutaient, de l'avenir ?

De toute façon, les vieux punks, ça existe. Et s'ils veulent trouver du boulot, t'inquiète, ils sont assez intelligents (ou débrouillards) pour s'en trouver. Il y a des punks profs d'université, tu savais pas ?
C'est marrant mais peu de monde semble en avoir rencontré des totalement défoncés qui avaient 3 neurones et demi dans la caboche ... par rapport à ceux qui en ont vus des intéressant, intelligents, ...
Même si ils sont agréables par rapport à d'autres personnes qui squattent les rues, je n'en ai pas encore rencontré un qui ne prenait pas de drogues dures et je n'ai jamais vu autant de gens totalement à côté de la plaque que chez eux.

Citation :
Provient du message de po__e__e
Et bien ils font comme moi, ils se mordent les doigts en pensant à leur retraites (non je n'ai pas vécu dans la rue pour autant ma vie ne regarde personne), et préfèrent vivre au jour le jour en attendant de trouver mieux. Ils deviendront peut-être un peu plus matures, plus rapidement que d'autres, en se débrouillant plus tôt pour vivre, en goûtant la galère avec un beau G avec seulement des amis autour, loin du foyer chaleureux et réconfortant qui ne prépare que peu à la vie d'adulte - malgré tout.

Vivre au crochet des autres signifie ?
Ils seront plus débrouillards et sauront vivre avec rien dans la rue peut être, mais vivre au crochet signifie que lorsqu'ils ne trouveront plus à manger d'une manière ou d'une autre, ils auront besoin des aides de l'état, et que ces aides sont payées en partie par ceux qui restent dans leurs foyers, font (ou pas) des études, travaillent et versent des impôts à l'état non ?
Personnellement je n'ai rien contre des gens en marge, mais s'ils savent se débrouiller seuls et vivre sans aide de la ''société'' justement.
Vouloir vivre en marge et profiter d'aides de l'état c'est ridicule, et se nourrir tout en ne travaillant pas, en part en refourguant de la drogue ou en faisant d'autres choses moins reluisantes, je vois pas trop comment ...
Vivre de ce qu'on cultive, chasse et pêche oui, vivre sur toutes les trafics illégaux qui pullulent dans la société non.

PS : Un petit truc hs sinon aussi, des personnes qui essayeraient de changer la face de la société qui ne leurs convient pas seraient pour moi beaucoup plus méritantes que des personnes qui s'isoleraient seulement d'elle.
Autant je comprend parfaitement le dégoût qu'on peut avoir face au système, autant vivre en marge pour sa pomme ne vaut pas plus que de profiter du système pour sa pomme je trouve.
Citation :
Provient du message de po__e__e
"Ces gens là" sont comme vous et moi, vous qui les observez comme des bêtes curieuses, songez à l'état qui ne les considère même pas aptes à recevoir quelques aides - vitales.
C'est du gâchis ? Peut-être que leur vie est bien plus riche que la notre.
Comme certains le disent plus haut, il y en a dans le lot qui ont choisi de vivre de cette façon, en s'excluant eux même d'un système sur lequel ils crachent de leur propre aveu.
En quoi les gens qui se contentent de ce système et qui triment comme des sauvages devraient ils contribuer à payer une cotisation pour que ces gens vivent en dehors du système tranquillement ?
Citation :
Provient du message de Fingo SARCASME Rakar
C'est drôle, mais j'ai l'intuition que vous ne porteriez pas un regard similaire sur un moine bouddhiste que la religion oblige à mendier sa nourriture.
Non en effet ,car si mes souvenirs sont bons (et ce quel que soit l'avis que l'on puisse avoir sur la religion en général ou le bouddhisme en particulier) le moine en question a un rôle dans la société et il l'assume.
Il vit de la charité de ces concitoyens qui font en sorte de le nourrir pour qu'il puisse se consacrer à sa tâche qui est de prier pour les autres. C'est en fait une sorte de service qu'il pratique et il est rémunéré en nourriture directement pour ça.
poulette (??)

Sinon pour moi ces personnes font partie de la societe, ils choisissent simplement les avantages et les inconvenients qu'elle va leur apporter. Au meme titre que tout le monde.

