Rupture conventionnelle - Contrat de professionnalisation

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J'entends par rester chez soi, l'obligation de rester chez soi, dans les murs. Il faut avoir une activité qui aide à sortir de la dépression, cantonner un dépressif chez lui de 9 à 17 c'est la meilleure façon de l'enfoncer. Ma voisine est psychiatre, quand j'ai discuté de ca avec elle elle m'a confirmé qu'elle conseille toujours un activité à ses patients, que ce soit du sport, une activité culturelle ou autre, voire de partir en voyage pour les clients fortunés, pendant un arret maladie pour dépression, ce qui nécéssite de sortir de chez soi.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Quild
Je comprends pas le contexte. Elle veut arrêter son alternance (qui finit quand dans cette boîte ?) parce qu'elle en a marre du domaine qu'elle a fait et de Paris ?
Du coup elle veut tout stop, pas de diplôme, rien ?
Qu'elle n'ait pas son diplôme à l'issu de sa formation actuelle ce n'est pas un problème. Elle veut trouver un CDI dans sa région d'origine.

@Jyharl : il n'y a pas de harcèlement, seulement une pression exercée sur elle depuis qu'elle a voulu partir et que l'entreprise a percuté après coup qu'elle devrait donc payer le reste de la formation. Accessoirement elle n'a absolument pas envie de rester 6 mois de plus à Paris (s'acquitter du loyer qui va avec), d'où sa volonté initiale de rompre à l'amiable son contrat.
La personne chargée des relations école-entreprise lui a clairement dit de se démerder avec l'entreprise. La somme de tout cela a, indiscutablement, joué sur sa santé physique comme mentale. Même si je suis d'accord, il faut parfois arrêter de pleurnicher, se prendre en main et éviter d'abuser du système. Là, ce n'est pas le cas.

Elle ne peut pas démissionner, il s'agit d'un CDD. Tant qu'elle n'a pas de CDI tout du moins, elle ne peut pas le faire, sinon il n'y aurait pas de problème.
Citation :
Publié par John-Slater
Même si je suis d'accord, il faut parfois arrêter de pleurnicher, se prendre en main et éviter d'abuser du système. Là, ce n'est pas le cas.
Bah si en fait, enfin si j'ai bien compris.

Elle a décidé unilatéralement qu'elle ne souhaitait plus poursuivre son alternance, et ce, pas parce qu'elle subissait des pressions mais parce qu'elle a changé d'avis (certains diront "un caprice").

Les "pressions" sont venues ensuite, et ça effectivement c'est un problème, mais c'est autre chose. Reste à définir ce qu'on considère comme des pressions. La boîte pouvait très bien refuser de mettre un terme au contrat, et ça en reste là, à elle d'assumer ensuite.

On me verra rarement prendre la défense d'un employeur, mais là ça donne surtout l'impression d'une girouette qui change d'avis et ne supporte pas qu'on ne se plie pas à ses desiderata. Ou alors qu'elle assume les coûts liés à son départ.


Edit : en relisant, l'entreprise avait donné un accord écrit et signé, là dessus par contre ils ont merdé. Je ne sais pas s'il existe un délai de retractation pour les partis dans ce cas ?
Pareil pour appeler sa mère, c'est vraiment minable de mêler des personnes extérieures à ça. À moins qu'elle soit encore mineure ? Mais si on parle d'un master j'en doute.

Les questions : pourquoi est-elle revenue dans la boîte ensuite si l'accord était signé ? Pourquoi a-t-elle perçu son salaire de Février ? Si elle n'a pas bossé, qu'elle le rende (attention à la paperasse pour les impôts du coup)

Dernière modification par Lyen ; 25/03/2019 à 12h50.
Vouloir changer d'orientation scolaire ou professionnelle, ce n'est pas un caprice. C'est parfois même déterminant pour la suite de ta carrière.

