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Voila deux nouvelles qui trainaient sur le site officiel depuis un bout de temps, que j'avais posté pour un concours :
Praag, cité maudite. Autrefois un symbole de la résistance aux Kislevites, la ville est de nouveau devenue un champ de bataille. Tandis que les armées de l’ordre et de la destruction s’affrontent dans les rues et allées, que des batailles terribles pour la prise de places se déroulent et que le sang d’innocents est versé, les citoyens fuient la ville en flammes. L’odeur de fumée mêlée à celle du sang emplit la nuit, accompagnée de l’entrechoquement de l’acier.
Jerl jura. Ces satanés avortons l’avaient séparé de sa bande et il se retrouvait désormais seul dans une ruelle de la cité de Praag, encombrée de décris et cadavres. Le jour allait se lever et il savait que les chances de pouvoir s’échapper seraient encore plus minces en plein jour.
Il s’arrêta dans un recoin particulièrement sombre pour reprendre son souffle, priant le changeur de lui accorder la chance de prouver sa valeur. Soudain, un bruit retentit au bout de l’allée. Jerl grogna et se retourna afin de faire face. Un homme se dressait, une torche à la main. Son visage était dissimulé sous une capuche ; Jerl pouvait sentir son regard se poser sur lui, si perçant qu’il avait l’impression d’être dépecé vivant et qu’il pouvait voir l’endroit où se trouvait autrefois son âme.
Les combats avaient été âpres et disputés. Pragmatique, Jerl reconnaissait aux gardes griffons que lui et ses sbires avaient affrontés un certain fanatisme qui lui avait fait perdre des hommes de qualité. Empêtré jusqu'aux chevilles dans un marasme de matière poisseuse de sang et d'entrailles, le statu quo n'avait profité à personne sauf à l'homme du Nord qui s'était retrouvé expulsé vers une ruelle mal éclairée après une explosion. Son esprit berserk, enivré par les combats, s'apaisait peu à peu au rythme des battements de son cœur qui reprenaient la normale.
Jerl n'avait pas oublié le motif de sa venue dans la ville assiégée. Cela le renvoyait irrémédiablement à son passé, sa première vie, une vie sans le goût métallique et âpre du sang nourricier.
La silhouette, encapuchonnée à une trentaine de pas, ne semblait pas faire mine de bouger. Et le temps s'arrêta, les deux hommes se faisaient face. Seul la douce brise de l'aube, intemporelle, immuable, même dans cet âge sombre, semblait faire danser la flamme de la torche de l'inconnu. Jerl savait dorénavant qu'il ne pourrait mener à bien ce qui lui avait coûté quinze ans de vie, il ne pourrait recevoir ce que la quintessence de son service à Tzeentch lui permettait d'espérer. L'aurore poindrait dans quelques minutes, et une retraite à découvert consumerait ses dernières chances de fuite.
Jerl n'avait jamais été très chanceux. Ses seuls réussites étaient son mariage avec Freya et leur fils, Vorn. Se satisfaisant de ces petits bonheurs, sa vie avait pris une tournure différente quand Vorn s'était trouvé piétiné par un noble à dos de percheron qui ne s'était pas arrêté à la vue de celui-ci. Ivre de douleur, le couple n'avait plus jamais été le même. Le besoin d'opiacer pour oublier avait conduit Freya à se rendre dans les coins malfamés et douteux de Praag pour s'en procurer. Il arrivait que Jerl ne la voit pas pendant plusieurs jours. L'esprit engourdi par l'alcool et la routine de ne pas voir réapparaître sa femme au petit matin, Jerl se rendant sur la place central, entendit le héraut de l'empereur héler la foule. Des hérétiques avaient apparemment été arrêté lors d'une descente la nuit dernière. Freya était l'une d'entre eux. Au milieu de ces malheureux, elle se tenait recroquevillée, en haillons, les yeux vides. On l'avait visiblement torturé. Sur l'estrade des bûchers avaient été dressé.
Jerl, hanté par les cris de supplications et de douleur, n'arrivait pas à oublier l'odeur abominable de la chaire carbonisée. Mais par dessus tout, il n'arrivait pas à oublier le visage des deux répurgateurs visiblement hilares et fiers d'eux, quant à la conclusion de leur tache.
Vu la tenue de l'homme qui se détachait dans les première lueurs de l'aurore, il était du même acabit que ceux que lui avaient enlevé sa Freya. Terrifiant... et même alors que Jerl était devenu un guerrier accompli, il ne pouvait s'empêcher de penser que ces écclésiastes effrayaient à la mesure de leur dangerosité.
