Macross et Gundam, les monuments de la japanime ont leur wiki. Mais je voulais créer également un wiki sur un autre monument de la japanime (bien que plus démodé) : l’univers de Leiji Matsumoto (ou Leiji-verse).
Comme pour Macross ou Gundam, les animes de Leiji Matsumoto sont très souvent liés entre eux. On retrouve les mêmes personnages d'un anime à l'autre.
Par contre, là où Macross a une continuité et Gundam en a deux (ou trois ?) inutile de chercher une quelconque continuité chez Matsumoto. Certains évènements survenus dans un anime ne peuvent pas avoir eu lieu dans d'autres animes ou ce serait incohérent. Il est par contre parfois utile d'avoir vu certains animes pour en comprendre d'autres. Albator apparaît dans un grand nombre d'animes sans être présenté, donc il vaut mieux savoir qui c'est.
Yamato, le cuirassé de l'espace (Space Battleship Yamato)

La série originale (La Quête pour Iscandar) (1974)
Également connue sous les titres Space Battleship Yamato, Space Cruiser Yamato, ou encore Star Blazers aux États-Unis et en Europe, ce space opera relate l'épopée du cuirassé spatial Yamato et de son équipage qui devront parcourir l'univers pour faire face à différentes civilisations extra-terrestres qui menacent l'humanité.
[avis Borh] La série a pris un bon coup de vieux, même si elle garde encore de l'intérêt.
En dehors de l'aspect technique, ce qui peut gêner le plus aujourd'hui, c'est le rythme assez lent et les relations entre persos sont peu développées.
Mais l'histoire est globalement plutôt sympa, et la série arrive à ne pas être répétitive au fur et à mesure des épisodes.
Et la fin (les 4-5 derniers épisodes) monte vraiment le niveau en termes de tension dramatique.
Je ne la conseillerais pas vraiment à tout le monde, c'est surtout pour sa culture g, avec une série historiquement très importante pour la japanim. Il y a eu mieux depuis mais j'ai tout de même passé de bons moments à la regarder et je ne regrette pas.
Space Battleship Yamato, the movie (1977)
[avis Borh] Ce film n'est pas une réécriture de la série comme peut l'être le film Galaxy Express, mais se contente de prendre des morceaux de la série et les mettre bout à bout. Je me demande ce que donne le visionnage pour quelqu'un qui n'a pas vu la série, je suis pas certain que ce soit vraiment clair et bien expliqué. Et pour quelqu'un qui a déjà vu la série, ça n'apporte pas grand chose. Sauf un changement majeur dans le scénario à la toute fin.
Dans la série, Yuki meurt à la fin en se sacrifiant pour sauver l'équipage et la mission. C'est un moment vraiment très fort de la série car c'est au moment où elle et Kodai s'étaient enfin décidé à s'avouer leurs sentiments. Et ça donne aussi de la force au personnage qui est plutôt transparent dans le reste de la série. Dans le film, ils ont décidé de ne pas tuer Yuki, et à la fin, elle et Kodai sont ensemble. Donc on est sur une fin beaucoup plus heureuse et beaucoup moins amère (même si ils ont gardé la mort du capitaine Okita, mais c'est beaucoup moins dramatique vu qu'il est vieux et meurt de cause naturelle).
Personnellement, je préférais la série mais les auteurs ont dû juger que c'était trop dramatique pour les enfants.
À noter que ce changement scénaristique devient canonique dans les suites. Donc pour qui passe de la série au deuxième film sans voir le premier film, va y avoir un truc qui va clocher. Pour ceux qui ont vu la série et veulent passer à la suite sans voir ce film qui n'apporte pas grand chose, bah regardez le spoiler et ça ira.
Farewell to Space Battleship Yamato (1978)
[avis Borh] Ce film fait suite au premier film Yamato. C'est un peu bizarre car toute la première partie suit la première partie de la deuxième saison, mais toute la deuxième partie en diverge quasi totalement et n'est pas canon, relativement incompatible avec ce qui suit.
