[Animation] Qlin le Survivant

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Après s’être bien repu, il fallait prendre un peu de repos. Notre héros solitaire décida de passer la nuit dans la grange au nord de la taverne avant de partir à l’aube vers sa destination. Il prit un bagage bien rempli et partit pour une longue marche. Quelques kilokamètres auront suffit pour enfin atteindre les Lacs Enchantés.

Il vit des paysages magnifiques, de petits points d’eau parsemés de nénuphars. On avait l’impression de passer plusieurs fois devant le même endroit, il était aisé de s’y perdre. Combien de lacs avait-il vu ? 200 ? 250 ? (R3 ; les Nymphéas de Monet) Il perdait un peu plus la notion du temps à chaque pas qu’il faisait.

Après quelques heures de marche sous un soleil de plomb, il vit une ombre bizarre dans l’un des nombreux lacs. Il dégaina son arc, prêt à se défendre de l’étrange créature qui allait se présenter à lui. Mais ce qui en sortit l’étonna bien plus : un véhicule venait de sortir de l’eau et flottait maintenant à la surface. Un couvercle s’ouvrit et on vit apparaître une petite tête de Koalak à la longue barbe. Ce personnage semblait être aussi étonné que notre ami. C’est dans cette atmosphère étrange que Qlin engagea une conversation :

- Bonjour… A qui ai-je l’honneur ?

- Bonjour jeune homme, je suis le professeur Cyonpro (R2 ; Goldorak, professeur Procyon, le Vénusiak) originaire de la vallée des Xates. Attendez un instant, nous allons nous amarrer avec mes collègues et répondre à vos éventuelles questions. Nous voulions de toute façon prendre une petite pause.

Le véhicule se stabilisa au bord de ce lac et en sortit 3 Koalak à la longue barbe. Les deux autres se présentèrent à leur tour :

- Je me présente, Biggons, je suis le pilote de ce merveilleux véhicule.

- Quant à moi, je suis Kanfr Beurd (R4 ; ZZ Top, Gibbons (chanteur), Frank Beard (batteur)), responsable des réparations.

Le jeune crâ intrigué posa une question qui lui brûlait les lèvres :

- Qu’est-ce que c’est que cette chose étrange ?

Il pointait du doigt le véhicule des 3 congénères. Le professeur prit la responsabilité de répondre :

- C’est très simple. Voici le Keunisav (R2). C’est le futur de notre beau monde ! Un véhicule capable de naviguer aussi bien sur que sous l’eau. Bon je vous avoue que pour le moment, nous avons quelques problèmes…

- Cela me semble invraisemblable… Comment est-ce possible ?

- Et bien vous avez devant vous la crème de la crème de notre peuple. Notre roi nous a chargés de créer ce véhicule afin de transporter nos plus grandes richesses. Et vous pouvez être sûr qu’avec nous, il ne finira pas au fond d’une rivière comme les autres nazes !

- Les autres nazes ?

- Oui ! Cette expérience a déjà été tentée et a échoué ! C’était un navire plutôt simple mais la moindre tempête et pouf, plus rien ! Au fond de la rivière Kawaii ! Et des fouilles se font encore maintenant pour retrouver cette épave et ses richesses… A se demander si tout ça n’est pas une légende ! (R7 ; L'or du Télémaque)

- Je vois… Vous disiez qu’il y avait encore des problèmes ? C'est-à-dire ?