Néanmoins, sa vie de paix s'était achevée quand il avait décidé de fuir Praag, lucide qu'il devrait faire des sacrifices pour revenir assez fort afin d'arracher leur sourire à ces deux sales fils de putes de chapeaux, et se venger.
Jerl tira d'un geste fluide sa bâtarde. Au final, il ne pouvait faire que ce que ces années de massacre et de guerre lui avaient enseigné. Éructant un cri de guerre tonitruant, il brandit son épée et chargea.
Le répurgateur n'esquissa pas un mouvement avant que le grand barbare soit dans son périmètre de combat. Brusquement, il s'élança et dans un mouvement d'une grâce extrême, lança ses deux pieds en avant à hauteur du menton de Jerl. Celui-ci, à moitié sonné, fut projeté en arrière tendit que l'écclésiaste roulait, avec grâce, sur le sol.
Sonné, Jerl se mit péniblement sur les coudes, le chasseur de sorcières approchait d'une démarche égale. Sortant un pistolet chromé et marqué de la croix de l'empire, long comme un avant bras, il s'arrêta à moins de deux pas de l'homme à terre.
C'est alors que toute tension s'évanouit et que Jerl éclata d'un rire franc et guttural. Il eu juste le temps d'entendre :
- «Meurs, hérétique».
Sa tête fut projetée en arrière quand la balle, bénie de 5 grammes, traversa son orbite puis son crâne pour se ficher dans la terre meule avec une partie de son cerveau.
Une douleur inouïe perclus tout son corps. Quelle chance de tomber sur un de ses enfants de salop qui avait assassiné sa femme! L'orbite encore fumant, il se redressa et remercia Tzeentch dans un psaume murmuré. Il hurla alors à la mort si fort que l'échine du répurgateur se glaça le faisant reculer d'un pas. Le bras de Jerl muta, de façon obscène, en une pointe osseuse démesurée. Tentant de se ressaisir, le répurgateur leva une seconde fois son arme mais le bras meurtrier de Jerl le transperça de l'estomac à la nuque. Le sourire aux lèvres, il s'éteignit alors que le soleil se levait sur la ville en feu.
Jerl n'avait jamais été très chanceux, mais il savait se satisfaire de ses petits bonheur.
et la seconde
Praag, cité maudite. Autrefois un symbole de la résistance aux Kislevites, la ville est de nouveau devenue un champ de bataille. Tandis que les armées de l’ordre et de la destruction s’affrontent dans les rues et allées, que des batailles terribles pour la prise de places se déroulent et que le sang d’innocents est versé, les citoyens fuient la ville en flammes. L’odeur de fumée mêlée à celle du sang emplit la nuit, accompagnées de l’entrechoquement de l’acier.
Le jour était sur le point de se lever. Marius fit le signe du marteau, montrant sa dévotion à Sigmar et requérant sa protection en même temps. Empoignant son marteau, il signala aux quatre douzaines de gardes griffons de sa compagnie de se rendre à la porte arrière de la maison à laquelle il faisait face. C’était le dernier bâtiment de la rue qui n’avait pas été brûlé et des symboles d’hérésie et de la destruction avaient été gravés sur la porte, et ses volets avaient été fermés. La tête d’une chèvre avait été clouée sur le chambranle, comme un signe de mise en garde pour quiconque oserait entrer.
Les soldats de l’empereur, vétérans de nombreuses campagnes, qui avaient voyagé de fort loin afin de se battre sur le sol kislevien, se préparèrent à éradiquer un autre foyer du chaos. Alors que le prêtre s’apprêtait à donner le signal d’enfoncer la porte, un cri inhumain jaillit de la maison.
Les gardes n'en menaient pas large, qui pouvait leur en vouloir, malgré une éducation de guerre et de culte, je n'étais pas non plus serein. Néammoins, je savais à quoi m'attendre :
« C'est un cultiste du Chaos, fières gardes griffons, je ne peux vous laisser entrer dans son antre, Vous attendrez dehors » déclamais-je avec panache.
Les gardes griffons étaient des veterans, mais ils savaient aussi garder leur place et obéire au ordres, de plus, je leur laissais l'occasion d'éviter une mort douloureuse. Et puis ils seraient surtout inéficace à l'interieur.
La porte s'ouvrît brutalement sous l'injonction de mon coup de pied. L'interieur était sombre, je fis quelque pas prudent quand la porte claqua violement derière moi ce qui eu le don de me faire sursauter. Instantanément, un cercle de bougie tout autour des mur éclaira la pièce. La vision me coupa le souffle, c'était bien un cultiste qui avait pénetré la demeure.Je découvris avec horreur que l'homme se tenait au centre, assis sur un tas de corps, cette pauvre famille,femme,homme et enfants,qui avait du subir les pire atrocités.
