Ma mère, ben elle est gentille, mais très borné, très chiante...J'ai eu très souvent des disputes avec elle en fin collège-début lycée, crise d'adolescence ? Je ne pense pas, non, c'est juste que ça me saoulait d'être obligé de me taire lorsqu'elle avait tort. Elle veut toujours avoir raison et n'écoute jamais les autres, tout ce qui compte, c'est ce qu'elle pense, et elle est envoie bouler tout le monde. De plus, elle a reçu une éducation très strict dans le genre, les-enfants-ne-sont-que-des-vieux-soumis-et-sont-obligés-d'executer-les-desirs-et-les-souhaits-de-leurs-maîtres-les-parents" donc forcément...
Dans le même style que enfoiros, c'était un réel plaisir de la voir s'énerver toute seule, au point que parfois elle pleurait devant moi, certainement des nerfs qui ont lâchées après de multiples vannes sur un ton calme et posé. Bien sûr, j'avais toujours le droit à la séquence nostalgie "Regarde Matthieu, tu étais tellement gentil,affectueux, sage et poli quand tu étais petit, tu souriais tout le temps...regarde maintenant comment tu es, tu "maltraitres" ta mère (faut pas abuser, ce n'est pas parce que je lui répond que je la maltraitre...), tu deviens insolent, j'en ai marre que nos rapports se ternissent. Ok, mais bon, elle n'a jamais fait l'effort pour que ça s'arrange: Les principales choses que je lui reprochais et qui souvent menait à des disputes, étaient qu'elle fouillait trop dans mes affaires, portant atteinte à ma vie privée ( journal intime, mots doux de mes ex, agenda and co...), d'essayer d'écouter les autres au lieu de rester borné à son opinion qui est le plus souvent faux et de se remettre en question. Je faisais l'effort d'être plus aimable, elle non, comme si c'était moi qui était dans le tort...bref c'était à sens unique...Un moment, j'ai failli en venir aux mains lorsqu'elle a fouillé le truc en trop,, la goutte quia fait débordé le vase. Heureusement, ma conscience a retenu mon poing qui allait lui partir dans la joue. Je n'ai jamais frappé ma mère car je considère que ça brise complètement les liens, même si on s'excuse, le souvenir reste gravé.
Pour terminer sur une note positive, ben là ca va beaucoup mieux, enfin, elle a pas changé son comportement, mais maintenant je laisse pisser, comme ça elle a l'impression qu'elle a raison (même si ça m'énerve intérieurement), et comme ça il n'y a plus de dispute et donc moins de souvenirs douleureux lorsqu'elle sera à la fin de sa vie. C'est bien mieux comme ça. Je ne regrette pas les phrases méchantes que je lui ai balancé, car je pense que ça lui a servi de leçon et lui a faire prendre conscience qu'il ne faut pas dépasser certaines limites.
VOilà, j'ai raconté ma vie, c'est rare que je me dévoile à ce point là alors profitez-en.
A vous maintenant.