Yuki meurt encore une fois. Pas trop compris l'intérêt de la faire ressusciter si c'est pour qu'elle meurt encore, mais cette fois, j'ai trouvé que c'était moins héroïque, et à part ça, elle ne sert pas à grand chose.
Je me demandais ce que ça faisait de regarder le premier film sans avoir vu la série. Là je pense que je comprends un peu. C'est pas incompréhensible, mais les évènements s'enchaînent de façon assez mécanique avec quasiment aucun développement de personnage que ce soit les héros ou les villains. Ça rend le film assez ennuyeux et en plus il est très long (2h30).
Personnellement, je ne conseille pas ce film, sauf pour les complétionnistes.
La deuxième série (The Comet Empire) (1978)
[avis Borh] Cette deuxième saison est en très grande partie du
more of the same sans aucune honte. Exactement le même pitch que la première saison : un empire belliqueux veut conquérir la Terre. Et dans le même temps, les héros reçoivent un message d'une femme mystérieuse (physiquement quasi identiques dans les deux saisons) vivant sur une planète lointaine les avertissant du danger. Et le Yamato quitte la Terre pour retrouver cette femme pour aider à vaincre les méchants et sauver l'humanité.
Pour moi y a du bon et du mauvais dans cette saison. Dans le bon, les méchants sont plus développés que dans la première saison, et les batailles sont vraiment cool.
Dans le mauvais, j'ai vraiment un gros problème avec le personnage de Theresa.
Bon déjà Theresa de la planète Theresart, c'est un peu débile que la fille et la planète aient quasi le même nom. Ensuite toute la moitié de la saison, elle les fait venir jusqu'à sa planète, comme la saison 1. Mais une fois qu'ils y sont, elle refuse de les aider parce qu'elle est pacifiste, WTF, mais du coup pourquoi elle leur a envoyé le message, ça n'a aucun sens.
Sinon, j'ai trouvé la fin vraiment pas terrible.
Le Yamato se met dans une situation tellement désespérée, que le seul moyen d'avoir un happy end est un deus ex machina à la con, et ça loupe pas : Theresa a changé d'avis et comme elle est gros bill, elle détruit l'Empire de la comète juste en priant avec son pouvoir psychique. C'est vraiment nul. Surtout que toute la dernière bataille est épique, il aurait suffit que le Yamato la gagne au lieu de la perdre (et ça aurait été mérité vu tout ce que font les héros) et ça aurait fait une fin très satisfaisante.
Bon à noter que cette fois, la pauvre Yuki ne meurt pas, je suis content pour elle.
Yamato the New Voyage (1979) - Be Forever Yamato (1980)
Ces deux films forment une duologie donc je les mets ensemble. Ils font chacun 2h30, donc mis bout à bout, c'est un peu l'équivalent d'une série entre 10-15 épisodes.
Pour ne rien changer, le Yamato doit sauver la terre contre un empire belliqueux et expansionniste, cette fois l'Empire Nebula.
[avis Borh]On commence un peu trop à sentir le more of the same de mon point de vue. Surtout les personnages évoluent assez peu donc l'intérêt pour ces scénarios Yamato s'amenuisent. Bon les Nébula sont différents des Gamilons et des Comets. Cette fois ils ressemblent plus aux méchants dans Goldorak et même leurs vaisseaux en forme de soucoupes ressemblent plus à Goldorak. Mais imo, ça ne suffit pas à les rendre particulièrement intéressants. Ils ont un secret que je ne révèlerai pas, mais j'ai pas trouvé ça fou.
Bref, ça se regarde tout en étant parfaitement dispensable.
Il y a un début de relation entre Yuki prisonnière et un chef Nebula. Là franchement ça aurait pu être intéressant mais c'est traité de façon trop superficielle, dommage.
Yuki ne meurt plus, mais cette fois c'est la nièce de Susumu (qui est physiquement un clone de Yuki) qui meurt en se sacrifiant. Même si c'est pas Yuki, le coup de la femme amoureuse qui se sacrifie commence à être sacrément répétitif d'une histoire à l'autre.
La troisième série (The Bolar Wars) (1980)
Une fois n’est pas coutume, le Yamato voyage à travers l’espace pour trouver le moyen de sauver la Terre en un temps limité.