Je n'eu pas le temps d'ouvrir la bouche que mes paupières s'alourdissaient.
"Bienvenue, heureux d'avoir fait ta connaissance, je me nommes Invira "
Le soleil tapait dur, le sable surchauffé me brûlait l’arrière train alors même que j’ouvrais les yeux. La boule de feu incandescente suspendu au bleu du ciel m’éblouissait. Une légère brise faisait virevolter des myriades de grains de sable sur l’étendu du même élément qui s’étendait de mes pieds à l’horizon. Reculant en rampant je me heurtais en douceur à une parois, ce que je prît d’abord pour un mur. Ce choc de velours eu pourtant comme effet de me faire tressaillir. Me retournant, je fis face à une muraille de pierre, doux euphémisme compte tenu de l’obstacle qui se présentait à moi. De droite à gauche, je n’en percevais nulles limites tandis que la contemplation des hauteurs me laissait coi tant cette « montagne » semblait se perdre dans le ciel. Cet intermède temporel d’observation m’avait fait momentanément décroché de ma condition en ce lieu. En effet, au sentiment de stupéfaction anesthésiant mon esprit d’analyse, succédait la panique comme si mon cerveau cherchait à reprendre ses droits. La encore un euphémisme marquant. Car panique, me semblait piètre mot pour tenter de nommer ce qui me secouait des pieds au crâne.Ou étais je ? Impossible de répondre à question si implacable. Ma culture géographique médiocre doublé du fait que le sable n’évoquait que les plages de Chrace réduisait à néant mes tentatives d’orientation. Evoquer parmi mes bribes de pensées les plages redoubla mes interrogations et à travers elles ma terreur. Qui étais je ? Culbutant du néant après réflexion et avoir remonter à l’ouverture de mes paupières, terrifié je plaçais le mot « amnésie » sur mes errances introspectives. Ne sachant pas qui j’étais ni ou ce vide solidifié par mes chaires se trouvait, je me voyais faire quelques pas, revenir dessus, m’assoire, me lever, bougonner, crier, larmoyer avant d’enfin, résigner m’adosser au seul élément solide à portée. La paroi semblait fait d’une pierraille inconnue ; tout au plus testais je sa résistance tant mes préoccupations étaient autres. Maugréant de plus belle, je me mis à fixer l’horizon presque par réflexe. J’aperçu alors un minuscule point noir au loin. Minuscule et insignifiant à première vue si 5 minutes plus tard celui-ci ne m’eu semblé doubler de volume. D’ailleurs en parlant de volume, celui-ci me sembla augmenté de façon significative sans pour autant paraître distinct ; simple bourdonnement semblant venir de la petite forme noir au loin. Ma caboche déjà surchauffée et par le soleil et par mes réflexions se remise à tourner à plein régime. Qui ? Quoi ? Pourquoi ? Et surtout amis ou ennemis ? Cette question venait abroger mon nouveau picotement cérébral sur la théorie du rêve comme condition possible car au même moment je prenais une chiure de volatile sur le haut du crâne. Improbable et surtout caustique élément perturbateur pour toi qui me lis ; pour moi, fin de l’espérance de ma théorie du songe qui paressait la plus plausible. En effet la version stéréotypée de l’espérance du rêve, jusqu’à ce que l’on se pince, se trouvait réhabilité par le projectile immonde lubrifiant trop bien mon front pour paraître le fruit d’un songe. Je levais la tête, à peine surpris de voir tournoyer un oiseau ou quelque chose qui s’en approchait dans le ciel. Malchance ? Peut être pas vu que ce même volatile commença à rire à gorge déployée avant de se poser quelque mètre devant moi, et de claudiquer de sa démarche gauche. En regardant de plus près l’oiseau n’avait rien de particulier mis à part un détail minime au vue de la situation : il était décharné et blessé en plus d’être un vautour. Il ouvrît alors son bec :
- Mets avis que tu ferais mieux de traîner ton cul en haut pour le mettre en sursis.
A situation improbable, dialogue improbable s’engagea :
- Et pourquoi donc ? J’aurais plus de problème à rester ici qu’à faire de grimpette ? Je risque d’y laisser des plûmes non ? Ma dernière phrase c’était accompagné d’un clin d’œil.
