[CCC] Film de la quinzaine : Nosferatu le Vampire (1922) - du 07/10 au 04/11

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Il y a des réalisateurs célèbres qui vont en prison.
John McTiernan a été condamné à une année de prison pour écoute illégale et pour avoir menti au FBI.
Bon c'est pas aussi sexy (euh...?) qu'un viol mais on voit bien que la prison est envisageable dans certains cas.
Citation :
Publié par Bal'E
“Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse.”

De Woody Allen.
Citation :
La seule excuse de Dieu, c'est de ne pas exister.
De Stendhal.
J'ai commencé par celui qui m'inspirait moyennement, cad Annie Hall.

Ca a commencé très mal puisque Mister Woody te saoule direct pendant 10 minutes de blabla face caméra. Exactement le truc qui me gonfle chez lui, dont je parlais plus haut et la raison pour laquelle j'ai jamais vraiment aimé son style.
J'ai malgré tout persévéré et j'ai trouvé que c'était pas mal, si l'on excepte le blabla incessant des personnages. En même temps, c'est aussi ça qui m'a fait tenir dans le sens où j'ai adoré certaines situations et répliques.
Comme quand il va chercher le réalisateur où je ne sais plus qui dans la file d'attente du cinéma pour le mettre en face du mec qui lui prenait la tête. Effectivement, si on pouvait faire des trucs comme ça, ça serait vraiment extra et très drôle.
Pour le reste, je me suis ennuyée pas mal j'avoue. C'est pas que c'était nul, loin de là mais ça ne m'a pas parlé plus que ça. Je regardais l'évolution du couple de loin. Puis du blabla et encore du blabla, beaucoup de passages sur les psy. Ca ne m'étonne pas, c'est tout à fait le personnage que j'imagine qu'il est Woody Allen, très très centré sur lui. D'ailleurs tout le film est un peu l'histoire du mec qui a éveillé une meuf à la lecture, littérature, analyse et cinéma etc. Ca va le melon?
Bon, je pense pas que je regarderais d'autres films d'Allen. C'est pas un non catégorique mais c'est tout simplement pas mon truc et j'ai vraiment du mal avec le monsieur.

C'était sympa de voir Christopher Walken et Jeff Goldblum jeune. J'ai vu aussi qu'il y avait Sigourney Weaver mais j'ai pas fait gaffe.

Il me reste Chinatown, le meilleur pour la fin.
Annie Hall

Ce qui marque dans Annie Hall c'est son montage et les libertés que se permet Woody Allen tout le long du film. L'histoire d'amour entre Annie et Alvy, bien qu'intéressante, n'est finalement à mes yeux pas le point du fort du film. C'est intéressant - sans doute assez novateur là aussi en 1977 - mais aujourd'hui tellement vu et revu.
Non ce qui est brillant c'est d'une part l'humour, avec par exemple sa manière de raconter-fantasmer son enfance, mais c'est surtout le cassage du 4ème mur, la scène avec les sous-titres, ou encore celle chez les psy. Ça c'est génial.
Parfois le film m'a fait penser à une succession de sketchs, ce qui est un reproche même dans un film aussi expérimental, si on peut l'appeler ainsi. Mais dans l'ensemble j'ai passé un agréable moment à le regarder.
Bon y a quand même une scène qui m'a faite grincer des dents. Quand Alvy est à LA avec son pote acteur et que celui-ci raconte qu'il était en train de baiser deux jumelles de 16 ans... Outch. Enfin ce n'est qu'un détail.


Chinatown

Alors Chinatown c'est typiquement le film que j'ai fantasmé pendant des années. J'imaginais le grand Jack Nicholson errer dans les rues de Chinatown à la recherche d'indices, ou peut-être en poursuivant un suspect. Je le voyais déjà traquant le coupable d'un crime horrible dans ces rues étroites au volant de sa voiture de police dans une scène comme celle de la French connection. J'imaginais un thriller viril, dur, et réaliste.

Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai lancé le film. Déjà hormis quelques mentions au lieu, pas de Chinatown jusqu'au dernier acte. Ensuite un film noir ensoleillé, avec ses intrigues et son rythme assez lent.
Mais je n'étais pas déçu pour autant, j'étais juste un peu surpris. Mon cerveau m'avait vendu un film qui n'existait pas. J'ai donc découvert Chinatown sans rien savoir à son sujet, et c'était une super expérience. Le film est merveilleusement bien écrit. C'est un délice. Je me suis même fait avoir comme un bleu face à des mises en places évidentes. Polanski est discret, suffisamment subtil pour nous mettre devant les yeux un objet ou un personnage sans qu'on y prête véritablement attention, et quand il les ressort, on se dit "mais c'est bien sur".
On peut ne pas aimer le rythme, être indifférent à l'histoire, mais on ne peut pas trouver ce film mal écrit et mal réalisé. De plus les acteurs sont au top.

Dans le genre film policier sous le cagnard, je vous recommande aussi Chien enragé du maître Kurosawa qui est un petit bijou.
Si Chinatown vous donne chaud, alors Chien enragé vous mettra en sueur.
Il y en a qui sont à la traîne

C'était excellent Chinatown, un super polar filmé majestueusement avec des acteurs de fous. Déjà Jack Nicholson est vraiment incroyable, j'adore ce mec.
Faye Dunaway aussi du reste, en plus d'être une beauté froide avec son étrange visage.

Tout est bien dans ce film, l'ambiance, l'histoire, le dénouement et surtout la beauté des images et des lieux. C'est superbe, t'as envie d'y habiter presque.
J'ai beaucoup aimé la scène où Nicholson raconte sa blague chinoise alors que Faye Dunaway est derrière. Il s'en prend tellement plein la tête tout le film que je me demandais si il n'allait pas finir en fauteuil roulant.
C'est bizarre parce que moi, j'ai confondu un peu Chinatown avec un autre film. Il me semblait qu'il y avait plus de scènes dans Chinatown aussi mais j'ai dû faire un gros mélange dans ma tête. Je me souvenais de la fin par contre quand Faye Dunaway se prend des baffes en disant qu'elle est sa soeur et sa mère, ça m'avait marqué.
La fin est triste à se pendre parce que du coup le vieux porc de père part avec la fille et ça, c'est déprimant.

J'ai lu que Nicholson avait fait sa propre suite, The Two Jakes. Je l'ai jamais vu du coup ça m'intrigue.
Pour finir, Polanski a vraiment du talent et c'est bien tout ce que je peux dire.
J'ai vraiment apprécié Annie Hall. Les deux personnages principaux sont riches, complexes et le film est bien plus agréable que les oeuvres récentes de Woody Allen. On ne s'emmerde pas du tout, le montage est cool et il tente des choses sympathiques (le dialogue avec les pensées/sous-titres par exemple). Le film est verbeux, comme toujours, mais ça passe très bien dans ce cas précis. L'humour est bien dosé, avec une pointe de mélancolie, et le film fait bien passer l'obsession que le réalisateur éprouve pour New York.

Chinatown : je suis mitigé. J'ai vraiment eu beaucoup de mal à entrer dans le film. Je n'ai pas beaucoup d'affinité avec le film noir donc cela ne m'étonne pas vraiment. Même si j'ai eu du mal, le film me semble excellent sur beaucoup de points. Le personnage de Nicholson est parfait. Cette espèce de fouine avec son nez torturé, ses petits trucs et sa stature particulière. L'ambiance du film est excellente. On se pose des questions sur ce Chinatown qu'on ne voit pas, qu'on fantasme, qui n'est visuellement présent que cinq ou six minutes. Je suis encore dérangé par cette fin. Elle est très bonne mais elle me tracasse. Est-ce que le côté glauque de la fin est vraiment nécessaire ? Est-ce que le film peut tenir debout sans "ça" ? J'ai vraiment eu un frisson quand le grand-père met la main sur la "petite-fille", c'était vraiment perturbant.

...............

Je me permets de prendre la main en proposant un film pour le prochain cycle.

Cría cuervos

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Lien IMDB



Ce film, ce n'est pas seulement la popularisation de porque te vas. Selon moi c'est bien plus que cela et j'en garde un souvenir tangible. Je suis curieux de savoir ce que vous pouvez y voir. Pour le pitch :

"Un été, trois sœurs dans une vieille demeure madrilène. Il y a là leur père, militaire de carrière, leur tante qui les élève et leur grand-mère paralysée et mutique. Dans ce milieu étriqué, Ana étouffe. Elle se réfugie dans ses rêves et ses souvenirs. Elle vit toujours à l’ombre du décès prématuré de sa mère et recherche au fond d’elle sa présence toujours vivace qui pourrait lui apporter le réconfort et la volonté de lutter contre ce monde en décrépitude."