J'ignore quelle ambiance il y a dans cette entreprise, j'ignore comment sa tutrice l'a traité, ses collègues, etc. Je me dis que, pour finir en dépression, il y a un ensemble de facteurs qui ont pesé dans son choix final. Elle voit un psy depuis quelques mois (donc avant même d'initier la rupture).

Je ne peux témoigner et attester que de ce qui s'est passé ensuite puisque j'ai des éléments écrits et vérifiables, des e-mails et des courriers en l'occurrence.

Chronologiquement, l'entreprise a signé la rupture, s'est ravisée 2h plus tard après avoir contacté l'école qui leur a présenté la facture (3000€ donc). Ils affirment que mon amie leur a remit le document original de rupture, elle m'affirme qu'ils l'ont choppé sur son bureau (elle en a quand même fait une copie). J'ignorai qu'il suffisait de passer un document signé à la broyeuse pour le rendre caduque. D'autant qu'il ne figurait aucun délai de rétractation sur le document (aucune mention). Pour moi, si l'entreprise ne s'est renseigné qu'après la signature, tant pis pour eux.

Depuis c'est :
- "Tu paieras la facture" (c'est illégal, article L6325-15 du CT, ce que lui a dit la Dirrecte qu'elle a consulté le mois dernier)
- "Tu devras aller au bout du contrat"
- On appelle ta mère pour lui dire que tu finiras aux prud'hommes si tu ne viens pas sans avoir refait un arrêt maladie (alors qu'elle est effectivement majeure)

Donc oui, quand on te dit "tu paieras 3000€ si tu veux partir" et qu'on te met la pression au bureau, tu viens bosser jusqu'à avoir un arrêt maladie, d'où sa présence au boulot sur une partie du mois de février. Facile après de revenir par courrier en disant "comment comptiez-vous rompre votre contrat alors que vous avez continué à bosser pour nous ? "

Ce qui ressort c'est juste une DRH qui écrase une alternante pour rattraper sa connerie initiale. En tout cas, c'est le ressenti que j'en ai. Encore une fois, je ne prends pas fait et cause sans raison. J'étais le premier à lui dire "bah tant pis, va au bout et basta, c'est que 6 mois, etc" mais avec les éléments que je sais, je me dis : 6 mois c'est très long dans ce contexte. C'est aussi une question de santé pour elle.
Juste une note - Devoir rembourser l'argent qu'une entreprise à dépensé pour toi en formation arrive. Ca se fait généralement au prorata MAIS d'une l'employé est prévenu en avance et de deux il est indiqué combien de temps l'employé doit rester dans l'entreprise.

Exemple: T'es employé par une boite et tu veux reprendre des études, faire un MBA ou autres, l'entreprise paie mais tu dois rester un certain temps dans l'entreprise pour qu'elle "se rembourse" au risque de devoir payer au prorata lors de ton départ.

C'est assez courant même. Par contre, sur du CDI principalement.
Rembourser une formation payée par la boite n'arrive jamais.
Ce qu'il peut se passer, c'est que la boite négocie un avenant au contrat pour autoriser à payer une formation (plutôt longue ou couteuse) en échange de l'engagement de rester un certain temps dans la boite. Le but est à la fois pour la boite d'avoir un retour sur cet investissement mais surtout de s'assurer que l'employé n'utilise pas cette formation pour négocier un nouveau boulot et se barrer juste après.
Mais il n'y a aucunement remboursement. L'employé ne reverse rien à la boite ni ne subit de retenue de salaire.

De plus, ça ne se pratique pas dans le cadre d'une formation en alternance comme cette formation et son coût sont déjà régulés par différentes lois.
Citation :
Publié par Peredur
Rembourser une formation payée par la boite n'arrive jamais.
Bah écoute je connais personnellement plusieurs personnes à qui s'est arrivé et Juritravail semble d'accord avec moi.
Fait intéressant, toujours sur cette même source, il précise bien que ça ne s'applique pas aux contrats d'apprentissage et de professionnalisation.

