[Cyclisme]Sujet général

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Publié par Kytopa
Pour moi, c'est pas la faute à l'organisation, mais à la mentalité du peloton qui n'est plus du tout la même qu'avant les années 2000.

T'auras beau mettre le kilométrage que tu veux, des sprints, des cols, etc... si les coureurs ont pas envie de tenter et préfèrent rester dans les roues (hormis quelques rares baroudeurs/attaquants), c'est pas l'organisateur qui pédale.
C'est pas tant la faute des coureurs que du règlement de l'UCI en fait. Plutôt que risquer de tout perdre pour gagner, les coureurs vont garder et défendre leur 8e place au général pour les points UCI si importants en fin de saison. Ca me rend triste de voir des équipes rouler pour conserver une place dans le top 10 mais malheureusement c'est le système qui veut ça...
Ce sont surtout les oreillettes et les technologies modernes qui font ca: les coureurs et les directeurs sportifs peuvent communiquer à volonté, ces derniers disposant des écarts instantanés et disposant des données de la course en temps réel ainsi que des données biométriques des coureurs. Du coup ils optimisent les efforts au possible, personne n'attaque sans des conditions super favorables tout en étant dans le vert sur les données X ou Y. Le coureur n'a pratiquement plus aucune initiative à prendre, il est téléguidé depuis la voiture en quelques sorte.
Après j'ai rien contre les étapes courtes, parce que tu peux pas avoir *et* le spectacle *et* des mecs pas dopés *et* des étapes longues avec 78 cols.
Après il reste des étapes intéressantes mais paradoxalement ce sont souvent des étapes de plat, genre celle ou Froome s'était mangé une bordure il y a deux ou trois ans.
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Publié par Andromalius
Après il reste des étapes intéressantes mais paradoxalement ce sont souvent des étapes de plat, genre celle ou Froome s'était mangé une bordure il y a deux ou trois ans.
Et elles sont souvent liées à Alberto Contador. (Fuente De, Vuelta 2012, je ne t'oublierai jamais )
Des coureurs comme lui qui courent à l'ancienne en prenant le risque de tout perdre pour gagner, on en a plus beaucoup. Quand il va partir ça va être vraiment chiant. Bardet est un peu de ce genre là aussi, de même que Barguil. J'espère qu'ils reprendront le flambeau.
Ce sont les US Postal qui ont lancé cette nouvelle ère de tout contrôler/équipe de rouleurs pour aller tout rechercher au train/oreillette à outrance.

La Banesto avait déjà un peu cette philosophie un peu avant, mais dans une bien moindre mesure.

Puis, comme tu dis, les points UCI aident pas à risquer de "sauter" en tentant un coup d'éclat.

Bon, le parcours remanié à LBL à cause de la neige...ca commence bien. Ca va terminer comme MSR d'il y a 2/3 ans
À 1,5 km de la ligne d'arrivée, la route est très humide encore, la tête du peloton donne l'impression qu'elle pourrait rattraper les quatre coureurs échappés – mais ça n'arrivera pas – et alors je vois tout le peloton qui se décale en se serrant sur la droite vers les barrières de sécurité afin qu'une moto puisse passer, pour se redéployer ensuite.

Les motos ont vraiment le droit de faire n'importe quoi n'importe quand ?
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Publié par Thiryon
C'est pas tant la faute des coureurs que du règlement de l'UCI en fait. Plutôt que risquer de tout perdre pour gagner, les coureurs vont garder et défendre leur 8e place au général pour les points UCI si importants en fin de saison. Ca me rend triste de voir des équipes rouler pour conserver une place dans le top 10 mais malheureusement c'est le système qui veut ça...
J'ai beaucoup de mal avec ce type d'explication. "C'est la faute des oreillettes" ; "C'est la faute des points UCI" ; "C'est la faute du parcours". Ceux qui décident, ce sont les coureurs et leurs directeurs sportifs. Si les Movistar et Valverde prennent le minimum de risques, c'est parce que c'est leur manière de courir, pas en raison d'une influence extérieure.

Les points UCI ont une influence beaucoup plus faible en ce moment, puisqu'il y a à peine assez d'équipes pour le World Tour. Cela joue un peu pour les places aux championnats du monde, mais aucune équipe ne roule spécifiquement pour ça. Les oreillettes favorisent la tactique, mais celle-ci peut aussi bien être offensive que défensive.