Originalité tout de même, cette fois, la Terre n’est pas spécifiquement visée mais n’est qu’un dommage collatéral d’un conflit entre l’Empire Gamlan et la Fédération Bolar. Un missile Gamlan ultra puissant loupe sa cible et attérit dans notre soleil qui se met alors à gonfler et menace de griller la terre et ses humains.
Le Yamato repart donc en exploration de l’univers et a moins d’un an pour trouver le moyen de contrôler le soleil ou trouver une nouvelle Terre où les humains pourront migrer.
[avis Borh]Le truc qui m’a pas mal perturbé pendant la première moitié de la saison, ce sont les Gamlans, ils sonnent comme les méchants Gamilons de la saison 1 et ils ont la peau bleue, pareil. Et ils sont dirigés par Desslok qui a exactement la même tête que Dessler, le chef des Gamilons.
Du coup je me suis demandé si c’était bien les mêmes, mais c’est pas logique, Dessler est devenu gentil dans la saison 2 et les Gamilons ont été quasi anéantis dans la saison 1. Ou est-ce que c’est plutôt un soft reboot où c’est pas les mêmes vraiment mais un peu quand même ?
Bon je spoile parce que j’aurais bien aimé le savoir tout de suite : ce sont bien les mêmes, et tout est bien expliqué vers le milieu de la saison. Et la confusion vient je pense en grande partie de la traduction incohérente, (Dressler dans les saisons 1 et 2, Desslok dans la saison 3), mais en VO ils ont bien le même nom (Desurā).
À part ce problème, personnellement j’ai trouvé que c’était la meilleure saison de SBS Yamato. Le scénario est globalement beaucoup plus développé. Et c’est pas mal de voir que finalement tout ne tourne pas autour de la Terre et du Yamato, et que c’est pas forcément la préoccupation principale des autres forces de l’univers. On a aussi du coup un Yamato clairement beaucoup plus pacifiste que les autres saisons, qui essaie au maximum d’éviter de combattre. Mais les batailles sont vraiment cools, surtout que là c'est plus le Yamato contre une armada, mais souvent deux armadas qui s'affrontent et le Yamato au milieu qui essaie de survivre entre les deux.
En défaut, mais c’est toujours le même : les personnages et leurs interactions sont peu développés, peut-être même moins que dans la saison 2.
Final Yamato (1983)
Cette fois le Yamato est au prise avec un nouvel empire belliqueux, les Dinguils. La planète Aquarius est une planète très largement aquatique qui se déplace dans l'univers et submerge les planètes qu'elle rencontre, et c'est ce qui s'est passé pour la planète de l'Empire Dinguil.
Maintenant ils ont décidé d'envoyer la planète Aquarius sur la Terre, pour tuer tous ses habitants puis la recoloniser. Seul le Yamato peut les en empêcher
[avis Borh]Sur l'aspect artistique et technique, je trouve ce film irréprochable, c'est beau et bien animé. Sur ce point c'est qui se fait de mieux dans l'univers Yamato de Leiji. Bon après l'histoire, vraiment rien de neuf. Les Dinguils n'apportent rien de plus par rapport au précédents Empire belliqueux des saisons et films précédents. On a plus ce billard à 3 bandes comme dans la saison 3 ; cette fois c'est frontal entre le Yamato et les Dinguils comme ça peut l'être dans les saisons 1 et 2 et les films. Et du coup c'est franchement du déjà vu.
Bon il y a un twist, je ne me mets pas balise spoiler, car ça survient dès le début : c'est le commandant Okita qui recommande le Yamato. Alors oui, il est mort dans la saison 1, mais c'était visiblement un perso populaire, donc en fait on apprend qu'il était pas vraiment mort, et qu'on a gardé le secret de sa survie. Mouais, ça me semble une manoeuvre mercantile parce que c'était resté un perso populaire auprès des fans. Mais pour moi ça a direct cassé la crédibilité du film.
Et à la fin, il remeurt. Mais perso, ça m'a fait 0 émotion, vu qu'il peut revenir la fois d'après quand même
.
