[PHILOSOPHIE] Aide pour plan de dissert

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Bonsoir,
Je me suis mis à disserter en philosophie avec pour sujet:
"L'homme est-il un être inconscient?'

Je ne viens pas posté ici pour que l'on me fasse ma dissertation mais j'ai juste besoin d'un peu d'aide afin de trouver le meilleur plan qui soit.
J'ai réfléchis puis j'ai trouvé 2 plan assez proche mais qui diverge assez...
Si vous avez des idées je suis ouvert , sinon dites moi lequel est le meilleur pour vous!

Mon premier plan:

I) Existence De l’inconscient
Je définis l'hypothèse d'inconscient , j'expose les mécanismes ainsi que les moyens d'investigation.

II) Limite et danger de l’inconscience

L’inconscience pure ne peut exister chez l'homme
Un être inconscient au niveau morale serait en toute impunité devant la justice

Mon deuxième plan est :

I)L’homme est un être inconscient
J'expose la théorie de Freud sur l'inconscience , c'est un peu près la même chose que le I de mon 1er plan

II) Mais l'idée d'inconscience est réfuté , controversé
J'expose la réfutation de l'hypothèse de l'inconscient grâce au critique de certains auteurs

Merci de votre attention
Message supprimé par son auteur.
Soyons honnêtes: tes plans sont mauvais.

La question qu'on te pose n'est pas morale (plan 1) mais anthropologique.
Tu dois te poser réellement la question et pas faire oui/non (plan 2).


j'ai la flemme sinon de faire une proposition de corrigé et je dois avouer que je trouve ton sujet vraiment vraiment nul :/
+1 le sujet est pas top

En général je trouve ça assez bidon les sujets "le machin est-il truc ?"... déjà parce que ça ratisse trop large et que c'est la porte ouverte aux banalités
Pour élaborer un peu plus :
la question est pas "l'homme est-il inconscient ?"
Définir l'inconscience ok c'est cool mais définir ce qu'on a appelle "être inconscient" m'a l'air beaucoup plus utile... je pense pas que le but du sujet soit de dire << L'homme est conscient OK et depuis Freud kikoo il est aussi inconscient >>...

Une des questions importante à se poser serait alors : inconscient vis-à-vis de quoi ?
La question est plutôt mal posée - comme le fait déjà remarquer Lerrant, difficile de produire une problématique intéressante avec ça. Cette question fait se croiser deux thématiques : l'anthropologie (l'homme est-il ...) et l'inconscient (un être inconscient ?).

Y a t'il de l'inconscient en l'homme ? aurait été plus judicieux, mais bon.

Sinon, pour tes plans, le moins nul des deux serait le second, je pense .

Rapidement, mais alors très rapidement, je dirais :

Quelle idée se doit-on faire de l'homme : un être conscient, responsable de ces actes, sans part d'ombre ou bien celle d'un homme sournoisement influencé/conduit/dirigé par un "inconscient" tel que la psychanalyse le définit ?

Comment peut-on dire de l'homme qu'il est un être inconscient (comme tendent à nous le faire admettre les divers courants de la psychanalyse théorique), alors que [arguments critiques] ... ?


Alors... un plan à deux balles (pour un sujet à deux sous).
1 - Bon, déjà, l'inconscient, c'est quoi, "ça" marche comment ?
2 - Tiens, oui, l'homme comme être inconscient (du moins en partie), ça semble tenir la route, à première vue.
3 - Bah, finalement cette angle de vue "psychanalytique" est stupide (+ mes arguments critiques).
Les plans oui/non sont acceptés chez vous en philo ?? Parce que pour moi c'est quand même montrer un manque flagrant de reflexion et de je-m'en-foutisme vis-à-vis du corecteur nan ?
Citation :
Les plans oui/non sont acceptés chez vous en philo ?? Parce que pour moi c'est quand même montrer un manque flagrant de reflexion et de je-m'en-foutisme vis-à-vis du corecteur nan ?
Disons que la seconde (ou troisième) partie ne va pas se contenter de réfuter la thèse soutenue dans la première (ou seconde) partie, mais elle apportera des éléments nouveaux, esquissera une réponse plus nuancée.

Le plan dit "dialectique" (thèse/antithèse et éventuellement synthèse) reste - quoique scolaire et très souvent décrié - efficace devant ce type de question. Il doit de toute façon rester un modèle (dont on s'inspirera), pas une obligation rigide.
T'es sûr que c'est ça le sujet?

Enfin j'veux dire, ça me paraît gros, il est vraiment naze je trouve.. Enfin c'est mal posé j'ai l'impression.