Au passage, pour la huitième place, c'est juste que des coureurs capables de gagner le Tour de France, il y en a tout au plus 5 au début de la course. Si les autres visent le top 5 ou 10, ce n'est pas pour les points, mais parce que c'est le meilleur classement qu'ils peuvent obtenir. Honnêtement, voir une équipe tout faire pour que son coureur soit le mieux placé au général (que ce soit en tentant de grandes offensives ou en contrôlant la course) me semble plutôt sain pour le cyclisme. C'est dommage qu'un coureur se contente de la deuxième place alors qu'il pourrait être premier, mais qu'un autre préfère être huitième que onzième me semble normal.

Bon, sinon. Albasini . Il méritait cette victoire, mais il échoue de très peu .
Citation :
Publié par Alandring
Honnêtement, voir une équipe tout faire pour que son coureur soit le mieux placé au général (que ce soit en tentant de grandes offensives ou en contrôlant la course) me semble plutôt sain pour le cyclisme. C'est dommage qu'un coureur se contente de la deuxième place alors qu'il pourrait être premier, mais qu'un autre préfère être huitième que onzième me semble normal.
Je suis d'accord avec ça, mais pas quand le 8e fait rouler son équipe et que ça fait les affaires de ceux qui se disputent la première place.

On a vu plusieurs fois ces dernières années un leader dans le top 10 qui faisait rouler ses équipiers pour rentrer sur celui qui est juste devant lui au général alors que le 2e ou 3e est esseulé et profite de cette tactique.
Citation :
Publié par Thiryon
Je suis d'accord avec ça, mais pas quand le 8e fait rouler son équipe et que ça fait les affaires de ceux qui se disputent la première place.

On a vu plusieurs fois ces dernières années un leader dans le top 10 qui faisait rouler ses équipiers pour rentrer sur celui qui est juste devant lui au général alors que le 2e ou 3e est esseulé et profite de cette tactique.
Oui, mais le 8ème, s'il n'a aucune chance d'accéder à la première place, il s'en fiche un peu d'aider le premier. Il fait sa course. Dans l'étape de Fuente De, par exemple, Valverde n'avait pas relayé Rodriguez et l'avait contré, mais c'était normal, parce que cette tactique lui avait permis de le dépasser au général. À l'inverse, quand un coureur a 10 minutes de retard sur le premier du général et 5'' d'avance sur celui qui est derrière lui, tu trouves si aberrant qu'il défende sa position ?

Encore une fois, ce n'est pas une histoire de points UCI, juste la volonté de faire le mieux possible, ce qui me semble louable.
Que se passe t-il quand il semble ne rien se passer ?
Dans une étape, entre le départ et l'arrivée il y a 180 kilomètres.
Durant celle-ci, les sprints intermédiaires et les points aux sommets génèrent des temps forts.
Mais hors ces moments-là, la course semble faite d'une échappée stabilisée, d'un ou plusieurs autres groupes et du peloton, sans qu'il semble y avoir d'action. Cela durant une petite moitié de la course, tout cumulé. Mais connaissant mes connaissances, je me dis que c'est sûrement une illusion.

Que se passe t-il quand durant trente kilomètres ou plus les choses semblent à l'étal ? Quand les commentateurs se bornent à des : "Ils roulent" ?
1) Les équipes dans le peloton cherchent-elles à mettre quelque-chose en place, pour provoquer un évènement plus tard, et comment s'y prennent-elles ?

2) Des équipes différentes peuvent-elles durant cette période discuter d'alliances temporaires avec d'autres équipes en vue d'en contrer une autre ? Et dans ce cas-là, que voit-on dans le peloton qui annonce cela ?

3) Avez-vous en mémoire des moments où l'on a vu les équipes dans le peloton faire des choses singulières ou subtiles qui ont changé une course d'une manière que je comprends mieux ce qui peut s'y passer d'important (hors le moment final en fin de course où le peloton cherche à rattraper l'échappée) ?

4) Quelle manœuvres combatives voit-on dans un peloton ?
- Varier la vitesse pour mettre en difficulté une échappée avant le moment où elle s'y attend ?
- Chercher à exposer aux éléments des coureurs adverses afin qu'ils subissent pluie et vent plus fort sur le parcours ?
- Mettre des coureurs en obstruction d'autres ?
Que faut-il observer quand il semble ne rien se produire ? Quels sont les mouvements de fond qu'il faut rechercher ?