La thématique du film est classique mais pas usée : enfance et deuil. C'est du cinéma espagnol donc il y a encore et toujours une lecture engagée sur la mort du franquisme et une vision détonante sur les émotions et les rapports humains.

Sur Jol, j'ai lu à plusieurs reprises que les enfants au cinéma n'apportaient rien si ce n'est un mauvais jeu d'acteur. J'espère que ce film peut vous faire changer d'avis à ce sujet. L'actrice principale, Ana Torrent, a dix ans et elle est à mon sens inoubliable.

Pas besoin d'en dire plus, j'ai vraiment été touché par ce film. Si c'est aussi votre cas après le visionnage, il y a de nombreuses analyses qui traînent sur le web.
J'ai jamais vu ce film mais rien que l'histoire, ça me donne envie de le voir. J'adore cette chanson aussi, elle tourne en boucle dans ma tête depuis que j'ai lu le titre.
En fait, on m'avait déjà parlé de Carlos Saura mais je crois que je n'avais vu aucun de ses films.
Cria Cuervos était excellent, j'ai adoré le thème. C'est un sujet finalement pas tellement abordé, la mort d'un proche et encore moins vu d'un enfant. Et ça, j'ai adoré. On l'a tous vécu à notre manière, la mort est quelque chose de terrifiant et totalement incompréhensible. La notre à venir déjà, et celle de nos proches, comment peut on disparaître du jour au lendemain?
Ana est incroyable, c'est vrai que j'ai rarement vu une gamine jouer aussi bien, autant habitée par son personnage.
La chanson Porque Te Vas est tellement touchante quand Ana la chante. Quand elle enterre son Hamster, c'est d'un triste. Ce film était magique en émotions alors qu'il ne s'y passait pas grand chose. Ca m'a donné envie d'en voir d'autres de Saura.
Annie Hall
J'ai assez aimé. Surtout sur la forme car le fond est un peu osef, un couple qui s'aime mais qui est toxique l'un pour l'autre, en 2016 mouais, à l'époque c'était peut-être novateur je sais pas. Je vais pas re-citer tout ce que vous avez dit, mais le dialogue avec les sous-titres, l'écran coupé en deux pendant les deux sessions chez leurs psy, les flashbacks. J'avoue que parfois ça donnait un peu l'impression d'avoir un film commenté plutôt que simplement le film.
Et puis ça va vite, aucune transition on passe d'une scène à l'autre, Allen n'a pas le temps.

Je viens de finir Chinatown et putain cette fin, la pire possible. Les truands courent toujours et le père récupère sa fille qu'il a eu en violant son autre fille. D'ailleurs wtf la fille qui a l'air de dire "non je me suis pas faite violée", elle avait 15 ans (voir moins).

Je vous rejoint l'enquête est au top. Devant le film j'étais persuadé que l'"affaire" qu'il avait était en fait sa fille (avec sa femme donc, j'imaginais pas l'inceste), mais en y réfléchissant ça n'a pas vraiment de sens. Ça vous le fait aussi vous? Votre cerveau sort des scénarios qui ont l'air très solides mais après 2s de réflexion pas tellement, sauf que vous vous faites jamais la réflexion trop occupé à kiffer le film devant vous du coup vous gardez la théorie jusqu'à la fin.

En tout cas sacré Polanski, il avait tout prévu.
Entreprises privées qui nique les honnêtes citoyens pour racheter des propriétés à moindre cout? Crise de 2008. Riches qui sont immunisées aux lois? Ça n'a jamais été plus vrai qu'en 2016. Flics qui abattent des personnes innocentes? Check.