Bref, ce film censé clore la saga est vraiment du more of the same qui n'amène rien de nouveau. C'est joli mais c'est tout. Et c'est long (2h45).
Galaxy Express 999

La série originale (1978)
Après avoir été témoin de l'assassinat de sa mère par le Comte de Fer, Teddy, un jeune garçon, rencontre Marina, une mystérieuse femme qui lui offre un billet pour le Galaxy Express 999. Ce train de l'espace les conduit vers la Métal, une planète où l'on robotise les humains afin d'atteindre l'immortalité. Au cours de leur long voyage, ils visitent de nombreuses planètes et leurs rencontres leur font prendre conscience que l'immortalité n'est pas une solution.
[avis Borh] Ça a vieilli clairement, c'est long (113 épisodes), c'est peu rythmé. Mais la série a pas mal de qualités aussi.
Sur le plan technique, ça passe. Par rapport à Yamato, y a un très gros progrès.
Le pitch de chaque épisode est identique : Maetel et Tetsuro arrive sur une nouvelle planète dans le Galaxy Express, ils découvrent la planète, puis repartent dans le Galaxy Express. Et pourtant la série réussi à ne pas du tout être répétitive. Chaque planète et chaque aventure vécue par les héros est toujours originale et différente des autres.
Globalement, c'est pas de la hard SF, plutôt du pulp assez délirant. Parfois je me demande si Matsumoto devait pas prendre des petites pilules pour écrire certains scénarios.
Y a un ton global très mélancolique, certains épisodes sont vraiment tristes, et même parfois vraiment durs. Y a pas toujours des happy ends, ça dépend.
Et le personnage de Maetel est assez extraordinaire. Certainement une des meilleures héroïnes de japanime.
Est-ce que je la conseille, ça dépend. Peut-être pas à des habitués de japanime moderne, beaucoup beaucoup plus rythmée. Plutôt pour ceux qui veulent découvrir un élément important de l'histoire de la japanimation.
les épisodes spéciaux (1979)
Il y a 4 épisodes spéciaux qui reprennent chacun des épisodes de la série, mais rajoutent des scènes supplémentaires. C’est un peu des director’s cut
- Peux-tu vivre comme un guerrier ? (épisodes 13 et 14)
- Peux-tu aimer comme une mère ? (épisodes 52 et 53)
- Claire, la fille au corps de verre (épisode 3)
- Emeraldas l'éternelle voyageuse (épisode 22)
[avis Borh] Mon avis est que ces épisodes n’ont pas énormément d’intérêt quand on a vu la série. Ils rajoutent des éléments, mais très loin d’être indispensables. Et ces épisodes ne sont également pas vraiment adaptés à un visionnage indépendant même s’il y a parfois une remise dans le contexte.
Ce que je conseillerais, c’est de les regarder à la place des épisodes originaux, en cours de visionnage de la série. Les regarder en plus n’a que peu d’intérêt.
Galaxy Express 999, le film (1979)
[avis Borh]Je l’ai trouvé très intéressant à regarder. C'est un peu une réinvention de la série même si l'histoire est globalement respectée. Le chara design de Tetsuro a été complètement modifié, il est maintenant beaucoup plus beau (et plus banal) et également un peu son caractère, il ressemble plus à Ramis/Tadashi d'Albator. Et l'histoire aussi est pas mal modifiée, la vengeance est beaucoup plus au premier plan que dans la série, il y a un rôle plus important d'Albator et d'Emeraldas. C'est d'ailleurs le Albator de la deuxième série (Albator 84) dans l'Atlantis vert avec le gros Jolly Rogers à l'avant. Comme Galaxy Express 999, le film, date d'avant la série Albator 82, c'est peut-être la première apparition de cette version d'Albator.
Techniquement, c'est bon un cran au-dessus de la série. Bref, je conseille, qu'on ait vu la série ou pas. Ça a moins vieilli que la série et ce n'est pas vraiment redondant.