Donc dans le cas qui nous intéresse ici, effectivement, la boite ne peut pas lui demander de rembourser.

Mais cela se fait bel et bien dans d'autres cas.

Source.
Citation :
Publié par Peredur
Rembourser une formation payée par la boite n'arrive jamais.
Ce qu'il peut se passer, c'est que la boite négocie un avenant au contrat pour autoriser à payer une formation (plutôt longue ou couteuse) en échange de l'engagement de rester un certain temps dans la boite. Le but est à la fois pour la boite d'avoir un retour sur cet investissement mais surtout de s'assurer que l'employé n'utilise pas cette formation pour négocier un nouveau boulot et se barrer juste après.
Mais il n'y a aucunement remboursement. L'employé ne reverse rien à la boite ni ne subit de retenue de salaire.

De plus, ça ne se pratique pas dans le cadre d'une formation en alternance comme cette formation et son coût sont déjà régulés par différentes lois.
Si ça s'appelle une clause de dédit formation
https://www.service-public.fr/partic...osdroits/F1687
Je vais pas m'en cacher, j'ai vécu ça aussi... Un moment j'occupais un poste à responsabilités dans ma boite ou je subissais en permanence du stress, et j'étais toujours entre le marteau et l'enclume niveau relations avec mes collègues et mon patron. Donc soit je me prenais le chou avec mes collègues, soit avec mon patron.

En plus de ca, je bennais aux heures (50 heures/semaine quand ça allait bien, 60 quand les merdes se cumulaient). Le salaire et les avantages suivaient, mais y'a pas que ça dans la vie.

Ben après 2 ans, j'ai craqué, burn-out. Ca m'est tombé dessus pas vraiment d'un coup, j'ai eu quelques signes avant-coureurs (fatigue énorme, mauvaise humeur, je m'énervais pour un rien, plus envie d'aller bosser, etc...).

Je suis allé trouver mon toubib, dans un premier temps pour qu'il me prescrive un truc light pour le stress, mais vu mon état général (fatigue, stress, tension 20-11...., etc...), il m'a mis 3 semaines d'arrête maladie direct, sans que je demande quoi que ce soit, avec ordre de me reposer, mais surtout de me vider l'esprit et faire d'autres choses (promenades, etc...).

Mon patron l'a mal vécu au début, il pensait que je me foutais de sa gueule, il comprenait pas que je ne lui ai pas simplement demandé quelques jours de congé... Sauf que quand t'es le nez dans le guidon et que t'es investi dans ton taff, ben tu sais pas être objectif.

Après mes 3 semaines d'arrêt, je me sentais mieux, mais surtout j'avais eu le recul nécessaire pour me rendre compte que je ne voulais plus continuer comme cela.

Après une réunion avec le boss, un peu houleuse au début, on a réussi à mettre les choses à plat et on a trouvé des solutions pour que je reste dans la société, mais à un poste plus adapté à mes compétences. Du coup je suis passé bras-droit officieux, je chapeaute un peu tout le monde en son absence vu que j'ai bossé x temps à quasi chaque poste, et j'ai une partie commerciale sur le terrain qui me permets de m'aérer l'esprit régulièrement, sans réelles contraintes de résultats.

J'ai formé mon remplaçant à mon ancien poste, en demandant au boss de changer certaines choses, afin qu'il ne subisse pas ce que j'avais subit. Ya un vrai mieux, y'a encore des choses à améliorer mais on arrive enfin à travailler dans de bonnes conditions, et surtout cette expérience nous a appris à mieux communiquer.

Faudrait voir si ta copine ne pourrait pas s'orienter vers ça. Ya peut-être moyen de la reclasser à un autre poste le temps de la fin de son contrat. Maintenant, ça demande au patron d'avoir une certaine empathie et une capacité de compréhension... que tous n'ont pas.
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