Il existe des raccourcis pour arriver au bonheur, qui ne passent pas forcement par le luxe et le reveil tous les matins.
Citation :
Provient du message de Fingo SARCASME Rakar
C'est drôle, mais j'ai l'intuition que vous ne porteriez pas un regard similaire sur un moine bouddhiste que la religion oblige à mendier sa nourriture.
Pour les moines bouddhistes je ne sais pas (je ne connais pas son rôle dans les sociétés) mais pour les moines chrétiens, ils avaient clairement un rôle dans société. Que ce soit la reliure, l'aide des pauvres ou la fabrication de bière, ces moines avaient un rôles important dans la société.

Par comparaison, je rapprocherais plus les moines d'hier aux associations caritatives d'aujourd'hui.

Enfin si quelqu'un connaît la vie d'un moine bouddhiste, je veux bien qu'on éclaire ma lanterne pour voir si on peut le rapprocher plus à ces jeunes ou plutôt aux associations...
J'en avais vu un groupe de 5/6 en pleine campagne, dans une maison/terrain abandonné et pas mal de fois dans les rues de montpell.
Bah, c'est leur choix de vivre comme ça, sont pas méchants et je comprends parfaitement qu'ils n'aient pas envie de rentrer dans le système mais perso j'aurais pas les couilles de vivre comme eux.
Citadin de Fingo :

Citation :
De toute façon, les vieux punks, ça existe. Et s'ils veulent trouver du boulot, t'inquiète, ils sont assez intelligents (ou débrouillards) pour s'en trouver. Il y a des punks profs d'université, tu savais pas ?
Je confirme mon ancien prof de Math, 42 ans était un punk

Et il ne se contentait pas de Math, il avait pas mal de hobbies et était ultra pédagogue.

Bien plus que les profs soit disant "bien pensant" (conformistes) avec un balai dans le cul ne faisant aucun effort pour enseigner une matière que beaucoup considère comme hermétique et rébarbative.

Pour rester dans le sujet, Nevers, dans la Nièvre (58), ils représentent la majorité de ceux de la rue.
Ils ont l'air de connaitre tous les habitants ou peu s'en faut, a chaque fois que je les croise ils sont en discussion avec des habitants aussi bien des petites vieilles, ouvriers, gens de bureaux.
Oh. Et surtout, ce que j'apprécie personnellement c'est qu'ils n'harcèlent pas pour obtenir de l'argent ou des clopes.
A Aix en Provence c'est pareil, mon père à d'ailleurs était chargé de se phénomène par la mairie pour savoir comment y remédier. Je pourrais lui demander les résultats de son enquête quand il l'aura fini.
Citation :
Provient du message de Zaffo Tout Rouge
Profiter de la vie n'est pas plus important que d'assurer un minimum son avenir.
Je ne suis pas sur que trimer 40 ans pour mourir d'une canicule dans un studio miteux de banlieue sous les combles soit si important que ca.
Tout les "vieux" que je connais regrettent de ne pas avoir fait ca ou ca quand ils le pouvaient encore.
Je pense contrairement a toi que profiter de la vie est la chose la plus fondamentale, sinon autant t'assoir tout de suite et attendre de mourir.
Mon pere 41 ex-punk également aujourd'hui en couple stable avec 2 enfants et un boulot. N'est ni alcoolique et n'a jamais touché à la drogue.Pour ceux qui parlent de "parasites de la société" jaimerai savoir comment tu veux toucher des indémnités quand tu n'as pas d'adresse, et que la mendicité est jusqu'a preuve du contraire dépendante que du bon vouloir de chacun.Maintenant il ya des "travellers" avec une adresse oui, ils peuvent toucher le RMI, ou le chomage + diverses aides, mais qui pompent le plus de fric dans la société : l'anti-consummériste sans ambition ou le PDG qui licensie 20K personnes ?
Citation :
Provient du message de PlatFindus ami du GM
Maintenant il ya des "travellers" avec une adresse oui, ils peuvent toucher le RMI, ou le chomage + diverses aides, mais qui pompent le plus de fric dans la société : l'anti-consummériste sans ambition ou le PDG qui licensie 20K personnes ?
Ca n'a rien à voir et ce n'est pas la même échelle ni le même monde.
Si ces personnes arrivent à survivre seulement en faisant la manche, tant mieux pour eux. En été quand certains coins sont bondés de touristes je veux bien que ça puisse marcher. Mais en hivers par exemple, il doit bien y en avoir qui sont obliger de manger grâce à des organismes du style restos du coeur ou autre, pareil pour le logement à moins de squatter quelque part (depuis que la maison de campagne de mes vieux s'est faite saccagée et pillée par des squatteurs, je n'ai plus une si bonne opinion de ce que j'ai pu faire quelques fois, car finalement c'est comme partout, il y a des cons aussi chez eux).