Dernière modification par Caniveau Royal ; 02/05/2016 à 07h55.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Dans une étape, entre le départ et l'arrivée il y a 180 kilomètres.
Durant celle-ci, les sprints intermédiaires et les points aux sommets génèrent des temps forts.
Mais hors ces moments-là, la course semble faite d'une échappée stabilisée, d'un ou plusieurs autres groupes et du peloton, sans qu'il semble y avoir d'action. Cela durant une petite moitié de la course, tout cumulé. Mais connaissant mes connaissances, je me dis que c'est sûrement une illusion.

Que se passe t-il quand durant trente kilomètres ou plus les choses semblent à l'étal ? Quand les commentateurs se bornent à des : "Ils roulent" ?
1) Les équipes dans le peloton cherchent-elles à mettre quelque-chose en place, pour provoquer un évènement plus tard, et comment s'y prennent-elles ?

2) Des équipes différentes peuvent-elles durant cette période discuter d'alliances temporaires avec d'autres équipes en vue d'en contrer une autre ? Et dans ce cas-là, que voit-on dans le peloton qui annonce cela ?

3) Avez-vous en mémoire des moments où l'on a vu les équipes dans le peloton faire des choses singulières ou subtiles qui ont changé une course d'une manière que je comprends mieux ce qui peut s'y passer d'important (hors le moment final en fin de course où le peloton cherche à rattraper l'échappée) ?

4) Quelle manœuvres combatives voit-on dans un peloton ?
- Varier la vitesse pour mettre en difficulté une échappée avant le moment où elle s'y attend ?
- Chercher à exposer aux éléments des coureurs adverses afin qu'ils subissent pluie et vent plus fort sur le parcours ?
- Mettre des coureurs en obstruction d'autres ?
Que faut-il observer quand il semble ne rien se produire ? Quels sont les mouvements de fond qu'il faut rechercher ?
J'ai roulé dans une des meilleures équipes qui forme les jeunes de mes 12 à mes 18 ans, donc je vais essayer de te répondre, (même si ca commence à dater, les bases sont restées les mêmes)...

1) Pendant les moments "creux", plusieurs choses sont mises en place :

- Feedback des sensations de chacun, voir si le ou les "leaders" ou lieutenants sont en forme, voir si on se tiens sur la stratégie de départ. revoir cette stratégie selon les évènements de la course (échappée, méforme d'un leader, etc...).

- On ravitaille un max, bidons, barres énergétiques, etc... on reprend quelques forces (on dois toujours pédaler, mais bien planqué dans le peloton sans faire d'efforts on peu reprendre quelques forces).

- Selon le déroulement de la course, trouver une éventuelle alliance avec une autre équipe pour rattraper une échappée par exemple.

- On profite du paysage et on papote avec les potes Comme vous le voyez, les temps vraiment morts sont rares sur une étape/course, donc quand c'est zen, papoter avec ses équipiers ou potes d'une équipe rivale ca fait du bien.

2) Oui, comme expliqué avant, mais bien entendu, avec les oreillettes maintenant, tout se fait avec l'aval du DS (Directeur Sportif). Les initiatives personnelles ne sont pas interdites, mais faut pas se planter sinon bonjour l'engueulade après la course

3) Le meilleur exemple pour moi reste les "bordures" sur les étapes du Tour de France (même si elles sont pratiquées partout ou il y a de longs kilomètres de plaines et un vent fort).

Je te fais un dessin pourri pour t'expliquer le système de bordures...

493658Bordure.jpg

En gros :

- La zone jaune, ce sont les plus costauds, ils tirent du braquet et se ramassent tout le vent à 3/4 face. C'est crevant et généralement ils ne peuvent pas assumer de relais bien longtemps.

- La zone verte, ou zone de "confort", cette zone est protégée du vent, se situent ici soit ceux qui se sont laissé décrocher de la zone jaune pour reprendre quelques forces "à l'abris" avant d'aller refaire un relais le vent dans les dents, soit les coureurs qui sont trop juste pour assumer ces relais.

- La zone rose, ici on a les coureurs qui sont à la limite, ils sont à fond et peinent à suivre le train, si il décrochent ne fusse que d'un mètre, c'est fini pour eux car ils ne seront plus à l'abris du vent et se feront larguer irrémédiablement.

Donc le principe est qu'une équipe (ou une alliance) mette ses meilleur rouleurs à fond, pour créer une bordure de la sorte, afin de piéger des favoris esseulés ou mauvais rouleurs dans ce genre de condition de course.

J'espère que tu as compris le principe d'une bordure, qui pour moi est le meilleur exemple des "ravages" que peuvent faire une équipe ou une alliance en tirant profit de conditions climatiques et environnementales favorables.