Enfin j'imagine que le but doit être de définir si l'homme est un être régit au fond de lui par l'inconscient, sa nature première, animale, ou si c'est un être qui vit en effaçant totalement toute influence de son inconscient?

Enfin j'sais pas c'est comme ça que je verrais le sujet.


PS: oui overdose de "enfin", mais il est tard, désolé
Mais trois partie c'est très important en philo donc tes deux première parties sont bien mais si tu n'en fais pas 3 tu restes dans l'impasse de la question ( oui ou non ) donc en troisième moua je mettrais :

III/ l'inconscient de l'homme, fait évoluer l'être conscient ( en gros ils interactionnent [ le moi , le surmoi ] )
Pense peut être à une partie sur le thème; l'humanité de l'homme se "fait-elle" dans le conscient ou l'inconscient?
En gros, l'homme est-il homme et humain parce qu'il est sujet conscient, réflexif (c'est le point de vue "classique") ou bien l'humanité ne se fait elle pas aussi dans l'intériorisation inconsciente de schèmes, de dispositions, etc... (c'est quelque chose de plus anthropologiq/sociologiq).


C'était juste une idée en passant.
Message supprimé par son auteur.
Bien-sûr que l'homme est un être inconscient.

Il n'arrive pas toujours à comprendre les motivations profondes qui le poussent à agir.
Conduites suscitées par l'éducation ou les traditions, atavismes de l'espèce humaine, réminiscences de quelques expériences marquantes vécues...
Merci pour toutes vos réponses !
je dois admettre que mes plans sont pas terribles mais bon vu la question...
je me suis un peu creusé la tête et effectivement un plan en 3 partie serait plus judicieux cependant faut il développer sur la conscience pour pouvoir parler de l'inconscient?
si oui voila mon plan:

I.L'inconscience chez l'homme s'est définit grâce a la conscience


1) les mécanismes , la prise de conscience
2) Le despotisme de la conscience sur l'homme le forçant a se tourner vers l'inconscient
3) les limites , la censure de la conscience

II.L'inconscience de l'homme.

1)Thèse de Freud , les mécanismes de l'inconscience, les moyens pour l'investir
2)Vertu thérapeutique de la psychanalyse
3)l'homme inconscient = homme non influencé , libre

III.Les liens entre conscient et inconscient


1)L'inconscient comme alternative à la conscience , comme défouloir
2)La totale inconscience ; danger du non maintien de l'équilibre inconscient / conscient (Raison moral et juridique)
3)Réfutation de l'existence de l'inconscient car il est impossible de le prouver scientifiquement.

Si vous voyez de l'hors-sujet signaler le moi SVP
ou bien si vous avez des meilleurs idées surtout pour les sous parties (notamment dans le I) faites moi en part...
Je vois une grosse lacune : tu ne réponds pas au sujet, et tu ne le traites pas.

Tu réponds d'emblée - tu ne réponds même pas, ce qui est le problème fondamental, tu le présupposes - qu'il y a un inconscient, validant ainsi sans la discuter la thèse de Freud.
Il est des thèses très fortes que des philosophes peuvent opposer à l'idée d'un inconscient.

La question au contraire est bien posée - quoiqu'elle puisse dérouter. Elle demande justement si l'homme est un être inconscient ; non pas si ce que d'aucun es théories ont mis sur le dos d'un inconscient est négligeable, accidentel, un hapax ; mais au contraire si l'homme est fondamentalement, essentiellement quelque chose d'inconscient.

Or que fait l'inconscient ? Il régit nos actions, nos inclinations.
D'où, en vrac : qu'est-ce qui régit nos actions ? qu'est-ce qui détermine nos désirs ? sont-ce nos désirs qui prévalent dans l'action ? et si le désir ce fait, est-ce le désir sexuel qui a l'empire sur les autres ? Schopenhauer nous dit exactement l'inverse, par exemple ; Descartes nous dit que la conscience est le fondement de l'homme et de toute connaissance ; au lieu de se jeter sur Freud à l'évocation de l'inconscient, écoutez Descartes : il ne nous dit pas "non cogito ergo sum" mais bien "cogito ergo sum", je suis une conscience consciente d'elle même, donc je suis, donc je suis un être.

Bref, problématise, ne cherche pas de plan, sinon c'est le mur.
Voilà ma problématique :
L’homme a-t-il conscience tout ses actes ? Sans inconscience , la conscience disparaîtrait du fait de l’équilibre qui existe entre inconscient et conscient donc est ce que l’inconscient est légitime pour l’homme? Peut on simuler l‘inconscient? Est ce que l’existence de l’inconscient d’un point de vue morale serait un problème? L’inconscient est il un exutoire de l’être? Peut on prouver l’existence d’un inconscient? l’homme inconscient est un homme non influencé de ce fait l’inconscience rend t il l’esprit libre?