Adieu Galaxy Express 999 (1981)
[avis Borh] C'est la suite du film. Mais ça peut être également regardé après la série sans avoir vu le film, c'est juste qu'artistiquement, ça reprend le chara design du film. Je n'ai pas franchement été emballé. Le film reprend beaucoup de ressors scénaristiques de Star Wars, en particulier l'épisode 5, sauf que c'est pas franchement bien amené. Et y a même des éléments qui m'ont rappelé l'épisode 9, ce qui est pas un compliment, mais au moins pour un film de 1979, on peut pas dire que c'est du plagiat. Par contre, techniquement et artistiquement, ça tient encore très bien la route.
Je ne dirais pas que c'est mauvais, mais c'est dispensable.
Galaxy Express 999: Eternal Fantasy (1998)
[avis Borh] Rien à voir avec les deux films précédents. Tetsuro reprend son design d'origine, mais modernisé. J'ai pas trop aimé globalement. Le scénario est assez décousu. Le chara design est vraiment bizarre, pour certains on reconnaît vraiment le style Matsumoto mais en plus anguleux, d'autres personnages ont un design qui n'a rien à voir, très typique des animes des 90s. Il n'y a pas vraiment de fin, je pense qu'une suite devait être prévue et elle n'a pas eu lieu. Franchement je ne le conseille pas.
Albator (ou Captain Harlock)

Albator 78 (1978)
En 2977, la population terrienne nage dans l’opulence : les Terriens ont envoyé des robots automatisés qui exploitent les ressources d'autres planètes ; tout ce qui est récolté est distribué gratuitement à la population. Par le truchement de l'« abrutisseur mondio-visuel », les dirigeants de la Terre bloquent les réflexions critiques de leur population, qui est maintenant un peuple asservi. Dénué de tout pouvoir de pensée, ceux-ci se croient heureux.
Pourtant, une mystérieuse sphère noire, recouverte de glyphes inconnus (des idéogrammes mayas), arrive un jour sur Terre et s'y écrase. Alors que le gouvernement mondial se montre incapable de réagir, une menace extraterrestre se concrétise peu après via les Sylvidres, un peuple extraterrestre de femmes guerrières, longilignes et au teint verdâtre. Mais leurs forfaits sur Terre sont attribuées à un Terrien, le capitaine Albator (« Harlock » en VO) et à ses pirates de l'espace. Pourtant, seul parmi les humains, Albator comprend la menace des Sylvidres et décide de les combattre.
[avis Borh] Je ne peux pas avoir un avis objectif sur cette série. C’est celle qui m’a fait découvrir et surtout aimer la japanim (plus que Goldorak). Albator est un héros fantastique, héroïque, obstiné, chevaleresque, mais également sombre et mélancolique.
Il y a une grande mélancolie et un côté désespéré qui ressort de cette série. Mais contrairement à Galaxy Express 999, il y a beaucoup de moments épiques. Les batailles de vaisseaux sont extraordinaires, très inspirées des combats de cuirassés (comme dans Yamato mais en mieux), ça tire de partout, l’Atlantis, le vaisseau d’Albator prend souvent cher. Et on s’attache aussi beaucoup aux membres de l’équipage.
Les méchantes de la série, les Sylvidres (Mazones en VO) sont aussi pour moi parmi les meilleures antagonistes de la japanime. Mystérieuses, effrayantes, sans pitié. Mais au fur et à mesure de la série, on apprend aussi que finalement, elles sont très humaines, elles ont de l'honneur, peuvent éprouver de l'amour et de la souffrance. Leurs objectifs deviennent compréhensibles, et il y a respect qui finit par s'établir entre Albator et Sylvidra malgré le fait que le combat est sans merci.
Après, la série n’est pas parfaite. Déjà techniquement, elle a clairement pris un coup de vieux. La série a également pour moi un défaut : le personnage de Stellie, vraiment chiant, et qui n’apporte rien. En fait ses histoires me rappellent Princesse Sarah, c’est complètement hors sujet.
Ensuite il y a le débat VO ou VF. Sur toutes les autres séries de Matsumoto, je préfère la VO. Dans Albator je suis plus partagé. Je trouve que les doublages sont mieux en Japonais (même si la VF est pas mal). Mais surtout, je trouve que les musiques de la VF, refaites par Eric Charden, sont vraiment mieux que les originales. C’est peut-être la nostalgie qui parle, mais la musique des batailles de vaisseaux en VF, elle me donne encore des frissons. En comparaison, les musiques japonaises sont un peu de la soupe.
