Ys - Midgard - La danse du démon.

 
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Chapitre premier: La fuite.

Introduction.

Le vent soufflait, annonçant le rude hiver nordique. Le kobold avançait, boitant, ne pouvant oublier la douleur de sa blessure. La main posée sur son marteau, enveloppé d'une pèlerine, il remontait péniblement la route, laissant derrière lui les ruines rougeoyantes de son ancien foyer, Fort Atla. Rien ne pouvait lui apaiser sa douleur et sa tristesse, tant abattu par l'extinction quasi totale de sa race, qu'horrifié par l'ennemi qu'il doit maintenant combattre. Ils n'étaient plus qu'une poignée de kobolds à s'ébattre sur les terres de Midgard, certain repartis dans les cavernes d'où ils étaient venus, il y a de cela plusieurs décennies, d'autre rejoignant les quelques villages encore intacts, épargnés par le désastre qui se répandais de part la région du royaume. Spidy ne pouvait s'empêcher de se remémorer le début de ce cauchemar, début du règne du mal, mais surtout dépérissement d'un amour, engendré par la perte de celle qu'il aimai, aujourd'hui servante des forces du mal, sa chère Oceane, ancienne prêtresse du tout puissant Odin.

Le jeu.

Les deux kobolds en ce jour funeste, en était au 17ème hivers de leur vie, heureux d'êtres ensemble, le mariage devait avoir lieu dans moins de 3 jours, mariage qui devait également conclure leur apprentissage dans leur Othila respective, la Bragi Othila qu'avait choisi Spidy, et l'Odin Othila, imposé à Oceane par ses parents, après une visite chez la plus ancienne chaman kobold de Fort Atla. Hâtif que ce jour arrive, ils écoulaient le temps ensemble, jouant près des campements Huldu, petite créatures mi-plantes, mi-lutins, légèrement agacé du bruit que faisaient les 2 tourtereaux, mais qui ne pouvaient se résigner à les renvoyer d'où ils venaient tant leur joie touchai le cœur de ces petits êtres de sève et de racines. Oceane et Spidy couraient partout, laissant cour à divers jeux de cache-cache, se réfugiant dans les tentes des Huldu ou dans les buissons avoisinants. Rien ne pouvait les empêcher de gambader, sauf peut-être le vieux Huldu Vifil, n'arrivant pas à se laisser aller à une bonne sieste, tant les cris et les rires l'empêchait de dormir. Il demanda d'une façon assée expressive aux kobolds d'aller jouer plus loin, ce qu'ils firent sans broncher. Le vieux en profita pour récupérer quelques baie à grignoter avant de s'en retourner dans sa tente. Les deux amoureux allèrent plus en hauteur, dans les collines qui surplombaient le village Huldu, collines enneigées, sans trop de roche, où glisser jusqu'en bas donnai une sensation ennivrante de vitesse.

Leur jeu se passait bien, jusqu'au moment où Oceane atterrie au pied de ruines de pierre. Spidy arriva juste après, finissant sa glissade à plat ventre, la tête dans la neige, un peu secoué par la pente abrupte. En relevant la tête il vit Oceane se tenant devant une aura, un mur d'énergie qui s'écoulai entre les 2 monolithes qui formaient les ruines. Elle semblait attirée par ses énergie, elle disait sentir comme un appel, une voix lui disant d'entrer. Spidy se tenait derrière elle, finissant de secouer la neige qu'il avait dans ses cheveux bleutés, tendant l'oreille à son tour. Il n'entendait rien, regardait les ruines de plus près, y voyant des étranges motifs, taillés dans la pierre. Ces motifs avaient de particulier la forme de la gravure, fait avec agressivité et force, comme une panthère qui aurait voulu déchiqueter la roche de ses griffes. Oceane s'avançait, curieuse, et disparut petit a petit dans les énergies. Spidy s'apprêta à en faire de même, quand quelque chose lui retint l'épaule. Il se retourna brusquement, inquiété par les ruines, et reconnu le vieux Vifil, traînant un marteau avec lui. "Spidy veut passer portail?", lui demanda le Huldu. Spidy hocha la tête, laissant apparaître son inquiétude. "Alors Spidy prendre bâton a tête. Ruine dangereuse, Huldus parti jamais revenu...", dit le vieux d'une voix basse, tendant le marteau au kobold, qui l'empoigna, tremblant. "Spidy prudent dedans.". Vifil redescendit vers le village, tendis que le kobold passai le "portail" pour rejoindre sa douce.

Lorsqu'il franchit les énergie, il se sentait d'un coup propulsé, le laissant presque inconscient pendant quelques secondes, pour le laisser reprendre ses esprit, debout, au coté d'Oceane qui scrutait les environs du regard. Spidy regardait à son tour, tant du regard, laissant voir une grande pièce aux murs de terre et au sol de dalles de pierres, tant par son odorat, qui lui permit de sentir comme une odeur de poussière, et de moisie. Il regarda le marteau que lui avait confié le Huldu, et l'empoigna pour le fixer à son dos, à portée de main. Oceane s'avançait, toujours scrutant les environs, puis s'arrêta, se mis à sourire et se retourna brusquement donner une tape à l'épaule de Spidy en criant "Chat!", puis se mis à courir, s'enfonçant dans l'obscurité des couloirs de roches. Le kobold se mis à lui courir après, ils avaient repris le jeu, sans se soucier de l'endroit où ils jouaient. Le bruit de leur pas laissai un écho assourdissant dans toute la structure, réveillant les colonnes de marbre souillé de la grotte. Oceane courrait de vive allure pour ne pas se faire rattraper, Spidy suivait, quelque mètres derrière, ne la perdant pas de vue. Entrant dans un nouveau couloir, Spidy se pris le pied dans quelque chose, s'affalant par terre. Oceane le regarda puis continu sa course, riant, souriante, s'engouffrant toujours plus profond dans le noir. Spidy repris appuie pour se relever, quand il sentit que sa botte s'était coincé dans quelque chose. L'odeur de moisie s'était intensifié, commençant à calmer son ardeur et son envie de jouer. Il se retourna pour regarder ce qui retenait sa botte. A ce moment la, son cœur commença à s'accélérer brutalement, secouant sa jambe pour se dégager au plus vite, prise dans les côtes d'un cadavre de viking pourri, mutilé, affichant sur ce qui lui restai de visage une peur épouvantable et une douleur sans pareil. Spidy fini par dégager sa botte en arrachant une des côtes du corps sans vie, rampant contre le mur, épouvanté par cette vision. Il se releva tremblant de peur, continuant le long du couloir ou s'était engroufré Oceane, l'appelant de tous ces poumons pour qu'elle revienne.

Défunte Oceane.

Le silence s'installa, Spidy courant encore, pour finir par arrivé dans une nouvelle salle, plus sombre et froide que les autres. Il continuai d'appeler Oceane, cherchant autour de lui où elle aurait bien pu partir. Alors qu'il cherchait toujours, il se rendit compte que dans leur délire, Ils s'étaient perdue. Soudain, déchirant le silence du donjon, un cri strident se fit entendre. Spidy le reconnu du premier coup, c'était Oceane qui appelai à l'aide, quelque chose lui était arrivé. le kobold s'empressa de s'engouffrer dans le couloir suivant, le parcourant à pleine haleine, pour arriver dans la dernière salle, un cul de sac, mais pas déserte. La scène qu'il y voyait l'horrifiait, Oceane était étendu, pieds et mains liés par des éclairs rouge, une immonde créature lui mutilant les bras de ces griffes noires. La créature s'arrêta, se releva et fit face au kobold. Elle avait l'aspect d'un petit démon, à la peau jaunâtre, au ailes de chauve-souris, une pierre rouge incrusté dans son crâne. "Tu ne peux la sauver!" fit-il d'une voix caverneuse, puant le mal. Spidy saisi son marteau de ses deux mains, pris une profonde inspiration, et laissa sortir de sa voix et de son cœur les hurlements enseignés par Bragi, chargeant la bête le cœur plein de rage. Les cris vociférés ralentirent le démon, n'ayant pu esquiver le coup de marteau, qui lui éclata la pierre incrusté à son crâne. Le démon se mis à son tour à hurler à la mort, laissant sortir de sa peau jaunâtre une épaisse fumée, se desséchant sur place, ne laissant plus qu'un amas de cendre noire et volatile.

Spidy, à bout de nerf, coura vert le corps agonisant de sa bien aimée. Les liens démoniaques furent brisés après la mort du démon. Le sol était recouvert du sang d'Oceane, dont la peau perdait de son bleu océan pour laisser place à un bleu plus pâle qu'un ciel brumeux. Il laissa tomber quelques larmes, qui éclaboussèrent les plaie de son amour. Oceane laissai échapper de ses dernier souffles des mots doux, des mots d'amours, des mots de peurs, pour que Spidy sache qu'elle l'aimera même au-delà de la mort. Elle ferma les yeux, le jeune kobold s'affala sur le corps de la prêtresse, pleurant, puis se redressa et poussa un hurlement de désespoir, tel un chien hurle à la mort de ses maîtres, ébranlant les murs de la caverne. Il souleva péniblement le corps de son amour, et tenta de sortir de la caverne, laissant le marteau du Huldu derrière lui. Le retour à la lumière du soleil ne lui faisait plus rien, pour lui, le monde s'était effondré, son coeur débordant de tristesse. Il rejoignit Fort Atla à l'aide d'un cheval loué au palefrenier de Mularn, accueillie par les joie, puis les pleures des habitants, et surtout des parents d'Oceane, agenouillés devant son corps inerte.

La cérémonie.

Le crépuscule se passa dans les pleures et les chants de skalds venu des villages avoisinants. Une cérémonie funéraire avait été préparée en l'honneur d'Oceane. Ses parents avaient informé tous ses amis, qui était tous venus lui rendre hommage. Spidy préférai rester à l'écart, sous le choc, pensant encore et encore à ce qui leur était arrivé, à la bêtise qu'ils avaient fait en passant le portail maudit. Il était allé voir la chaman Kiraven, pour en apprendre un peu plus sur ces ruines. Elle lui avait confié un parchemin, sur lequel était représenté la forme des mutilations qu'avait fait le démon sur les bras d'Oceane. Kiraven était encore jeune, et pleine de talents, sûrement la meilleur chaman de la région, mais depuis qu'elle avait vu ces signes, elle paraissait plus usée, comment si le fait de les voir l'avait rongé de tourment et de crainte. Elle lui a fait jurer de conserver ce parchemin, disant qu'il lui serait d'un grand secours, car ces symboles sont bien plus que de simples mutilations. Epuisé, Spidy alla sur la plage rejoindre la foule, qui se tenait autour d'une embarcation, une barque d'honneur, où reposai le corps sa fiancée. Il s'avança, la larme à l’œil, se pencha au-dessus de l'embarcation et caressa une dernière fois le visage de son amour défunte. L'embarcation fut mise à l'eau, entraînée au large par les courants. La lune était haute et l'eau calme. Le kobold regarda l'embarcation disparaître à l'horizon, puis se retourna pour rentrer chez lui retrouver ses forces, le coeur gros.

La nuit passai, Il n'arrivai pas à trouver le sommeil, n'arrivai pas à s'arracher de sa conscience la vue de ce démon, de son amour étalée au sol. Il se leva, pris une torche, se couvrit d'une tunique de laine et d'une pèlerine et sortit devant sa maison observer la lune. Le reflet de l'astre pointait sur l'embarcation. Spidy la regardai encore, pensant toujours à sa fiancée dérivant à son bord, quand une lumière attira son attention. De l'embarcation émanai un halo rouge, dont la luminosité s'amplifiai petit à petit. Il n'arrivai pas à voir ce qui se passai, le navire était trop loin. Il entendit des bruit de pas se rapprocher, il se retourna doucement, c'était Siegard, un guerrier présent à la cérémonie. "Tu as remarqué?" dit-il, "Cela fait quelques minute que le bateau émet cette lumière rouge, c'est étrange.". Spidy baissa son regard pour faire à nouveau face à l'embarcation. Alors qu'il allai se retourner pour rentrer chez lui, un hurlement épouvantable et strident se fît entendre. Il tentât d'affiner sa vision sur l'embarcation, et discerna des flammes qui en jaillirent. Le navire explosa dans un amas de feu, qui recouvrit l'eau, et une boule de feu décolla vers le ciel, pulvérisant le bateau. Spidy s'avançait, ébahie devant un tel spectacle, et bien que ces grands yeux ne pouvaient croire à pareil horreur, il discerna dans les flamme Oceane, s'ébattant, les même ailes que le démon dans son dos, des griffes assérées au mains et les yeux napés de flammes. Il compris alors ce que le démon essayai de faire, transformer celle qu'il aimai en démon. Le viking saisi Spidy par le bras et l'emmena au village. "Il ne vaut mieux pas rester ici! Si mes yeux ne me trompent pas, c'est devenu une Succube...". Spidy regardai toujours le ciel, la Démone continuant de s'ébattre, puis disparue dans les nuages tel une comète. Il n'arrivai toujours pas à y croire.