- Et bien pour le moment le vaisseau remonte tout seul à la surface… J’ai eu une idée pour résoudre ce problème alors que j’étais au bain publique. Sans plus attendre, ni nu ni deux, je suis sorti annoncer ça à mes camarades… Et je me suis revêtu (R6 ; la découverte de la Poussée d'Archimède). Mais pour ça il nous faut du matériel qu’est censé nous fournir le Château d’Amakna mais sous prétexte d'une histoire de conflit qui concerne notre peuple, ils ne veulent pas nous livrer. Déjà qu’au départ c’était eux qui avaient conçu un prototype... Mais ils auraient eu un problème avec un vent venant de Nord/Nord-Ouest ou je ne sais quoi... (R1 ; suspension de la livraison des Mistral à la Russie) Nous aurions maintenant besoin de petites boules assez lourdes permettant de réduire cette force inconnue qui nous fait remonter vers le haut. Tout ça n’est bien sûr qu’une théorie, mais nous pensons que ces boules permettraient de résoudre ce problème. Mais nous n’en sommes pas sûrs car il faut vraiment voir à l’échelle du tout petit petit petit pet… Hum… Et dans le pire des cas, nous pourrions toujours en faire un jeu de dextérité avec un bout de ficelle ! (R5 ; La Théorie des Balls, web-série réalisée par la French Ball où il est entre autre question de bilboquet)
Un autre problème est simplement que notre pilote a une double cataracte (R3 ; Monet souffrait de double cataracte), ce qui fait qu’il ne voit plus très bien… Donc il arrive qu’il heurte quelques obstacles. Il faut donc le faire opérer.

- Je vois qu’il vous reste pas mal de problèmes… Tout ça pour transporter des kamas ?

- Mais vous n’imaginez pas l’avancée ! Ça serait une véritable invention des temps nouveaux !

- Bon tout ça c’est très bien… Je vous félicite ! Mais moi je dois continuer ma route… Cependant, il semblerait que je me sois perdu. Savez-vous la route pour aller vers la montagne Koalak ?

- Bien sur, notre peuple vit dans ces montagnes ! Nous pouvons vous accompagner, nous pourrons ainsi voir si nous avons par miracle reçu ces pièces… Je pense que dans le cas contraire, nous demanderons un remboursement auprès du Roi Allister !

- Merci, vous êtes bien aimable !

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Quatrième manche qui aura réuni un peu moins de participants, peut-être par une difficulté légèrement supérieure ou bien par un timing un peu contraignant ! Cela n'aura toutefois pas empêché Judy de faire un sans faute, ce qui le place en tête du peloton. Une référence bonus a été attribuée à Titienne qui a trouvé la référence de l'opération Nordwind (-> vent du Nord) des nazis (-> cf "naze" dans le texte).

Du coup, Fusion-Aqua peut nous proposer une référence pour le prochain texte, et Judy et Narhuit' peuvent nous imposer une contrainte (phrase à placer, lieux dans lequel se déroule le récit, figure de style à employer, etc.). Merci à vous, et tenez-vous prêts pour la prochaine manche !

PS : pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, merci de nous envoyer par MP votre pseudo en jeu + serveur de jeu, afin que les MJ puissent distribuer des récompenses spéciales aux 3 premiers de chaque ronde !
Bien joué Judy !
Ainsi la double cataracte était celle de Monet, pas celle de Polnareff

Par curiosité, quelles étaient les références de Maelaplubel et Furlow ?

Dernière modification par Calaboose ; 22/05/2015 à 20h48. Motif: question
Je pouvais bien trouver cette manche difficile : je ne connaissais aucune référence ! Enfin, sauf celle sur la poussée d'Archimède, et je me trouve con de ne pas l'avoir trouvée

Je tire mon chapeau à ceux qui sont parvenus à en trouver plusieurs. Sérieusement, comment vous avez fait ?
Oui, il semblerait que la double cataracte en ait désorienté plus d'un !

La référence de Maelaplubel était Goldorak, et celle de Furlow les ZZ Top.

Par ailleurs Titienne — et les autres — n'hésite pas à demander de l'aide à tes amis pour un texte, rien n'empêche de faire des recherches groupées !
Tititienne, si ça peux t'aider, ma méthode pour trouver des références que je ne repère pas immédiatement : repérer des passages qui me semblent "louches" et taper certains des mots qu'ils renferment dans google. Exemple : pour l'or du Télémaque je crois avoir fait une recherche avec les mots : naufrage, tempête, or, légende.
J'ai exactement la même méthode que toi, encore faut-il avoir les bons mots clé, et je sais pas pourquoi j'ai fait une fixette sur un truc submersible type sous marin, sans même penser aux bateaux...

Bien joué Judy !!