L’oiseau ou ce qu’il en restait me regarda avec animosité se qui eu pour effet de stopper mes vaines tentatives pour mettre ma touche d’humour à une situation qui n’en avait pas besoin. En vérité, peut être que mon esprit tanné par le soleil a fait que ma mémoire est maintenant sélective et modifiée. En réalité j’étais terrifié par la situation et c’est ainsi que je reprenais :
- Bien, j’arrête, tu sais pourquoi je suis la ?
- Rien à faire, je dois juste te dire de grimper la haut.
-Et si je n’en ai pas envie ?
- Alors je te volerais tes yeux avant de m’envoler car ceux qui arrivent derrière moi te prendront le reste.
Ces mots avaient été prononcé avec un tels détachement qu’ils me firent trembler de tout mon être tant chacun résonnaient en moi avec vérité. Il faut dire que le Piaf était appuyé par le point transformé en forme noir avec le temps, grossissant dangereusement. Le plus terrifiant était le bruit qui émanait de cette masse. Un concentré de cris indistinct ressemblant à des hurlements d'animeaux affamés. Le vautour décharné me demanda ce que j’allais faire.
« Ok mais ça me semble haut, maugréais je
- plus que tu ne le penses, dis toi qu’une partie des réponses aux questions que tu te poses seront à la clé fit il ».
Il s’envola au moment ou il terminait sa phrase couvrant en même temps partiellement les derniers mots, convaincu à mon avis, que j’avais fais mon choix. Pour moi c’était plus complexe, me faire sans doute bouffer par la masse hostile arrivante ou sûrement chuter pendant l’escalade. Pourtant je me décidais vite tenant en compte le ratio douleur/temps de mon hypothétique mort. A titre de comparaison, se serait comme avoir des clous dans l’estomac, et hésiter entre les garder pendant une douloureuse digestion ou les vomir. Je rongeais vite mes ongles avec mes dents, pour commencer l’escalade, se qui ne fut pas tache facile vu les claquements qui s’emparaient de ma mâchoire.
Mon corps engourdit s'affaissa alors que je perdais connaissance
Le soleil tapait dur, le sable surchauffé me brûlait l’arrière train alors même que j’ouvrais les yeux. La boule de feu incandescente suspendu au bleu du ciel m’éblouissait. Une légère brise faisait virevolter des myriades de grains de sable sur l’étendu du même élément qui s’étendait de mes pieds à l’horizon. Reculant en rampant je me heurtais en douceur à une parois, ce que je prît d’abord pour un mur. Ce choc de velours eu pourtant comme effet de me faire tressaillir. Me retournant, je fis face à une muraille de pierre, doux euphémisme compte tenu de l’obstacle qui se présentait à moi. De droite à gauche, je n’en percevais nulles limites tandis que la contemplation des hauteurs me laissait coi tant cette « montagne » semblait se perdre dans le ciel. Cet intermède temporel d’observation m’avait fait momentanément décroché de ma condition en ce lieu. En effet, au sentiment de stupéfaction anesthésiant mon esprit d’analyse, succédait la panique comme si mon cerveau cherchait à reprendre ses droits. La encore un euphémisme marquant. Car panique, me semblait piètre mot pour tenter de nommer ce qui me secouait des pieds au crâne.
Ou étais je ? Impossible de répondre à question si implacable. Ma culture géographique médiocre doublé du fait que le sable n’évoquait que les plages de Chrace réduisait à néant mes tentatives d’orientation. Evoquer parmi mes bribes de pensées les plages redoubla mes interrogations et à travers elles ma terreur. Qui étais je ? Culbutant du néant après réflexion et avoir remonter à l’ouverture de mes paupières, terrifié je plaçais le mot « amnésie » sur mes errances introspectives. Ne sachant pas qui j’étais ni ou ce vide solidifié par mes chaires se trouvait, je me voyais faire quelques pas, revenir dessus, m’assoire, me lever, bougonner, crier, larmoyer avant d’enfin, résigner m’adosser au seul élément solide à portée. La paroi semblait fait d’une pierraille inconnue ; tout au plus testais je sa résistance tant mes préoccupations étaient autres. Maugréant de plus belle, je me mis à fixer l’horizon presque par réflexe. J’aperçu alors un minuscule point noir au loin. Minuscule et insignifiant à première vue si 5 minutes plus tard celui-ci ne m’eu semblé doubler de volume. D’ailleurs en parlant de volume, celui-ci me sembla augmenté de façon significative sans pour autant paraître distinct ; simple bourdonnement semblant venir de la petite forme noir au loin. Ma caboche déjà surchauffée et par le soleil et par mes réflexions se remise à tourner à plein régime. Qui ? Quoi ? Pourquoi ? Et surtout amis ou ennemis ? Cette question venait abroger mon nouveau picotement cérébral sur la théorie du rêve comme condition possible car au même moment je prenais une chiure de volatile sur le haut du crâne. Improbable et surtout caustique élément perturbateur pour toi qui me lis ; pour moi, fin de l’espérance de ma théorie du songe qui paressait la plus plausible. En effet la version stéréotypée de l’espérance du rêve, jusqu’à ce que l’on se pince, se trouvait réhabilité par le projectile immonde lubrifiant trop bien mon front pour paraître le fruit d’un songe. Je levais la tête, à peine surpris de voir tournoyer un oiseau ou quelque chose qui s’en approchait dans le ciel. Malchance ? Peut être pas vu que ce même volatile commença à rire à gorge déployée avant de se poser quelque mètre devant moi, et de claudiquer de sa démarche gauche. En regardant de plus près l’oiseau n’avait rien de particulier mis à part un détail minime au vue de la situation : il était décharné et blessé en plus d’être un vautour. Il ouvrît alors son bec :
- Mets avis que tu ferais mieux de traîner ton cul en haut pour le mettre en sursis.