L'attaque.

Les deux compère allèrent voir Kiraven à Fort Atla. Arrivés dans sa chaumière, ils la vinrent autour du feu, y répendant des paillète crépitante. "Canouvousattendai." dit-elle. "CaYmirsentaigranddésastre, çavoulainouprévenir, çan'àpaseuletemp...". Elle lâcha une poignée de paillettes dans le feu, qui dégagea une épaisse fumée. Une fumée sans odeurs, d'où on pouvait discerner des images. Spidy regardai cette fumée bouche béante, quand il fit un bond en arrière, bafouillant. De la fumée on pouvait discerner le visage du démon qui avait transformé sa douce. "CaKobil, çaserviteursuseraindémon, çaàpourtâchecapturerjeunesfilles, etchangerçaensuccubes... Cagranddangerpourroyaume, çaOceanejeuneprêtresse, çaàgrandpouvoir, çamaintenantservantedeçadémon... Capouvoird'Odinappartiennentauxdémonmaintenant...". Le viking s'avança:" Comment les pouvoirs d'Odin peuvent t-ils êtres détenus par les démon? Odin ne les confie qu'à ceux qui les méritent!". La chaman baissa le regard vers le feu. "CaOceanecorrompueparçadémon... CaOdinpasvoirlemaléfice...". Le viking se posa pour réfléchir, quand des cris se firent entendre du dehors. Un kobold entra brusquement dans la chaumière:"Cavillageattaqué! Cadémonbrulentmaison, çadoitpartir, vitvitvite!" Spidy, Siegard et Kiraven se levèrent rapidement et sortirent de la chaumière. Le spectacle dehors fut épouvantable, des démons ailés bombardaient les maisons de projectiles ardents. Les habitants des chaumières sortaient brûlés vif, d'autre courant dans la cour se mettre à l'abri, mais se faisaient rattraper et embroché le long des armes empoisonné des démons. Siegard pris les deux kobolds par le col de leurs vêtements et les emporta vers l'étable, il les posa sur le dos d'un cheval, et monta lui-même sur un 2ème. Avant de partir, il saisit Spidy par le bras et lui tendit un marteau de fer ornementé: "Prend le, tu risque d'en avoir besoin. Je vais tenter de les attirer loin de votre route. Galopez vers Jordheim, il faut avertir le grand conseil!". La chaman s'accrocha à la taille du skald, et les trois sortirent au galop de l'étable avant que celle-ci ne soit soufflé par un projectile.

Les trois passèrent la sortie de Fort Atla, mais deux démons les avaient pris en chasse. "Galopez, ne vous arrêtez pas!" hurla Siegard. Le viking sortie deux petites hache, et les lança en direction des démons. Les créatures fûrent blessés par les haches et se les retirairent de leur corps avant de tourner leur regards vers Siegard pour prendre le viking en chasse, ignorant totalement les deux kobolds. Spidy regarda le ciel, voyant les démons emporter ses frères de race, mais surtout, il aperçut ce qu'il n'aurait préféré ne jamais voir, sa bien aimée, envelloppée de tissu noir déchiqueté, bombarder le village grâce au pouvoir du dieu borne. "Vitvite, çacourir, çacourir!" criai Kiraven à l'oreil du cheval. Le canasson accélérai, comme s’il avait compris les paroles de la chaman. Les démons poursuivaient le viking, et disparurent au loin, tandis que les kobolds galopaient vers Jordheim, loin du massacre. Kiraven fit s'arrêter le cheval. "CaSpidydoitcontinuerseul, çavaJordheim, çamontrerparcheminàgrandschefs. CanouallerGalpenparleràGrandChefChaman. CaSpidyrejoindreçanouaprès. Capartir, vitvite!". Kiraven sauta de la monture et disparu dans les fourrés. Spidy repris sa route, quand le cheval se mis à se cabrer. Le kobold tomba pour s'étaler dans un buisson à proximité. Il tenta de se relever, et toute envie de bouger disparut en voyant son cheval se faire embrocher par l'un des démons qui le poursuivaient. La créature repartit emportant la monture ensanglantée. Le kobold tenta de se relever, avec difficulté, en se rendant compte qu'une des branche du buisson lui avait découpé la chaire du mollet. Il vérifia bien d'avoir toujours son marteau avec lui, ainsi que le parchemin de Kiraven. Il ne savait pas que le cauchemar venait juste de débuter, et qu'il aurait bientôt pour mission de sauver le royaume du Nord, ainsi que tous les royaumes de ce monde.

(EDIT:modification de quelques détail, ajout de titre de chapitre et de paragraphe )
(Rien à redire sur la mise en forme, le style d'écriture...
Tu fais des paragraphes ce qui aère bien ce long récit, mais en plus ton style est fluide et sans complication ce qui permet de lire ton texte d'un trait.
J'ai adorée...

Ah si une remarque..La suite ! )
délire de personnalité? nan jmanque juste de vocabulaire pour désigner le perso :/ spidy, le koby, le skald, et...? j'améliorerai, la suite je la sortirai kand j'aurai le temp :P (bocou boulot cette semaine avec mes études :/ j'ai hâte!)
je fait même pas partie de l'action

sinon joli récit Spidy
la suite mais en plus court g failli n'endormir ^^ (remarque a 4h du mat... )

P.S :Spidy, le kob, le skald...mais aussi toi
ecrire un recit avec le pronom JE , t'incruster dans l'action aide beaucoup a raconter une histoire
ex:
"Spidy, à bout de nerf, coura vert le corps agonisant de sa bien aimée"
donnerai un truc du genre
"A bout de nerf, je courru vers le corps agonisant de ma mochété mais neanmoins tendre moitié"

sinon te reste "peau bleu" ou "CaFierKobyKiCourreViteVite"

++ IG Spidy
/kiss Océ
ca aurai pu etre une idée momo, mais je préfère rester extérieur au personnage, c un choi com celui de le rendre pour ainsi dire "muet" lui et oceane c un effet tiré de chronotrigger qui rend tres bien a mon gout pour ce récit

(chui en train d'écrire le 2ème chapitre)
(Le conseil de ton ami me semble trés bien, écrire à la premiere personne donne un effet plus vivant au personnage, et limite les répitions pour désigner un personnage, écrire au présent apporte un effet plus dynamique.

Mais si tu ne souhaitais pas cela, le temps que tu a choisit est tout de meme agréable a lire je t'assure, il va juste te falloir rivaliser de vocabulaire pour trouver des synonyme ou interpellations à tes personnages

<Attend la suite avec impatiente>)
Chapitre II: Le voyage

Hugginfel.

Les fumées disparaissaient au loin, laissant place au brouillard hivernal. Toujours boitant, l'apprentie skald avançait sur la route, ne retenant qu'un seul nom, celui de sa destination. Jordheim se trouvai au cœur du Svealand Oriental, à plusieurs lieux de Fort Atla, bien trop loin avec le peut de force qu'il lui restait. Le froid mordant lui gelai la peau, mais lui apaisai légèrement sa blessure. Le chemin paraissait durer des jours, alors que la ville des kobolds commençai à peine à perdre ses lueurs ardentes. La fatigue se faisait sentir, alors qu'il pensai passer la nuit sous un arbre, il commença à apercevoir des lueurs a travers la brume. Peu confiant mais pourtant trop gelé pour rester à l'écart de toute possibilité de danger, il força le pas en direction de ces lumière, pour au final reconnaître les premières chaumières du petit village de Hugginfel. Le kobold s'aventura dans les ruelles du village, cherchant un lieu où se reposer, pour ne finir par trouver qu'une taverne. Il y entra, hésitant, poussa difficilement la porte. La taverne était remplie, une bonne partie du village était venu s'y réfugier le temps que le brouillard se lève. Paysan, forgeron, la majorité d'un air méprisant vit à vit du petit bonhomme bleu, buvait diverses variétés de bières, rotant et disséminant leur odeur nauséabonde autour d'eux.

Spidy avança jusqu'au bar, prit appuie sur un tabouret pour se mettre à hauteur de table, et brusquement surpris par la grosse voie du tavernier, se retrouva par terre sur le derrière. "Hé toi, que cherche-tu ici? Il n'y a rien pour ceux de ton espèce!" Grogna le tavernier. Spidy se releva, et lui dit qu'il cherchai une chambre pour la nuit. "Ho oui, je dois en avoir une, elle se trouve dehors, à coté de l'abreuvoir a chevaux, je suis sûr que tu t'y sentiras chez toi". Le tavernier et les autres protagonistes se mirent à ricaner à pleins poumons. Le kobold commença à se sentir mal à l'aise, et au moment de passer la porte, entendit quelqu'un protester. "Hé Olen, depuis quand traites-tu tes clients de cette manière? Tu sais ce que le maire pense de ta taverne. Il ne tien qu'à toi de mesurer tes propos si tu ne veux pas la voir fermé". Ces mots venaient d'Otraann, le guérisseur du village, un nain d'Haggerfel venu s'abreuver d'une bonne bière, comme tout bon nain. "Ha très bien, monsieur l'herboriste.", Olen se tourna vers le kobold. "Je suis désolé petit homme bleu, mais je ne loue pas de chambre dans cette taverne...". Le tavernier disparu derrière son bar. Le nain s'approcha de Spidy, lui prenant doucement le bras. "Il ne vaut mieux pas rester ici, ces brutes ne savent que rire des nouveaux visiteurs." Otraann allai aider le kobold à sortir quand il jeta un oeil à son accoutrement, pour au final remarquer la blessure rouge. "Tu es blessé?! Tien, appuie-toi à mon épaule, je vais t'accompagner chez moi pour soigner ça." Le guérisseur passa le bras du kobold derrière sa nuque, et l'aida à se déplacer jusqu'à sa chaumière, une chaumière très rustique, de paille et de terre.

Le guérisseur.

L'intérieur semblait bien plus convivial et accueillant que l'extérieur, un petit feu de bois au centre de la pièce, un secrétaire et deux lits au fond, mais surtout une multitude de plantes, de fleurs et d'herbes entreposées sur les murs et dans des coupelles suspendues au plafond. "Alors dit moi mon petit ami, qu'es-ce qui a guidé tes pas jusque dans ce vieux trou a rat?". Spidy raconta ce qui était arrivé à Fort Atla et sa poursuite par les démons. Le guérisseur, lui, préparai une mixture à base d'herbe, qu'il appliquai délicatement sur la plaie du kobold, puis l'entourai de bandages. "C'est fâcheux, très fâcheux tout ça..." dit-il. "J'espère que ton peuple aura trouvé refuge, ainsi que tes deux amis...". Le nain commençai à bourrer une pipe avec une autre variété d'herbe et l'alluma, aspirant modérément la fumée enivrante qui s'y dégageai. "Jordheim n'est pas très loin d'ici, c'est une chance, cependant, je doute que tu y reçoives un bon accueil. Les kobolds de la capitale sont plus considérés comme des escrocs, des marchandeurs de mauvais augure.". Il ajouta, reluquant la seule tunique du kobold: "Je vais te donner des vêtements décents, il est sur que dans ce morceau de tissu déchiré, tu seras mal vu par les gardes, encore plus par les membres du conseil...". Otraann posa sa pipe et descendit à la cave. Spidy, assis sur l'un des deux lits, sentait l'effet bénéfique des herbes sur sa plaie, faisant disparaître petit à petit la douleur, pour au final ne plus la sentir. Le guérisseur remonta, avec des vêtements de fourrure, finement tissés, ornementé de petites perles par endroits. "Tien, je vais t'aider à enfiler ça, tu ressembleras à quelque chose au moins. C'était mes vieux habits de ville, dommage pour moi que mon tour de taille n'y soit plus adapté!" Dit-il l'air enthousiaste.

