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Pour faire des choses la nuit que l'on va regretter le lendemain. Par exemple, il suffit d'être encore debout à 5h du matin, et d'écouter le style de musique qu'il vous plaira, de la trance, de l'ambient, de l'electro, du classique, du jazz, des choses, des machins, ou même des cantates, voire du metal a capella, pour avoir envie d'écrire un sujet. Sur quoi me direz-vous ? Pourquoi cette subite envie d'écrire, de se livrer à l'expression d'une poussée subite suscitée par l'ambiance musicale sus-citée ? Pourquoi face à la dalle LCD d'un ordinateur portable, les tympans suffisamment stimulés, le regard vert d'un chat fixé sur moi, ressens-je l'irrépressible besoin de laisser mes doigts à l'envolée lyrique que mon cerveau malade fait surnager à la conscience, bien au-delà des limites fixées habituellement pour ne pas commettre ce genre d'erreurs ? Un brin d'introspection est nécessaire, m'y accompagnerez-vous ? Si non, sautez quelques (tous) paragraphes et profitez de votre genre musical préféré en attendant.
Où en étais-je ? Introspection. Plus que de regarder à l'intérieur de nous-mêmes, c'est s'interroger et discuter avec la petite voix du fond de votre tête, les dangereuses propositions qu'elle vous susurre quand vous baissez votre garde, quand le coeur prend le pas sur la raison, quand nous ne sommes plus gouvernés que par un compère qui semble décider tout seul de ce que allez faire, sans vous demander votre avis. Comment pouvez-vous délibérément mettre en danger votre survie, symbolique ou réelle, dans le groupe dont vous faites partie à cet instant ? Comment ce reliquat reptilien peut-il nier le plus élémentaire de ses instincts ? Le vilain bougre vous laisse à peine votre mot à dire sur les irréversibles bêtises qu'il va faire, qu'elles sont déjà commises et irréparables. Amis fêtards, clubbers, sociaux, qu'en sais-je, vos expériences avec la boisson et autres substances vous ont sûrement déjà donné cette impression. Mais qu'en est-il de ceux qui carburent à l'eau, à la limonade, au gambetta, au sirop de rose, au monaco ? Sont-ils pour autant exempts de dérapages, d'inconsciences, d'inexcusables erreurs ? Certains, en buvant, deviennent saoûls, bourrés, gris, joyeux, pétés. Mais d'autres, ont tendance à devenir expansifs. Généralement, cela consiste à philosopher avec la commode la plus proche. Mais comment expliquer qu'il me reste assez de conscience pour écrire parfaitement (alors que mon inconscient puise du vocabulaire quelque part où je n'ai jamais rien trouvé, moi, hein), être à peu près cohérent, compréhensible si on se met un minimum à ma place, mais que je n'arrive point à me retenir de raconter tout ça, de m'inventer une vie et des questions (mentionnées à la fin du sujet, vous pouvez y aller directement, vous trouverez toujours quelque chose à répondre, j'ai été le plus exhaustif possible) ? Ce soir je m'interroge. Je sais ce qui vous arrive à vous. J'ai tenté de m'expliquer ce qui m'arrivait à moi. Mais mon inspiration décalée ne s'arrête pas là, car si je sais qui me remplace en ce moment pour écrire ce pamphlet, je n'ai toujours pas la moindre idée d'où vient cette inspiration nocturne. Si les poètes, les philosophes et les grands découvreurs de l'esprit se droguaient pour abattre les barrières séparant la conscience de ce qu'il y a derrière pour pouvoir écrire, découvrir et inventer en toute liberté et sans restrictions, mon encéphale défaillant ne me donne même pas l'excuse de la substance illicite pour pouvoir me défausser des erreurs que j'ai commises dans cet état où la veille de mon préconscient s'est relâchée et où ne subsiste que les inhibitions du corps et non plus de l'esprit. Quel recours, quel espoir, me reste-il pour éviter de sombrer, maintenant que la bouée de sauvetage est partie jouer au Scrabble avec ses amis les gilets de sauvetage (elle gagne toujours, étrangement, mais le niveau n'est jamais très haut, en même temps) ? Dois-je essayer de nager vers le bateau des masses, ou dois-je me laisser dériver sur cette putain de planche où il y avait bien la place pour deux, pour découvrir vers quelle horizons m'emmène-elle, vers quelles errances va-t-elle bien pouvoir me conduire, frigorifié, en bien mauvaise posture, mais affrontant bravement les épreuves pour réussir à aller là où personne n'est jamais allé de mémoire d'homme, là où il reste tant à découvrir quand tout a été mis au jour, catalogué et étudié là d'où je viens ? Comment choisir entre une vie simple, sans questionnements, intégré dans la société, et une vie de solitude, mais en accord avec soi-même, qui permettrait de faire de grandes choses sans être écrasé, censuré, par le monde ? Que faire ? En ce moment, je croise un iceberg, et je me demande si je vais faire naufrage. Y a-t-il un autre rondin dans les environs ? Laisser parler mon esprit aventureux va-t-il me perdre à tout jamais dans les abysses de JoL, là où même les poissons les plus hardis n'oseront citer mon nom sans se faire huer par les requins ? Et vous, est-ce que votre inconscient vous parle quand vous êtes sobre ? Et vous, est-ce que vous vous dites qu'il vaudrait mieux s'arrêter là ? Et vous, vous rendez-vous compte de votre insignifiance ? Et vous, pensez-vous que mes problèmes n'en seront plus quand je serai pris dans la machine de la routine du monde réel ? Et vous, pensez-vous que j'écoute vraiment de la merde ? Et vous, avez-vous