A situation improbable, dialogue improbable s’engagea :
- Et pourquoi donc ? J’aurais plus de problème à rester ici qu’à faire de grimpette ? Je risque d’y laisser des plûmes non ? Ma dernière phrase c’était accompagné d’un clin d’œil.
L’oiseau ou ce qu’il en restait me regarda avec animosité se qui eu pour effet de stopper mes vaines tentatives pour mettre ma touche d’humour à une situation qui n’en avait pas besoin. En vérité, peut être que mon esprit tanné par le soleil a fait que ma mémoire est maintenant sélective et modifiée. En réalité j’étais terrifié par la situation et c’est ainsi que je reprenais :
- Bien, j’arrête, tu sais pourquoi je suis la ?
- Rien à faire, je dois juste te dire de grimper la haut.
-Et si je n’en ai pas envie ?
- Alors je te volerais tes yeux avant de m’envoler car ceux qui arrivent derrière moi te prendront le reste.
Ces mots avaient été prononcé avec un tels détachement qu’ils me firent trembler de tout mon être tant chacun résonnaient en moi avec vérité. Il faut dire que le Piaf était appuyé par le point transformé en forme noir avec le temps, grossissant dangereusement. Le plus terrifiant était le bruit qui émanait de cette masse. Un concentré de cris indistinct ressemblant à des hurlements d'animeaux affamés. Le vautour décharné me demanda ce que j’allais faire.
« Ok mais ça me semble haut, maugréais je
- plus que tu ne le penses, dis toi qu’une partie des réponses aux questions que tu te poses seront à la clé fit il ».
Il s’envola au moment ou il terminait sa phrase couvrant en même temps partiellement les derniers mots, convaincu à mon avis, que j’avais fais mon choix. Pour moi c’était plus complexe, me faire sans doute bouffer par la masse hostile arrivante ou sûrement chuter pendant l’escalade. Pourtant je me décidais vite tenant en compte le ratio douleur/temps de mon hypothétique mort. A titre de comparaison, se serait comme avoir des clous dans l’estomac, et hésiter entre les garder pendant une douloureuse digestion ou les vomir. Je rongeais vite mes ongles avec mes dents, pour commencer l’escalade, se qui ne fut pas tache facile vu les claquements qui s’emparaient de ma mâchoire.