Spidy enfilait les vêtements, prenant garde de ne pas les abîmer d'avantage, aidé du guérisseur qui le soutenait pour reposer sa jambe. "Même si Jordheim n'est qu'à deux jours de marche, tu devrais rester ici cette nuit prendre un peu de repos. Ce lit est inoccupé pour l'instant. Il appartient à ma femme, mais celle-ci est aller à la capitale voir la Gothi de Skadi. Runandnna est une de ses suivantes, une chasseresse, très habile. C'est grâce à elle que je dispose de toutes ces plantes médicinales. Elle est très douce, et très habile à l'arc. C'est également la seule naine d'Haggerfel à avoir choisie cette voie. Je suis très fière d'elle." Le vieux racontai son histoire, et s'arrêta, voyant la mine morose du kobold, qui se rappelai par la même occasion les beaux moments vécus avec celle qu'il aimait. "Je vois que je t'agace avec mes histoires, hein? Ce n'est pas grave, repose-toi, tu en as besoin. Je vais voir le maire au sujet du tavernier." Le nain sorti, fermant doucement la porte. Le kobold s'allongea sur le lit confortable, ferma les yeux et s'endormi d'un sommeil sans rêve.

Sur la route de Jordheim.

Sortant de son sommeil, réveillé par le bruit des lames de fer rouge frappées sur les enclumes, et celui des femmes bavardant dans la rue, Spidy scrutai autour de lui. Un peu étourdit, il vit le nain en train d'éteindre le feu de bois. "Et bien, tu te réveil? Tu avais vraiment besoin de te reposer, tu as dormis pendant presque toute l'après-midi!". Le kobold se redressai en s'appuyant sur ses coudes, se secouant la tête pour retrouver son équilibre, et sortie peu à peu du drap. "Tien, montre-moi ta jambe, je pense qu'elle doit être guérie après tout ce temps." Spidy sortie sa jambe du drap et le guérisseur s'en approcha, retirant le bandage pour laisser apparaître la peau bleue du mollet presque comme neuve, hormis une fine cicatrice. "Haha, ces herbes m'étonnerons toujours. Elles sont formidables pour refermer les larges plaies. Je pense que tu garderas cette cicatrice peut-être tout le reste de ta vie, mais je ne pense pas que cela te gênera." Le kobold se pencha pour regarder admiratif l'effet des herbes sur lui, puis vis le nain rassembler quelques affaires dans un baluchon, notamment une poignée de fleurs et de racines. "Je vais t'accompagner un bout de chemin, le maire m'a demandé d'aller voir une de ses amies malades à Audliten, c'est à mi-chemin de ta destination, nous pourrons bavarder un peu en route comme ça." Spidy, esquissant un sourire, montra son accord et saisie son marteau et sa pèlerine. Le nain pris son baluchon, le posa sur son épaule, et sortit de la chaumière. Le kobold bondit du lit pour le suivre. Passé le nez dehors, il fût légèrement aveuglé par la lumière du soleil. Le brouillard c'était levé depuis longtemps, laissant place à un beau ciel, propice pour son voyage. Fouillant ses poches pour êtres sur de n'avoir rien oublié, il en sortit le parchemin de Kiraven. "Je l'avais trouvé dans ton ancienne tunique, je me suis dit que tu préférerais le garder alors je l'ai glissé dans les poches de ton nouvel habit." Rétorqua le nain.

Les deux compères se mirent en route, laissant Hugginfel derrière eux. Spidy entonna un petit chant entraînant, enseigné par Bragui, qui leur donna un peu de courrage et leur fit hausser le pas. Le chemin était nettement tracé sur le sol, creusé par les pas des voyageurs et les roues de leurs charrettes. Spidy redécouvrait les environs, déjà traversé lors de son retour à cheval pour Fort Atla. La région était parsemée d'étendu d'eau et de lac, de petite forêt de sapin. Les tours de gardes sortaient du paysage, rompant l'homogénéité naturelle du lieu. Trois heures passèrent, avant que les deux voyageurs n'arrivèrent dans une zone différente. Les terres laissai apparaître des traces de champs en friche, et on pouvait distinguer au loin des cabanes de fermier, qui semblai désertée depuis plusieurs jours. "Ces fermes sont désertées depuis un moment, les Tomtes semblent avoir repris leurs activités malsaines... Ces petites créatures cherche à "récupérer" les terres cultivé par les habitant d'Audliten. Le village n'est plus très loin, mais attendons-nous à quelque rencontre." Remarqua le vieux. Ses mots ne tardèrent pas à êtres justifié. Quelques mètres plus loin, ils furent attaqué par un groupe de six petits bonhommes. "Tien, quand on parle du loup... Voila les Tomtes!" Dit Otraann. Les Tomtes restaient à distance, mais empêchaient les deux voyageurs d'avancer d'avantage. Ces petite créatures n'étaient pas plus hautes qu'un bébé kobold, était barbus, coiffé d'un chapeau pointu rouge, mais armé de lances et de couteaux. Le skald sortit son marteau de son dos et se mis sur la défensive. Le guérisseur, lui, sortit une espèce de tube de son baluchon, ainsi qu'une sorte d'aiguille, qu'il glissa à l'intérieur du cylindre creux. Les Tomtes commençai à avancer.

Les serviteurs de Nisse.

Spidy pris une légère inspiration, Otraann lui pointa l'extrémité du tube vers l'un des nabots barbus. C'est alors que les Tomtes chargèrent. Le nain souffla d'un coup sec, et l'aiguille alla se planter dans l'épaule d'un des barbus. Celui-ci commença à trébucher, pour s'endormir le bout du nez dans la boue de la route. Les cinq autres continuai de courir. L'un d'eux sauta sur le skald, pointant sa lance. Le kobold n'attendit pas pour esquiver le coup, et en asséner un dans la tête du Tomte, l'assommant sur le coup. Deux des restant sautèrent sur Otraann, espérant le plaquer par terre. Manque de chance pour eux, le nain, par le poids de sa bedaine, resta bien debout, et secoua ses deux assaillants agrippés, pour les éjecter dans le champ en friche. Un autre sauta à son tour sur le guérisseur, couteau en main. Il allai réussir son coup, mais ne se retrouva que deux mètres plus loin, sonné par le choc du marteau du skald, qui avait accouru protéger son compagnon. Les deux compères pensai avoir gagner cette petite bagarre, mais c'était sans compter le dernier Tomte. Ce dernier sauta sur Spidy, pour lui arracher des poches le parchemin de la chaman et s'enfuir dans le champs en friche. Le kobold s'empressa de le suivre, rangeant son arme dans son dos pour pouvoir courir plus librement. Otraann tentât de suivre son compagnon. Le Tomte courait de vive allure, bondissant presque pour aller plus vite. Il se fit suivre tout le long du champ, jusqu'au bord de mer, pour se jeter à l'eau. Le skald sauta à son tour, tête la première, tandis que le guérisseur dû s'arrêter au bord. "Je suis désolé, je ne sais pas nager! Je t'attendrai près de la route, à la sortie des champs!" Cria le nain en direction du kobold.

Spidy ne répondit pas, concentré sur sa nage, gagnant du terrain. Le Tomte nagea jusqu'à une petite île, recouverte de quelques sapins, mais surtout d'un petit monolithe en pierre. Il arriva sur la rive, et s'empressa d'aller jusqu'au monolithe, puis y disparu. Le skald y arriva à son tour, pour voir qu'en fait de monolithe, il s'agissait de l'entrée d'une caverne. Il y entra sans hésitation. La cave était bien éclairée par bon nombre de torches murales. Le sol était légèrement malléable, ce qui laissai apparaître les traces laissées par le Tomte. Il les suivit, sans trop regarder autour de lui. Dans sa course il finit par retrouver le Tomte, qui continuai à courir, commençant à s'essouffler. La course se termina enfin dans une grande salle, taillée dans la pierre. D'autre couloirs y arrivaient, mais le Tomte ne chercha pas à les suivre, il restai au milieu de la salle, comme s’il cherchai quelque chose, ou quelqu'un. Il s'avança, hâtif, puis, ne trouvant pas ce qu'il cherchai, se retourna regarder Spidy, puis pris un des couloirs qui se proposai à lui. Le kobold repris la course. Celle-ci ne dura pas plus de quelques mètres, car le couloir déboulai dans une nouvelle salle. Le Tomte resta immobile, lâcha le parchemin et se mit à genou devant une scène qui rappelai les ruines de Fort Atla. La salle était en fait comme une immense salle à manger, mais à défaut de plats, les grande tables taillés dans la pierre était recouverte de corps de Tomtes morts. Le spectacle laissa un frissonnement parcourir l'échine du skald, qui se pencha pour ramasser le parchemin. C'est au moment de se redresser qu'il entendit le Tomte émettre un cri d'épouvante, avant de lui passer entre les jambes. Lorsqu'il se releva, Spidy vit une forme au fond de la salle. Le dessin de la forme devint rapidement plus net, laissant deviner un spectre, blanc et transparent, emmitouflé de bandages, au long doigt pointu.

Le skald n'attendit pas, et très vite il se redressa et coura dans le sens inverse. Il remonta dans la grande salle, puis emprunta le couloir d'où il était venu. Le Tomte était devant, épuisé, courant avec ce qui lui restai de force. Le kobold le dépassa très vite, puis quelques mètres devant, se retourna, voyant le spectre se rapprocher. Le petit bonhomme barbu n'eu pas la chance de s'en tiré, il fut rattrapé par le spectre, qui le saisie, et lui planta ses doigt noirs dans la poitrine pour lui en arracher l'âme. Le kobold ne traîna pas des pieds pour rejoindre la sortie, s'aidant des empruntes laissées sur le sols humide du donjon. Le retour à la lumière se fit doucement. Le spectre se rapprochai de l'entrée, Spidy était déjà dehors, marteau en main. Cela ne servait à rien de continuer à courir, les eaux entourant l'île empêchant toute tentative de fuite. Il pensai devoir affronter un mort, et fût en réalité surpris que la chose transparente s'arrête à l'entrée du cachot, restant dans l'ombre, pour finalement retourner dans les abymes. Le skald lança un soupir de soulagement et d'épuisement. Il n'avait pas couru à cette allure depuis quelques mois. Il regarda sa poche pour êtres sur de ne pas avoir perdu à nouveau le parchemin. Le morceau de peau était encore sur lui. Il se reposa quelques secondes avant de retourner à l'eau, rejoindre son compagnon guérisseur sur la berge de l'autre rive.
Celui-ci attendait, fumant sa pipe d'une main, son tube dans l'autre. "Te revoilà!" Dit-il. "Je commençai à m'inquiéter, tu as réussi à récupérer ton bien?" Spidy lui raconta ce qui s'était passé dans la caverne, se reposant de ses efforts. "Intéressant. Je me demande ce que pouvait bien faire ce spectre dans le repaire de Nisse, le roi Tomte... Cela n'a pas d'importance, tu es en vis et en entier, c'est tout ce qui compte pour le moment. Reprenons notre route!" Les deux se relevèrent et poursuivirent leur chemin, passant un grand pont de bois suspendu où se baladai quelques crabes.

La séparation.

Le crépuscule descendait, laissant place au étoiles du soir. Otraann et Spidy étaient essoufflé, mais satisfait quand ils se tenaient enfin face à un panneau de pierre, sur lequel était gravé "Audliten". Ils se tenaient face aux chaumières illuminées du village. Ils s'empressèrent de trouver une auberge où dormir, ce qu'ils fissent sans trop de difficulté. Le kobold, curieux, discutai avec l'aubergiste et les servante, qui lui racontèrent l'histoire du village. Otraann, quant à lui, sirotai une bonne bière, assis à une des tables de l'auberge. Les propriétaire racontai comment Audliten est apparut. C'est un village nouveau, battit il n'y a de ça que 2 hivers. Les habitants comptai s'y établir pour y former une riche économie, et un commerce déployé. Ils n'étaient pas réellement aidés, en raison de leur situation géographique, ainsi que la présence des Tomtes, qui les empêchaient de construire leurs fermes et de cultiver la terre. Le kobold leur annonça ce qui était arrivé dans le repère de Nisse. La nouvelle réjouit l'aubergiste, qui s'empressa d'envoyer deux de ces servante annoncer la bonne nouvelle dans le village. Pour remercier le skald, ils lui offrirent une chambre gratuite pour lui et son compagnon, ainsi que quelques pièces d'or. Le kobold accepta sans rechigner, et monta sans attendre pour se reposer. Son compagnon le rejoignit après avoir fini de vider sa choppe. La nuit passa difficilement. Le kobold fit quelques cauchemar, se revoyant encore la scène où il perdit sa bien aimée. Il la revoyait, disparaître dans l'obscurité, pour réapparaître sous sa nouvelle enveloppe démoniaque. Il se réveillait, fréquemment, pour se rendormir suintant.