un nounours géant ? Et vous, pensez-vous que les grandes découvertes sont maintenant inaccessibles au commun des mortels, qu'il faut devenir grand spécialiste pour changer le monde ? Et vous, en avez-vous profité pour découvrir de jolies chansons ? Et vous, croyez-vous qu'un simple homme puisse devenir un héros ? Et vous, pensez-vous que de grands bouleversements se déroulent en ce moment même, et que de plus grands sont à venir ? Et vous, pensez-vous que notre société actuelle a un avenir à long terme si elle ne change pas ? Et vous, êtes-vous trop influencé par la fantasy et les RPG ? Et vous, est-ce que les chats sont pour vous une entité mi-diabolique mi-adorable ? Et vous, pensez-vous que ne pas faire sa crise d'adolescence correctement peut rendre fou ? Et vous, avez-vous lu ce post ? Et vous, m'accompagnerez-vous dans mon ermitage dans une cabane reculée des montagnes de Nouvelle-Zélande, à élever des moutons, loin de tout, seul(s) face à la majesté de la nature et du monde sans les hommes ? Et vous, vous posez-vous trop de questions ? (Aucun suivi ne sera assuré de ce sujet, je compte aller m'enterrer quelque part dans un tunnel, et n'en ressortir que lorsque les bichons frisés auront disparu de la surface de la terre) |
06/11/2011, 05h37 |
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Eh bien oui, il n'y a pas besoin d'être bourré.
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Le mec y poste bourré c'est vraiment ridicule.
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06/11/2011, 05h38 |
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[ Modéré par TabouJr ]
Dernière modification par TabouJr ; 06/11/2011 à 07h41. |
06/11/2011, 05h51 |
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#190979
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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06/11/2011, 09h43 |
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#190979 |
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Je vais cherche les messieurs en blouse blanche, bariens saisissez le.
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06/11/2011, 09h48 |
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#401861
Invité
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Je n'ai rien lu mais j'aime bien le demi-pêche.
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06/11/2011, 09h50 |
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#401861 |
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[ Modéré par TabouJr ]
Dernière modification par TabouJr ; 06/11/2011 à 14h45. |
06/11/2011, 09h56 |
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Doudougotainer |
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Mec fais pas trop le con avec ça. Même pire ... Cliquez ce bouton ou survolez le contenu pour afficher le spoiler
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06/11/2011, 10h03 |
#401861
Invité
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La drogue fait devenir roux ?
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06/11/2011, 10h04 |
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#401861 |
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06/11/2011, 10h07 |
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#401861
Invité
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06/11/2011, 10h07 |
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#401861 |
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06/11/2011, 10h22 |
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Faisons-le revenir, tuons les bichons frisés.
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06/11/2011, 11h56 |
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Citation :
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06/11/2011, 13h11 |
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#391571
Invité
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ARE YOU SERIOUS ?? |
06/11/2011, 13h20 |
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#391571 |
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[ Modéré par TabouJr ]
Dernière modification par TabouJr ; 06/11/2011 à 14h53. |
06/11/2011, 13h20 |
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Citation :
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06/11/2011, 13h23 |
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J'ai fait pop les drogués offusqués de voir du Inna sous "electro", Azaer en parlant de RPG, DaBlob en parlant de chats, je suis content. Même des néo-zélandais dans le tas. Dis iiNSima, tu m'invites cet été ?
Citation :
On pourra même se servir des poneys pour aller se balader autour, ramasser du bois pour construire une cabane chacun. On se partagera les filles même si tu veux. D'un côté si vous êtes rousse et n'aimez pas le seigneur des anneaux, les forêts irlandaises c'est bien aussi. Je vous invite à aller essayer les jolies musiques des premières lignes, à ne rien lire du reste et à choisir une ou plusieurs questions parmi celles proposées en fin de post pour discuter ensemble si oui ou non, les bichons frisés ressemblent à des moutons, et si cela m'empêchera de me faire berger sur les flancs du mont Ruapehu, ou si son volcanisme leur fera produire du lait chaud. D'un côté il ne me restera plus qu'à implanter le cacao sur terre volcanique, et les matins seront toujours heureux. |
06/11/2011, 14h58 |
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