Au final il y a peut être des gens qui essayent de trouver du travail qui n'ont pas accès à ses organismes (débordés il me semble non ?) car il y a des gens qui en profitent tout en faisant autre chose qu'essayer de s'intégrer, et ça je n'admet pas.

Vivre en autarcie oui, vivre en utilisant les ressources d'une société qui ne donne déjà pas assez aux démunis qui essayent de l'intégrer, alors qu'on la rejette en même temps non.
A l'époque où j'étais étudiant à Nantes il y avait la même chose Place du Commerce. Une bande de 10 personnes avec leurs chiens qui restaient là toute la journée.
Il y a des débats ou je n'ai pas très envie de lutter.
Tout ce qu'on pourra me dire ne me fera pas changer d'avis...
J'ai de l'affection pour ces jeunes, ils vivent en marge selon vous, et "vivent/ront au crochet des autres qui triment" ; pourtant selon moi, ils sont parfaitement intégrés et ont leur place, font partie des citoyens, et ne sont pas étrangers à la souffrance. Eux, ont la leur, que je n'échangerai pas contre la notre - celle des sédentaires.
Je ne vois pas pourquoi je ne les aiderai pas, ils ont peut-être décidé de vivre d'une autre manière, c'est leur décision, cela ne les rend pas différents de nous ; au nom de la solidarité ou de "mettez ici un terme qui vous convient mieux" je resterai de leur côté.

Je continuerai à croire que les gens ont simplement peur de leur liberté (sont-ils si libres que ça ? Est-on libre lorsque les besoins essentiels ne peuvent être comblés ?), et cette attitude mène certains élus à inventer des traités anti-mendicité (quid des droits de l'homme ?), à interdire les campements des gens du voyage, à rendre la vie de ces personnes plus compliquée qu'elle ne l'est déjà.
Si ces jeunes squattent ce n'est pas par pur esprit de rébellions, il n'ont nulle part où aller, et s'ils ont décidé de vivre dehors, on les en empêche...
Citation :
Provient du message de po__e__e
.... au nom de la solidarité ou de "mettez ici un terme qui vous convient mieux" je resterai de leur côté.
C'est respectable comme attitude, mais à vrai dire vu que je trime pour intégrer un monde qui va devenir mon gagne pain, et où la règle est tout sauf la solidarité, mais plutôt la compétition, les coups bas et l'hypocrisie, je ne me vois pas jouer un jeu pour vivre et changer ma façon d'être pour d'autres, qui n'ont pas à se conduire comme ça pour vivre, même si ils ont d'autres choses à surmonter, ce que je ne nie pas.
Citation :
Provient du message de po__e__e
Je continuerai à croire que les gens ont simplement peur de leur liberté (sont-ils si libres que ça ? Est-on libre lorsque les besoins essentiels ne peuvent être comblés ?), ...
On n'est pas libre, mais tant qu'ils sont dépendants de ces gens dont tu parles, ils ne le sont pas aussi.
Maintenant avoir peur ou pas ce n'est pas la question, ceux qui sont au sommet de l'échelle de ces gens sont plus libres que des nomades dépendant malgré eux de la société.
La liberté, la fraternité ou l'égalité c'est un beau mensonge qui fait tenir tant bien que mal le carrosse depuis des années, mais qu'on vive hors du carrosse si on ne peut s'en passer, on n'est pas libre pour autant.

Enfin j'arrête là vu que vous n'avez envie de lutter, c'est pourtant ce qui peut permettre à prétendre exister vraiment je trouve, le fait d'attendre passivement qu'on soit d'un côté ou de l'autre (et j'entre dans ces catégories là) consiste en la même chose, d'un point de vue du mérite, et cette valeur est peut être plus d'actualité que la solidarité et la liberté.
L'autre, inconnu, est menaçant. Dans une ville, personne ne se parle spontanément. On regarde d'un drôle d'air l'étranger qui commence à vous raconter sa vie dans le tramway, ou à vous posez des questions sur la votre.

Le mendiant brise ce tabou : il ne cesse de s'adresser aux gens, de leur parler, pour demander une pièce et souhaiter une bonne journée à des gens qu'il ne connaît pas.

Intrusion, malaise, culpabilité. Je n'ai presque jamais de pièces pour eux...

Ils sont vêtus étrangement, sont parfois étrangement jeunes, ou pas. La question n'est pas de savoir s'ils ont une place dans la société, c'est dans nos tête qu'ils n'en ont pas : les murs prennent trop d'espace.
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