Edit: et je suis verte pour les ZZ Top, j'avais Gibbons et je cherchais désespérément à le lier à 3 barbus, et j'ai transformé ça en Baggins, et je cherchais un lien avec les noms des nains du Hobbit, et puis pouf j'ai totalement zappé

Dernière modification par Maelaplubel ; 22/05/2015 à 21h32.
Message supprimé par son auteur.
Du coup, avec une pensée pour les éventuels participants qui passent le BAC, on lancera le 5e écrit le 24 juin !

On devrait revenir en force pour l'été avec un rythme plus soutenu, une fois que les neurones auront eu le temps de décompresser un peu (ou pas).
Voilà enfin la cinquième manche avec un texte qui regroupe notamment 4 références choisies par les différents gagnants précédents. Comme d'habitude, vous avez 4 jours pour envoyer vos réponses. Bonne chance !


Citation :
TEXTE N°5 : LA MÈRE (Sibelius)

Finalement, ce n’était pas forcément une bonne idée de passer par les lacs. Je n’aimais pas être perdu, je l’ai trop souvent été ces dernières années. Malgré quelques détours fortuits, je retrouvais mon village. Un bourg pas très grand, isolé, calfeutré dans le creux de la montagne. Cela faisait une éternité.

Assez machinalement, je fis l’inventaire de ce que j’avais sur moi, les gens d’ici étaient connus pour leurs larcins. Une carte que j’avais « empruntée » dans une auberge, une pierre à feu indispensable, un couteau large récupéré dans le temple des autres illuminés, une clef qui devait bien ouvrir quelque chose, et puis aussi un sentiment de chez-soi, que je découvrais par moi-même.

— J’espère que rien ne manquera après que… Je ne sais même pas si je vais rester, songeais-je à mi-voix.

Les gens du village ne me reconnaissaient pas. Mais moi, je les remettais tous. Les gens n’avaient pas bougé d’un poil depuis mon départ. Il y avait même ce vieux Wa Zon qui continuait à faire ses tours de passe-passe sous sa petite cabane dans l’unique rue principale.

— Approchez… approchez… Monsieur, essayez le tour des quatre cartes, monsieur, essayez…

Les mots peinaient à sortir de sa mâchoire déglinguée. Je préférais ignorer ce bougre-là. Je lui dirais bonjour plus tard… peut-être.

Il me suffisait de lever la tête pour voir, acculée dans un coin, la demeure ébranlée dans laquelle une partie de mon enfance s’était déroulée. Tout respirait le vieux et la misère. Rien n’avait changé. Je toquais à la porte, une fois, deux fois. J’entrai, en respirant au moins deux livres de poussière, et m’aventurai dans les couloirs bancals et grinçants de la masure familiale. Je tournais à droite vers la pièce de vie qui n’avait plus grand-chose de vivant. Une boule d’os et de nerfs était recroquevillée sur un coussin plat.

— Maman ?
— Ah, c’est toi Qlin.
— Oui… je suis revenu.
— Tu es revenu trop tard, ton père est mort il y a deux ans.
— Je vois, je m’y étais… elle me coupa.
— Il est mort tué par la milice du Roi.
— Ah…
— Il n’a pas changé, c’est toujours le même tyran qui règne sur notre vallée.
— En Amakna, Allister est bien différent tu sais…
— Peut-être, mais ici ce n’est pas ton Allister qui fait la loi, c’est lui. Je vais te dire mon fils. Il y a trois sortes de malfrats qui nous gouvernent : les uns règnent par l’élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race. Et au final, aucun n'est plus tendre qu'un autre ; ce qui les enivre, ce qui les avilie, c'est le pouvoir. Ils auront notre peau. Tous.
— Tu n’as pas perdu ta mauvaise langue maman, mais crois-moi, il peut exister de bons souverains en ce monde, aussi bas soit-il.
— Mon fils, mon fils… pourquoi veux-tu que ta mère se fasse tant de chagrin à t’entendre dire ces sottises ! Enfin, c’est probablement ma faute, je ne t’ai pas fait suivre des études assez révolutionnaires quand tu étais… encore là.
— Oh si, j’en ai mangé des soirées à vous entendre parler de révolution, j’en ai mangé, crois-moi. Vous n’arrêtiez pas, avec papa.
— Comment peux-tu être aussi tolérant pour ces crapules… pour cette crapule qui a tué ton propre père. Comment peux-tu… Ce monde c’est une guerre entre les éclairés et les résistants. Les premiers pensent pouvoir contrôler l’esprit des honnêtes gens, et les seconds se battent pour faire changer les choses. Ton père et moi, on avait choisi notre camp. Toi tu restes comme un boufton appeuré au milieu du champ de bataille.
— Pardonne-moi, mais je ne me souviens pas que votre « résistance » ait jamais porté ses fruits. Regarde cette maison… regarde ce village, regarde-toi…