"Debout mon ami! Aller un peu de courage." Spidy se réveilla difficilement, il reconnut la voie de son compagnon. "Vous n'avez pas terminé votre route, vous n'avez fait que la moitié du chemin, il est préférable que vous vous mettiez en chemin des maintenant si vous ne voulez pas arriver à la capitale à la tomber de la nuit." Les oiseaux gazouillaient, la lumière se faufilait à travers les rideaux de la chambre. Le kobold se leva difficilement, à cause de sa nuit mouvementée. Il enfila ses bottes, fixa son marteau et s'enveloppa de sa pèlerine, puis descendit au rez-de-chaussée où l'attendait Otraann. "Il est temps de se dire au revoir Spidy, ma route s'arrête ici, ma patiente m'attend dans l'une des chaumière de ce village. Je peux vous assurer que d'ici, la route vers Jordheim se fera sans encombre. J'ai été très content de voyager avec vous, vous avez l'étoffe d'un grand skald." Otraann posa sa main sur l'épaule du kobold, faisant un large sourire. "Puisse Eir vous protéger lors de votre aventure! J'espère que nous nous reverrons bientôt." Le nain emporta son baluchon, et sortie de l'auberge. Spidy sortit à son tour, ébloui par le reflet du soleil dans la rosée du matin. Il repris sa route, entonnant un nouveau chant, chant de fête, celui-ci issu de son peuple.


(nouveau chapitre, le temp a ralenti, g essayer d'éviter de répéter 100 fois Spidy )
Chapitre III: L'alerte.

La capital.

La nuit tombait, le soleil se couchait, offrant pour spectacle un ciel embrasé. Les huit heures de marche commençaient à se faire ressentir. Spidy finit par s'assoir sur une pierre pour se reposer, sortant quelques morceaux de pain à grignoté, reste de son dernier repas pris à l'auberge d'Audliten. Il ne voyait toujours aucun signe de la capitale, il se demandait s’il ne s'était pas perdu. C'est alors qu'un marchand ambulant, conduisant sa charrette dans le sens inverse, passai devant lui. Le kobold lui demanda s’il suivait bien la route pour Jordheim. "Jordheim? Si tu regardais où tu t'étais assis, tu n'aurais même pas eu à me le demander, petit bonhomme." Spidy fronça les sourcils, et examina la pierre sur laquelle il s'était assis. Il y vit gravé une flèche, et trois mot: "Jordheim, 1km". Il remercia le marchand, qui lui présenta un sourire avant de continuer son chemin. Spidy rangea son pain et repris sa route. Son but était proche. La dernière portion de chemin paraissait plus rapide que les précédents. Le ciel était illuminé d'étoiles, et c'est en arrivant au abord d'une montagne enneigée, qu'il put enfin voir sa destination. La lumière des chaumière de Vasudheim complétai le spectacle étoilé du soir, avec pour toile de fond les gigantesque porte de la citadelle, gravé d'une représentation de Jomundgand, illuminés par d'innombrables torches. Le skald se couvrit d'avantage de sa pèlerine, il préférait passer inaperçu. La traversée du village de Vasudheim se fît sans encombre. C'est arrivé aux portes de la citée que les gardes lui firent obstacle.

"Halte là. L'entrée dans la citée est interdite le soir, sauf pour raisons exceptionnelles." Brailla l'un des gardes. Spidy tenta de leur expliquer la raison de sa venu, et qu'il devait parler au conseil de la capitale rapidement. Les gardes ne voulurent rien n'entendre, demandant une preuve des propos du kobold. Ce dernier n'eu que le parchemin de Kiraven à leur présenter. Les gardes regardèrent le morceau de peau, et commencèrent à pouffer. "Ha Ha Ha, tu appels ça une preuve? Ce vieux morceau pourri ne veut rien dire. Déguerpis, avant qu'on t'y force!" Le skald n'insista pas, et s'en retourna vers le village. Il chercha une auberge où passer la nuit. Sa recherche fut peu fructueuse, traversant les rue du village sans succès. Malgré qu'il passait sans réels problèmes grâce au vêtement d'Otraann, il avait quand même l'impression d'êtres observé. N'y faisant trop attention, il continuai, s'engouffrant dans une ruelle sombre. Il s'arrêta net, sentant que quelqu'un s'approchait, ce qui se vérifia sans attendre. Des bruits de pas s'amplifiaient, il se retourna, pour faire face à deux vikings et un kobold, armes sortie, s'approchant de lui. "Approche petit bonhomme, donne-nous ta bourse et nous te laisserons la vie sauve!" Le skald préféra tourner le pas pour s'enfuir. Les trois bandits le poursuivirent, courant dans les ruelles sombre. Spidy ne savait où courir, et se retrouva dans une ruelle plus étroite, sombre et sans issue. Il était pris au piège. Les trois agresseurs se rapprochaient. "Hé hé, tu ne peux pas courir plus loin, aller donne-nous tout ce que tu possède!" Le kobold sorti son marteau, bien décider à ne rien leur donner. "Tu veux te battre? Très bien, puisque tu insiste, on va t'arracher la peau pour en faire un sac!"

L'assemblée.

Les trois bandits chargèrent. Le kobold n'avait que peu de chance de s'en tirer. C'est au moment où il allai donner le premier coup, qu'une ombre descendit du toit s'abattre sur les trois ennemis. L'ombre brandit une large hache, tranchant, décapitant les deux vikings, le troisième tentant de s'enfuir, se vit planté au sol d'une hachette dans le dos. Spidy resta sur la défensive, arme en main. L'ombre se rapprocha, rangeant sa hache dans son dos. "Et bien c'est une drôle de façon de nous revoir, tu n'es pas blessé j'espère?" Un rayon de lune éclaira d'avantage la ruelle, laissant visible le visage de l'inconnu, c'était Siegard. "Tu as mis du temps pour venir jusqu'ici dit moi, je pensais que tu serais venu à cheval." Dit-il calmement. Le petit skald lui raconta ce qui s'était passé avant qu'il n'arrive jusqu'à Vasudheim. Siegard l'emmena jusqu'a la sortie du village tout en écoutant son récit. "Le temps nous manque, il faut parler de la situation au conseil tout de suite. Suis-moi." Dit-il. Les deux combattants allèrent aux portes de la citée. Le viking fit face aux gardes, leur présentant comme un blason. "Je dois parler à mon père Jarl, concernant un problème survenu dans le pays." Leur dit-il. "Très bien, vous pouvez passer, mais donnez-moi une raison de laisser passer ce morveux avec vous." Répliqua le garde. Aussitôt ces paroles prononcées, le garde se retrouva avec la lame de la hache du guerrier sous la gorge, à fleur de peau. "Je te conseil de parler de mes amis avec plus de respect si tu tien à ton poste et à ta langue!"Fit-il. "Oui monsieur, toutes mes excuses monsieur! Vous pouvez passer, votre père vous attend!". Siegard retira sa hache de la gorge de l'impolie. L'un des gardes souffla dans une corne. Les portes de la citée commencèrent à s'entrouvrir lentement, pour se refermer ensuite derrière les deux compagnons qui les eurent franchit.

L'entrée dans Jordheim fut bien différente de celle de Vasudheim. Les habitants saluaient tous le passage des deux compères. De grands flambeaux illuminaient les rues recouvertes de chemins de bois. Les temples se faisaient voir même du fond de la plus petite ruelle et les gardes patrouillaient, la plupart forts viking, d'autres étaient des femmes. La ville était faite de deux surélévations, accessibles par de larges escaliers de pierres, aux marches décorés de gravures nordiques. Siegard s'arrêta dans une armurerie, après avoir au préalable sortie quelques pièces d'or, refermant la porte derrière lui. Spidy tenta de jeter un coup d’œil par la fenêtre, sans arriver car celle-ci était trop haute pour lui. Le guerrier ressortit, un sac-à-dos recouvrant sa hache. Le kobold curieux regardai le sac-à-dos, qui paraissait chargé d'un contenu ballottant, comme si le viking y transportai du sable. Ce dernier regarda son petit ami en souriant. "Nous allons à la rencontre de mon père, il est en réunion au conseil. J'espère qu'il saura nous écouter." Dit-il. Les amis montèrent les dernières marches, pour se trouver face à une grande et magnifique structure, habillé de sculptures représentant divers guerrier emporté au Walhalla par les Valkyries. Ils franchirent les portes de bois renforcés, surveillées par des gardes plus finement habillés et équipés que ceux des portes principales. Le kobold n'avait jamais vu pareil monument, foulant le sol de pierre avant hésitation, impressionné par tant de soins. Le couloir les conduisit jusqu'à deux nouvelles portes, qui paraissaient moins résistantes que les précédentes, mais ornées de tapis de soie fixés par des clous d'acier et d'or. Siegard les poussa des deux mains et entra dans la pièce, Spidy le suivait de plus en plus émerveillé.

Ils se retrouvèrent face au conseil, une réunion des quatorze dirigeants du royaume viking. Parmis eux se trouvai Jarl, le père de Siegard, humain usé par l'âge mais encore suffisamment fort pour briser le crâne d'un de ses opposants à main nue. Les dirigeants étaient tous assis sur de grands trônes de bois et de fourrures, dispersés autour d'une table de banquer rectangulaire, une pierre ornée de rune au centre. Siegard posa son poigné sur sa poitrine et baissa la tête en signe de salut, le kobold restai debout encore ébahi. Jarl se leva, et s'approcha de son fils. "Siegard! Enfin te voila. Le conseil commençait à s'impatienter, quelles nouvelles nous apportes-tu de Gotar et de ses environs?" Demanda-t-il. " Salut à vous père" répliqua-t-il."Je le regrette mais les nouvelles sont très mauvaises. Ce kobold qui m'accompagne vous le racontera d'avantage mieux que moi." Spidy pris la parole, d'une voix peu rassurée, et leur expliqua ce qui était arrivé à Fort Atla, quel nouvel ennemi était apparut, tout en évitant d'en divulguer la source. Il sortit le parchemin de Kiraven, encore intact et lisible. Le conseil examina le parchemin attentivement. Il demanda l'aide des vikings aux conseillers, qui se concertèrent quelques minutes avant de donner leur verdict. "Nous sommes désolés petit bonhomme bleu, mais nous avons déjà bien trop de problèmes à régler. La corruption s'installe dans notre pays, les marchands se font piller, les reliques sacrées ont été dérobé et plus important que tout, nos espions nous ont rapportés que nos ennemis des terres maritimes de l'Ouest prépare un assaut de masse sur nos frontières." Spidy insista et leurs implora leur aide. Les conseillers restaient sans broncher. "Inutile d'insister, nous ne pouvons rien faire pour votre peuple. Garde, escortez-le hors du temple." Deux gardent s'avancèrent et prirent le kobold par les épaules pour le raccompagner à l'entrée.

Le messager.

Siegard leur ordonna d'attendre et se retourna vers son père. "Comment pouvez vous prendre une telle décision? Les kobolds sont nos alliés et nous ont aidés dans bien des batailles!" Son père resta de marbre, baissant les yeux, puis regardant à nouveau son fils. "Les kobolds sont faibles, mon fils" rétorqua-t-il. "Nous ne pouvons nous permettre d'envoyer nos guerriers les aider avec ce qui nous menace sur notre propre territoire.
- Mais c'est ridicule, ils nous ont apporter leur savoir et leur maîtrise des runes, et vous les remerciez de la sorte?
-Ecoute-moi Siegard, jusqu'ici je suis ton père et membre du conseil, tu n'as aucun pouvoir de décision tant que je serai vivant, tu m'entends bien? Aucun!"
Sur ces mots, deux autres gardes s'emparèrent du guerrier et l'amenèrent de force hors de la salle, mais c'est au moment de franchir les portes, qu'un nouveau combattant arriva devant le conseil. "Capitaine Calaad, que signifie cette intrusion sans nous avoir avertis auparavant?"Dit l'un des membres du conseil. Le capitaine salua l'assemblée et pris la parole. "Conseillers, nous avons un problème au cœur du pays. Plusieurs éclaireurs nous ont rapportés qu'Huginfel vient d'êtres mise à sac, les maisons brûlées et les habitants tués d'une façon dépassant la nature humaine. Le fort des Blodfelegs et leurs villages avoisinant ont également été pris d'assaut par des meutes de Wyvernes de la région de Raumarik." Les conseillers semblai inquiété par la nouvelle, même les gardes se regardai, relâchant prise sur le kobold et le guerrier. Le capitaine reprit la parole: "Un autre groupe d'éclaireurs nous a également indiqué une armée démoniaque qui progressai vers Galpen, la citée troll. Ils ne seraient plus très loin de la Forêt Myrkwood qui les abritent."