Si vous avez des idées de plan ...
j'en élabore un mais je pense pas arrivé a faire 3 Parties
Tu n'en sors pas, camarade, tu n'en sors pas !

Problématiser ne veut pas dire balancer tes affirmations sous une forme interrogative avant de les répéter.

Problématiser, c'est trouver ce qui pose problème (beau truisme, Kyky), ce qui résiste à la pensée, ce qui mérite que l'on s'interroge.

Voilà quelques résistances de la pensée (animus qui nuncta habet et neque ipse habetur, me souffle Salluste) face à l'idée d'inconscient : le fait que ce qui nous est le plus propre, le plus évident, la conscience (Saint Descartes, te revoici) puisse n'être qu'un épiphénomène de quelque chose de plus profond, qui donc déterminerait nos actes. Un être inconscient est un être fondamentalement aliéné.
L'inconscient n'est pas quelque chose qui s'impose à nous comme ça ; au quotidien, je n'ai pas l'impression d'être poussé par une force aliénatrice lorsque j'agis. Une illusion ? Peut-être, ce n'est pas à moi de répondre, mais tu ne peux pas apporter cette réponse d'emblée.
Autre achoppement au passage : comment passer dans la conscience quelque chose qui se caractérise justement par le fait d'être perpétuellement, essentiellement occulté ?

Pose-toi clairement cette question : Qu'est-ce qui détermine mes états de pensée ? Comment se caractérise ma conscience, quels sont ses traits essentiels ? (Car je rappelle que toute action - sauf le réflexe - est précédée d'une volonté, donc d'un acte de pensée.)
La vulgate freudienne est gentille, mais elle reste très critiquable - et le fait que la psychanalyse ne puisse pénétrer ni en psychiatrie ni en philosophie peut peut-être t'inviter à te dire que ses conclusions sont loin d'être acquises ou évidentes.

Petit ajout sous forme de méthode :
  • Lire les textes qui te semblent appropriés
  • Poser tes livres, poser ton stylo. Réfléchir par toi-même en t'aidant de tes lectures.
  • Tenter de définir clairement une problématique avec des grandes lignes directrices de réponse. Reprendre les textes qui te semblent adéquats à ces grandes lignes pour étoffer ton propos.
Mes dissertations sur table durent six heures, et malgré cela, je n'écris pas la moitié du temps. Ta dissertation est simple pour peu que tu ne sautes pas sur Freud dès que tu entends "inconscient" et pour peu que ta préoccupation principale ne soit pas un plan.
je ne sais pas si je me trompe mais c'est extrêmement possible...

mais la question cachée est peut-être...

Qu'est ce qui différencie l'homme de l'animal? peut-être est cela qui doit être abordé...

Enfin d'un autre côté au bac j'ai eu 12 avec à peine une copie et sans citer autre chose qu'un proverbe....
Citation :
Publié par Kilrogg Unchi-sama
Pas mieux que le monsieur au-dessus.

En philo, 3 parties s'avèrent presque impératives. 2 parties laissent toujours un sentiment de début de réflexion sans fin...

[EDIT] Ben, il ne dit pas nawak. Y'a toujours moyen de s'en sortir avec deux parties, c'est sûr, mais faut faire un truc en béton dans ce cas...
Ca me fait penser à un Hors Série de Fluide Glacial qui conseillait de toujours développer les plans de dissert' en
I : Oui
II : Non
III : Peut être
L'est zarb la méthode de "je fais un plan et je remplis après".

Quand je suis face à un sujet, je réfléchis. Je note mes idées les unes après les autres en les numérotant :

Idée1: xxx
Idée2: yyy
Idée3: zzz

Elles n'ont pas forcément de lien, s'éloignent parfois du sujet, etc...

Une fois que je n'ai plus d'idée, je relis ce que j'ai écrit. Je regarde ce qui est "gardable", ce qui cadre avec le sujet. Et ensuite, je les ordonne, en réfléchissant bien à un mouvement dans la réflexion et en essayant de mettre les concepts les plus bateau en premier. Hors de question de juxtaposer deux idées à la suite qui n'ont aucun lien : il faut justifier le passage de l'un à l'autre en restant cohérent.

Une fois que c'est fait, et seulement après, le plan se dégage de lui-même.

Enfin, c'est ma méthode. C'est pas LA méthode.
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