@Mr_CDL Mon antivirus a du supprimer 2 malwares avant que je puisse obtenir ton film, merci de donner des films sécurisés à l'avenir svp.
Cria cuervos est une belle découverte pour ma part. C'est très intéressant de suivre le point de vu des enfants sur la mort et comment ils appréhendent ça, sans forcément que cela soit niais ou qu'on les prenne pour des imbéciles. De plus quand je vois se genre de film ça me donne vraiment l'impression qu'une vie qui semble ordinaire peut être extraordinaire. Je suis vraiment passé par tous les états dans se film, entre la joie quand elles se maquillent et s'amusent à reproduire une dispute, alors que c'est très triste; la tristesse à chaque fois qu'elle voit sa mère; la peur lorsqu'elle a le pistolet, je redoutais vraiment le drame, bref.
Quelque part ça m'a fait pensé au Labyrinthe de Pan avec une petite fille qui se réfugie dans des fantasmes pour affronter la dure réalité.
J'ai pas beaucoup accroché à Cria cuervos. Le thème est dur et bien traité, le point de vue des enfants sur la mort est touchant. D'ailleurs les enfants jouent bien.
Mais malgré ça j'ai trouvé le temps long avec quelques scènes tirées en longueur. Il s'y passe rien finalement, et le film tient presque entièrement sur Ana et Porque Te Vas (ce qui donne toutefois lieu à une scène très touchante).
Voilà moi aussi j'ai vu Cria cuervos, avec je le sais beaucoup de retard.
Voici ma critique contenant énormément de spoilers.

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Cria cuervos qui signifie crie du coeur dans la langue de Cervantes et qui correspond au dernier gémissement ou cri ou parole dites par une personne avant de s'éteindre, est un film d'horreur absolument remarquable.
On suit la petite Ana, une jeune enfant douée de pouvoirs psychiques qui la rendent capable de faire rester les morts dans le monde des vivants, de les voir et même de communiquer avec eux. Hélas ce pouvoir qui au début la rend heureuse vire au cauchemar quand bloqués depuis trop longtemps dans cette maison hantée espagnole coincée au milieu d'une ville, les fantômes commencent à oublier leurs souvenirs d'humain pour se transformer en poltergeist.
Ana - qui pourrait être une héroïne burtonnienne - a une attirance très forte pour la mort. Elle se voit mourir, elle demande à ses soeurs de prétendre être morte, et elle souhaite la mort des adultes qui l'entourent. Mais a-t-elle franchie le pas ? A-t-elle tué ? La réponse est oui. Quand elle propose à sa grand-mère de l'aider à mourir et que la grand-mère refuse, que fait Ana ? Elle tue son cochon d'inde. Ana, malgré sa petite bouille de jeune fille parfaite, est rongée par une agressivité qui la pousse à commettre le pêché ultime - le pêché de mort.
Pendant le film on a à plusieurs reprise des témoignages face caméra d'une Ana maintenant adulte. Ana nous apparait non maquillée, vêtue d'un simple sweat-shirt, et comme absente, le regard vide et sans âme. Pourquoi ? Car Ana qui nous a été montré deux ou trois fois en train d'imiter sa mère ou sa tante, est une schizophrène à tendance meurtrière, et ses face caméra se déroulent dans une prison hôpital où elle est enfermée pour les meurtres de sa mère, de son père, et de sa tante. Bien sur, elle n'a pas tué par méchanceté. Elle pensait leur rendre service car tous ont un moment ou un autre émit le souhait de mourir.
Pour résumé c'est un film d'horreur sur la maladie mental et les fantômes. Je donne à ce film la note de 7 Carpenter sur l'échelle de Jacob.


Sinon j'ai beaucoup aimé, ça m'a fait penser à une sorte de Virgin Suicide encore plus froid et triste que le film de Sofia Coppola.
J'ai été hypnotisé par ce film et je ne me suis pas ennuyé une seconde. Vraiment bon.



Demain je propose quelques films pour Halloween.
@Nyu A propos de ton interprétation, j'ai pas vu la même chose. Enfin pas tout à fait.

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En fait au début, moi aussi je croyais qu'elle avait tué son père puisqu'on la voit essuyer un verre dans la cuisine, comme pour sa tante. D'ailleurs il y a aussi sa fixette avec les pattes de poulet dans le frigo, ça paume un peu. Carlos Saura met le doute un peu partout dans le film de toute façon.

On voit bien que la boite de "poison" n'est que du bicarbonate de soude. C'était sans doute pour calmer les maux de ventre de sa mère qui a un cancer. J'ai vu ça moi. Ce que j'en ai lu par la suite me l'a plus ou moins confirmé après avoir vu le film car j'en étais pas si sûre.

Le père lui meurt dans les bras de son amante. Je pense cependant que Ana lui a donné du fameux "poison" donc elle est persuadée de l'avoir tué. C'est une tueuse oui, mais heureusement avec un produit inoffensif. Il n'y a que l'intention qui reste.