A ce moment la, Spidy baissa son regard, se remémorant les propos de Kiraven: "CanouallerGalpenparleràGrandChefChaman. CaSpidyrejoindreçanouaprès..." Sa respiration s'accéléra, et il se dégagea de la poigne des gardes, courant vers la sortie, le parchemin en main. "Spidy!" Cria Siegard. Il se mit à suivre le kobold, lui couru après jusqu'à la sortie. Le skald fut coincé par les gardes: "Te revoilà toi? On va te faire passer l'envie de nous mettre Siegard à dos, j'espère que tu tien à tes oreilles!" Dit l'un des gardes, saisissant le kobold, couteau en main, prêt à lui couper une de ses oreilles bleues. Siegard jaillit, hache sortie, et fit voler la tête du garde d'un coup sec. Le deuxième lâcha son arme et sa corne, et couru loin dans la citée. "Qu'est-ce qui te prend? Tu sais que c'est dangereux si tu me quitte dans cette ville!"Dit-il au kobold transpirant. Spidy versa une larme, montrant le parchemin, et expliquant où la chamane était partie après la fuite. Le viking regarda le parchemin, puis posa son regard à nouveau sur le kobold. "Si la chamane est en danger, il faut aller l'aider. Les trolls ne doivent pas êtres au courant de l'attaque, viens avec moi!" Siegard ramassa la corne qu'avait laissé le garde et souffla dedans. Les portes s'ouvrirent, et les deux coururent jusqu'à une étable de Vasudheim. "A cheval nous y serons au crépuscule, mais vu ce qui va nous attendre la bas, enfile ça!" Siegard ouvra son sac, et en sortie une côte de maille fine et modeste, qui ne couvrait que le buste et la taille, le reste recouvert par un support en cuir, ainsi qu'une paire de manche et des jambières faites de la même maille, et une paire de gants et de bottes en cuir, recouvert de gros clou. Il aida le kobold à la mettre, celui-ci s'y sentant un peu flottant, la côte de maille confectionnée pour la taille d'un enfant humain de seize ans. "Cela devrait te protéger plus efficacement que tes habits de tissus." Dit-il. Il aida le petit bonhomme à monter sur un cheval, et y monta à son tour juste après. Ils partirent alors au galop pour Galpen.

La vision d'Ymir.

Le voyage ne dura pas plus d'un jour. Spidy, qui n'avait pas dormit la nuit passée, en avait profité pour se reposer sur le dos du cheval. Siegard tenait les harnais, vigilant. Ils avaient pris soin de contourner la région de Gotar, suivant la frontière, pour éviter les éventuels obstacle maléfiques. Ils arrivèrent devant l'entrée de la grande forêt de Myrkwood, immense forêt de sapin, domaine des araignées et des Arachites, une race d'arachnides humanoïde. Siegard arrêta le cheval, scrutant les environs. "Nous devons avoir quelques heures d'avance sur l'armée démoniaque, la forêt dort paisiblement." Dit-il. Ils reprirent la route au galop, pour finalement arriver à leur destination, Galpen, la ville de granit, demeure des puissants Trolls. Ils passèrent l'arche de pierre marquant l'entrée de la ville. Les rues étaient taillées dans la pierre, les maisons de forme brute et arrondie faisaient deux fois la taille d'un manoir viking. De grands trolls sillonnaient les rue, faisant leurs affaires. Des rires émanai de la salle de jeux. Spidy jeta un rapide coup d’œil par les larges fenêtres de la salle lorsqu'il passai devant à cheval, pour y voir deux trolls, sans vêtement, face à face sur une dalle de pierre, près à se rentrer dedans. Les trolls étaient réputés pour leur force brute et leur ardeur au combat. Les deux amis arrivèrent au centre de la ville, où un immense troll, armé d'un couperet et d'un bouclier placé dans son dos, leur fit signe de s'arrêter. "Sokoy, chamans attendre vous, me suivre." Dit-il. Il les emmena dans une sorte de cave, dont l'entrée était formée de quatre monolithes, gravé de trois têtes de troll. Les trois descendirent les marches, et traversèrent le sous-terrain, pour arriver devant une autre assemblée. Celle-ci était plus rituelle, de nombreux flambeaux ornai les murs, un grand feu au centre de la pièce. Cinq grands trolls se tenaient autour du feu, tous fixant leurs regards sur Spidy. L'accompagnateur des deux voyageurs plaça son poing contre son oreille droite en guise de salut, puis laissa la place aux aventuriers. "Sokoy voyageur, Chamans prévoir votre venu. Vous venu apporter mauvais mots, mais nous avoir plus important à dire. Vous s'installer et écouter Grande Chef Chamane." Dit l'un des chamans. Les deux compagnons prirent place autour du feu, qui s'apaisa peu à peu, pour laisser apparaître la "Chef Chamane", qui n'était autre que Kiraven. "Canoucontentedevoirçavivant." Dit-elle souriante. "Caveutprévenirdeçagranddanger, maisçanouavonstrouverplusdangereux. CaMidgardbientôtdétruit. CaOceanesouscontrôledeçaEmpereurDémon."

Kiraven jeta une poignée de poudre blanche dans le feu, qui se raviva aussitôt, et gagna une très forte intensité. Des images y apparaissaient. Spidy et Siegard s'approchèrent pour mieux voir. Le kobold recula aussitôt, effrayé par ce qu'il voyait. Du feu, on pouvait voir une chose immonde, un géant, sans tête, à la poitrine creuse, formé de millier de cadavres et de morceaux de chaire, assemblés de façon à constituer un corps d'homme mal-formé. Siegard repris place doucement, comme sous le choque, et exprima à voie basse: "Par tous les dieux... Légion à pu se libérer..." Légion, ce nom Spidy ne l'entendait que pour la première fois, mais tout les autres dans la grotte connaissaient son histoire. L'histoire de l'apocalypse, l'histoire de l'emprisonnement du mal par les Archimages envoyés par les dieux. Légion était retenu prisonnier au fond des abysses, et avait réussi à se libérer de son sortilège. "CaseigneurLégionlibre, etçaveutdétruireencoreMidgard. Cautilisepouvoird'Odinpourarriveràça, etçaenvoiearméedémoniaquedanspays." L'un des chamans trolls pris la parole: "Dieux pas pouvoir emprisonner Légion deuxième fois, beaucoup trop fort, Odin l'aider sans savoir. Devoir demander aide. Si Légion sortir Abysses, attaquer autres royaumes, et détruire monde. Albion trop aveugle, eux vouloir conquérir terre... Elfes pouvoir aider, eux connaître Légion, eux connaître danger. Spidy aller Hibernia, aller voir Eolfiin, grand Maître Eldricht. Ca donner moyen de détruire Légion." Un autre troll pris la parole à son tour. "Issam conduire vous jusqu'ici, lui vous aider dans voyage. Lui champion peuple Troll, lui bien aider."

La réunion continua un moment, et fût interrompu par un son de corne, suivi d'un grand fracas. Un troll équipé de maille entra dans la pièce, l'air inquiet. "Démons arriver, eux bientôt portes de ville!" Dit-il.
"Catropenavance, çapasbon. Canouprisonnier... Canoudevoirsebattre! Canousortir, vitvitvite!" Repris Kiraven. Les chamans se levèrent, Issam, Spidy et Siegard sortirent de la cave en premier, se précipitant à l'entrée. Ils virent le problème, les arbres de la forêt entourant la ville dissipai la lumière d'un brasier. On pouvait entendre les démons déraciner les immenses sapins pour se frayer un chemin. Les trolls avaient détruit les fondations de l'arche à l'entrée de la ville, celle-ci venant s'effondrer et refermer le mur d'enceinte. Le mur était taillé dans le granit, avec un petit rebord, pas de quoi se protéger efficacement. Les chamans montèrent, suivie des trois combattants. Kiraven se précipita vers Spidy, et lui parla: "CaSpidyresterprudent, çaaimeOceane, çasuccubepeuventvolerl'âmedeceuxqueçaembrasse. Canedoitpasselaisserembrasser, sinonçalesrejoindre!" Apres ces mots, elle retourna auprès des chamans. Le kobold resta debout, inquiet, puis posa son regard sur la citée. Tous les trolls de la citée se rassemblai sur le mur, certain restai devant les décombres de l'arche, haches et marteaux en main, prêt à se battre. Ceux sur le mur montai de lourd sac de rocher. Un des rocher tomba des sacs, venant rouler jusque devant Spidy. Le rocher faisait sa taille, il essaya de le faire rouler, sans succès. Un des trolls s'approcha et saisi le rocher aussi facilement qu'un simple galet. Le kobold était effaré par tant de force. Les lumières venant de la forêt se faisaient de plus en plus intenses. Les derniers arbres s'effondraient. Le peuple de pierre vit alors leur ennemi, un gigantesque armée, composée de toute sorte de créatures. Mort-vivant, gigantesque démons recouverts d'une épaisse carapace sur le dos, quelques grands démons rouge volant, et leur chef, le pantin de légion, que le kobold reconnu avec un dur pincement au cœur, la succube Oceane. Le ciel s'obscurcissait des fumées dégagé de la forêt. Les trolls allaient se battre pour leurs survie, une bataille qui n'aura pas de lendemain pour beaucoup.
j'aime beaucoup très beau texte, agréable a lire, fluide et captivant je suis ravi d'y avoir vu une amie kiraven, coucou et sache que j'ai un reroll qui grimpe sur ys mid
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http://camelot.jeuxonline.info/signature/sign-Broceliande-250-Ardens-004000-amaze-c0c0c0.sign
je suis impressioner sieg je pensai pas que tu avais du talent pour le rp ( enfin si un peu j'ai lue la biographie de spidy )

bon enfin j'attend la suite comme tlm et j'attend aussi que tu me cite
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Phaeldra Skald mid/ys <finish>
Baine chasseur mid/ys <Finish>
Bayne odin mid/ys <Finish>

Phaeldra mage illidan
Chapitre IV: La citée de granit.

La bataille de Galpen.

Les trollesses se tenaient loin des murs, gourdin en main, battant des tambours pour donner du courage aux défenseurs. Tous les trolls regardaient l'ennemi sortir de la forêt. Une marée de mort-vivants, décomposés, de toutes races, qui sortaient de la forêt en feu telle de la vermine. Derrière les morts-vivants marchaient les démons carapace, faisant trembler le sol sous leurs pas. C'est gigantesque créature faisaient bien le double de la taille d'un troll. De grands démons aillés restai en arrière, dans le feu, observant la première vague s'avancer. Tous s'arrêta soudain, les mort-vivant aligné, les démons carapace rugissaient. La vague s'étendait sur le quart de la façade de la ville de granit. Les trolls sur le mur saisirent chacun un rocher d'une main, et se tenaient un pied en arrière, la pierre bien en main. Issam voyant les démons carapace ne prit pas de pierre, il préféra descendre de la muraille, courant vers le centre de la citée. "Mais où va-t-il?" Se demandait Siegard. "Plus moment de poser questions. Nous attendre et se battre. " Dit l'un des chamans. Quelques trolls retardataires s'amassaient devant les décombres de l'arche, renforçant d'avantage les défenses. Spidy demeurait sur la muraille. Il regardai la succube scruter la citée de ses yeux embrasés, puis posa son regard sur l'armée qu'elle avait guidé jusqu'ici. Il posa la main sur le manche de son marteau, et le détacha de son dos. Le moment était venu de se battre. Il n'avait aucun réel enseignement sur l'art du combat, juste ses chants et sa faible force de kobold. Siegard, lui, prépara sa large hache, la tenant fermement de ses deux mains, puis en relâcha une pour la poser sur l'épaule du kobold. "Reste près de moi, tout ira bien." Dit-il. Spidy acquiesça de la tête, fronçant des sourcils.