La paroi n’offrait que peu de prise et les débuts furent difficiles. En plus de cela, les rares choses agrippable étaient extrêmement coupantes et je m’écorchais à plusieurs reprises. Je devais être concentré à tout moments du fait de la complexité de ce labeur. Je manquais de tomber à maintes reprises, souvent suspendu dans le vide, avec comme seul salut, le bras accroché, au supplice, seul raccord à la vie. La peur au ventre, elle en devenait intolérable car continuelle pendant l’escalade. La nuit tomba des heures après le début de mon ascension. En vérité, je n’avais aucunes notions de temporalités. Peu après la disparition du soleil, je débouchais miraculeusement sur une mini corniche, qui me permettais de me tenir dans la roche diagonalement à la paroi. Je mis installais, et malgré les nombreuses blessures me faisant souffrir le martyre, mon ventre qui criais famine, je m’endormais instantanément. Mon sommeil eu des vertus réparatrices au-delà de mes espérances, car je me réveillais avec le soleil. Je n’avais absolument plus faim et n’étais plus fatigué. Seul mes blessures maintenant sèches étaient douloureuses. Je repris mon ascension ne voyant plus le sol depuis longtemps. Bizarrement mon vertige avait disparus en même temps. Néanmoins mon escalade et mon supplice continuaient, je comptais maintenant maintes coupures, certaines minimes, d’autres plus graves. Mes mains étaient les plus touchées et ruisselaient de sang ; elles n’étaient plus qu’un amas de chaire et d’os goûtant. Le soleil ajoutait à mon labeur une dimension épique. A la vérité la chaleur couplée à l’odeur manquèrent à plusieurs reprises de me faire tourner de l’œil. Mais comme par magie, à chaque fois que je manquais de lâcher prise, mon interlocuteur plumé vînt à moi, me picorer pour me tenir éveillé ; Mais surtout veiller à ce que l’ascension reprenne, à grand coup d’insulte et de promesses de mort plus horribles. Et celle-ci reprenait, mon esprit était quasiment aussi étiré que la moindre parcelle de muscle présente en moi.
La deuxième nuit, même estafilade dans la paroi. J’en avais tellement besoin que mon esprit ne chercha pas à comprendre ni à chercher raison plausibles à telle similitude. Je m’endormais avec la même facilité que la première nuit, accueillant à bras ouvert les ténèbres aux vertus réparatrices. Et comme je le pensais, ma fatigue s’évapora à mon réveil avec le levant. Le vautour vînt à moi alors que je débutais avec l’aurore, l’escalade de la paroi :
« Tu as fais les deux tiers du voyage, avant la nuit, si tu ne commets pas d’erreurs, tu devrais logiquement atteindre le sommet ».
Et avant que je n’aie pu lui répondre, il s’envola vers les hauteurs. Ma journée se passa comme les deux précédentes mais de façon plus poussée ; Plus de chaleur, plus de risque et surtout plus de douleur. En effet, mes membres les plus exposés à la paroi se voyaient maintenant dépourvus de chair et laissaient entrevoir les os ; la douleur était accompagnée de larme intarissable. Mes pieds et mes mains étaient les plus touchés, et chaque impulsion apportait une souffrance de plus en plus forte. L’oiseau avait jacté que mon arrivée était imminente mais mon envie de tout lâcher n’avait jamais été aussi forte. C’est alors que j’entrevis la fin de mon ascension. J’aperçu une cinquantaine de mètre plus haut la fin de la paroi contrastant avec le bleu du ciel. Je sentis un regain d’énergie influer en moi, chassant fatigue et douleur. Impulser par le sentiment qui m’irriguait, j’accélérais le rythme de la montée. Soudainement, une brume blanchâtre commença à couvrir mes yeux obstruant quasi totalement ma vision. Le décor commença également à tanguer. Je compris avec horreur que j’étais en train de tourner de l’œil. Réalisant que l’absence de réaction de ma part causerait irrémédiablement l’évanouissement et ma chute, un sentiment de révolte m’envahit. De toutes mes forces, je mordis au sang un de mes avant bras. Ce fût indéniablement se qui me sauva la vie car la douleur refoula rapidement les prémisses de ma chute. Secouant vivement la tête, comme pour chasser tout risque de situation similaire, je me remis à la tache. Arrivé à la fin, je me hissais d’une traction fluide sur la perpendiculaire de la paroi. Je restais allongé la, à moitié somnolent, reprenant mon souffle sans me soucier du décor m’environnant. Finalement, au bout d’un certain temps, je me mis à observer le nouveau paysage qui s’offrait à moi ; totalement vide. C’est alors que l’oiseau arriva, se posant à quelques centimètres de moi, les yeux injectés de sang :
« Bien bien, tu as fais la partie du boulot la plus difficile. Dirige toi plus à l’intérieur des terres, je t’y rejoins. Tu sauras quand tu seras arrivé ; dépêche toi car je ne peux garantir qu’une bien piètre espérance de vie au-delà de la nuit tombée ».
L’euphorie provoquée par le sentiment du devoir accompli s’évapora aussi vite qu’elle m’avait submergé. Acquiescants, je me mis donc en route au pas de course, aussi rapidement que le noeud qui se nouait simultanément au creux de mon estomac. L’expression oiseau de malheur voir de mauvais augure occupait mon esprit alors que j’avançais prudemment malgré un environnement épuré et muet. Un point noir grossissait devant moi, au fur et à mesure de ma progression. Le soleil commençait à chuter là ou pendant près de trois jours j’avais souffère le martyre. Deux petit pylônes d’un noir profond qui m’arrivaient aux hanches, trônaient au milieu de nulle part. Ils n’étaient pas bien larges et espacés d’un peu plus de trois pas.