Quand à Ana adulte dans un Hôpital, je sais pas où tu as vu ça mais je m'en souviens pas du tout de ce détail. Du coup je sais pas.
Mdr Minali, dans mon spoiler je rigolais.
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Bon cette semaine je vous propose Dracula de Murnau, euh pardon, Nosferatu. C'est difficile à croire aujourd'hui mais déjà à l'époque les droits d'auteurs pouvaient poser problème. Du coup Murnau qui comptait faire Dracula avait du inventer son Nosferatu.

Nosferatu, eine Symphonie des Grauens

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Fiche IMBD du film

Vampire Count Orlok expresses interest in a new residence and real estate agent Hutter's wife.



Comme je nous laisse jusqu'au 04 novembre pour regarder ce film, je vous propose aussi La Mouche de Cronenberg et je vous invite à parler des films d'horreurs anciens que vous allez regarder le soir Halloween. Ça donnera peut-être des idées à certains.
Mais quelle gravos je suis! Faut dire pour ma défense que je capte sévère parfois. Je me disais bien aussi que c'était bizarre ton interprétation mais ouais, j'ai sauté dedans quand même.

je l'ai vu qu'une fois Nosferatu et l'acteur est putain de flippant.

La mouche par contre, je l'ai vu mille fois mais je pense que je pourrais le revoir encore et encore sans jamais me lasser tellement il est génial.
J'ai vu aussi il y a un bail le film La Mouche Noire (1958) qui a justement inspiré la Mouche. C'était pas mal du tout mais ça m'avait fait un peu marrer à cause des effets spéciaux kitchissimes.
Mdr Minali.

Cria Cuervos.
Super film, on est dans de l'émotion tout le long, il n'y a aucun drama rien du tout, j'ai aimé.
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Par contre je vois personne en parler mais est-ce qu'on parle du fait de prendre la même actrice pour jouer la mère adulte et la fille? Je créais des scénarios de ouf dans ma tête au début à cause de ça. Ma première pensée a été comme le spoiler de Nyu, un truc surnaturel en mode 6ème sens un peu, ensuite j'ai imaginé qu'en fait la mère était la fille, ou l'inverse, mais ça n'avait aucun sens. Pour finir je me suis imaginé que la fille grandissait en mode Benjamin Button et qu'en fait elle se rappelait sa vie passé quand on voit sa mère avec son père (je rigole Minali).

J'étais pas assez attentif en cours d'histoire mais je pense que un mec sur IMDB (et probablement tous les gens instruits) a vu juste sur le "message caché" du film (d'ailleurs CDL en parle dans son message):
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Like almost everyone i found this movie extraordinary touching and beautiful when i first saw it. I watched it several times and i realized something, it's really about Spain under Franco's dictatorship. Every character is a metaphor of Spain , the beautiful mother killed, cheated on by her military husband, the collaborating auntie who tries to educate the children, the old mute grand mother, who only wants to remember the old days (the republic) etc... every line in the movie can be heard in a completely different. The young rebel Ana is a true symbol of the spanish youth who can't stand anymore the military oppression, and who wanna be free to see the outside world (the song is reggae !). and the final scene with the hope of a new era coming (when the kids are arriving at school as a new year is beginning) is the reflection of what was about to happen in Spain (Franco died the same year). Anyway, whether you want to see its political message or not, it's just a wonderful movie, one of my favorite.

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Un autre mec à propos du rêve à la fin:

If it is a national allegory about the "hijacked" future of Spain (kidnap and hijack are the same verb in Spanish—secuestrar), then her dream seems uncannily prophetic in retrospect because it alludes to a terrorist pursuit, and soon terrorism, in the form of ETA, would dominate much of the Spanish consciousness as the uneasy road to democracy became littered with the victims of Basque separatists.

The kidnapping in the dream shows that the girls look ahead to an uncertain future, in which they may not have the control they would like to have over their destinies. They are portrayed as being sandwiched in between the faded dreams of women of the past (the grandmother), the deceit of women of the present (the aunt) and the unrealistic images from the media (the models they cut out of magazines). So where are the models they might follow in order to shape their own destinies?

In the morning the girls are expected to march off to Catholic school in their proper uniforms. For the leftist Spanish director, this means that they cannot escape the legacy of Catholicism and the norms imposed on women by this religion (no divorce, no birth control, etc.). As they walk to school, their uniforms and the baroque style of their school building are supposed to form a contrast with the modern urban landscape of Madrid that surrounds them. So they are being educated for a world that no longer exists—this is the meaning of the kidnapping that the director most certainly had in mind, though it may not seem obvious to viewers outside of Spain.