Silence de trente minutes. Je crus qu’elle s’était endormie, et je m’apprêtais à me lever lorsque ses lèvres s’articulèrent doucement, et qu’une voix plus faible en sortit.

— Tu sais quelle est la dernière manigance qu’il nous a pondue, notre monarque ?
— Non…
— Il a ressorti une loi des temps anciens, un truc dont personne ne se souvenait, il l’a réinterprété avec ses juristes, et devine quoi. Maintenant les femmes n’auront jamais accès au trône ! J’ai l’impression que c’est le phallus du Roi qui gouverne ici.
— Selon ta logique, une femme ou un homme c’est toujours un tyran, non ? Qu’est-ce que ça change ?
— Ça change tout, mais tu ne comprends rien. Tu n’as jamais rien compris. Je suis fatiguée Qlin, je suis fatiguée.
— Tu veux faire une sieste ?
— Non, je ne veux pas faire de sieste. Je veux que tu partes Qlin.
— Mais… je viens à peine d’arriver, tu ne veux pas qu’on parle ?
— Parler ? Nous venons de parler.
— Mais…
— Au revoir Qlin.
— Au revoir maman…

Son petit corps tourna sur lui-même jusqu’à me faire dos. Je voyais sa colonne vertébrale dresser une arrête le long de sa tunique rapiécée. Elle marmonnait toute seule. Désabusé, je me dirigeais vers la sortie. Alors que je m’apprêtait à refermer une page de mon passé, j’entendis une voix grave résonner depuis le couloir sombre entre les murs imparfaits et les toiles d’arakné.

— Quand tu reviendras je serais morte.
Faut voir le bon côté, jusque-là toutes les références ont toujours été trouvées et on n'a pas eu l'occasion de tester le concept de réintégrer les ref non trouvées dans la manche d'après ! Par ailleurs pour la plupart ce sont vos références qui sont présentes dans le texte huhu !

Tenez bon, et courage !
Citation :
Publié par Shadow~death
J'y ai pas passé des heures et j'suis pas doué à ce jeu, mais j'en ai pas trouvé une seule
Même chose. j'ai beau le relire en boucle, rien de rien. J'en ai une, totalement sure mais d'une oeuvre super grande donc je ne comprends pas pourquoi faire une référence juste sur ce passage.

Le pire dans tout ça, c'est que je suis même pas foutu de trouver la référence que j'ai moi-même imposé O_x
PS avant même d'envoyer le message : Oh mon dieu... En écrivant ça je réalise qu'une partie du texte que je trouve super louche est ma référence x)
Message supprimé par son auteur.
Citation :
TEXTE N°5 : LA MÈRE (Correction)

Finalement, ce n’était pas forcément une bonne idée de passer par les lacs. Je n’aimais pas être perdu, je l’ai trop souvent été ces dernières années. Malgré quelques détours fortuits, je retrouvais mon village. Un bourg pas très grand, isolé, calfeutré dans le creux de la montagne. Cela faisait une éternité.

Assez machinalement, je fis l’inventaire de ce que j’avais sur moi, les gens d’ici étaient connus pour leurs larcins. Une carte que j’avais « empruntée » dans une auberge, une pierre à feu indispensable, un couteau large récupéré dans le temple des autres illuminés, une clef qui devait bien ouvrir quelque chose, et puis aussi un sentiment de chez-soi, que je découvrais par moi-même (R2 ; Sucker Punch, liste des 5 objets à trouver pour sortir de l’asile).