Ce devait être le lieu susdit, du moins c’est ce que je pensais. L’oiseau décharné confirma ce que je supposais, en se posant quelques mètres en face des deux étranges rondins noirs. Ne le voyant pas broncher j’ouvrais la bouche pour lui demander le « et maintenant ? » classique, mais comme si celui-ci avait lu dans mes pensée, il m’expliqua :
-Pose une main sur chaque pylônes et tu pourras ouvrir le passage, croassa t’il.
- Quel passage ? Demandais-je dubitatif mais surtout exaspéré.
Pour toute réponse, l’oiseau battît des ailes révélant sous lui une plaque de métal. Je m’avançais donc et posais une main sur chacune des deux bornes. Il ne se passa rien pendant quelques secondes puis soudainement, mes mains s’enfoncèrent dans chaque poteau, les bords se refermant sur mes poignets. Le volatile fît quelques bonds tandis que la plaque de fer coulissait, révélant sous elle un escalier à demi dans la pénombre. Je pu enlever mes mains des deux bornes, mais je me retrouvais affublé de deux bracelets grotesques. Ceux-ci étaient beaucoup plus larges qu’épais ressemblant à des dessous de verre, mais en métal toutefois. L’oiseau d’un signe de tête me signifia que je devais descendre :
- Après toi le piaf, tu connais le chemin fis je plus par provocation que par réel humour.
- non, je te rejoins de l’autre côté
-un conseil ?
-ne t’éloigne pas des escaliers, crois moi, curiosité n’est assouvie qu’après la mort en ces murs, prévint il.
- On meurt tous un jours, philosophais je avant de m’engouffrer dans l’orifice lugubre.
Je n’avais pas vraiment l’intension de transgresser les conseils du volatile mais le fait que celui-ci semble contrôler la situation, tandis qu’elle m’échappait, m’exaspérais au plus haut point.
Les escaliers étaient en colimaçon et s’élargirent après quelques minutes, ce qui me soulagea car cela aurait été pénible de faire si grande distance avec si faible rayon. En même temps que l’élargissement se faisait, l’escalier se voyait allumer par des torches au fur et à mesure que je descendais. Malgré cela, la luminosité tamisée couplé au seul bruit de mes pas donnait une ambiance tendue. La descente se fît assez facilement compte tenu de la difficulté de la montée. A relativiser sur certains point néanmoins. Les conseille du scarifié à plume me furent d’une aide que je caractériserais de salvatrice. Pis que de l’extérieur, ma notion du temps était effacé par le confinement. A laps de temps égal, durant la descente, une porte se trouvait sur un des bords extérieurs. Les premières portes laissaient entendre des pleurs. Au fur et à mesure j’eu droit à des cris, des rires, encore des pleurs, surtout des pleurs, des hurlements et enfin pour changer, terminer par des sanglots de détresse.
Proche de la folie du fait des heures passées à tourner en rond, j’arrivais enfin à ce qui ressemblais à une grande porte en fer. Déçus de ne pas voir le même mécanisme qu’à l’ouverture, qui aurait permis l’ablation des dessous de vers moyenâgeux, je poussais la grande porte de toutes mes forces. Elle n’offrit aucune résistance.
Il tombait des trombe d’eau quand je mis le premier pied dehors, des éclaires zébraient le ciel, éclairant une allée d’arbres morts dans une nuit puant les histoires d'horreur que les mère raconte à leur fils avant que celui-ci rentre au temple de sigmar. Je parcourais donc cette haie d’honneur macabre sous une pluie battante pendant encore d’interminable heure. Quand au bord de l’épuisement, au loin, allumé par un éclaire, j’aperçus un embarcadère vétuste plongeant dans un lac d’un noir d’ébène. En m’approchant, je découvris un petit vieux tout rabougris assis sur une caisse, tenant une perche de trois mètre de haut. En regardant de plus près, je constatais que celui-ci était aveugle et cela me fît frissonner, bien qu’il semble inoffensif. Alors que je m’approchais, le vieillard se tourna vers moi me demandant de m’arrêter. Ses orbites crevés et inhumainement cicatrisés me contemplèrent. Il ouvrit la bouche en tendant sa paume vers moi :
- As-tu les pièces ?
- qu’elles pièces ?
- Le passeur n’est jamais gratuit
Sur cette dernière phrase prononcée sans animosité, il me donna un grand coup de perche sur le menton m’envoyant au pays des rêve manger de la boue.
