Bon, un premier jet pour le background de Beryld, reprenant divers conseils prodigués par tous ces gentils joueurs. Vous me dites si ça colle ? Si je dois corriger des trucs ? Plus pour le bakcground, la cohérence avec l'univers de jeu que sur le style - c'est écrit à la va-vite, ce sera amélioré par la suite et un peu plus littéraire.
Attention, c'est un poil long. Enfin, peut-être pas, je ne sais pas.
Beryld est une Eorlingas, née dans le nord du Rohan. Issue de la petite noblesse. Ce fut une enfant intrépide, indisciplinée, qui goûtait peu les habituelles activités des femmes de la campagne, fussent-elles nobles. Elle chevauchait mieux que ses frères et passait ses journées à se bagarrer avec les autres enfants de la maisonnée. Lorsqu’elle eut 10 ans révolus, son père, essayant de distinguer la petite fille derrière tous ces bleus et bosses, renonça à lui inculquer les bonnes manières et accepta de faire ce qu’elle implorait depuis des mois : lui apprendre à devenir une guerrière.
Elle fut une élève assidue, sans être brillante. Elle apprit à manier l’épée et la lance, mais montra de piètres dispositions au tir à l’arc. Combattante solide, mais sans génie, elle compensait son manque de technique par une détermination sans faille.
A l’âge de 17 ans, rappelée à son devoir de fille de la noblesse, elle épousa un jeune guerrier, et fut contrainte de tenir sa place au foyer.
Son époux était un homme bon, brave et droit, mais il était loin de considérer que la place d’une épouse était sur un cheval, la lance à la main. Avec un certain regret, mais sans amertume, Beryld, la sauvageonne, par amour, accepta de se couler dans le moule de l’épouse loyale et attentionnée.
Comme tant d’autres jeunes gens en cette époque de troubles, son époux tomba au combat, tué au cours d’une embuscade par des Hommes de Dun, sur la frontière sud de l’Enedwaith.
Jeune veuve, sans enfant, Beryld fit adapter pour elle l’armure de son défunt époux et parvint à convaincre un capitaine de la prendre dans son eored. Elle quitta sa demeure en Rohan, prit son plus beau cheval et partit pour l’ouest. Elle patrouilla durant trois ans, combattant avec la même ferveur que les hommes de son eored, témoignant de la même force de caractère, de la même ténacité et de la même loyauté que n’importe lequel de ses compagnons. Au combat, elle n’avait rien à leur envier. Souvent en s’enfonçant profondément, parfois seule, parfois avec un ou deux compagnons, en éclaireur, dans le Pays de Dun.
Parce qu’elle était audacieuse entre tous, que sa loyauté était absolue, son honneur parmi les plus remarquables, parce qu’elle connaissait bien l’Enedwaith, elle fut choisie, avec d’autres Eorlingas, pour quitter le Rohan et partir à la recherche du Magicien Gris, mandé par le Maréchal Eomer, inquiet de la santé du roi Theoden et de la situation de la Marche, menacée par de trop nombreux ennemis – Ils s’enfoncèrent dans le Nord, en Eriador,à la recherche de Gandalf. Après plusieurs mois de chevauchée, sans succès, ils renoncèrent et, inquiets des rumeurs qui provenaient du Sud, évoquant des attaques d'orques qui redoublaient d'intensité, reprirent la Route des Rois, vers le Rohan.
Malheureusement, sur le chemin du retour, Beryld commit une impardonnable négligence et son cheval lui fut volé. Seule femme de la chevauchée, elle avait pris son bain dans une rivière à l’écart des autres rohirrims et des bandits en avaient profité pour lui dérober son précieux Biarni – un magnifique cheval zain, aussi noir qu’une nuit sans lune.
Terrible épreuve pour une fille du Rohan ! Laisser son cheval à des voleurs ? Perdre son honneur ? Ce n’était pas envisageable. Ses compagnons moquèrent sa légèreté, ironisaient sur sa négligence coupable. Sous leur ton badin, des regards lourds de reproches. Beryld décida de laisser ses compagnons poursuivre vers le sud pour se lancer seule sur la piste des voleurs, s'en retourner vers le Nord aussi rapidement que ses jambes pourraient la porter. Biarni était son cheval - une monture et un ami. Et un Rohirrim n'abandonne pas ses amis.
Alors qu'elle s'apprétait à partir, le capitaine la prit à part des autres et il avait son regard des mauvais jours : "Retrouve Biarni, ma fille, et ne reviens pas en Rohan sans lui".
Elle perdit la piste des voleurs à l’approche de Tharbad. Elle parvint toutefois à trouver la trace d’un de leurs intermédiaires, un suderon, à la réputation compromise dans de nombreux larcins. Il céda, bien malgré lui, quelques renseignements à Beryld. Un début de piste qu’elle suivit jusqu’au pays de Bree, chez les brigands du Plateau Noir. Elle commençait à penser que le Suderon l’avait trompée lorsqu’elle fut trahie par son guide, capturée et jetée en cellule par les bandits qu’elle recherchait.
Libérée par un rôdeur, Beryld se retrouva seule dans un pays qu'elle ne connnaissait pas, avec quelques maigres indices quant au sort réservé à son précieux cheval. Emportée dans le flot des événements d'Archet, elle ne perdit pourtant pas l'espoir de retrouver sa trace : si un bandit possédait des renseignements sur Biarni, elle les obtiendrait, à la pointe de la lance s'il le fallait, et probablement au péril de sa propre vie.
Même si pour cela, il lui fallait parcourir la totalité de l’Eriador, de Fondcombe à la Grande Mer !
A pied, pour le moment.
Dernière modification par Carmen Jazz ; 06/06/2012 à 20h36.
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