Publié par
Sex Adrenaline
Je pars du principe qu'il peut y avoir une dette à payer dans certaines situations, et que le corps en est le support (avec certaines nuances). Là on parle de Second Life, un MMO réunissant de nombreuses caractéristiques semblables à d'autres MMO addictif. L'autre jour je discutais avec un joueur de Wow, il ne peut s'arrêter de jouer jusqu'à atteindre l'abrutissement, et espérer s'endormir sans trop de difficulté. Lui causant des difficultés plutôt importantes dans sa vie de tous les jours...
Pour reprendre le vocable du débat, j'estime qu'il y a esclavage lorsque le MMO est au centre des préoccupations de l'utilisateur, et demande une participation intensive pour espérer trouver la tranquillité.
Tu continues dans un glissement sémantique à amalgamer dépendance et esclavage. Encore une fois, il y a deux mots et ce n'est pas pour rien.
Tu te rends bien compte que si la question de l'op avait été : un mmo peut-il provoquer une addiction, une dépendance ? La réponse aurait été toute autre.
La dépendance n'est pas le sujet du fil. Tu peux en ouvrir un autre et nous serons sans doute du même avis.
Le sujet du fil est l'esclavage au sens restrictif, et ne recouvre pas tout type d'aliénation, d'addiction, de pression, de manipulation.
C'est l'esclavage décrit dans l'article de wikipedia sur l'esclavage moderne.
L'esclave n'est pas manipulé, il est dominé et il le sait.
L'esclave est sous le joug d'un tiers qui emploie des moyens coercitifs. Tu pourrais me dire que Blizzard ou LL emploient des moyens coercitifs, mais cela ne semblerait pas très sérieux.
Tu peux me dire que le tiers est soi-même, sorte de Dr Jekyll et Mister Hyde, situation où l'on tombe sous le joug de son propre côté sombre. Mais ce n'est pas le sujet non plus, qui est la présence d'un tiers, un vrai, un autre qui userait de la contrainte, comme des gardiens de camp de travail.
L'esclavage n'est pas du sexe, pas du loisir, pas du jeu. C'est une forme d'activité économique, qui vise par l'exploitation de l'autre à dégager un profit. par exemple la prostitution contrainte n'est pas du sexe, c'est l'exploitation d'une activité.
Confondre la dépendance et l'esclavage est même aboutir à un contresens. L'esclave n'est pas dépendant, il est opprimé, contraint, exploité. C'est le maitre qui est dépendant, du travail de son esclave. Ce sont les termes même de la dialectique maitre/esclave de Hegel.
Bref, la dépendance n'est pas le sujet.
Publié par
Dove Dollinger
Vacances :


Je suis très bien dans ma RL ! (sain de corps et d'esprit) et venir sur un jeu virtuel, pour subir des maîtres, des esclaves, des sados masos, des adeptes du BDSM, et même les Furies...

(je crois que c'est le nom !?) bref : ça me donne envie de gerber !
L'avatar à tête de renard for exempeul, qui flirte avec un joli avatar féminin , d'aspect sexy féminin, sur un slow 3 ! ça me choque !!!!!!!!!!!!!! désolé
Mon avatar SL masculin (original) est beau, avec des abdos, grand, bien sapé...

et il échange avec ma compagne SL, avatar féminin (originale contrôlée) une bombe

SANS AVOIR à la traiter comme une merd.e d'esclave !!!
Nota : en RL j'aime bien les bêtes et en particulier..............les renards !

Eh ben voilà, on commence à y voir plus clair dans les lignes de fracture. Quand c'est dit clairement, sans détour. La revendication à la normalité, la dictature normative de l'utilisateur lambda, et le dépôt de gerbe sur les queers.
En ce qui concerne le bdsm, parce qu'au fond c'est bien de cela dont il s'agit lorsque l'on parle d'esclavage sur sl, je plussois de nouveau les avis de Serenna et d'Elenia.
Et je réitère mon avis. Comment peut-on se laisser abuser à ce point par les situations d'illusions et de fantasmes de sl pour finir par croire que la mise en scène de l'esclavage à des fins de jeux sexuel correspond à de l'esclavage véritable ?
Je suppose que de la même façon, être à ce point naïf leur fait prendre les amants prodigieux pour des bêtes de sexe rl, les grands artistes pour de vrais artistes internationalement reconnus, les champions de jeu d'auto pour de vrais pilotes de rallys émérites. Je reprends des termes connus : hello, les gars, on est sur sl là, faut atterrir !
Comme le disait aussi Evidence, dans les jeux sm sur sl, l'exploité n'est pas toujours celui qu'on croit, et tout ceux qui ont fréquenté le genre ont vu des maitres fatigués par les demandes incessantes de leur soumis, et des switch dirent qu'elles redevenaient soumises pour qu'on s'occupent un peu d'elles.
Et enfin, l'extension à rl. Encore une fois le sm rl n'est pas non plus de l'esclavage. C'est un jeu sexuel, une mise en scène de situations. Les différents protagonistes sont consentants. Le but, l'intentionnalité, je le répète encore, est la satisfaction de tous. C'est contractuel, il y a des limites fixées, souvent un safe word. C'est une activité qui peut sembler curieuse, gerbante, pratiquée par des dégénérés, mais ce n'est pas de l'esclavage. Si ce mot est utilisé, c'est là aussi un élément de la mise en scène, comme les autres éléments du décor.
Évidemment cela peut se finir mal, et cela peut faire mal. Comme le disait Elénia, si il y a du sentiment, de l'amour, cela peut se finir aussi mal qu'une histoire d'amour classique. Cela n'a que peu de chose à voir avec des enfants dans des mines.
Cela peut aussi se terminer mal lorsque, malencontreusement, par inexpérience, par maladresse, par enthousiasme, des limites sont franchies. Là encore, ça n'a rien à voir avec le travail forcé dans les champs de coton, mais plutôt avec des accidents dans des activités ludiques à risques, dans des sports extrêmes (par exemple, à ce compte là, un accident d'ulm est de l'esclavage....comment ça vous ne voyez pas le rapport ? Et bien, moi non plus

)
Je ne vois pas bien le rapport avec une quelconque forme d'esclavage, le vrai, celui qui consiste, sans que cela soit librement consenti, par la violence, la coercition à assujettir la vie entière d'un tiers pour son seul et unique profit.