My2cents
Je passe sur le mot Foule Sentimentale lui même.
L'idée du texte, c'est d'opposer les aspirations et la réalité.
On a d'une part les étoiles, qui renvoient en même temps à la spiritualité et à l'envie de l'homme de s'arracher de sa piètre existence.
Un but qu'on n'atteint pas par l'argent, qui ne se vend et ne s'achète pas.
Mais tout de suite cette aspiration est cassée par la réalité, le discours qu'on nous assène est purement terre à terre, et tout renvoi à l'argent.
Le passage qui te pose problème se lit avec plusieurs sens.
Les cartons emballages sont non seulement ce qu'ils semblent être, ce dont on extrait les produits de consommation, mais ils sont aussi la métaphore du carcan qui tient les gens, qui les formate pour devenir de bons consommateurs.
La société / le marketing bride les aspirations humaines. Ils sont effectivement lobotomisés. Ce qui les rend forcément tristes et sans intéret, puisqu'ils ne peuvent plus s'extirpés de cette condition.
Le terme de gens lavés peut renvoyer à briser, comme on le serait après de la torture, sauf que là c'est la pression - publicitaire, commerciale, qui en est la cause.
D'ou le "mal qu'on peut nous faire", on a cassé nos reves.
Quant à la Moukère, a priori la mère en arabe, je pense que c'est une manière de dire que notre incapacité à rever, a chercher l'idéal spirituel, est venue de nos parents, voir ancetre. Le probleme n'est pas générationnel, il est présent depuis longtemps, et déjà nos parents en ont souffert. Et puis il ne faut pas négliger que c'est peut être là juste pour la rime, ou pour faire le lien avec nos parents qui ont mis en valeur Sullitzer et Schiffer malgré leur vacuité.
Après logiquement, il rêve que nous soyons capables de trouver la source de nos désirs ailleurs. Que la passion vienne d'autre chose. Et au lieu de désirer des biens, nous voulions pour nos enfants obtenir simplement mieux.
La chanson peut donc se lire de manière chronologique :
L'homme spirituel tout d'abord
Cassé par la société de consommation,
Détruit depuis plusieurs générations
Mais un espoir et le refus que tout soit fixé
|