Seul le bruit du bois brûlant et des tambours se faisait entendre. Les deux armée restèrent face à face quelques minutes, qui paraissaient des heures, les trolls voulaient montrer leur hospitalité à leurs nouveaux invité pourrissant. C'est alors que la succube se mit à hurler, donnant la charge d'un signe du bras. Les mort-vivant avancèrent, d'abord en rampant, puis en courant de leur muscle flétrie. Les démons carapaces suivaient derrière, rugissant avec encore plus de force, fonçant droit sur la porte. Un des trolls de la muraille hurla l'ordre de jeter les pierres, et chaque troll qui en possédai une, pris un peu de recule, et les envoyèrent de toute leur force, certain haut dans le ciel, d'autre vers le sol. Les pierres retombèrent sur l'armée de mort, écrasant ces corps sans vie, les broyant, les rendant invalides et sans danger. Il y en avait trop pour que les pierres détruise cette armée à elles seul. Les morts arrivèrent au pied de la muraille rugueuse, qu'ils commencèrent à escalader. Les démons carapaces entrèrent en collision avec les décombres de l'arche. Chaque coups ébranlaient l'amas de roche, qui commençait à laisser apercevoir des fissures. Certains mort-vivants s'engouffrèrent dans ces passages étroits, pour se faire décapiter et déchirer par les hachoirs des trolls qui les attendaient de l'autre côté. Ceux du mur commencèrent à briser le crâne de leurs assaillant, qui arrivaient tel un ras de marée sur le mur, toujours plus nombreux. Les trolls de la muraille lâchèrent une dernière volée de rocher sur le flot putride, avant de sortir leurs masses, leurs haches et leurs rares boucliers, et commencèrent le combat. Spidy et Siegard protégeaient leur pans de mur eux aussi. Le kobold essayait de protéger les flanc du viking, lui passant sous les jambe pour écraser la tête de quelques mort-vivant rampant sur le sol. Le viking montrai une énergie démesurée et une attention extrême à chaque mort qui montai, et à la sécurité de son petit ami.

Les décombres de l'arche commencèrent à lâcher. Les démons carapaces fonçai sur les décombres tel des béliers frappe la porte d'un fort. Spidy qui se battait regardait les démons commencer à s'ouvrir une voie, et aperçus plus loin Issam, qui revenait tranquillement, charger d'immense cornes d'éléphant. Le kobold essouffler retourna vite se battre, tandis qu'Issam saisissait l'une des cornes par sa plus large extrémité. Les décombres cédèrent. Les démons carapace commencèrent à entrer, accompagner des morts. Quelques trollesses rejoignirent Issam, qui souleva sa corne. Les démons chargèrent les défenseurs, gueule grande ouverte, les éjectant hors de leurs chemin à l'aide de leurs puissante griffes. Issam hurla de ces poumons de troll, et commença à courir vers les démons, traînant sa corne derrière lui. Il ralentit, et se mis à tourner sur lui-même. La corne se souleva, emporté par la force centrifuge. Le troll prenait de la vitesse dans son mouvement, puis, alors que la corne était à hauteur de sa tête, la lâcha, freina sa rotation du pied et tomba par terre, complètement étourdit. La corne vola vers les démons tel un boomerang, mais au lieu de revenir à son lanceur, elle alla se planter dans la gueule béante de l'un d'eux, de la moitié de sa longueur. La bête se mis à secouer la tête pour dégager le pieux d'os, mais ne pu rien faire et s'affala de tous son poids au sol. Les trollesses qui avaient vu faire Issam saisirent elles aussi une corne chacune, et en firent de même, lançant les cornes en direction des géants, qui se virent empalés à la gorge par les grands ossements. Issam se releva, reprenant ses esprits, voyant les démons carapaces tous à terre, ces frères d'arme écrasant les mort-vivant facilement. Il leva les bras au ciel. "Moi le plus fort!" Hurla-t-il, avant de regarder autour de lui, surpris de voir toutes les trollesses affalées par terre étourdies. "Et moi le plus beau!" Rajouta-t-il.

L'espoir fait vaincre.

La bataille tournait à l'avantage pour les trolls, jusqu'au moment où Oceane s'en mêla. Elle s'approcha de la citée, battant de ces ailes de chauves-souris, et commença à s'immobiliser. Elle lança des incantation, et de ses mains jaillissaient des runes magiques, bleues et virevoltantes. Dans les secondes qui suivirent, le ciel s'obscurcit, déjà assombrit par les fumée du feu de forêt. Un cumulus devint alors rouge vif, un tourbillon se forma en son centre, et de ce tourbillon sortie un énorme météore, qui descendait à pleine vitesse. Le météore perdit les flammes qui l'entoura, pour laisser visible une gigantesque lance embrasé. Les pouvoirs du dieux borgne s'étaient déchaînés. La lance plongeai sur la citée. Siegard la vit, et pris Spidy par le col, pour sauter du haut de la muraille, et atterrir dans une des maison de pierre, traversant la cheminée pour s'affaler sur un grand lit de paille. La lance entra en contact avec le sol. L'onde de choc ravagea toute les maison autour du point d'impact. La secousse engendrée fit tomber la plupart des trolls, qui se retrouvèrent ensevelis sous la vague putride de mort-vivant, leur arrachant les membres et la tête. Les quelques survivants durent abandonner les remparts infesté, pour battre retraite dans l'allée central. La succube ricana, admirant le spectacle d'en haut. Les démons ailés entrèrent en scène. Ceux-ci n'avaient pas de mal à éliminer les trolls, excepter un. Issam toujours débout, combattaient les démons ailés. Le viking et le kobold le rejoignirent, ne pouvant rien faire de plus face aux morts. Les chamans les avaient rejoints également. C'est quant Issam se retrouva face à trois des démons ailés, qu'il finit par révélé sa vrai force. Il chargea les démons. Les chamans derrière lançai des incantation, faisant pousser à une vitesse inimaginable un mur de ronces et de plante agrippeuses, retenant la vague de mort-vivant avec efficacité.

Issam sauta sur les trois démons, leur arrachant leur peau rougeâtre de son hachoir. L'un des démons saisi alors l'arme du troll, et lui arracha des main. Le gros recula sans hésité, il était désarmé, mais avait encore une ressource. Il vociféra sa rage, pointant ses bras vers le ciel. Les démons reculèrent surpris que leur ennemi même sans arme continuai à vouloir résister, mais ils ne s'attendaient pas à ce que le troll leur réservait. Le ciel au-dessus du troll, après la déchirure flamboyante engendré par la lance enflammée d'Odin, pris une couleur bleutée. Un lourd grondement en ressorti. Les yeux du troll prenaient aussi cette même teinte bleutée, alors que deux éclairs, tout droit venu des cieux, s'abattaient sur ses poings refermés. Ses mains serrées, étaient entourés de foudre. Il fonça alors sur les bêtes rouge, leur administrant des coups de poings fulgurant, qui les propulsai contre le mur de ronce. Elles ne pouvaient résister à la force de la foudre de Thor, qui finit par avoir raison d'elles. Elles tombèrent, gigotant, électrifiés, ne pouvant résister à la puissance divine. Siegard et Spidy demeurai derrière le troll, fascinés. Les Thanes étaient issue d'une Othila en voie d'extinction, et Issam en était un des gardiens, maîtrisant la puissance du dieu de la force et de la foudre.

L’amour est éternel.

La succube avait vu le spectacle d'en haut. Il ne lui restai plus que les morts à son service. Voyant le mur de ronce les empêcher d'en finir avec les survivant, elle décida d'y aller elle-même. Elle descendit en piquer au centre de l'enceinte. Les chamans étaient assis, en cercle, concentré pour maintenir le mur. Elle se tourna vers Issam, encore fort de sa magie, qui tentât de lui lancer un éclair de loin. La foudre n'eu aucun effet sur la succube, qui restai debout, ailes déployer, esquissant un sourire mesquin. Spidy restait debout, observant la succube, qu'il n'avait jamais vu d'aussi près. Les mutilations de la démones scintillai d'un rouge diabolique, ses long cheveux autrefois blanc comme la neige des hautes-terres, étaient aussi noirs que le charbon, son ancienne robe flottai, déchirée et souillée de cendre, et ses mains étaient griffues et aussi coupante qu'un rasoir. Elle dessina une rune, faisant apparaître une autre lance de feu dans ses mains. Elle la jeta en direction d'Issam. Le troll pensait pouvoir résister, mais il ne put rien faire. Il fut transpercé par le projectile, et s'effondra, impuissant. Siegard, voyant le tas de pierre inanimé, saisi sa hache, et couru vers la démone, bien déterminer à lui arracher la tête. Il ne put rien faire. La succube leva simplement la main au ciel, et le guerrier fût propulsé en hauteur, s'écrasa au sol et perdit conscience. Les chamans ne pouvaient rien faire non plus, concentré pour maintenir le mur. Oceane se tourna vers eux, tendant la main, prête à leurs envoyer un sort. Spidy intervint alors, hurlant le nom de sa bien aimée. La succube retaint sa main, se tournant vers le kobold.

Ses yeux enflammé l'observai. Elle tendis la main dans sa direction, incantant une nouvelle rune. La rune se transforma en boule de feu, pointé sur le skald. Spidy savait qu'il ne pourrait rien faire contre un tel projectile, mais garda quand même son arme dans la main. La succube allai tirer, mais elle se mit à réagir bizarrement. Sa main tremblai, de plus en plus. Elle regardai le kobold se tenir devant elle, prêt à encaisser le tire, mais elle ne put lancer la sphère embrasé. Elle la lança finalement, mais la lança en l'air. La boule disparue dans les nuage. La démone s'effondra par terre, main au sol, à genoux. Le skald ne comprit pas. Elle avait l'occasion d'en finir, et elle n'en avait rien fait. Il lâcha son marteau, et s'approcha de la succube. Celle-ci tremblai toujours, regardant ses mains griffus. Ses ailes reposaient sur les cotés. Spidy, effrayé mais pourtant confiant, tendis la main vers la tête de la démone, la passa sous son visage, et la lui releva. Le regard embrasé de la démone s'était estompé, laissant place à des yeux jaune, sans iris. Ses cheveux avaient tourné à une couleur plus claire. Le kobold s'approcha, et pu voir dans le regard de la démone ce qu'il n'avait vu depuis trop de jour, le visage de sa douce, tel qu'il l'avait vu pour la dernière fois. Une larme coulai sur le visage de la succube, Oceane la succube, qui tentât de parler, avec difficulté. "S..Spidy... çanous... désolée.." Apres ces mots, le cœur du kobold s'affola. Il esquissa un sourire face à la démone. Il avait compris qu'Oceane vivait toujours, emprisonnée de son propre corps.

Alors qu'il allai prononcer le nom de sa douce, celle retira brutalement le visage de ces mains et se remis debout. Ses cheveux reprirent leur teinte noirâtre. Elle poussa un cri strident, et pointa une main vers le kobold, qui fut brutalement propulsé dans les ronces par une puissante onde de choc. La démone s'envola alors loin, très loin du champs de bataille, laissant la vague de mort en finir avec les survivants. Les chamans commençaient à faiblir. Le mur de ronce perdait en hauteur. Les morts-vivants allaient finir par s'engouffrer. Spidy se ressaisie, empoignant son arme. Il pensai devoir se battre une dernière fois, si proche du but. Les morts grattaient les ronces et les longues plantes, se rapprochant de plus en plus de l'intérieur de l'enceinte. Le kobold chantait une chanson, chanson de bataille, et cessa très vite, entendant au loin le son d'une corne viking. Les morts arrêtèrent de ronger les plantes, et s'en retournèrent vers la sortie de la citée. Les chamans cessèrent leur incantation, les ronces disparurent entièrement. L'un d'eux se releva, et annonça heureux : "Renforts arrivés!" Spidy guida son regard vers l'entrée. La fumée brouillait son champs de vision, il ne voyait que difficilement les ruines de l'arche, mais cela ne l'empêcha pas de voir les dernier mort-vivant, courant hors de Galpen, pris d'assaut par une armada de vikings. La bataille fût brève, et se solda par la victoire des humains. Les survivant de Galpen avancèrent vers l'entrée. Siegard, encore étourdit, se relevait avec peine. Le kobold, encore sous le choque, alla à la rencontre des combattants en mailles. Leur chef s'avança, c'était Calaad, le capitaine rencontré au temple de Jordheim. "Toute mes excuse pour le retard, le conseil à parlé, ce mal doit êtres combattu en priorité. Nous avons été envoyé ici vous porter main forte, et nous ne sommes pas arrivé pour rien à ce que je vois." Le capitaine rangea ses deux haches à sa ceinture. Spidy lui sauta à la jambe, heureux que les vikings se soit enfin décidé à l'aider. Siegard s'approcha du capitaine, encore un peu secoué. "Vous ne pouvez pas savoir à quel point nous sommes content de vous voir ici, capitaine! Dit-il.
- J'en suis persuadé, mon ami."