— J’espère que rien ne manquera après que… Je ne sais même pas si je vais rester, songeais-je à mi-voix.

Les gens du village ne me reconnaissaient pas. Mais moi, je les remettais tous. Les gens n’avaient pas bougé d’un poil depuis mon départ. Il y avait même ce vieux Wa Zon qui continuait à faire ses tours de passe-passe sous sa petite cabane dans l’unique rue principale.

— Approchez… approchez… Monsieur, essayez le tour des quatre cartes, monsieur, essayez… (R6 ; la tâche de sélection de Wason)

Les mots peinaient à sortir de sa mâchoire déglinguée. Je préférais ignorer ce bougre-là. Je lui dirais bonjour plus tard… peut-être.

Il me suffisait de lever la tête pour voir, acculée dans un coin, la demeure ébranlée dans laquelle une partie de mon enfance s’était déroulée. Tout respirait le vieux et la misère. Rien n’avait changé. Je toquais à la porte, une fois, deux fois. J’entrai, en respirant au moins deux livres de poussière, et m’aventurai dans les couloirs bancals et grinçants de la masure familiale. Je tournais à droite vers la pièce de vie qui n’avait plus grand-chose de vivant. Une boule d’os et de nerfs était recroquevillée sur un coussin plat.

— Maman ?
— Ah, c’est toi Qlin.
— Oui… je suis revenu.
— Tu es revenu trop tard, ton père est mort il y a deux ans.
— Je vois, je m’y étais… elle me coupa.
— Il est mort tué par la milice du Roi.
— Ah…
— Il n’a pas changé, c’est toujours le même tyran qui règne sur notre vallée.
— En Amakna, Allister est bien différent tu sais…
— Peut-être, mais ici ce n’est pas ton Allister qui fait la loi, c’est lui. Je vais te dire mon fils. Il y a trois sortes de malfrats qui nous gouvernent : les uns règnent par l’élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race (R3 ; Discours de la servitude volontaire de La Boétie). Et au final, aucun n'est plus tendre qu'un autre ; ce qui les enivre, ce qui les avilie, c'est le pouvoir. Ils auront notre peau. Tous.
— Tu n’as pas perdu ta mauvaise langue maman, mais crois-moi, il peut exister de bons souverains en ce monde, aussi bas soit-il.
— Mon fils, mon fils… pourquoi veux-tu que ta mère se fasse tant de chagrin à t’entendre dire ces sottises ! Enfin, c’est probablement ma faute, je ne t’ai pas fait suivre des études assez révolutionnaires (R4 ; Chopin, Étude « Révolutionnaire » Op.10 No.12) quand tu étais… encore là.
— Oh si, j’en ai mangé des soirées à vous entendre parler de révolution, j’en ai mangé, crois-moi. Vous n’arrêtiez pas, avec papa.
— Comment peux-tu être aussi tolérant pour ces crapules… pour cette crapule qui a tué ton propre père. Comment peux-tu… Ce monde c’est une guerre entre les éclairés et les résistants. Les premiers pensent pouvoir contrôler l’esprit des honnêtes gens, et les seconds se battent pour faire changer les choses (R5 ; Ingress, jeu développé par Google opposant les éclairés et les résistants). Ton père et moi, on avait choisi notre camp. Toi tu restes comme un boufton appeuré au milieu du champ de bataille.
— Pardonne-moi, mais je ne me souviens pas que votre « résistance » ait jamais porté ses fruits. Regarde cette maison… regarde ce village, regarde-toi…

Silence de trente minutes. Je crus qu’elle s’était endormie, et je m’apprêtais à me lever lorsque ses lèvres s’articulèrent doucement, et qu’une voix plus faible en sortit.