J’ouvris les yeux alors que le soleil caressait par intermittence mon visage. Le ciel aurait fait se révulser plus d’un estomac. Les nuages défilaient à vitesse inhabituelle et le soleil était beaucoup plus clair qu’à l’habitude. Je me mettais péniblement debout, chancelant, cherchant le vieillard des yeux. Celui-ci n’avait pas bougé et me regarda de ses yeux crevés, en souriant de sa bouche édentée. Cela me fît frissonner malgré le temps plutôt clément. Je me tournais vers le chemin d’arbre mort. Surpris, je constatais que ceux si étaient fleuris sur plusieurs lieu. Des pétales de roses dignes des rêves de pucelles, voltigeaient par centaine.
La stupéfaction me fit écarquiller les yeux. Une statue énorme trônait en lieu et place de mon escalade. Où plutôt la montagne escaladée était en fait un homme immense taillé dans la pierre. Pourtant seul la taille faisait de la statue un monument majestueux, car l’homme représenté était commun si ce n’était le grain de beauté sur son nez. Je me tournais à nouveau pour parler au vieil homme quand arriva l’oiseau blessé. Celui-ci m’attaqua à la gorge sans crier garde avant que je n’aie eu le temps de lâcher un mot. Plutôt que de m’égorger, il m’arracha une oreille avant de battre en retraite, et de se poser à quelque mètre du vieillard. Pendant que je tombais à genoux, hurlant et tenant mon nouvel orifice, celui-ci avala ce qui avait été mon oreille.
Ma tête commença à tourner, une sensation désagréable de perdre pied me parcourant tout le corps. C’est alors que je rapetissais, que mes yeux se révulsaient, et que j’eu l’impression d’être aspiré hors de moi. Je découvris avec horreur mes bras transformé en ailes ensanglantés. Je levais les yeux et vis un homme avec un grain de beauté, se saisir des deux plaques de métal ressemblant à des dessous de vers. Elles avaient glissées pendant ma transformation. Il s’avança jusqu’au passeur :
- As-tu les pièces ?
- Oui tenez ,fit l’homme au grain de beauté
Le vieil homme s’en saisit et commença à préparer sa barque. Je réalisais avec horreur que l’ancien oiseau était maintenant humain, et que j’avais escaladé une statue immensément haute le représentant. Tout ceci était tout bonnement incompréhensible. Il s’approcha enfin de moi :
-Désolé, tu étais mon seul moyen de pouvoir payer le passeur. D’une certaine manière, tu t’es sauvé aussi car maintenant il te faudra acquérir les pièces.
-Je n’y crois pas tu m’as roulé, fis je abasourdi
Il sembla vraiment s’en excuser :
-Je m’en excuse mais crois moi tourne toi et tu comprendras !
Je me retournais alors, la statue avait changé et même si je n’avais aucun souvenir, je savais que la représentation était mon fidèle portrait. L’inconnue commença alors à se diriger vers l’embarcadère. Je l’interpellais d’une voie qui me sembla étrangement criarde :
-Et qui y’a-t-il de l’autre coté de l’eau ?
D’un sourire triste, mon interlocuteur me répondît en haussant les épaules :
- J’ai posée la même question, sans avoir de réponse de mon prédécesseur.
Démoralisé, je hurlais presque ma dernière phrase :
- Je ne serais pas une pourriture comme toi, je refuse de prendre part à cette mascarade, je ne veux pas faire subir ce que j’ai subi !
L’homme au grain de beauté se retourna alors, presque au bout du ponton de l’embarcadère :
-Alors tu feras partis du point noir à l’horizon, fit il d’un sourire triste
Invira jubilait, mais ce n'était pas le moment, il s'agissait de déguerpire avant que les soldats ne pénètrent dans la maison,il déshabilla le prètre inerte et enfila sa tenue. Satisfait de lui, passa sa main devant son visage lentement. Le cultiste avait modifié son visage pour qu'il soit le même que celui de Marius. Puis il sorti promptement:
-Mission accomplis mes braves ! Rentrez à votre caserne, j'ai encore du travail mais nulle besoin d'escorte.
Puis leur tournant le dos et faisant mine de partir :
-Un certain piaf de Sigmar à nourrir
-Praag, Cimetière de Russenscheller-
L'homme se reveila en sursaut, seul détail distinctif, un grain de beauté sur le nez. L'homme commença à tambouriné de toute ses forces. Peine perdu, le bois massif ensevelit sous terre était un materiau très résistant.
A noté que le début des récits étaient imposés
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