La flemme de traduire mais si vous galérez je peux.
Excellent choix Nosferatu, il est vraiment extraordinaire. A chaque fois que je le vois je suis sidéré de me dire que se film date du début des années 20. Il y a vraiment une atmosphère oppressante tout le long, la musique joue aussi pour beaucoup à ça. Le vampire est vraiment réussi, chacune des ces apparitions ou non apparition comme à la fin mettent à mal à l'aise.

J'ai jamais vu La Mouche, je ferais ça sous peu.

Je voulais regarder le Dracula de Coppola, qui apparemment se rapproche au plus près du roman, mais au vu de ce que j'en ai lu il y a quand même des différences notables. Je pense qu'il sera mon film d'Halloween.
Allez double post, mais c'est pour la bonne cause. J'ai donc vu La Mouche et j'ai passé un très bon moment. C'est vraiment très touchant la transformation qui s'opère et l'amour entre les 2 protagonistes qui essais de subsister malgré tout. Même si j'ai été un déçu de ne pas voir vraiment la transformation en mouche au cours du film physiquement et qu'elle ne s'opère qu'à la fin, mais bon c'est du détail par rapport à une attente.

J'ai aussi vu le Bram Stoker's Dracula qui est relativement fidèle au livre, à l'exception de la personnalité de Mina qui a complétement changé, et j'ai trouvé ça vraiment dommage. Elle était déjà suffisamment intéressante dans un livre du 19éme. J'ai l'impression que Coppola a voulu qu'elle passe de statut de victime de Dracula à amante mais du coup ça change tout son personnage alors qu'elle était déjà très bien, c'était une battante. :/

Par ailleurs sur ces élans de vampire, j'en ai aussi profité pour voir Nosferatu, fantôme de la nuit de Werner Herzog qui est un remake très fidèle de celui de Murnau sur bien des plans et avec une interprétation de Klaus Kinski vraiment excellente. Adjani semble s'être un peu paumé elle ne m'a jamais vraiment convaincu. J'ai aussi pas vraiment compris pourquoi ils ont inversé Lucy et Mina comme personnage, mais bon c'est du détail. Et les 2 dernières minutes sont vraiment étrange on passe dans un registre burlesque qui n'a rien à voir avec le film. Mais on passe malgré tout un bon moment.
Avec 10 jours de retard, j'ai enfin vu Nosferatu. Alors mes soirées d'Halloween étaient bien cools mais je pourrai pas raconter ce que j'ai vu comme films parce que j'ai pas eu trop l'occase. La prochaine fois peut être.
Nosferatu est terrible, hyper angoissant avec la musique bien chelou en fond et le film super vieux en noir et blanc, ça donnait un cachet lugubre. Le fait qu'on le lise comme un comte d'horreur y fait aussi mais le plus flippant; c'est évidemment l'acteur Max Schreck. C'est dingue comme on dirait un vrai vampire. Je comprends mieux les rumeurs de l'époque à ce sujet. Surtout le fait qu'il ne sortait que maquillé pour faire les scènes, ça devait être assez perturbant pour les autres. C'est juste dommage que la fin soit expédiée aussi vite, enfin c'est l'impression que ça m'a donné. J'aurais bien vu une demi heure de plus sans problème.

J'ai dit que je pourrais revoir en boucle La Mouche mais je l'ai pas fait encore, que de la gueule! Non, je tenterais d'ici peu parce que mine de rien, ça fait longtemps.
alors, une question qui est pas trop dans le thread mais...

vos "vieux" films (c'est à dire tout ce qui tombe avant 2005 quoi) vous les trouvez comment sur internet ?

Y'a t-il un site spécialisé ou qui se dégage pour visionner des classiques en VOSTFR ?

j'ai toute une liste à regarder mais je tombe jamais sur des versions correctes.

désolé du HS
Vu que j'ai proposé beaucoup de films j'ai pu piocher essentiellement dans les catalogues Netflix et OCS.
Pour les autres films, DVD, streaming, ou DL.
Tiens je sors de Cria cuervos que je m'étais pris en voyant qu'il passait ici et que j'avais jamais regardé, j'ai rien à ajouter de plus si ce n'est que j'ai adoré l'interprétation de Nyu Et voilà du coup ça remonte le sujet, peut-être que la lassitude qui avait dû gagner les participants est partie maintenant qui sait ...
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