En conclusion, même si la série a vieilli, ça reste un indispensable de la japanime, et pour moi la meilleure œuvre de Matsumoto
Albator 84 : L'Atlantis de ma jeunesse (1982)
Un pilote, Albator, et un ingénieur, Alfred, se rencontrent à une époque où la Terre est occupée par des humanoïdes. Ensemble, à bord de l'Atlantis, ils partent pour sauver Tokarga qui est sur le point d'être détruite.
[avis Borh} Ce film sert d'épisode pilote à la série Albator 84. Le scénario et les personnages sont intéressant, le ton mélancolique et désespéré. Techniquement et artistiquement, c'est vraiment bien au dessus d'Albator 78 et ça a beaucoup moins vieilli. Et le combat de vaisseau de la fin est génial.
Il y a un petit malaise quand on nous présente l'ancêtre d'Albator comme un pilote héros de Luftwaffe qui abat des avions anglais à la chaîne. Mais bon, on rentre pas trop dans des considérations politiques, donc ça ne franchit aucune limite (mais ça avait quand même été censuré)
Personnellement je apprécie beaucoup ce film et c'est dommage que la série qui a suivi n'a pas été à la hauteur.
Albator 84 (1982)
[avis : Borh] Cette série prend la suite du film "L'Atlantis de ma jeunesse" et est plus ou moins une préquelle de Albator 78, car on y découvre Albator avant l'Atlantis et son équipage, Alfred (Toshiro) est encore en vie. Donc logiquement elle se déroule avant Albator 78.
Mais aucun des évènements qui se déroulent dans Albator 84, pourtant majeurs pour l'histoire de l'humanité, n'est référencé dans Albator 78, ce qui est illogique. Donc on peut aussi considérer que ce sont des univers différents sans continuité.
Cette série souffre de la comparaison avec Albator 78. Alors techniquement et artistiquement, elle est au dessus. Les combats de vaisseaux sont également plus impressionnants.
Mais elle souffre de plusieurs problèmes.
Premier problème : les méchants, les humanoïdes (Ilmidas en VO) sont beaucoup beaucoup moins charismatiques que les Sylvidres. Ce sont juste de gros bourrins violents et dominateurs (même si certains font preuve d'honneur).
Deuxième problème : la série a été tronqué du fait de l'absence de succès. Ce qui fait que c'est globalement beaucoup moins développé.
Troisième problème : y a pas les musiques d'Eric Charden.
Bon c'est pas nul non plus, il y a de bons combats, on peut y découvrir Alfred, personnage majeur de l'univers de Leiji Matsumoto. Donc ça vaut le coup. Faut juste pas en attendre autant que la première série.
Albator, l'Anneau des Nibelunghen (1999)
Cosmowarrior 0 - La Jeunesse d'Albator (2001)
Toujours un peu de mal avec la chronologie dans le Leijiverse, mais comme ça je dirais que la série se déroule avant le film l'Atlantis de ma jeunesse ou en parallèle. Albator est toujours le Death Shadow et pas dans l'Atlantis.
Il suit Zéro, un capitaine de vaisseau qui travaille pour la Terre, qui a capitulé envers les humanoïdes. C'est donc ce qu'on pourrait appeler un collabo. Il essaie dans son équipage de faire travailler terriens et humanoïdes ensemble et doit lutter contre Harlock.
Bon évidemment c'est un vrai héros, un gentil, donc il va être confronté des dilemmes.
[avis : Borh] J'ai vraiment bien aimé cette série. Elle n'est pas manichéenne, les personnages, principaux et secondaires, sont vraiment très bons. Artistiquement et techniquement, je trouve la série magnifique. En défaut, elle est certainement trop courte et son scénario manque d'ambition. C'est dommage. Mais pour moi ça reste quand même une série à voir pour les fans de Matsumoto.
