C'est la pleine paranoïa, là !
Des enseignants peuvent recevoir pour consigne de noter large, mais jamais l'inverse ! Et même si dans un jury il y a débat, on discute sur un delta d'environ un point si l'on est pas d'accord.
Les professeurs ne sont pas là pour sacquer les élèves : c'est la dernière folie qu'ils auraient à faire. Dans quel but ? Il y a deux pièges que le responsable d'un enseignement / UE doit éviter :
1) Donner trop facilement son UE, car alors les enseignants des sections supérieures ou les professionnels du monde où il travaillera se rendront compte que l'élève connaît moins bien un domaine qu'il ne le devrait et déclasseront l'enseignement.
2) Ne pas donner son UE en ne l'accordant quasiment jamais : un professeur qui a cent élèves en début d'année et donne leur UE à deux d'entre-eux seulement :
- Met en colère les enseignants des sections supérieures qui ne reçoivent plus d'élèves l'année suivante. Il peut même provoquer la fermeture de leur UE puisqu'ils n'en ont plus.
- Peut même provoquer pour la même raison la fermeture de sa propre UE. Un enseignement dont personne ne peut sortir, on peut parfaitement – mais alors vraiment bien ! – s'en passer...
Donc non. Les enseignants ne sont pas bêtes, fous et méchants : ils n'ont pas pour but de détruire les élèves, ou alors ils ne sont pas au bon endroit dans le bon métier.
Par contre, je sais qu'à l'issue des examens il est difficile à certaines personnes qui sont habituées à des notes correctes (autour de 13, 14, 15/20) d'admettre ponctuellement un échec.
Je ne vois pas d'intérêt à se rigidifier, à refuser la note reçue, sinon à se faire du mauvais sang et ressasser des pensées noires dans un sourd sentiment d'injustice, pour découvrir quoi à la fin ? Que son orgueil qui est le moteur de sa réussite (et c'est sain !), s'est mué en vanité ? Il a autre chose à faire de sa vie, Nephthys, que de pleurer sur son sort.
Ma recommandation : il tire un trait, et il avance.
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