La quête.

La nuit tombait. Les cadavres inondait les ruines de Galpen de toute sa surface. Le feu de forêt s'était dissipé. L'armée de Calaad et les survivant de la bataille furent escorté à un campement, à l'extérieur de Myrkwood. Siegard et Spidy se vinrent confié une tente pour la nuit. Le viking se reposait, bandant ses blessures, tandis que le kobold, allongé sur un matelas de paille, songeait à ce qu'il avait vécu. La démone l'avait épargné. Il revoyait encore le visage de sa bien aimée luire dans les yeux de la succube. Il était décidé à trouver le moyen, le remède, qui lui ramènerait son amour à la vie. La nuit passa, silencieuse. Tout le monde dormait tranquillement. Au petit matin, Siegard fût réveillé par des bruit de choc. L'aube venait à peine de se lever. Les guerrier du capitaine dormaient encore tous. Il sortit de la tente, et vit Spidy, frapper un arbre de son marteau, qu'il maniait avec maladresse. Le petit kobold frappai de toutes ses forces, comme s’il voulait déraciner l'arbre. Le guerrier s'approcha, voyant son ami abîmer l'écorce du sapin géant. Le skald fini par donner un violent coup, qui fit voler des morceau d'écorce, avant de se mettre à genoux, essoufflé. Il en avait assé de ne pas pouvoir se défendre seul, de devoir se réfugier dans un coin à chaque combat. Le guerrier s'approcha et s'agenouilla près du petit bonhomme. "Tu veux apprendre à manier les armes, c'est ça? Je ne suis pas un maître dans le maniement d'un marteau, mais je peux êtres ton instructeur dans tes débuts. " Fit le guerrier.

Le kobold leva la tête, regardant son ami, et accepta la proposition. Ils commencèrent alors l'entraînement. Le jeune skald exécutait les mouvement avec volonté, et s'investissait dans ce qu'il faisait. Il était déterminé à devenir un vrai combattant, seul moyen sur cette terre devenu pire que l'enfer de sauver celle qu'il aime. Calaad se présenta à eux, voyant le kobold exécuter les attaques avec de plus en plus d'agilité. "Je pense que nous ne partirons pas d'ici avant deux jours. J'attends un messager pour nous informé de la situation dans le pays. Nous irons ensuite quérir l'aide des Nains d'Haggerfel." Dit-il. Les nains était le dernier peuple qui n'était pas encore touché par le maléfice. Kiraven arriva juste après, encore fatiguée de l'effort fourni à la citée troll. "Canouvousaccompagner, çanouplusdefoyer, plusdepeuple, çaseulementresterçagrandfrêreCalaad. CaSpidyaurabesoind'Ymir." Spidy posa son marteau, essuya la sueur sur son front, et se tourna vers ses amis. Siegard se tenait à coté. "Merci grande chamane pour votre aide. A vous aussi Capitaine Calaad, pour votre soutient. Ce n'est qu'en restant unis que nous vaincrons face à Légion et ses armées. " Il tendis le point, posant son regard sur le kobold. "Ensemble, nous réussirons." Le kobold posa sa main sur le poing du guerrier, ce que fit aussi le capitaine et la chamane, lui répondant: "Ensemble...
- Oui, çaensemble!"
Chapitre 5: L'alliance.

La ville des nains.

L'aube du second jour se leva, une aube grise et sans soleil. Le campement se réveillait doucement, au son de deux armes qui s'entrechoquaient. Spidy n'avait pas dormit cette nuit la, continuant son entraînement avec son ami guerrier. Il avait fait de nombreux progrès, apprenant bon nombre de coups et d'attaque, à parer et esquiver d'avantage. L'un de ses coups préférés se nommai Cloche Divine, celui-ci consistai à laisser glisser l'arme de l'adversaire lors d'une parade vers la tête du marteau, pour la faire tournoyer et lui infliger un coup avec sa propre lame. Les deux combattants s'affrontaient, le kobold cherchant à toucher le viking, ce dernier restant sur la défensive. Le petit bonhomme tapait et visait avec hargne et agilité, ses coups devenant de plus en plus difficile à éviter. Après un enchaînement, qui fit s'entrechoquer une vingtaine de fois les armes des bagarreurs, le kobold finit par toucher son entraîneur, le faisant trébucher. "Bien, très joli, tu as bien acquis les techniques que je t'ai montrées. Pour seulement deux jours que nous nous combattons, cela semble très prometteur!", dit ce dernier. Spidy l'aida à se relever. Il entendit un bruit de feuilles mortes écrasées s'approcher d'eux. Il tourna son regard dans cette direction, et vit Calaad s'approcher. "Je vois que tu lui as enseigné quelques-uns de tes coups préférés, Siegard. Ca devrai l'aider dans ce qui nous attend. Le messager est arrivé, le secteur d'Haggerfel est paisible, par contre, il nous faudra passer par le village d'Audliten qui vient d'être attaqué, afin de vérifier s’il reste des survivants." Spidy pris un air inquiet et remis doucement son marteau dans son dos. Il se rappelait Otraann le guérisseur, qui s'était établi à Audliten pour soigner une amie. Il se retira dans sa tente, préparer ses affaires pour se remettre en route. Il restait calme bien que la nouvelle ne le réjouisse guère.

Le départ fut bref, les tentes juste démontée et chargée dans les sacs des guerriers. Le capitaine Calaad mena les troupes vers Audliten, traversant la région de Gotar, supposée sûr d'après les éclaireurs. Ils passèrent devant Fort Atla. Un champ de tombe y avait été construit, en mémoire aux morts du peuple kobold qui y vivait. Spidy regarda les tombe, une larme à l’œil, se remémorant la nuit tragique qu'il avait passé. Siegard aussi se rappela sa fuite face aux deux démons qui le poursuivaient. L'armée passa loin d'Huginfel, empruntant le chemin des Tomtes, ainsi que le pont de bois. Leur route les mena enfin aux ruines fumantes d'Audliten. Calaad envoya plusieurs de ses hommes faire une rapide enquête dans la ville. Ils revinrent au bout d'une heure, sans indice. "Capitaine, nous n'avons trouvé aucune dépouille des démons, mais le sol est recouvert de leurs empreintes. Il n'y à aucun cadavres d'eux, seulement ceux des habitants humains, ainsi que ceux de quelques nains.", dit l'un des soldats. "Très bien, reprenez votre place, nous allons voyager vers Haggerfel.", répondit le capitaine. Spidy avait entendu le rapport, et commençait à perdre espoir de revoir son ami guérisseur. L'armée reprit la route, se dirigeant vers la citée des nains. Celle-ci avait été bâtie non loin de Jordheim, ce qui assurait entre les nains et les hommes des relations pacifistes l'un envers l'autre. La citée était enfoui dans la montagne, avec cependant quelques habitations à l'extérieur, réservée aux marchands.

L'arrivée de l'armée aux portes d'Haggerfel fut très remarquée. Les nains, jeunes et vieux se précipitaient hors des grottes pour voir le défilé de soldats vikings. Les routes du village extérieur d'Haggerfel furent vite envahies. L'armée s'arrêta enfin, guerriers en rang, Calaad, Siegard et Spidy devant les portes de la caverne, maintenue par deux gigantesques statues de nains, formant une arche de leurs armes. Les portes s'ouvrirent, laissant sortir cinq nains, quatre en armures de maille ornée des symboles de la dignité naine, le cinquième équipé d'une armure plus épaisse, formée de morceaux de plaque et faites d'une maille aux anneaux plus large. Ce nain portai dans un dos un marteau de grande taille, d'une forme plate, creusé au milieu de la tête, long et symétrique. Le nain salua de son poing sur sa poitrine les trois compagnons. "Notre roi vous attend. De bien triste nouvelle nous sont parvenues d'Audliten, c'est pourquoi il vous demande au plus vite. Veuillez me suivre.", dit le nain d'une voie grave et rauque. Le capitaine acquiesça de la tête, puis donna ordre à l'armée de poser le camp à proximité de la ville. Les trois suivirent le nain dans les entrailles de la montagne. Ce dernier les emmenèrent au plus profond du domaine, traversant maint couloir, couvert de tapisserie et d'un large tapis de peau. Ils arrivèrent dans la plus large salle, au plafond soutenu par d'immenses colonnes, dont on ne voyait pas l'extrémité plongée dans l'obscurité. Les trois s'arrêtèrent au centre de la pièce, face à un nain de plus grande taille que tout les autres. Spidy le regardai, sans broncher mais néanmoins impressionné par la carrure de ce dernier. Siegard et Calaad s'agenouillèrent, ce que fit le kobold après un instant d'hésitation. "Relevez-vous mes amis. Evitons ces mesures de politesses, vous êtes ici chez vous.", s'exclama le grand nain. "Nous connaissons votre grande hospitalité, Roi Razielo, mais nous venons vous apporter de bien triste nouvelles et vous demander votre précieuse aide.", répondit Siegard.
"Et bien venons en aux faits tout de suite si vous insistez. Quelles nouvelles venez-vous donc m'annoncer?
- Ce kobold avec moi vous convaincra d'avantage. Il est le plus concerné par ces évènements.
- Alors parle mon petit, dit moi ce qui vous amène."

Le défi.

Spidy compta le désastre qui s'était abattu sur Midgard, de la destruction de Fort Atla, jusqu'au ruines d'Audliten, en passant par la bataille de Galpen. Il demanda au nain l'aide du peuple de la montagne. "C'est en effet une période pénible et regrettable. Mais il se pose un problème qui nous concerne. Par le passé le peuple kobold, qui était censé être nos alliés, nous ont laissé tomber pour s'enfuir lors d'une bataille contre les armées des Celtes. Je ne vois pas comment je pourrai vous aider après ça, à moins que vous nous prouviez que vous n'êtes vous-même pas un poltron!"Déclara le roi de la montagne. Spidy pris un air offensé. Entendre dire son peuple lâche et poltron le révoltai au plus profond de lui-même. "Je vais vous poser un défi, une épreuve, battre notre champion Morgrim, qui vous a accompagné jusqu'à moi. Si vous le battez, nous vous aiderons du mieux que nous pourrons. Si vous perdez ou refusez ce duel, alors repartez, et ne revenez que quand vous serez plus fort." Siegard posa sa main sur l'épaule de son ami, qui la repoussa et s'avança vers le nain. Il sortit son marteau de fer usé, qu'il plaça droit devant son visage, et dit accepter le duel. "Fort bien, peut-être vous montrerez vous meilleur combattant que vos frères de race. L'épreuve aura lieu demain dans le collisé d'Haggerfel. Vous dormirez ici en attendant." Morgrim, qui avait attendu près de l'entrée s'avança vers le kobold, pour lui faire face, la tête haute. "J'espère que tu seras à la hauteur pour tes semblables. Peut ont réussi à me battre jusqu'à ce jour. Profite bien de cette nuit, la suivante risque d'être douloureuse."

