Problèmes de langue française !

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Voila, si vous avez remarquer certaines chose qui impliques des choses bizarres, que ce soit dans la langue française ou dans toutes langues, vous gênez pas !

je commence : (attention croquage de cerveau inside)

si je dit :

Je mens.

c'est donc que je mens.mais je mens en disant que je mens, puisque je mens. donc je ne mens pas ! donc je dit la vérité ! dont, si je dit la vérité en disant que je mens, c'est que je mens, mais si je mens, c'est que je mens en disant que je mens !

non?

Ya un problème dans ta chaine regarde bien !!!

Dans tous les cas tu n'a que 2 options :
¤ soit tu dis la vérité : et donc tu mens réellement.
¤ soit tu dis un mensonge : et donc tu dis la vérité.



Je te propose celui ci, il est bien plus sympa :

Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous.
Mais plus il y a de trous, moins il y a de gruyère.
Donc plus il y a de gruyere, plus il y a de trous, moins il y a de gruyere...
Citation :
Provient du message de Pelori
Ya un problème dans ta chaine regarde bien !!!

Dans tous les cas tu n'a que 2 options :
¤ soit tu dis la vérité : et donc tu mens réellement.
¤ soit tu dis un mensonge : et donc tu dis la vérité.
mais si tu dit la vérité en mentant, c'est donc que tu ment vraiment!
et si tu ment vraiment, tu mens aussi quand tu dit que tu mens.
donc tu dit la vérité!

le tiens est pas mal aussi, je vais essayer d'en trouver d'autre ^^
Tu n'as pas dit je mens constamment.

Là, on peut induire que tu mens parfois.

Mais ce qui peut te mettre le radis en ébullition ( ) aussi, c'est la phrase : Je ne mens jamais. a-t-elle une quelconque utilité ?

Un menteur la dira aussi facilement qu'un non-menteur.

Au passage, je ne crois pas que ce soit un problème de langue (à moins qu'il existe des langues d'où ces phrases soient absentes ).
__________________
http://membres.lycos.fr/keelala/Signature3/SIG_TechnoCat_C.jpg
Il y a un magnifique texte de Jean Cocteau à ce sujet là

Le menteur


Je voudrais dire la vérité. J’aime la vérité. Mais elle ne m’aime pas. Voilà la vérité vraie : la vérité ne m’aime pas. Dès que je la dis, elle change de figure et se retourne contre moi. J’ai l’air de mentir et tout le monde me regarde de travers. Et pourtant je suis simple et je n’aime pas le mensonge, je le jure. Le mensonge attire toujours des ennuis épouvantables et on se prend les pieds dedans et on trébuche et on tombe et tout le monde se moque de vous. Si on me demande quelque chose, je veux répondre ce que je pense. Je veux répondre la vérité. La vérité me démange. Mais alors je ne sais pas ce qui se passe. Je suis pris d’angoisse, de crainte, de la peur d’être ridicule et je mens. Je mens. C’est fait. Et une fois le pied dans le mensonge, il faut que le reste passe. Et ce n’est pas commode, je vous le jure. C’est si facile de dire la vérité. C’est un luxe de paresseux. On est sûr de ne pas se tromper après et de ne plus avoir d’embêtements. On a les embêtements sur place, vite, à la minute, et ensuite, les choses s’arrangent. Tandis que moi !
J’ai beau me sermonner, me mettre devant l’armoire à glace, me répéter : tu ne mentiras plus ; tu ne mentiras plus ; tu ne mentiras plus. Je mens. Je mens. Je mens. Et s’il m’arrive de dire la vérité, une fois par hasard... par surprise, elle se retourne, elle se récroqueville, elle se ratatine, elle grimace et elle devient mensonge. Oh ! Je changerai. J’ai déjà changé. Je guérirai, j’en sortirai : ici, en public, je m’accuse de mes crimes et j’étale mon vice. J’ai honte. Mais vous, dites-vous la vérité ? Etes vous dignes de m’entendre ?
Vous devez mentir ! Vous devez mentir tous, et croire que vous ne mentez pas. Savez vous, Mesdames, Messieurs, pourquoi je vous ai raconté que je mentais, que j’aimais le mensonge ? C’était à seule fin de vous attirer dans un piège et de me rendre compte, de comprendre. Je ne mens pas. Je ne mens jamais. Je déteste le mensonge et le mensonge me déteste. Je n’ai menti que pour vous dire que je mentais.
Madame, vous avez dit à votre mari que vous étiez hier chez votre modiste. Monsieur, vous avez dit à votre femme que vous dîniez au cercle. C’est faux. Faux. Osez me donner un démenti. Osez me répondre que je mens. Vous me ditez que je mens et vous mentez ! C’est admirable.
Hein ? J’ai menti ? Certes. J’ai menti en vous disant que je mentais. Ai-je menti en vous disant que je mentais ou en vous disant que je ne mens pas. Suis-je un menteur ? Je vous le demande. Je suis plutôt un mensonge. Un mensonge qui dit toujours la vérité.


C'est superbe quand quelqu'un le déclame
Citation :
Provient du message de Pelori
Ya un problème dans ta chaine regarde bien !!!

Dans tous les cas tu n'a que 2 options :
¤ soit tu dis la vérité : et donc tu mens réellement.
¤ soit tu dis un mensonge : et donc tu dis la vérité.