— Tu sais quelle est la dernière manigance qu’il nous a pondue, notre monarque ?
— Non…
— Il a ressorti une loi des temps anciens, un truc dont personne ne se souvenait, il l’a réinterprété avec ses juristes, et devine quoi. Maintenant les femmes n’auront jamais accès au trône (R7 ; réutilisation de la loi Salique au Moyen-Âge) ! J’ai l’impression que c’est le phallus du Roi qui gouverne ici.
— Selon ta logique, une femme ou un homme c’est toujours un tyran, non ? Qu’est-ce que ça change ?
— Ça change tout, mais tu ne comprends rien. Tu n’as jamais rien compris. Je suis fatiguée Qlin, je suis fatiguée.
— Tu veux faire une sieste ?
— Non, je ne veux pas faire de sieste. Je veux que tu partes Qlin.
— Mais… je viens à peine d’arriver, tu ne veux pas qu’on parle ?
— Parler ? Nous venons de parler.
— Mais…
— Au revoir Qlin.
— Au revoir maman…

Son petit corps tourna sur lui-même jusqu’à me faire dos. Je voyais sa colonne vertébrale dresser une arrête le long de sa tunique rapiécée. Elle marmonnait toute seule. Désabusé, je me dirigeais vers la sortie. Alors que je m’apprêtait à refermer une page de mon passé, j’entendis une voix grave résonner depuis le couloir sombre entre les murs imparfaits et les toiles d’arakné.

— Quand tu reviendras je serais morte.
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Une manche qui aura été un carnage relativement général, et qui n'aura pas été tentée par beaucoup de participants ! Mais c'est ça aussi Qlin, des brûlures de neurones et des soupirs lorsqu'on voit la correction. D'ailleurs la référence sur l'actualité n'a pas été dénichée, elle sera donc réincorporée dans le prochain texte sous une forme plus simple ! Vous n'avez quand même pas démérité, et vous pouvez êtres fiers d'avoir quand même pu proposer les quelques références que vous aviez.

Par ailleurs, je rappelle que Judy, Narhuit', Miss-Pompom, et Calaboose peuvent accéder à leur récompense, et envoyer par MP une contrainte d'écriture pour les prochains textes (il peut s'agit d'un mot, d'une expression, d'une phrase particulière à placer, d'une figure de style, etc. à vous d'être inventifs, tant que ce n'est pas trop dur pour nous derrière, et surtout qu'on ne puisse pas faire de lien avec une référence quelconque).

De même, ceux qui ne l'ont pas fait peuvent nous envoyer par MP leur pseudo et serveur de jeu, afin de distribuer les éventuelles récompenses matérielles (3 capsules de sortilèges pour le 1er d'une manche, 2 pour le 2e et 1 pour le 3e). La liste de ceux dont on attend les indications : Furlow, Fusion-Aqua, Freeman-Sama, Lunevirtuelle, Tititienne, Sprinkle, Man-Yoppe.

Merci à vous, et on se revoit pour le prochain texte !
Citation :
Publié par Compagnie des Zindes
De même, ceux qui ne l'ont pas fait peuvent nous envoyer par MP leur pseudo et serveur de jeu, afin de distribuer les éventuelles récompenses matérielles (3 capsules de sortilèges pour le 1er d'une manche, 2 pour le 2e et 1 pour le 3e). La liste de ceux dont on attend les indications : Furlow, Fusion-Aqua, Freeman-Sama, Lunevirtuelle, Tititienne, Sprinkle, Man-Yoppe.

Merci à vous, et on se revoit pour le prochain texte !
Y'a un MJ mieux informé que toi qui m'a déjà remis ma récompense il y a 2 semaines

(horrible cette manche)
Bye-bye !

Les Village People (R4 Musique : Les gens du village), le meme That Changes Everything (R5 Culture web et Jeux Vidéos : Selon ta logique, une femme ou un homme c’est toujours un tyran, non ? Qu’est-ce que ça change ? — Ça change tout), la seconde guerre mondiale (R7 Histoire : c’est une guerre entre les éclairés et les résistants => Blitzkrieg ("guerre éclair"), Résistance), La mort de Peter Pan (R3 Littérature et Arts : — Quand tu reviendras je serais morte.) !

On se reverra une prochaine fois... ou pas.
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