Les gardes nains accompagnèrent les trois compagnons dans un sous-sol, composé de plusieurs dizaine de couloir et de portes. Chacune des portes menait à une modeste chambre taillé dans la pierre. Les compagnons s'y installèrent. Les lits, malgré qu'ils reposai sur un sommier de roche, étaient assés confortable grâce aux nombreuses peaux qui les constituaient. Siegard alla voir son petit ami, qui ne cherchai pas à se reposer, mais refaisait quelques mouvements et s'échauffait. "Tu es sûr de vouloir l'affronter? Morgrim n'est pas le plus facile à battre. Il dit que peut de kobold ont réussi à le mettre à terre, mais en fait aucun n'en est parvenu..." Le kobold n'écoutait pas, continuant de s'échauffer. "Et si tu perdais? Tu serais venu ici en vain." Spidy s'arrêta, laissant reposer son marteau. Il ne perdrait pas, bien déterminé à gagner l'aide des nains contre les armées de Légion. Il avait déjà trop perdu, sa famille, son peuple et sa femme, une défaite ne le ferait en rien reculer. Siegard sortit de la chambre, inquiet que son ami n'ai trop de désillusions après avoir perdu. Il connaissait très bien Morgrim pour avoir déjà combattu à ses côtés, et ce n'était pas un adversaire de pacotilles. Le kobold fini par arrêter son échauffement, posant son marteau légèrement rouillé près de son lit, et s'allongeant pour récupérer des forces. Il s'endormit rapidement, rêvant de sa douce, et aux trolls qu'il à vu périr par les armées démoniaques.

Le dernier Thane.

L'heure de l'épreuve arriva enfin. Deux gardes vinrent chercher le kobold dans sa chambre, pour l'emmener dans la salle d'arme du collisé. Dans cette salle, une naine proposa diverses armures au kobold, plus solide que sa vieille tunique rouillée. Il préféra garder sa vieille armure. Une meilleure protection ne servait à rien, le combat se ferait sans plaies, uniquement de contusion et d'os fracassés. Il tenait son marteau d'une main ferme, se tenant devant la porte menant au collisé. Il pouvait entendre la foule acclamer son adversaire. Les portes s'ouvrirent, le kobold les passa sans hésiter. Le spectacle qui s'offrait à lui valait plus que le chemin qu'il avait fait pour arriver jusqu'à Haggerfel. Le collisé des nains était en fait une grande arène, taillé dans l'un des sommets de la montagne. Le plafond était percé d'une grande ouverture, laissant passer la lumière du soleil. Les gradins de pierre abritai plusieurs centaines de nains venus soutenir leur champion. Razielo se situai dans les gradins d'honneur, Siegard et Calaad à ses coté. Kiraven, qui avait vu venir le combat dans ses prières pour Ymir, était-elle aussi venu assister au duel. L'adversaire du kobold se tenait devant lui, arme en main, dans son armure de maille et de plaque, posée à même la peau. "Ce soir...", cri-t-il, "Tu va nous montrer la vraie valeur de ton peuple!" Les acclamations de la foule augmentèrent. Razielo se leva, levant les mains au ciel. "Que le combat commence!", cria-t-il. Le public lança quelques dernières acclamations, avant de se taire pour laisser place au combat.

Les deux adversaires se tenaient, face à face, chacun empoignait son arme, regardant l'autre fixement. Il chargèrent tous les deux, brandissant leurs marteaux, pour se rentrer dedans, croisant le fer, cherchant à renverser l'autre. Morgrim réussit à renvoyer le kobold, sa force aidant. Le petit homme bleu retourna à l'assaut, assénant plusieurs coups de marteau rapide et bien visé, mais tous paré par le nain. Sur une parade, ce dernier repoussa violemment l'arme de son adversaire, pour l'envoyer à plat dos au sol. Siegard, voyant sa, sentait que Spidy ne tiendrai pas suffisamment longtemps. Le kobold se releva, toujours vif, laissant approcher le nain. Celui-ci tentât d'asséner un enchaînement de violent coups à son ennemi bleu, qui esquivait facilement, et para le dernier coup de l'enchaînement Le nain tenait son marteau que d'une main, poussant de toutes ses forces sur l'arme du kobold qui reculai, glissant sur le sol terreux du collisé. Le petit homme bleu ne chercha pas à résister plus, et bondit en arrière, laissant le marteau du nain frapper le sol. Il revint à la charge, frappant son adversaire à la tête pendant que celui-ci relevai son arme. Le coup énerva le nain, qui commençait à grogner dans sa barbe tressée. Il chargea à son tour le kobold, qui esquivait habilement, cherchant plus à se protéger des attaques, que de contre-attaquer. Mais le nain épris de colère commença à frapper plus vite, et fini par frapper violemment le kobold au bras gauche, le bousculant au sol. Le kobold commençai à faiblir. Il se releva avec peine, ne sentant plus son bras, pouvant à peine le bouger. Le nain commençait à sourire, conscient que la victoire était proche pour lui. Il se lança à nouveau, donnant un autre coup de marteau, moins fort que le précédent.

La ou il ne s'y attendait pas, c'est que le kobold lui para le coup, ne tenant son arme que d'une seule main. Le nain força sur son arme, voyant le kobold fléchir sous la force dégagée. C'est là que Spidy, se souvenant des techniques de Siegard, fit glisser l'arme du nain vers la tête de la sienne, et exécuta avec grâce son coup favori, Cloche Divine, assénant trois grands coups dans les côtes, le bras et l'épaule de son adversaire, et le fit tomber d'un coup de pied sur la poitrine. Certaine personne du public se leva stupéfaite que leur champion se retrouve à terre. Morgrim se leva, enragé de s'être fait avoir aussi facilement. Il s'arrêta de bouger, fixant le kobold essoufflé du regard. Il posa son arme par terre, et se mis à contracter ses muscles. Son armure de maille se mis soudain à s'étirer, les anneaux commencèrent à lâcher par endroit, et l'épaisse armure tomba à terre, laissant visible le large corps du nain. Spidy regarda le nain avec méfiance. Ce dernier repris alors son arme, et la brandit en l'air. Le nain commença à dire des paroles incompréhensibles. Le ciel visible par le trou du plafond, devint de plus en plus sombre. Un grondement se fit entendre, puis un énorme éclair vint s'abattre sur l'arme du nain. Le kobold compris à qui il avait à faire, se rappelant Issam, le troll de Galpen, qui avait à lui seul tué trois démons de ses mains électrifiées. Aussitôt son marteau chargé d'éclairs, le nain le repris des deux mains, et frappa de toutes ses forces le seul. Le fracas du choc créa une onde, qui déséquilibra le kobold et ébranla légèrement les gradins. Le nain chargea alors son adversaire qui reprenait son équilibre, et lui asséna un coup si puissant et rapide que le kobold ne put l'esquiver, ni le parer, voyant sa propre arme brisée en morceau, et propulsé contre la paroi de l'arène, hurlant de douleur. Suite au choc contre le mur, le kobold s'étala à terre, son armure de maille encore électrifiée.

Le disciple de Bragi.

La foule lança des acclamations à son champion, encore fort des pouvoir de Thor. Celui-ci levai les bras au ciel, satisfait de sa victoire. Spidy, étalé à terre, ne pouvait laisser un nain le battre de cette façon. Empoignant le manche brisé de son arme, il tentât une dernière fois de se lever, s'adossant contre le mur. Le public se tut aussitôt, laissant le nain voir son valeureux adversaire rester debout, désarmé. Le kobold sentait encore son armure picotante, et décida de la retirer, la laissant tomber par terre avec fracas, laissant apparaître son torse bleu, noirci par endroit de la foudre du thane, et son bras droit, rouge et contusionné. Le nain se mis à parler, sa voie résonant contre les murs. "Tu n'es donc pas décider à te rendre, c'est dommage, ça me gênerai d'avoir à détruire un combattant aussi tenace que toi." Dit-il. Les amis de Spidy le regardai, accablé de pitié, sans savoir que le skald avait de la ressource. Il se redressa, droit, sans répondre, se tenant son bras droit rougeâtre. "Très bien, puisque tu insiste...", lui dit le nain, ce dernier tenant son marteau solidement des deux mains. Le skald le regardai, essoufflé, alors que Morgrim pris son élan, décidé à achever son adversaire Il propulsa son marteau à une vitesse fulgurante vers le skald. C'est alors que le kobold se laissa rouler sur le coter, laissant le marteau percuter le mur de l'arène, qui trembla du choc. Spidy se redressa rapidement, et alors que le nain se retournai, hurla de tout son cœur et ses poumons la furie de Bragi, cri déchirant, qui abrutit entièrement le nain, laissant tomber son marteau et vacillant, son esprit rempli de chaos. Spidy sauta ramasser le marteau encore chargé d'éclair, et alors que son adversaire vacillait encore, tourna sur lui-même, et assena un coup si puissant que le nain fut propulsa sur le mur, de face, à moitié enfoncé dans la pierre, complètement sonné.

Ce dernier resta encastré quelques secondes, avant de sortir du trou, pour s'affaler sur le sol, bouche grande ouverte. Il ne bougeai plus. Spidy, criblé de brûlure, brandit le marteau du thane en l'air devant la foule encore ébahi,celle-ci criant haut et fort la victoire du petit kobold. Razielo restai sur son siège, stupéfait que son champion soit battu. "Comment es-ce possible... Aucun kobold n'a pu battre Morgrim!", dit-il. Siegard lui répliqua: "Ce n'est pas un kobold ordinaire.", dit-il avec le sourire. "C'est un kobold amoureux!" Razielo le regarda avec de grands yeux, puis se mis à sourire aussi. Il se leva, déclarant Spidy vainqueur du combat. Kiraven et Calaad se levèrent soulagé, pour accompagner les applaudissements du public. Le kobold se tenait debout vacillant, souriant plus que jamais, heureux d'avoir vaincu un disciple de Thor, heureux d'avoir gagné le soutient des nains. Ses forces finirent par l'abandonner, s'affalant sur le sol au côté du nain, ses amis venant le soutenir et l'aider à rester conscient. Il finit par sombré dans l'inconscience, exténuer d'un tel effort.

Son coma ne dura pas très longtemps. Le skald se réveilla dans sa chambre, contusionné sur tout le corps. Il entendait une main remuer comme un tissu dans l'eau. Il tourna la tête, essayant de reconnaître la personne qui se tenait à côté de lui. Sa vue était trop trouble pour bien voir, mais la voie de cette personne lui était familière. "Décidément, chaque fois que nous nous rencontrons, tu te retrouve dans un bel état, mon ami." Spidy mis quelques instant avant de reconnaître la voie d'Otraann le guérisseur, qui humidifiait des bandeaux. "J'imagine que tu as su ce qui était arrivé à Audliten. J'en suis parti peu avant l'attaque des démons. J'ai assisté au spectacle de loin, c'était effroyable. J'ai tenté de revenir à Huginfel, mais la ville était déjà en cendre, alors je suis revenu ici, dans mon domaine. J'ai eu vent de tes exploits, et je suis très fier que tu t'en sois tirer vainqueur!". Spidy tentât de se redresser pour mieux voir le visage du guérisseur. "Ne bouge pas! Tu es peut-être vainqueur, mais Morgrim t'a mis dans un bel état. Tes blessures vont mettre du temps à disparaître, notamment ton bras qui va mettre une bonne dizaine de jours à se rétablir." Le vieux guérisseur appliqua les bandeaux humides sur le bras hémorragique du skald, qui ne pouvait plus le bouger, et en supportait la douleur. "Ha au fait! Mon peuple a été vraiment très impressionné devant tes talents, et vu que tu n'as plus d'arme, nos forgerons t'en ont offert une nouvelle, plus solide. Une arme de qualité naine, j'espère qu'elle te sera plus utile que ton vieux maillet kobold!" Le vieux guérisseur ramassa le marteau qui traînai au pied du lit, et le porta à la main gauche du skald qui, le pouvant le voir, le posa sur ses genoux et le tâta sur toute sa longueur. Le marteau n'avait qu'une seule tête, nettement éloigné du manche, crénelée sur toute sa longueur. Le manche était épais et entouré de lanière de cuir doux. Le kobold sourit à l'idée de bientôt le manier contre les démons. Le guérisseur lui avait bandé le tour du torse, et attaché son bras gauche pour qu'il ne puisse plus le bouger, après avoir soigneusement appliquer une mixture à base de plante sur les contusions. "Aller, je te laisse te reposer. Ne cherche pas à bouger, ça ne ferai que retarder ta remise sur pied. Je vais voir notre roi, nous nous reverrons entre temps." Le vieux se leva et sortit de la chambre. Spidy reposa le marteau par terre, contre son lit, et s'endormi peu à peu, oubliant la douleur pour laisser place à l'espoir de revoir son amour, avec l'aide du peuple de la montagne.
 

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