Par contre tu es libre de choisir certaines contraintes durablement. On pourrait donc définir l'homme libre comme celui qui a choisit et accepté les contraintes de son choix.
J'adhère parfaitement à ce point de vue.
Beaucoup de messages dans ce sujet sont particulièrement intéressants, même si je ne suis pas toujours sur la même ligne, juste deux sur lesquels je rebondis :
Au contraire, la liberté s'exerce dans un champs de contraintes, et le choix entre deux actions entraîne des responsabilités. D'ailleurs plus ces responsabilités sont lourdes, plus la liberté est grande: c'est ce qui a fait dire à Sartre "on n'a jamais été plus libre que sous l'occupation". Et ouai, quand ton choix porte sur rentrer dans la résistance ou collaborer, et ne se limite à vais-je acheter le jus d'orange ou le nectar multivitaminé au supermarché du coin, c'est là que tu as le plus grand levier pour agir sur ta destiné.
Cette optique se défend également, mais je ne la suis pas, pourquoi ? Et bien pour avoir eu un certain nombre de responsabilités, ayant influé sur la vie de centaines de personnes, pour ma part, je me sens beaucoup plus libre sans avoir à ressentir le poids de celles-ci. Les responsabilités représentent plus, pour moi, un fardeau qui entrave la liberté. C'est un ressenti totalement personnel cependant, et à présent ma liberté s'exprime dans le choix de ne plus prendre trop de responsabilités, me laissant plus de leviers, ou plutôt d'autres leviers, pour agir sur ma destinée.
Parfaitement d'accord également, et j'ajouterais que dans le rêve, l'imaginaire, la liberté n'a pas de bornes, certains processus de création, artistique entre autres, laissent une place immense à la liberté.
Tiens, un proverbe que je n'ai pas encore vu cité :
Trop de libertés tue la liberté.
Certains ne le comprennent pas, d'autres ne l'acceptent pas, pour ma part, je le trouve assez réaliste, surtout à l'époque présente et dans notre société actuelle.
@Aloïsius : J'avais toujours soupçonné MAM d'être une taupe Stalinienne ... ou pas

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