À noter que les deux derniers épisodes sont plus des bonus, très second degré, voire absurde. J'ai vraiment bien aimé, ça change du sérieux des séries habituelles de Matsumoto. Mais ça fait 2 épisodes en moins pour le scénario qui est déjà assez court.
Albator, l'Odyssée sans fin (2002)
Gun Frontier (2002)
The Cockpit (1993)
Fire Force DNA Sight 999.9 (1998)
Un soir, le jeune Tetsuro Daiba aperçoit une météorite s'écraser non loin de chez lui. Après s'être rendu sur les lieux du désastre, il fait la rencontre d'une étrange femme blonde, à l'allure immatérielle... elle apporte un message venu de l'infini, un nouvel espoir pour aider les humains dans leur lente évolution, dans leur voyage vers le futur.
[avis Borh]J'ai bien aimé cet OAV. Déjà il est magnifique. Le scénario est plutôt sympa. Le héros a le même nom que dans Galaxy Express 999, et le même caractère donc j'imagine que c'est bien lui mais l'histoire n'a absolument rien à voir et l'environnement également. Même s'il est difficile de relier le scénario aux autres séries, il y a tout de même une intervention du vrai Albator. L'histoire est pas mal, l'ambiance bien rendue, même si en 40mn, y a malheureusement pas trop le temps de développer. Imo y avait plus de potentiel que ce que ça a donné, ça aurait peut-être mérité plusieurs épisodes.
Queen Emeraldas (1998)
Hiroshi est un jeune terrien n'ayant ni famille, ni ami. Pour survivre, il a mené une existence pénible et s'est fait exploiter par des employeurs sans scrupules. Pour fuir cette situation, il s'embarque clandestinement sur un cargo spatial. Malheureusement pendant le trajet, son vaisseau est attaqué par les troupes d'Alfress de la Reine Baralurda. Le Queen Emeraldas s'interpose et sauve le cargo. Hiroshi fait ensuite connaissance avec son capitaine, Emeraldas qui retrouve en lui des traits de caractère de son défunt amant Toshirô (celui qui a conçu l'Atlantis). Le jeune Hirsohi est justement à la recherche de Toshirô car il souhaiterait faire comme lui : Construire son propre vaisseau tout seul. Mais Hiroshi ne sait pas que Toshirô est mort, et Emeraldas n'aura pas le cœur de lui avouer[2].
La suite de l'aventure sera un rite initiatique permettant à Hiroshi de mûrir pour atteindre ses rêves.
[avis de Borh] c'est un OAV de seulement 4 épisodes. Et personnellement j'ai trouvé qu'il y avait un goût d'inachevé, même si visiblement, ça correspond aux volumes du manga (que je n'ai pas lu). Les épisodes sont relativement indépendants, et n'ont pour traits communs qu'Hiroshi en héros qui se met généralement dans des situations mortelles et Emeraldas qui arrive pour le sauver. Les épisodes sont intéressants, Emeraldas a grave la classe, mais il n'y a pas vraiment de metaplot et finalement on apprend pas grand chose sur Emeraldas alors que c'est ce qu'on pouvait espérer vu le titre. Ça reste un personnage très mystérieux.
Par ailleurs, artistiquement et techniquement, j'ai trouvé cet anime superbe, rien que pour ça, faut quand même le voir quand on est fan de l'univers et du design de Matsumoto.
Submarine Super 99 (1999)
Interstella 555 (2003)
Interstella 5555: The Story of the Secret Star System[note 1] (インターステラ5555, Intāsutera fō faibu?), est un film d'animation franco-japonais musical de science-fiction, sans dialogue, réalisé par Kazuhisa Takenouchi et par le studio Toei Animation, et sorti en 2003.
Il allie le graphisme de Leiji Matsumoto, dessinateur d’Albator et la musique intégrale de l’album Discovery du groupe Daft Punk. Il relate l'histoire d'un groupe de musiciens extraterrestres enlevés qui deviennent des stars sur Terre, puis tentent de retrouver leurs souvenirs et leur liberté.

[avis Borh]Pour ceux qui aiment Matsumoto et Daft Punk, c’est un indispensable. Personnellement je le trouve magnifique et les images illustrent parfaitement la musique.