4) Ca rejoint ta question 3.

En gros, il existe plein de stratégies pour emmerder un leader/équipe adverse.

Par exemple, si dans une échappée il y a un coureur de l'équipe Lotto, derrière, dans le peloton, des coureurs Lotto vont s'insérer en tête de peloton, non pas pour prendre des relais, mais pour casser la mécanique des relais, ils vont couper leur effort au moment du relais, ce qui fera perdre quelques secondes au peloton, afin de donner plus de chances de victoire à leur coureur échappé.

Coller un lieutenant au cul d'un leader adverse (meilleur exemple = Richie Porte sur Quintana) qui va faire office de porte bagage et contrer toutes ses tentatives d'attaque. Il aura aussi pour mission de "jauger" l'état de forme du leader adverse.

Etc..., ya des dizaines de possibilités tactiques.

Voilà, j'espère t'avoir un peu éclairé
Je suis sur mon téléphone, donc je ne vais pas pouvoir soigner la forme autant que je l'aurais voulu, mais pour te répondre :

L'un des éléments clefs, dans une étape de transition, est le placement. En effet, les coureurs n'ont pas envie d'être distancés en raison d'une chute ou d'une bordure ; pour cette raison, tous les leaders se font généralement remonter avec quelques équipiers, ce qui crée une petite bataille pour les premières places.

C'est cela l'élément principal ; protéger son leader en le gardant avec un minimum d'efforts de sa part (pour qu'il ne s'épuise pas inutilement) à la meilleure place possible.

C'est une tactique défensive, à laquelle répond une tactique offensive : elle consiste à accélérer le rythme avec une position particulière (je trouverai une image plus tard) pour tenter de décrocher d'autres coureurs du peloton. Il arrive que plusieurs équipes soient alliées pour ce mouvement de course, mais cela se décide souvent soit au briefing soit après que la bordure ne soit lancée.

Concernant le contrôle des échappés, c'est un jeu de poker menteur entre eux, l'équipe du maillot jaune et les équipes de sprinteur. L'équipe maillot jaune essaye de conserver un écart acceptable pour éviter qu'un cour trop dangereux ne prenne 20 minutes et pour motiver les équipes de sprinteur a ensuite collaboré. Les équipes de sprinteurs, elles, cherchent à revenir le plus tard possible (pour éviter un contre) et gèrent donc l'écart. Enfin, les échappés ayant conscience de cela, ils tentent de garder un maximum de forces pour le final.
Citation :
Publié par Kytopa
- On profite du paysage et on papote avec les potes Comme vous le voyez, les temps vraiment morts sont rares sur une étape/course, donc quand c'est zen, papoter avec ses équipiers ou potes d'une équipe rivale ca fait du bien.
C'est là que ton expérience chez les jeunes t'induit en erreur. En cadet et junior (et encore un peu en espoir), ça roule quasiment toujours à bloc, ça attaque sans arrêt et en effet les temps morts sont rares. Chez les pros c'est vraiment différent. Pendant les étapes dites de transition, mentionnées au dessus, il y a des moments où les coureurs sont vraiment au repos, ils sont vraiment tranquilles dans les roues. Preuve en est : sur de nombreuses étapes de ce type, on voit des mecs comme Kwiatkowski passer plusieurs heures sous les 100 bpm. Oui ils ont un coeur de malade, mais tout de même, il y a vraiment des moments où ça ne roule pas. Sans déconner, je ne sais plus quelle étape l'an dernier, mais j'aurais pu suivre facilement pendant plus de 100 bornes.
La différence, c'est que quand ça visse, ça rigole plus.

Je ne sais plus quel néo pro disait ça aussi cette année. Que les courses pro étaient vraiment plus tranquilles que chez les amateurs mais qu'il fallait juste avoir les jambes au bon moment et sur des durées assez courtes plutôt que sur toute une étape.
Citation :
Publié par Thiryon
C'est là que ton expérience chez les jeunes t'induit en erreur. En cadet et junior (et encore un peu en espoir), ça roule quasiment toujours à bloc, ça attaque sans arrêt et en effet les temps morts sont rares. Chez les pros c'est vraiment différent. Pendant les étapes dites de transition, mentionnées au dessus, il y a des moments où les coureurs sont vraiment au repos, ils sont vraiment tranquilles dans les roues. Preuve en est : sur de nombreuses étapes de ce type, on voit des mecs comme Kwiatkowski passer plusieurs heures sous les 100 bpm. Oui ils ont un coeur de malade, mais tout de même, il y a vraiment des moments où ça ne roule pas. Sans déconner, je ne sais plus quelle étape l'an dernier, mais j'aurais pu suivre facilement pendant plus de 100 bornes.
La différence, c'est que quand ça visse, ça rigole plus.