Je te propose celui ci, il est bien plus sympa :

Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous.
Mais plus il y a de trous, moins il y a de gruyère.
Donc plus il y a de gruyere, plus il y a de trous, moins il y a de gruyere...
Sauf que autant pour la première il y a un vrai paradoxe mathématique, qui cause bien des problèmes, autant pour la seconde c'est juste une histoire de phrases incomplètes.
Je reformule :
Plus il y a de volume de gruyère, à densité de trous constante, plus il y a de trous
Plus il y a de trous, à volume de gruyère constant, moins il y a de gruyère (en masse)
Donc rien du tout

Alors que pour le premier, formulé autrement :
Soit A l'ensemble des ensembles qui n'appartiennent pas à eux-même : A = {A, A∉A}

Alors deux cas :
  • Soit A∈A, et dans ce cas par définition de A, A∉A, ce qui est contradictoire
  • Soit A∉A, mais dans ce cas A vérifie la définition des éléments de A, donc A∈A, ce qui est contradictoire.

En remplaçant l'appartenance par la notion de «dire vrai», on retrouve l'énoncé précédent.

Ce paradoxe a un nom, mais je ne sais plus lequel
Ce n'est pas un problème de langue, mais un problème de logique et d'énoncé.
Quelques autres problèmes :

  • Sur l’enseigne du barbier du village, on peut lire:
    "Je rase tous les hommes du village qui ne se rasent pas eux-mêmes, et seulement ceux-là."
    -> Savez-vous qui rase le barbier?
  • Un crocodile doué de parole s’empare d’un bébé et propose à la mère:
    "Si tu devines ce que je vais faire, je te rends le bébé, sinon je le dévore."
    - "Tu vas le dévorer !", s’écrie la mère.
    -> Que fait le crocodile ?
  • Un client essaie un pantalon et, finalement décide de l’échanger pour une veste. Il se dirige vers la sortie et le marchand lui fait remarqué qu’il n’a pas payé la veste:
    - "Normal, puisque je l’ai échangée contre le pantalon."
    - "Mais, le pantalon, vous le l’avez pas payé non plus."
    - "Normal, puisque je ne l’ai pas pris."
  • Un homme se trouve à 100 m au sud d’un ours.
    Il avance de 100 m vers l’est.
    Il vise au nord, tire et tue l’ours.
    Quelle est la couleur de l’ours?
Je ne pense pas que je confond au contraire.
D'une mes énigmes ne sont pas tordues, 3 d'entre elles sont paradoxales (la dernière étant juste déroutante, tordue si tu veux ), comme celle du début du fil (donc on arrive à une conclusion faussée à partir d'arguments qui semblent justes, c'est la définition du sophisme); ensuite un raisonnement ne mène jamais à rien, il mène au moins à s'interroger sur la façon de l'exposer.

(Je ne sais pas si l'ours est un parent de Patum, mais tu ne nous as pas dit sa couleur, pourtant on peut la trouver très logiquement. )
a mon avis, une foi qu'on lui a tirer dessus il est rouge

sinon, grace au direction, on découvre qu'on se trouve dans une partie du monde peu habituelle, ou les seuls ours y vivant on la meme couleur que le milieu qui les entoure
Tien, ça me rappelle un texte que j'avais eu en français et qui était dans le même style
C'est : " A tort ou a raison" de Raymond Devos

"On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort. C'est difficile de juger. Moi, j'ai longtemps donné raison à tout le monde. Jusqu'au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui je donnais raison avaient tort ! Donc, j'avais raison ! Par conséquent, j'avais tort ! Tort de donner raison à des gens qui avaient le tort de croire qu'ils avaient raison. C'est-à-dire que moi qui n'avais pas tort, je n'avais aucune raison de ne pas donner tort à des gens qui prétendaient avoir raison, alors qu'ils avaient tort ! J'ai raison, non ? Puisqu'ils avaient tort ! Et sans raison, encore ! Là, j'insiste, parce que ... moi aussi, il arrive que j'aie tort. Mais quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes tort !!! J'ai raison, non ? Remarquez ... il m'arrive aussi de donner raison à des gens qui ont raison aussi. Mais, là encore, c'est un tort. C'est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort. Il n'y a pas de raison ! En résumé, je crois qu'on a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort ! "
sur l'autoroute , plus une voiture accélere plus elle va vite.
mais plus elle va vite , et plus il y a de frotement .
plus il y a de frotement , moins on accélere , donc , plus ont accélre , moins ont accélere...
Citation :
Provient du message de Alembik
Cette phrase n'a pas de
Tout à fait.

Distribution gratuite d'aspirine pour tout le monde !

Pour en revenir au sujet : c'est pas à proprement parler un problème de langue ou de langage, je dirais plutôt que c'est un syllogisme
Citation :
Provient du message de Damoiselle Vertue
Le marie de ma femme me trompe... Qui suis je?
Un type malade d'Alzheimer ?

Citation :
Provient du message de Jactari(Je ne sais pas si l'ours est un parent de Patum, mais tu ne nous as pas dit sa couleur, pourtant on peut la trouver très logiquement. )
M'enfin tout le monde sait que Patum est un ours qui les a au frais
Citation :
Provient du message de Lango Silma
Ce paradoxe a un nom, mais je ne sais plus lequel
Le paradoxe du menteur d'Eubulide peut-être ? Aussi appelé paradoxe d'Epéminide le crétois :
"Tous les Crétois sont des menteurs", ce à quoi il rajoute je mens.

Dans le même genre on a aussi la carte de Jourdain :
Sur un côté d'une carte, on écrit : "La phrase écrite de l'autre côté de cette carte est vraie". Sur l'autre côté doit apparaître : "La phrase écrite de l'autre côté de cette carte est fausse".



Autre question, à partir de combien de grains de sables peut-on considérer que ceux-ci constituent un tas ? (Ca nous vient des socratiques si je ne me trompe pas).
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