Je ne sais plus quel néo pro disait ça aussi cette année. Que les courses pro étaient vraiment plus tranquilles que chez les amateurs mais qu'il fallait juste avoir les jambes au bon moment et sur des durées assez courtes plutôt que sur toute une étape.
Oui, j'avoue que mon expérience s'est terminée à mes 18 ans, à mon grand regret (causes familiales), sinon je pense que j'aurais pu envisager d'aller plus loin. J'étais un "cas rare", très mauvais rouleur (j'aurais été la première victime d'une bordure ), mais très bon grimpeur (ce qui est rare chez les jeunes Belges, du moins à l'époque) et avec mon punch/coup de rein j'étais pas trop mauvais en sprint pour peu que mon équipe m'amène aux 100 mètres sans que je doive me mettre dans le rouge.

J'avais un peu le profil d'un Gilbert, mais avec un peu plus de capacités en montées et moins en rouleur. Bien entendu, toutes proportions gardées J'aurais été bon sur des courses comme la Flèche Wallonne ou LBL, voir les Tours, mais j'ai jamais vraiment pu me mesurer à une épreuve à étapes de plus de 3 jours.

C'est vrai qu'en équipes de jeunes, c'était très nerveux, car en plus des "pressions" de l'équipe, certains avaient aussi celles de papa/maman, qui étaient souvent bien pires que celles du team Puis à cet âge, yavais quelques "gamins de merde" dans le peloton, j'ai vu quelques gestes biens dégueulasses (faire tomber exprès un concurrent, etc...).

Moi ca va, mes parents s'en foutaient un peu, même pour la bouffe je respectais pas trop le régime conseillé Ca m'a valu quelques belles fringales à mes débuts d'ailleurs...
L'étape du tour de Belgique de ce Samedi a été annulée après qu'une moto ait renversé 19 coureurs. On attend la confirmation que le coureur belge Stig Broeckx est dans le coma, victime d'une fracture du crâne.
Une moto avait déjà causé la mort d'un participant en Mars, et il y a un mois j'en voyais une au comportement dangereux en fin d'étape (en passant sur le côté, elle forçait tous les coureurs à se serrer alors qu'ils étaient concentrés dans les derniers instants de la course).

Il devient urgent d'empêcher ces calamités d'être aussi nombreuses.
C'est encore plus insupportable que les selfies & perches à selfies dans la mesure où ce sont les organisateurs qui en sont responsables.
Et surtout que bon nombre de ces motos ne sont pas essentielles à l'organisation d'une course. Que ça soit les médias ou le trop grand nombre de motos encadrant les coureurs, il y a du tri à faire là-dedans.
Message supprimé par son auteur.
Avec la très forte campagne de publicité qu'il y a à leur sujet ces derniers mois,
j'ai le sourd et sombre pressentiment qu'en plus des perches à selfies cette année,
on va avoir le droit à nos premiers drones photos durant le Tour, dirigés par des spectateurs plus malins et habiles les uns que les autres.
Citation :
Publié par Ban Me i'm famous
Confirmation que Bouhanni est un énorme mongolien au fait..
Tu étais avec lui à l’hôtel ? Tu peux nous raconter comment ça s'est passé ?


Sinon la flemme de faire un top 10 en prono. La victoire finale devrait se jouer entre Froome et Quintana (avec un léger avantage au britannique).
Je ne vois pas Contador battre ces deux-là mais j'espère qu'il va faire le spectacle pour, peut-être, son dernier Tour.
Nibali a son Giro dans les pattes et devrait se mettre au service d'Aru. Ce dernier peut envisager un top 5 mais sera trop juste pour le maillot jaune.
Enfin les français peuvent viser le podium (Pinot en fait) mais tomberont toujours sur plus fort qu'eux en montagne. Bardet dans les 5, ça sera déjà bien et une étape pour Rolland/Gallopin/Alaphillipe me satisferait amplement.

En bonus, ça serait énorme si Coquard remporte un sprint massif sur un malentendu. Déjà 11 ans qu'un français n'a pas gagner un sprint sur le Tour : Casper en 2005 sur la 1ère étape et c'était déjà un malentendu .
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